41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
Depuis ce mercredi 3 août 2011, 41 sous officiers, parmi lesquels cinq femmes, portent désormais leur grade de sergent. Baptisée « Espoir », cette troisième promotion des élèves sous-officiers d’active a été formée pendant deux ans au camp Bangré de Kamboinsé.
Ce sont donc des hommes et femmes pétris des fondements de ce qui fera d’eux des militaires aguerris -combat dans la brousse, stage commando à Pô, marche, permis de conduire, natation, parcours d’obstacle…- qui ont reçu, satisfaits, ce 3 août 2011, leurs galons de sergent. Nous sortons de cette formation avec le sentiment d’avoir appris « le vrai métier des armes », confie Soumaïla Bikienga, le major de la promotion.
Ces officiers rejoignent leurs unités respectives au moment où l’armée burkinabè est en pleine mutation, après une série de mutineries qui ont écorné son image. Il n’est donc pas étonnant que le chef d’Etat major de l’armée de terre par intérim, Zoumana Traoré, ait tenu, avant de les « lâcher », à leur faire une petite piqûre de rappel sur l’éthique militaire qui demande, selon lui, un service désintéressé, la compétence, la loyauté, le sens du devoir.
Créée en Conseil des ministres le 10 mars 2005 et installé le 12 octobre de la même année au sein du camp militaire « Bangré » de Kamboinsé, l’Ecole nationale de sous-officiers d’active (Ensoa) a pour vocation première d’assurer la formation initiale et de perfectionnement de sous-officiers d’active, à travers deux filières de formation.
wendonde
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 4 août 2011 à 09:59 En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
svp réduisez nous le nombre de militaires au faso,il y a trop
Le 6 août 2011 à 19:40 En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
Que deviennent les 500 militaires précédemment interpellés pour mutinerie ? Ont-ils leur salaire ? Si ce n’est le cas, la CEDAO doit faire appel à l’organe humanitaire de l’ONU ! si ces militaires s’assument, ils ont de la famille, qui est à tous et elle a droit comme tous à la vie. Ces familles sont des sinistrées au même titre que les familles des réfugiés, exilés, apatrides...politico-militaires que le Burkina, terre d’hospitalité, abrite ! C’est aussi le devoir de la CEDEAO de veiller sur toute situation qui peut amplifier la pauvreté dans tous ses états, pour qu’elle ne se retrouve pas un "no man’s land" terre de prédilection de tout ce qui est prohibé dans les fortes démocraties. En effet, la charge en "hommes d’armes" hors caserne et sans ressources de la sous région est certainement l’une des plus importantes du monde. Pour l’instant, à court voire même à moyen termes, la CEDAO n’a pas les moyens de les employer légalement. Il peut arriver que ces personnes cherchent à s’en sortir, pour répondre au mieux au besoin de leurs familles. Alors elles feront comme elles peuvent et avec qui elles peuvent. "Familles, nous vous aimons !", c’est le fondement du développement durable, universel.
Soyez gentil, webmaster, le message est pour tous ! la démocratie, c’est aussi ça, cordialement !
2. Le 4 août 2011 à 09:59 En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
Monsieur le journaliste faites l’effort de trouver des photos actualisées car celle ci n’est pas la photo des sous-officiers. il ne faut pas toujours plaquer les photos passe-partout et penser que le tour est joué. Merci de la compréhension
3. Le 4 août 2011 à 12:49 En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
Vous avez dit sous officiers ?en tout cas refflechessez saqgement et faite dorenavant de l’ethique et de la morale le fondement de leur instruction
4. Le 4 août 2011 à 21:46, par LE REPUBLICAIN En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
Au paragraphe 3 au lieu de lire " ces officiers rejoignent" il faudra lire " ces sous officiers rejoignent " Mr le journaliste un petit effort dans vos écrits quand il s’agit de l’institution militaire ; Déjà que vous nous montrez des photos de militaires de rang (des soldats de première classe ) ce n’est pas du tout honorant pour votre métier.
ÉVITONS LES NUANCES.
UN MILITAIRE
Le 5 août 2011 à 01:12, par yes En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
c’est bien de remarquer ces choses. Si mes yeux ne me trompent pas, ceux qui ouvrent la marche sont des soldats de deuxieme classe. Il leur faut encore du temps et de la caille pour devenir sergent. Un citoyen qui que connait pas grand chose en hierarchie militaire !
Le 5 août 2011 à 13:25, par Tina En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
Je suis tout à fait d’accord avec mon prédécesseur. j’étais présente à la cérémonie de sortie de promotion des 41 sous-officiers du camp Bangré de Kamboinsi le Mercredi 3 Août dernier. Effectivement, les sous-officiers n’étaient pas habillés ainsi. Ils étais en chemise un peu verte, un pantalon en kaki et des gants en blancs.voici comment je qualifie les couleurs avec bien entendu mon regard de profane. Merci
Le 5 août 2011 à 20:46 En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
...ce n’est pas du tout honorant pour...
français très militaire.
...Evitons les nuances...
A vos ordres mon caporal.
Le 6 août 2011 à 20:23, par miss_fabulous@hotmail.fr En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
Toute information d’où qu’elle vienne mérite d’être traitée avec la même rigueur ;dire au journaliste de fournir un petit effort quand il s’agit de l’institution militaire,symbolise à notre sens que l’institution militaire est la plus noble or toutes les institutions au BF sont aussi impotantes les unes comme les autres.Un conseil:Evitez de particulariser les remarques.
5. Le 5 août 2011 à 21:13, par Tritton En réponse à : 41 sous-officiers pour renforcer les effectifs de l’armée nationale
Veuillez relire votre article et actualiser vos photos.Il s’agit de la sortie de sous-officiers.