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POT-POURRI : Bogandé, un avion et trois hélicoptères sèment la panique

Publié le vendredi 18 novembre 2011 à 01h31min

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Le samedi 12 novembre 2011, aux environs de 11 heures, la population de Bogandé a été surprise par l’atterrissage de 12 parachutistes bien armés, sur l’aérodrome de la localité. Etonnées, quelques personnes ont fait le déplacement sur les lieux pour comprendre. Selon un agent de la météorologie, il s’agissait de militaires français largués par un avion de type "Nord". Le même engin a ensuite fait tomber quatre caisses contenant des provisions. Il a ajouté que leur présence est une surprise car ils n’ont pas annoncé leur arrivée. Quelques instants après, trois hélicoptères sont venus se poser. A 15 heures, ils ont repris leur vol, emportant avec eux les parachutistes.

Il faut dire que cet atterrissage brusque a paniqué plus d’un Gnagnalais, qui croyaient leur sécurité menacée. Après renseignement, il est ressorti que ces militaires étaient venus dans le cadre d’un entraînement. La gendarmerie était à leurs côtés pour sécuriser les lieux et éloigner les badauds. Un véhicule venu de Ouaga était sur les lieux avant l’atterrissage de ces avions. Après le décolage des hélicoptères, il a repris la route du retour. Les militaires sont tous repartis le même jour et beaucoup se demandent toujours s’il s’agissait réellement d’une manoeuvre militaire.


"Y en a marre" à Ouaga

Le mouvement de jeunes Sénégalais "Y en a marre" a dépêché des représentants à Ouagadougou. Ce samedi, ils rencontreront la communauté sénégalaise vivant au Burkina. Il veulent présenter leur mouvement à leurs compatriotes au Burkina, leur "parler face à face", comme ils le disent. Ils comptent aussi rencontrer des jeunes Burkinabè pour partager avec eux leur expérience qui, estiment-ils, peut être un modèle pour l’Afrique. Dans une interview accordée au "Pays" et à paraître prochainement, "Y en a marre" donne des détails sur les valeurs qu’il défend.


Enseignement supérieur : à quand l’ouverture de l’université polytechnique de Dédougou ?

Le 4 octobre 2011, le président de l’université de Ouagadougou, le Pr Jean Gustave Kabré, annonçait que la date probable du lancement officiel de l’université polytechnique de Dédougou se situait entre le 15 octobre et le 15 novembre 2011. L’information qui a été donnée aux opérateurs économiques et autres contribuables de la Boucle du Mouhoun avait réjoui plus d’un. Le 21 octobre dernier, lors de la clôture de la rencontre régionale sur le CCRP, le gouverneur Victor Dabiré avait également rassuré les participants que le lancement était prévu pour le 4 novembre 2011. Malheureusement, aucune des deux dates n’a été respectée. Certains habitants de Dédougou qui s’indignent sur le non-respect des engagements de l’Etat pensent que l’ouverture de l’université polytechnique n’est ni plus ni moins que de la poudre aux yeux.


Jubilé d’or de l’école primaire publique A de Mahon

L’école primaire publique A de Mahon, située dans le département de Kangala, dans la province du Kénédougou, célèbre le samedi 26 novembre 2011 son jubilé d’or. Le premier président de la Cour des comptes, Noumoutié Herbert Traoré, est un ancien élève de cette école. Ce jubilé d’or est placé sous le parrainage du Monseigneur Anselme Titiama Sanou et de Baba Traoré, président du Conseil régional des Hauts - Bassins.


UPC : le correspondant du Kourwéogo installé ce samedi

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) continue de tisser sa toile sur l’ensemble du territoire national. Ce samedi 19 novembre, ce sera au tour du correspondant provincial du parti, pour le Kourwéogo, d’être installé. La cérémonie aura lieu à l’Hôtel Nazemsé de Boussé, à partir de 10h.


SEMFILMS lance une webtélé

SEMFILMS lance un nouveau concept de webtélé au service des droits humains et de la liberté d’expression. Cette nouvelle activité de l’association SEMFILMS démarrera officiellement le vendredi 18 novembre 2011 à 18h00, au siège de l’association, aux 1200 Logements, villa 18, porte 56, face au CAMES. Cette cérémonie est placée sous le parrainage de Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.


La Police municipale sensibilise

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation "Grand public", la Police municipale de Ouagadougou a entrepris de multiples actions pour une meilleure connaissance de ses missions, auprès des populations. A cet effet, une équipe d’animation sillonne les différents quartiers de la ville, conformément à un programme mensuel préalablement établi. Démarrée le 31 octobre à Paspanga, la campagne se poursuit. Le lundi 17 novembre, les hommes de Clément Ouongo seront à Ouaga-Inter pour une séance de sensibilisation. Le reste du programme prévoit des séances à Nagrin (20 novembre), Sankaryaaré (21 novembre), Ecole Le Roi David au secteur 17 (24 novembre), WogdoNaab Yaar (26 novembre).


Tertius Zongo fait docteur Honoris Causa

L’Unité de formation biblique et théologique Logos organise la cérémonie officielle de sortie de la cinquième promotion de ses étudiants. Cette cérémonie revêt un caractère particulier en ce sens que Tertius Zongo, ancien Premier ministre, sera élevé au rang de Docteur Honoris Causa, par le président de l’Université chrétienne Logos international basée en Floride (USA), qui viendra spécialement pour cette occasion. L’événement aura lieu le samedi 19 novembre 2011, à 9 heures au sein de l’Unité de formation, sise à Boulmiougou, derrière le lycée privé Bethesda, route de Bobo-Dioulasso.


CGT-B/Hauts-Bassins : bientôt la rentrée syndicale

L’Union régionale de la CGT-B des Hauts-Bassins prépare sa 17e rentrée syndicale Aimé Nikiéma, depuis le 25 octobre 2011. Et en prélude à cette rentrée fixée au 9 décembre 2011, date anniversaire du licenciement des grévistes de la SAP, le bureau régional confédéral a tenu un conseil régional à mi-parcours de la préparation, le 14 novembre 2011, pour marquer la date anniversaire de la disparition tragique de Aimé Nikiéma, à qui sont dédiées les rentrées syndicales de la CGT-B des Hauts-Bassins depuis 1997.


Les journalistes sportifs du Burkina en assemblée générale

Une fois de plus, les meilleurs sportifs du Burkina seront récompensés au cours de la Nuit des champions prévue le vendredi 25 novembre 2011. En prélude à cette grande manifestation sportive majeure, le bureau exécutif de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) tient ce samedi 19 novembre à 9h, une assemblée générale à Sidwaya. Les journalistes sportifs, qui y prendront part, auront à élire par discipline le sportif qui a été au-dessus du lot lors de la saison écoulée et à choisir des personnalités sportives. Il sera question de bien d’autres sujets dont l’organisation du match de la super-coupe AJSB dotée du trophée Georges Fadoul qui va opposer l’ASFA-Y, champion national au vainqueur de la coupe du Faso, l’EFO. Il faut souligner que la Nuit des champions est placée sous le parrainage de Justin Elie Ouédraogo, directeur général de SEMAFO-Burkina.


Plateau central : passation de service à la Direction régionale des Sports et des Loisirs

Nommé en Conseil des ministres le 19 octobre 2011, Thomas Zoungrana a pris service le mardi 15 novembre 2011, en qualité de Directeur régional (DR) des Sports et des Loisirs du Plateau central. La cérémonie qui a été présidée par le Secrétaire général de la région (SGR), Mamadou Traoré, s’est déroulée dans la salle de réunion du gouvernorat à Ziniaré. A l’arrivée du DR sortant, Idrissa Kaboré, il n’y avait que deux clubs avec récépissé dans la région. Actuellement, il y en a 25.


Houndé : la révolution des "tricycles taxis"

Un des faits marquants ces derniers temps dans la cité de "l’os", Houndé, c’est bien l’apparition des tricycles communément appelés « taxis-motos ». Utilisés dans la plupart des cas comme taxis, ces engins motorisés et garnis d’un porte-bagages ont l’avantage d’être utilisés aussi bien pour des travaux champêtres que pour le transport de passagers dans la ville de Houndé. Ils sont beaucoup achetés par les orpailleurs malgré leur coût qui avoisine le million. Ces engins parcourent aussi des centaines de kilomètres entre la ville et les sites d’orpaillage. Les « taxis-motos » font donc la fierté des commerçants, des orpailleurs et des voyageurs qui n’ont plus besoin de charretiers et/ou de dockers pour transporter des marchandises de la gare au magasin ou même se faire déposer. Mais là où le bât blesse, c’est la qualité des gens qui conduisent ces engins. Une petite enquête indique que les « chauffeurs » des « taxis-motos », dernière génération, n’ont pas de permis de conduire. Ce qui n’est pas sans causer des désagréments dans la circulation déjà « anarchique » à Houndé. Un de ces engins a même causé la mort d’une personne la semaine dernière sur une des pistes menant dans un site d’orpaillage.


Le salon des TIC de l’UEMOA en décembre

La 3e édition de UEMOA NETCOM, reportée suite aux troubles que le Burkina Faso a connus en début d’année, est reprogrammée pour les 15, 16 et 17 décembre 2011 à Ouagadougou, au sein de la Commission de l’UEMOA. Le salon sera placé sous le parrainage du ministre burkinabé des Transports, des postes et de l’économie numérique. L’objectif de UEMOA NETCOM est de créer un véritable marché de l’économie numérique, un cadre de promotion et de distinction de l’excellence des entreprises privées et publiques qui utilisent les TIC ainsi que des sociétés IT de l’espace communautaire. Une exposition, des conférences, des awards, un plateau télé et de nombreuses rencontres professionnelles sont au programme du salon.


Médiateur du Faso : nomination d’une Directrice de cabinet et prise de contact avec les correspondants

Le jeudi 11 novembre 2011, dans la matinée, le Médiateur du Faso a procédé à l’installation de la nouvelle Directrice de cabinet de l’institution, en présence des collaborateurs, chefs de département et de division. Dans l’après-midi, elle recevait les correspondants dans les administrations publiques, pour une prise de contact. Marie Françoise Ouédraogo née Somé, nommée par arrêté du Médiateur du Faso en date du 25 octobre 2011, n’est pas une inconnue dans le milieu de l’administration publique burkinabè, pour y avoir passé toute sa carrière. Cadre supérieur du ministère de la Fonction publique pendant près de 30 ans, elle a occupé de hautes fonctions dans le domaine de la bonne gouvernance, notamment au Secrétariat permanent de la Politique nationale de bonne gouvernance.

C’est en bon connaisseur des arcanes de notre administration que Mme Ouédraogo arrive chez le Médiateur du Faso afin de contribuer à résoudre les questions de mal administration ainsi qu’à la résolution des torts causés aux citoyens par les services publics. La rencontre avec les correspondants dans les administrations publiques quant à elle, a permis au Médiateur du Faso de faire connaissance avec les personnes qui sont les relais de l’institution dans les ministères et autres structures publiques. L’occasion lui a été donnée de saluer le difficile travail que ceux-¬ci effectuent pour aider à l’obtention des informations nécessaires à l’instruction des dossiers et pour la mise en œuvre des recommandations du Médiateur du Faso par leurs administrations. Pour cela, elle a promis de faire ce qui est en son pouvoir pour valoriser davantage leur fonction.


Un homme de tenue se fait bastonner à Koudougou

Il était 9h 30mn lorsque le marché central de Koudougou fut envahi par des hommes avec des gourdins et des machettes, tous aux trousses d’un douanier qui a poursuivi un fraudeur jusqu’au marché. Et c’est contre cela que les commerçants se sont lancés à la poursuite dudit douanier qui a trouvé comme solution de se cacher dans un magasin. N’eurent été les supplications des autorités du marché et l’intervention des sapeurs-pompiers, le pire aurait pu arriver au douanier.


Ziniaré : les Premiers ministres du Burkina et du Niger visitent le Centre de Formation professionnelle de référence (CFPR-Z)

Ziniaré a connu un mouvement particulier le 15 novembre 2011. Et pour cause, il y avait des hôtes de marque. En effet, Luc Adolphe Tiao, Premier ministre du Burkina Faso et Brigi Rafini, Premier ministre nigérien, étaient à Ziniaré pour visiter le CFPR-Z dont les activités pédagogiques ont été officiellement lancées le 10 novembre 2011. Sous la conduite du directeur général du Centre, les hôtes du jour ont, tour à tour, visité les ateliers de génie électrique, de mécanique- auto, de génie mécanique, de boulangerie-pâtisserie, le bloc dortoirs et la cantine où Brigi Rafini a signé dans le livre d’or du Centre mettant ainsi fin à la visite qui a duré moins d’une heure.


Sexagénaire retrouvé mort dans une chambre de passe : sa compagne condamnée

Dans la nuit du 29 au 30 juillet 2011, TB, 61 ans, avait été retrouvé mort dans une chambre de passe, au secteur 1 de Dédougou. Les enquêtes de la Police avaient permis d’identifier PD comme étant la compagne de nuit de la victime. PD qui a comparu devant la barre du Tribunal de grande instance de Dédougou, le 12 octobre dernier, a été condamnée à 8 mois de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger. Tout en expliquant les faits, elle a plaidé coupable et soutient avoir agi sans mesurer les conséquences de son acte.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 18 novembre 2011 à 11:41, par un citoyen En réponse à : POT-POURRI : Bogandé, un avion et trois hélicoptères sèment la panique

    A moins que l’article ne soit pas complet ou que son auteur ne se soit pas bien renseigné. Si non, je ne pense pas qu’un avion et trois hélicoptères (Français) peuvent traverser tout le territoire et aller jusqu’à BOGANDE (d’où qu’ils soient venus), sans que nos autorités ne soient au courant. Ou alors au tant dire que les BURKINABE ne sont pas du tout en sécurité.

    Et ça veut dire aussi que le BURKINA demeure un territoire conquis pour la FRANCE.

    Question : un avion Burkinabè peut-il atterrir dans le moindre petit village de la FRANCE sans autorisation ????

    Eclairez nous DAVANTAGE car le sujet parait simple mais TRES GRAVE au fond.

  • Le 18 novembre 2011 à 17:53, par yamsoba En réponse à : POT-POURRI : Bogandé, un avion et trois hélicoptères sèment la panique

    Citoyen,
    une relecture de l’article te permettra de comprendre que les autorités burkinabé étaient bien informées. Je comprend que c’est plutôt la population qui était surprise.

  • Le 20 novembre 2011 à 21:44, par milou En réponse à : POT-POURRI : Bogandé, un avion et trois hélicoptères sèment la panique

    Bien dit monsieur ; y a en qui lisent sans comprendre ! c’est important de souligner cela.

  • Le 22 novembre 2011 à 19:37, par Bangr-naaba En réponse à : POT-POURRI : Bogandé, un avion et trois hélicoptères sèment la panique

    Mais cela nourrit beaucoup d’interrogations. Pourquoi des francais s’entrainent sur notre territoir ?
    INDEPANDANCE ! kia kia.

  • Le 23 novembre 2011 à 11:05 En réponse à : POT-POURRI : Bogandé, un avion et trois hélicoptères sèment la panique

    Et dire qu’il y en a qui se pose encore la question si le burkina est independant ou une sous colonie pour les interets farncais ou autres !! Vous pensez que Blaise a vendu son ame, son pays etc pour s’amuser ? Blaise a choisi son camp et on n’a pas envoyé un ambassadeur militaire specialisé dans les interventions en afrique pour laa beauté du geste : la france ne manque pas de dipolmates civils. Compaore n’a achete des helicopteres de lutte anti manifestatnts pour s’en vanter, etc Tout cela vous dit l’avenir qui nous attend : la repression contre les peuples qui oseront le defier. Alors l’armee francaise s’entraine et entraine nos freres soldatas a guerre contre les civils. Il faut s’attendre a un futur dur pour les populations du burkina et ceux qui les defendent : la repression et la dictature directe arrivent
    SOME

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