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Scrutin présidentielle du 21 novembre : « Le Burkina donne un exemple en matière de démocratie » dixit les observateurs européens

Publié le mercredi 24 novembre 2010 à 01h28min

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Six équipes de l’observateur européen pour la démocratie et le développement (OEDD) ont effectivement fait le tour de 80 bureaux de vote dont 40 en ville et 40 dans des villages le 21 novembre dernier. Constat : tout s’est passé dans les règles de l’art, selon cette structure qui a fait le point de son observation du scrutin à la presse le 22 novembre 2010.

Dans l’opération de vote, aucun incident n’a été relevé par les six équipes de l’OEDD. L’ambiance était très agréable aussi bien à l’intérieur des bureaux qu’à l’extérieur des bureaux de vote. Aucune pression constatée. Donc, « un scrutin conforme au code électoral ». voilà le constat des observateurs de l’OEDD. Mieux, la parité homme femme y est mieux respectée qu’en 2005. Ils ont néanmoins relevé une faible participation des électeurs. Ils ont également remarqué la présence des forces de l’ordre à l’intérieur de certains bureaux de vote.

Ce qui fait dire à Anne Monseu-Ducarne, administratrice d’avocats sans frontière que « la place des forces de l’ordre est dehors et non à l’intérieur des bureaux de vote ». Seul Blaise Compaoré était représenté dans les différents bureaux de vote. Ce qu’ils ont du moins déploré. Mais, cela n’entache en rien la crédibilité du scrutin, ont-ils soutenu. L’effort de rigueur constaté dans l’organisation s’est malheureusement traduit par une faiblesse du taux de participation. Mais, c’est tout à l’honneur de la démocratie burkinabè, à en croire les missionnaires de l’observatoire européen.

Les observateurs européens ont aussi fait le constat d’une campagne assez sobre. Pas d’exubérance de la part des différents des candidats. « Les journalistes ont aussi fait correctement leur travail », précise Fouad Benhalla, président de Havas Médias International et ancien président de CFI et de RFI. Ce qui lui fait dire que le Burkina donne un exemple en matière de démocratie.

D’abord la presse a eu droit à un regard de militaire, celui du général Jacques Perget, puis suivent ceux de journaliste, de juriste et de femme. Tous sont unanimes sur la bonne tenue du scrutin. « Le sérieux, la courtoisie, la discipline, l’ordre et la maturité ; nous avons eu l’impression d’un peuple en pleine maturité », ont-ils souligné.
Les observateurs de l’OEDD ont néanmoins formulé des recommandations qu’ils remettront à la commission électorale nationale indépendante avant de quitter ouagadougou.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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