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Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

Publié le mardi 27 décembre 2011 à 00h23min

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En d’autres temps, une semaine avant l’ouverture des hostilités, un ensemble kaki, une bouteille de vin, un sac de riz ou même encore quelques paquets de Macaroni, comme tu les adores tant, auraient précédé la présente missive à Laye pour t’accompagner dans la fièvre festive de Noël et de la Saint-Sylvestre.
Mais hélas, mille fois hélas, cher cousin, la cité n’est nullement épargnée par l’enfer que vivent nos braves paysans après une campagne agricole ratée.
La preuve, cette tradition des prêts fêtes, qui a fini de s’installer sur les rives du Kadiogo et fait courir plus d’un fonctionnaire, condamné à honorer certaines dépenses de souveraineté.

Peut-on en effet s’y soustraire quand on a une dizaine de bouches à nourrir et autant de paire d’yeux qui vous interpellent à la veille de la naissance de l’enfant Jésus et des funérailles mondiales de l’an ?
En tout cas, le malheur des uns faisant le bonheur des autres, je vois déjà les marchands de volailles aiguiser leurs méchants couteaux pour “égorger” les inconditionnels de poulets et de pintades, ces gallinacés qui se vendront très certainement à prix d’or.
Bref, cher Wambi, dans l’impossibilité d’être des vôtres cette année pour les raisons sus-évoquées, le seul et précieux cadeau que je puisse vous faire, c’est mes sincères vœux de bonnes et joyeuses fêtes.
Le dolo coulera à flots malgré cette conjoncture des plus austères, mais évitez d’en abuser pour ne point être les derniers pensionnaires des hôpitaux de cette fin d’année.

Bien cher cousin, une semaine encore pour tourner la triste page de 2011, mais ils sont nombreux, les Burkinabè qui ont déjà les pieds dans l’année 2012, tels ces acteurs de la scène politique nationale, dopés par les échéances électorales des législatives et des municipales couplées.
Mais bien plus, quel gouvernement au terme d’une année de crise ?
La question est sur toutes les lèvres depuis le retour d’”exil” de certaines têtes de proue du régime, dont le plus célèbre reste et demeure Salif Diallo, l’ombre du grand sachem depuis un quart de siècle et qui avait été éloigné du palais de Kosyam pour des raisons que nul n’ignore.

Imprévisible et insondable, le grand sachem l’est assurément et c’est même connu dans l’au-delà, et un retour de l’enfant terrible du Yatenga au premier plan ne constituerait aucunement un événement, tant on en a déjà vu sous le soleil émergent du Faso.
Dans certains milieux bien introduits en tout cas, cher cousin, on ne fait point mystère d’un léger réaménagement gouvernemental en janvier 2012 qui consacrerait le retour officiel de “Gorba” au poste de ministre de la Défense afin de soulager le grand sachem de cette casquette combien encombrante.
L’on comprend aisément le souci de dynamisation et de reconquête, aussi bien des militants que d’un certain électorat, par cette “arme fatale”, mais aura-t-elle seulement encore la force, la persuasion et l’envie d’aller au charbon ?
Rien n’est moins sûr.

En attendant, passé la tempête du conseil de concertations sur les réformes politiques, Blaise Compaoré continue d’abattre ses cartes.
A en croire “La Lettre du continent” dans sa dernière édition, parue le 15 décembre, la nomination de Salif Diallo au département de la Défense pourrait être accompagnée par celle de Paramanga Ernest Yonli à la présidence du Conseil économique et social (CES) et la propulsion de Kadré Désiré Ouédraogo à la tête de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Maintenant quid de Roch Marc Christian Kaboré, qui préside aux destinées du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ?
Toujours selon “La Lettre du continent”, au terme de deux mandats, Roch pourrait perdre son fauteuil de patron du parti majoritaire à la faveur de son prochain Congrès extraordinaire, pour ne conserver que celui de l’auguste Assemblée.
Et qui alors pour succéder à “Mba Pîiga” ?
Mystère et boule de gomme !

Et puisque nous parlions d’élections couplées en 2012, cher Wambi, restons-y pour dire que le gouvernement et la CENI poursuivent leurs concertations pour que ce vote se passe selon les règles de l’art. Biométrie oblige, tout doit être calibré au millimètre près, et pas plus tard que la semaine dernière, le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, et plusieurs ministres, Jérôme Bougouma (MATD) et Noël Marie Bembamba (MEF), par exemple, ont échangé avec Me Barthélémy Kéré et son staff.
Aux dernières nouvelles, 7 opérateurs ont été retenus pour les opérations de biométrie. Au plus tard aujourd’hui 23 décembre 2011, la CENI leur fera parvenir les Termes de références (TDR) pour que chacun puisse déposer ses offres (technique et financière).
D’ici le 15 janvier 2012 et au terme d’une consultation restreinte, l’heureux élu sera connu. Commenceront alors les choses sérieuses, puisque près de 4 000 kits, autant de techniciens à former et plusieurs véhicules tout terrain pour parcourir le Burkina profond seront nécessaires à la confection de ces cartes biométriques.
Enfin, le chronogramme qui se dessine donne la date de novembre 2012 si et seulement si certains rendez-vous capitaux sont tenus.

Voilà, cher cousin, vous êtes plus que jamais prévenus. L’avenir appartient à ceux qui se réveillent tôt, dit-on, et vous n’avez aucune excuse d’être de grands absents à ce rendez-vous de l’histoire. Pas plus que Tipoko l’Intrigante d’ailleurs qui, avant d’aller consulter le grand voyant de Liptougou, m’a confié son carnet secret :

- Oui, l’espoir fait vivre.
Qui d’autre que Koudou Laurent Gbabgo, hier encore tout puissant président de la Côte d’Ivoire et aujourd’hui pensionnaire de luxe de la célèbre prison de la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye aux Pays-Bas, pour nous en donner la preuve ?
Le week-end dernier, l’enfant terrible de Mama a joué au bon Samaritain en envoyant des émissaires auprès des réfugiés ivoiriens vivant au Ghana, principalement ceux des camps d’Ampain et d’Egykrom, où vivent quelque 11 000 personnes :
mission : leur apporter des vivres afin de leur permettre de passer dans la joie les fêtes de fin d’année. Ce sont 4 tonnes de riz, plusieurs cartons d’huile, des sacs de sel et de sucre que l’envoyé spécial de Gbagbo, Justin Koné Katinan, a remis aux réfugiés avant de leur adresser ce message : “Je suis venu vous transmettre le bonjour de votre président. Là où il se trouve, il continue de veiller sur vous et sur l’ensemble des Ivoiriens.
Essuyez vos larmes, le président Laurent Gbagbo vous reviendra bientôt. Gbagbo ne peut pas rester en prison, car il a un destin pour construire la Côte d’Ivoire et toute l’Afrique”. No comment !

- Va-t-on vers un scénario à la Ramongo dans la commune rurale de Boussouma ? La question mérite assurément d’être posée quand on y observe la paralysie des activités du conseil municipal depuis un certain temps. Ce blocage serait parti d’une histoire de détournement de vivres et de sacs de ciment dans une école pour s’étendre à la gestion des affaires communales. En tout cas, le climat sociopolitique est depuis un certain temps des plus délétères dans la capitale du royaume de Boussouma. Dernier fait en date, la session budgétaire, prévue le 19 décembre 2011, n’a pu se tenir parce que des jeunes, armés de gourdins et d’autres objets contondants, ont investi très tôt la mairie pour éconduire tous les conseillers qui venaient pour la circonstance.

L’agent de l’état civil de la mairie en aurait eu pour son compte, car, en plus d’avoir esquivé les jets de pierres, il se serait vu retirer sa moto. Cette situation de non-droit perdurerait depuis huit mois, et les autorités administratives communales et provinciales, et même la justice, où une plainte aurait été déposée par des parents molestés du maire et dépouillés de leurs biens, assistent impuissants à la dérive.
A la vérité, comme dans beaucoup d’autres localités du pays en cette veille des élections couplées de 2012, le conseil municipal de Boussouma est victime d’une guéguerre entre politiciens ; d’autant plus que le premier magistrat, Isidore Ouédraogo, a été élu sous la bannière du CDP dans cette localité où le principal parti d’opposition, le RDS, dérivé du PDP/PS du regretté Joseph Ki-Zerbo, est toujours influent.

Ce conflit, qui entrave le bon fonctionnement de la commune, est, pour d’aucuns, politico-coutumier vu que le rival du parti au pouvoir dans la bourgade, c’est le RDS, dont le président d’honneur n’est autre que le Dima de Boussouma, député à l’Assemblée nationale.
Conséquence, beaucoup pensent que les manifestants seraient les seconds couteaux des autorités coutumières. Ce serait de bonne guerre si le combat se menait de façon démocratique, mais lorsqu’en en vient à user de méthodes déloyales, cela ne saurait servir les intérêts de notre jeune démocratie.
On se demande ce qu’attendent le gouvernement et son chef pour restaurer l’autorité de l’Etat dans cette localité avant la survenue du pire.

- Enfin, le talent footballistique de Joseph Kaboré, dit Sap Olympique, est récompensé par une médaille : en effet, ce grand buteur qui a fait les beaux jours de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) a marqué d’une pierre blanche notre football durant sa carrière, de 1973 à 1988.
Après sa retraite sportive, Sap est demeuré dans le football comme technicien et encadreur. Instructeur FIFA, il fut avec Sidiki Diarra entraîneur des Etalons seniors, qu’ils ont qualifiés pour la CAN Mali 2002. Il n’est jamais trop tard pour reconnaître un mérite, et le ministère des Sports a décidé de décerner à “Koro Sap” l’Ordre du Mérite burkinabè, agrafe sport, ainsi qu’à d’autres anciens grands joueurs tels qu’Arouna Dermé, Amadou Traoré, surnommé le Rouquin, Antoine Ouédraogo et Abdoulaye Compaoré, dit Doul.
Les récipiendaires recevront leurs médailles ce vendredi 23 décembre au stade du 4-Août.

- Pour la 3e fois consécutive, l’Amicale des femmes de Bolloré Africa Logistics a rendu visite aux enfants malades internés à la pédiatrie de Yalgado qui suivent des cours au sein de “l’Ecole à l’Hôpital”. C’est un don composé de matériel de dessin, de coloriage et de bricolage que l’Amicale a offert à ces écoliers spécifiques, en présence de B. Robert Sangaré, directeur général du CHU Yalgado-Ouédraogo ; de Paul Ilboudo, directeur de l’école à l’hôpital ; de l’équipe d’encadrement ainsi que des parents des malades et de nombreux autres donateurs au cours d’une sympathique cérémonie d’Arbre de Noël pour souhaiter un prompt rétablissement à ces enfants.
L’objectif de cette école est de dispenser quelques cours qui permettent à l’enfant malade de ne pas perdre une grande partie de ses connaissances scolaires durant la longue période d’hospitalisation.
Le 15 octobre dernier, c’était l’orphelinat Ste-Thérèse de Loumbila qui bénéficiait d’un geste de la part de l’Amicale en faveur des orphelins de cette structure.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.
Au revoir.

Ton cousin
Passek Taalé.

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2011 à 00:33, par BK En réponse à : Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

    Si la nommination de SD se confirme, je dirais que Blaise Compaore est un fin stratege et que tous, de la majorite ou de l’opposition, feraient mieux de prendre des lecons politiques aupres de lui. Il prendrait tous a contre-pieds, a commence pas les Rock et Simon qui n’avaient pas su garder leur langue dans la poche apres le fameux interview.

  • Le 27 décembre 2011 à 05:15, par le prince En réponse à : Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

    cher Monsieur ; merci pour l’écrit sur la situation financière difficile de nos ménages ces derniers temps. Mais prenons soins de ne pas les agraver en assassinant certains fménage simplement en les égorgeant à la place des poulets et des pintades. Lisez votre écit ; je vois déjà les marchands de volailles aiguiser leurs méchants couteaux pour “égorger” les inconditionnels de poulets et de pintades, ces gallinacés qui se vendront très certainement à prix d’or. la gendarmerie devrais vous apréhender come un témoin principal de ce meurtre commis sur plusieurs inconditionnels de poulets et pintades ; à moins que vous aussi soyez parmis ces inconditionnels trucidés par ces marchands de voailles !!!!!!!!!!!!

  • Le 27 décembre 2011 à 10:19, par Yéti En réponse à : Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

    Concernant le problème de la commune de Boussoum, il y est question "des autorités coutumières". Cette appellation ne me sied guère car il s’agit d’une confusion.
    Cette confusion perdure et fait que la question du status porte sur un confis d’autorités.
    Je milite à ce que clairement ont sépare les responsables coutumiers,garants des coutumes quasi religieuses des chefs traditionnelles, qui portent bien leurs noms de chefs {{}} chargés de l’administration selon une gouvernance traditionnelle codifiée même si elle est en perdition.
    Si la sauvegarde de la première peut être sans préjudice pour la démocratie (elle relève plus du syncrétisme religieux), la deuxième doit être intégrée à la gouvernance moderne même si, à cause des survivances culturelles, elle va s’apparenter à du régionalisme car la gouvernance traditionnelle est une gouvernance locale par rapport à l’état nation du Burkina.
    Il faut puiser le bon de la chefferie traditionnelle pour la démocratie moderne et cela ne suppose pas que l’on opte pour la forme de désignation de son leader qui peut être démocratique ou archaïque.
    Pour les responsables des coutumes et mânes, la forme de désignation du leader reste mystique sacrée et immuable. Elle est souvent basée sur la gérontocratie qui accorde aux plus âgés le privilège unique d’interfacer avec les ancêtres (car déjà et inéluctablement sur la passerelle (quoique comme disait Mitterrand en la matière qui sais ?)mais comprend aussi d’autres formes existent s’apparentant à la désignation des imams, évêques et autres gourous des religions révélées.

  • Le 27 décembre 2011 à 12:32, par Joukov En réponse à : Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

    Fait on vraiment du bien à SD en le nommant Ministre. quelqu’un qui a dejà fait un AVC. N’est ce pas mieux de le laisser se reposer et de prier Dieu pour lui car un AVC appelle un autre, vous le savez tous bien.

  • Le 27 décembre 2011 à 13:17 En réponse à : Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

    Je suis très heureuse de voir SD revenir un jour dans le gouvernement mais en tant que premier ministre et non ministre de la défense parce que c’est un homme intègre.

  • Le 27 décembre 2011 à 18:29, par kakoko En réponse à : Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

    Bonjour, en lisant une lettre pour laye je me suis réjouis d’apprendre que des joeurs comme SAP, Dermé,le Coupeur (Antoine Ouédraogo), le rouquin ect... sont décorés et comme l’a si bien dit le journaliste il n’est jamais tard pour bien faire et c’est dans ce sens que je demanderais au ministère de se souvenir de certains anciens qui ont portés haut les couleurs du pays à titre d’exemple je peux citer, Guiré Alasane totalement aux oubliettes, Souleymane Tiendrébéogo et bien d’autres.
    Merci de publier ce message.
    Kakoko

  • Le 27 décembre 2011 à 19:45, par Souly En réponse à : Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

    C´est vraiment dégoutant de lire certains commentaires qui du reste n´intéressent personne au Burkina Faso. Que Monsieur Salif Diallo soit nommé à la défense ou à la primature, c´est le dernier des soucis de la majorité des Burkinabés ! Quant à ceux qui y voient des stratèges et invitent l´opposition à prendre des cours de « stratégies politiques auprès de leur idole », je réponds par cette observation. - Salif Diallo n´est pas plus important que les autres hommes politiques au Burkina. Il est un des multiples problèmes du Burkina. Il est là depuis la révolution, et rien ne me dit pas qu´il ne traine pas de casseroles. Vous savez, revisitez l´histoire du Burkina, vous vous poserez sans doute des questions. Qui est Monsieur Salif Diallo ? Posez la question aux anciens CDR de 1983 à 1987-.
    Il est au centre du système. Pour moi personnellement, il a perdu toute crédibilité depuis le jour où il s´est mis á critiquer dés lors qu´il a été écarté des arènes du pouvoir. Bien que n´étant pas du CDP je me souviendrai encore longtemps de sa célèbre « patrimonialisation » du pouvoir lancée au cours d´une interview-
    Est-il encore crédible ? Pourquoi avoir attendu d´être évincé avant de se rendre subitement compte qu´il y a là un danger, alors qu´il a été longtemps l´un de ceux qui ont contribué à instaurer ce même système. On démissionne quand on croit qu´il y a quelque chose qui n´est pas compatible avec ses propres convictions. On n´attend pas d´être éjecté avant de se mettre á crier á haute voix ! Je connais quelqu´un qui a démissionné en disant « Malheur à ceux qui bâillonnent leurs peuples » Voici un exemple d´intégrité. Et moi je dis ici –Malheur à ceux qui pensent qu´ils peuvent toujours tromper le peuple Burkinabè – Bonne lecture et meilleurs vœux !

  • Le 23 janvier 2012 à 17:47, par yeral dicko En réponse à : Une lettre pour Laye : Salif Diallo, ministre de la Défense ?

    C’est quoi ce sondage qui ne fini pas ?Salif Diallo à la défense ! Si vous voulez l’auto-suffisance alimentaire alors amener le à l’Agriculture,quant aux questions militaire laissez les militaires les régler eux-même au moins on n’accusera pas un civil d’être à la base ! Laissez Gorba tranquille et envoyer SEDGO à la défense,a ce que je sache un est toujours un haut gradé de l’armée !!!!!!

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