Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Ouagadougou abrite le 22 février prochain, la Conférence nationale de la décentralisation (CONAD). En prélude à cette grande rencontre qui regroupera environ 300 participants, le premier responsable de la décentralisation au Burkina Faso, le ministre Clément Sawadogo se prononce sur la nécessité de dynamiser la communalisation pour un développement harmonieux.
Sidwaya (S.) : Ouagadougou abrite le 22 février prochain, la Conférence nationale de la décentralisation (CONAD). Quel est le profil des participants attendus à cette conférence et à combien les estimez-vous ?
Clément Sawadogo (C.S.) : La CONAD, présidée par le Premier ministre Tertius Zongo, regroupe un certain nombre de personnalités. Il y a dix-sept membres du gouvernement, notamment ceux qui sont directement concernés par la question de la décentralisation.
Participent également à cette conférence, les points focaux/décentralisation desdits ministères. Du côté des collectivités territoriales, sont concernés les présidents des conseils régionaux, les maires des bureaux régionaux de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) qui sont huit par région et les 50 membres qui composent le bureau national de cette association.
Prennent part enfin à cette CONAD, les délégués des partenaires techniques et financiers qui interviennent dans la décentralisation, les gouverneurs des régions et les hauts-commissaires. En tout, nous attendons à cette édition environ 300 participants.
S. : Qu’est-ce qui justifie la création de la CONAD ?
C.S. : A sa création en juillet 2007, la question qu’il fallait résoudre était celle de savoir comment évaluer périodiquement la marche de la décentralisation qui venait d’être amorcée. Pour le faire, le gouvernement en son temps avait estimé qu’il n’y a pas de meilleure façon que de regrouper autour d’une même table tous ceux qui ont une part active dans la mise en œuvre de la décentralisation.
Ce sont les principaux acteurs, les animateurs des communes et des régions, les autorités administratives et politiques et les partenaires techniques et financiers. L’ensemble de ces acteurs se réunissent chaque année pour échanger sur un sujet d’actualité se rapportant à la vie des collectivités.
S. : La CONAD devait se tenir en 2009. Pourquoi n’a-t-elle pas eu lieu ?
C.S. : Effectivement, c’est le rendez-vous de 2009, initialement prévu en novembre qui se tient maintenant. Le retard tient au fait qu’en novembre, il y avait un certain nombre de questions qui n’étaient pas encore réglées.
Le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) qui était en train de prendre fin devrait être remplacé par la Stratégie de croissance accélérée pour le développement (SCAD). La question qui se posait était de savoir comment pouvoir articuler la mise en œuvre du plan triennal de la décentralisation et cette SCAD qui n’était pas encore achevée. D’où le report.
S. : Quel bilan faites-vous de la CONAD ?
C.S. : La conférence, depuis son institution a pu jouer son rôle. C’est cette tribune qui adopte le plan triennal de mise en œuvre du cadre stratégique de la décentralisation.
Il est difficile de travailler sans ce programme. Mieux, toutes les questions dignes d’intérêt et qui doivent faire l’objet de dialogue entre toutes les parties sont discutées pendant cette rencontre. En outre, la conférence permet d’harmoniser, entre les différents acteurs, tous les points de vue relatifs aux actions à mener dans le cadre de la consolidation de la décentralisation. Certes, la CONAD est une jeune institution mais elle a déjà enregistré des points positifs.
S. : Depuis avril 2006, la décentralisation intégrale est en marche au Burkina Faso. Suit-elle une évolution satisfaisante ?
C.S. : Dans l’absolu, il est difficile de dire que la décentralisation suit une évolution satisfaisante à 100%. Comme dans tout processus social, politique et humain, il y a certainement des hauts et des bas. Mais globalement, nous notons des motifs de satisfaction. Sur l’ensemble des localités, des contrées de notre pays, on sent que la décentralisation est en marche.
Dans n’importe quel village du Burkina, que ce soit le citoyen ordinaire, le conseiller villageois de développement ou le conseiller municipal, tout le monde est conscient que le développement de son village ou de sa commune lui incombe. J’en veux pour preuve l’implication effective de ces acteurs dans l’opération de délivrance massive d’actes d’état civil que le gouvernement a lancée, il y a quelques mois. Jadis, l’on n’aurait pas pu atteindre de tels résultats en si peu de temps.
Toutes les communes du pays disposent aujourd’hui d’un Plan communal de développement (PCD) qui montre l’intention de tous les acteurs d’aller au développement. A la lumière de ce qui est fait déjà, le débat sur l’opportunité ou non de la décentralisation est dépassé. C’est vrai qu’elle n’a pas encore réalisé toutes les prouesses, étant elle-même jeune, mais des résultats tangibles sont visibles sur le terrain.
S. : Le thème de l’édition 2010 de la CONAD est "Le financement de la décentralisation". Qu’est-ce qui justifie le choix de ce thème ?
C.S. : Le financement de la décentralisation est l’une des questions les plus difficiles à résoudre. La décentralisation est arrivée au moment où l’Etat n’avait jamais trouvé les moyens pour exécuter lui-même ses programmes.
Comment faire pour financer à la fois les programmes de l’Etat et ceux de la nouvelle démarche entreprise, c’est-à-dire la décentralisation. Cette préoccupation a toujours été posée dans tous les pays lorsqu’il s’est agi de mettre en pratique cette formule.
Partout où la décentralisation a vu le jour, elle a, à un moment donné, traversé une période difficile qui est celle de pouvoir opérer les transferts de compétences vers les collectivités et les accompagner financièrement. Nous voulons à travers cette conférence faire en sorte que la question importante qu’est le financement de la décentralisation soit prise en main par tous les participants, aussi bien les membres du gouvernement, les acteurs des collectivités que ceux qui nous soutiennent techniquement et financièrement.
Déjà, l’Etat injecte une dizaine de milliards de francs CFA dans les budgets des communes. Mais, cela n’est pas suffisant bien que les collectivités genèrent elles aussi des recettes. Il est donc important qu’on comble le manque à gagner. D’où le choix de ce thème sur lequel des propositions et stratégies ne manqueront certainement pas de jaillir lors des débats.
S. : La taxe communale de développement constitue l’une des sources envisagées pour le financement de la décentralisation. Des voix s’élèvent contre sa mise en œuvre. Est-ce que la question est à l’ordre du jour de la conférence ?
C.S. : La Taxe communale de développement (TCD) qui a été instituée par la loi de finance 2008 ne doit pas faire l’objet de contestation. La contribution du citoyen à la vie de sa commune est un devoir civique. La conférence va certainement examiner la question puisque la TCD est effectivement un des moyens de financement des collectivités territoriales.
S. : Qu’attendez-vous concrètement des acteurs de la décentralisation lors de cette grand-messe ?
C.S. : Premièrement, nous attendons que le programme triennal soit adopté.
Deuxièmement, que sur la question du thème, d’importantes résolutions et recommandations puissent sortir. Troisièmement, nous attendons des partenaires, qu’ils annoncent des contributions beaucoup plus substantielles que par le passé. D’ores et déjà, de bonnes propositions nous sont parvenues de la part de certains d’entre eux.
Quatrièmement, que les acteurs communaux et régionaux, au sortir de cette conférence, prennent à bras-le-corps la question de la dynamisation de leurs appareils financiers. Ce que nous attendons enfin, c’est plus d’engagement de la part de chacun des acteurs de la décentralisation, toute chose qui nous permet d’évoluer de manière très dynamique vers une vision commune : le développement de notre cher Faso.
Entretien réalisé par Charles OUEDRAOGO et Lassané YAMEOGO
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 19 février 2010 à 02:46, par patriote En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Bien sur que oui, ca doit pas faire objet de contestation si l’argent que vous voulez collectez des honnetes citoyens sera utilise a bon essein
Le 20 février 2010 à 11:53, par Paris Rawa En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Mais la contestation demeurera quant à l’utilisation qui en sera faite, compte tenu du train de vie actuel de l’Etat : il serait inacceptable de rançonner tout le monde (y compris les plus pauvres), si c’est pour permettre aux gouverneurs et directeurs régionaux de ceci ou de cela de rouler tranquillement des mécaniques ! On attend de voir !
2. Le 19 février 2010 à 09:12 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Monsieur le Ministre il est aussi bon de prendre le poul de la commune avant d’appliquer certaines lois. Pourquoi ignoré royalement la population ? Des solutions peuvent être trouvées pour collecter des taxes. Egalement, la bonne gouvernance motive à payer les taxes. Bonne méditation.
3. Le 19 février 2010 à 09:30, par DSK En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
quelqu’un peut-il me donner la différence entre présidents des conseils régionaux, gouverneurs, et hauts commissaires ainsi que la nécessite d’existence de chacun d’entre eux ?
Le 19 février 2010 à 15:47 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Mon frère, c’est juste pour partager le gateau entre eux, sinon il n’y a pas une difference particulière a noter.
4. Le 19 février 2010 à 10:04, par KAMBIRE Nottah En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
La taxe communale de développement à mon avis n’est pas une mauvaise chose, Car les aides que nous recevons des pays amis, proviennent des contributions similaires des citoyens de leur pays. Cependant, en ce qui nous concerne il faudra mieux communiquer avec la population, c’est à dire sensibiliser la population sur le bien fondé de cette contribution et surtout la rassurer que les comptes lui seront rendus sur l’utilisation de ces fonds.
Aujourd’hui, certains personnages politics ont habitué la population à croire qu’ils n’ont pas de compte à leur rendre, surtout lorsqu’ils sont du parti au pouvoir.
Le 19 février 2010 à 13:25, par Nobga En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
En fait la taxe elle-même n’est pas mauvaise en soi, les citoyens savent également son utilité pour la gestion d’une cité. Là où ça pose problème, c’est son utilisation après collecte. Les citoyens connaissent non seulement les compétences de ceux qui les gouvernent mais ils connaissent plus leurs vices, leurs dérives. Et c’est la vue de ce pactole qui monte leurs têtes et les poussent à considérer les contribuables maintenant comme des moins que rien, d’autant plus que la majorité n’a pas une notion de la gestion.
5. Le 19 février 2010 à 10:57, par kindamoussa En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Bonjour
Quand est-ce que Monsieur le Ministre a payer ses impôts au Burkina ?. Vous croyez que nous allons toujours payer les impôts pour vous et vos.........!
6. Le 19 février 2010 à 12:20, par sidzabda En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Clement a prfaitement raison car lui il ne paie aucune taxe. son carburant, son eau son electricite sa villa tout lui est donne raison pour laquelle il avance de telles bevue. s’il mettait demi demi ou 500f d’essence il saura que la taxe impose n’est faite que pour agraver la situation. dans tous les cas, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent pour le moment car tout a une fin. le tout puissant tandja est parti alors molo molo
7. Le 19 février 2010 à 13:14, par basga En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Ces propos du ministre C.SAWADOGO ne m’étonnent pas outre mesure encore que je pense qu’en tant que ministre de l’Administration Territoriale, M. SAWADOGO doit faire attention aux mots qu’il emploie, en l’occurence ici le mot "doit". Cela dit, ce que je déplore, c’est que le journaliste se soit contenté d’écouter et d’enregistrer la sentence de M. le ministre sans penser à lui demander d’expliquer pourquoi selon lui la taxe de développement communal ne doit pas être contestée ! Ce dont je suis sûr, c’est que le ministre ne connaît pas plus le droit que tous ceux qui contestent la taxe. Son civisme n’est pas non plus au-dessus du leur. Alors ?
8. Le 19 février 2010 à 14:24, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
M. le ministre, c’est simple : dans ce cas, vient la faire sortir de nos poches. Tu vas prendre en vitesse la route de ton village en plein midi !
On ne fait pas la décentralisation si on n’a pas les moyens d’accompagner les communes ! Vous imitez les autres alors que vous n’avez ni les moyens financiers, ni les moyens humains, ni les compétences techniques.
Par Kôrô Yamyélé
Le 19 février 2010 à 15:51 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
mon frere, en afrique on n’invante pas, mais on imite les occidentaux, parce que on a fait nos etudes la bas. c’est tout
9. Le 19 février 2010 à 15:12, par piqure En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Clement se prend pour qui ? non, les gens ne peuvent pas payer les taxes qu’ils trouvent inopportunes. maintenant, si le ministre qu’il est veut montrer que cette taxe est la bien venue, qu’il viennent nous la demontrer. nous allons sortir le 24 et ne paierons pas. c’est eux qui ont dit qu’ils veulent la décentralisation, c’est encore son chef tertius qui a dit qu’il peut. ils cachent un échec cuisant par la TDC. les caisses de l’Etat ont mal, il faut arrêter de nous prendre pour des cons. nous savons qu’ils ont du mal, fiancier, à honorer leurs engagements vis à vis des collectivités locales. et là, ce n’est pas au peuple de leur donner l’argent. combien de milliards de nos francs vont dans des paradis fiscaux ? les mauvais payeurs d’impots sont connus dans ce pays. et vous savez quoi ? ils dinent au caviar et boivent au chamapgne avec les autorités politiques. alors merde, la TDC n’est pas la bienvenue, nous la payons déjà dans le petrole. que font-ils des 125 qu’ils nous imposent sur le carburant ? nous savons tout maintenant. non la TDC et surtout, PAIN ET LIBERTE POUR LE PEUPLE.
10. Le 19 février 2010 à 16:41 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Une année la taxe pour l’éclairage public voulait être supprimée de la facture de la SONABEL et reversée sur la taxe de résidence. Après étude, il a été constaté que même le personnel de la commune ne payaient pas la taxe de résidence, alors ce qui voulait dire que mettre la taxe éclairage public dans la taxe de résidence, elle ne serait pas payer également. Cette taxe a donc été maintenue dans la facture SONABEL. Voici où est tout le problème. Il y a des personnes qui paient mensuellement environ la moitié de cette taxe pour que les ordures soient enlevées mais elles ne se plaignent pas. Allez y donc comprendre. Il me semble que au secteur 28, des habitants d’une zone se sont cotisés pour avoir l’éclairage public. M. Le ministre et le Maire prenez ce cas comme exemple. Pour le 1er septembre il y a des gens qui ont contribué, un autre exemple, mais ils sont pour que la somme soient bien mis à profit des sinistrés.
11. Le 19 février 2010 à 18:53 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Nous allons payer, comme c’est la loi. Au Niger aussi Tandja a tout légiféré, mais cela n’a pas empêcher de le remercier un 18 février.
Persister à ne pas écouter les pauvres gens que vous administrez. En tout cas, nous comprenons que vous ayez besoin d’argent pour les campagnes politiquent qui arrivent.
Si le pays n’a pas d’argent, on ne fera pas des élections. Forcez-nous et vous verrez qu’un jour vous serez nos places.
De toutes les façons, vus aller faire encore passer pleines de lois à l’AN. Là où on vous demande de faire passer des lois, vous ne bronchez pas.
Demander à l’Etat de diminuer son train de vie, faites rouler les ministres dans des 206 ou des Tenga ou sur des JC, et vous verrez que les citoyens sot à vous de souffle.
Monsieur le Ministre, essayez la JC, ca coute moins cher, pour la vignette aussi.
Jéciste, toujours dynamique.
Le 21 février 2010 à 23:05 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Jéciste ? de la J.E.C. ?
12. Le 19 février 2010 à 21:59, par KataMan En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Salut à tous !
Ecoutez ! chaque année l’Etat ne fait qu’ajouter de nouvelles taxes alors que le taux des burkinabè vivant en dessous du seuil de la pauvreté ne fait que s’augmenter, obligeant ceux ki ont 1 peu de moyens à soutenir leurs parents pauvres,solidarité oblige.Comment voulez vous que les gens acceptent de continuer à souffrir pour vous, membres du gouvernement et politiciens aux commandes, ki sont hyper corrompus.Chaque jour vous ne faites que des dépenses inopportune de prestige pour montrer que le BF a les moyens pour s’offrir des aérodrommes dans chaque chef lieu de région qui organise les festivités du 11 décembre. Yaura t-il 1 avion ki attérira à Fada, à Ouahigouya avant 1O ans ? Kel utilisation inopportune de nos ressources ki sont rares ! Evitez de croire que le peuple doit tout supporter parce que vous les Ministres et Maires pensez que vos idées pour financer la communalisation sont les mailleures. Comme solution pour financer les communes, commencer à prelever des impôts considérables sur ce que les députés perçoivent, prelever ce que les ministres devrait payer pour leur consommation d’eau, d’électricité et verser ça au titre des financements des communes,supprimez les postes inutiles de hauts commissaires et de prefets et transferez l’équivalent des fonds qu’ils gaspillent aux communes. Réduisez le nombre de ministres en supprimant certains ministères (surtout délégués) et en fusionnant d’autres : Ministère de l’Education tout court avec de grande Directions Générales ; Ministère du Travail avec celui de la jeunesse ;Ministère de l’Action Sociale avec celui de la Promotion de la Femme ;Ministère de la Justice avec celui des Droits Humains ; Ministère de l’Agriculture avec celui de l’Elevage ;Ministère de l’Economie avec ceux du Commerce et de la Prospective ; Ministère de la Communication avec celui des TIC ; etc.). Tout ceci diminuera le train de vie de l’Etat (baisse de la consommation de carburant des ministres, diminution de la part du budget consacrée à la rémunération des ministres, diminution des avantages connexes liés au poste de Ministre, etc.).
Bref ! Monsieur le Ministre, pourkoi ne pas faire payer de façon bien suivi des taxes aux bailleurs de maison qui rendent la vie difficile aux travailleurs burkinabè, alors que beaucoup d’entre eux ne payent pas correctement les impôts liés aux loyés qu’ils perçoivent. Envoyer les messieurs des impôts faire de vrais recencements des maisons en location et faire payer correctement les impôts et taxes par les propriétaires et ce, à 1 taux progressif : Taux faible, si le loyer est faible et va avec le confort de la maison et de la cour ; Taux très élévé si le loyer est exageré et ne colle pas au confort de la maison et de la cour. Cela à l’avantage d’amener les bailleurs à fixer des loyers raisonnables et permettra aux populations des grandes villes de supporter le coût de la vie et de mieux se consacrer aux soins de leur famille et à l’éducation de leurs enfants.
Merci à tous et que le MATD réfléchisse par 2 fois avant de vouloir emmerder les burkinabè avec cette TCD.
Le 20 février 2010 à 01:50 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Il ya bcp de bon sens dans votre analyse. Vous semblez aussi comprendre bcp de chose dans la fiscalite. Mlaheureusement, les membres du gouvernement n’ ont pas interet a prendre en compte vos remarques. Ce sont pour la plupart ds hommes d’affaires qui ont des celibatoriums partout. Sinon dites- moi, pourquoi les deputes et les ministres ne paient pas les impots et le citoyen qui est meme plus pauvre doit payer les impots. C’est pourquoi qyuand moi je peux, je fais la fraude fiscale sans etat d’ame. Revenu egal revnue. J’ai appris que le gouverneur de l’Etat de Chicago a ete menotte parce qu’ il n’a pas totalement declare ses revenus. Mais ici, ce sont les moins riches qui paient leurs impots, qui restent des miettes puisque eux meme ne gagnent pas fort. Donc 0+ 0= 0 et les mogo puissants qui ne sont pas plus intelligents ni plus vertueux que nous ont plein d’argent qu’ ils utilisent meme a retirer nos femmes et a les engrosser ou a devergonder nos filles. Quand ils seront fatiguer est que il ne vont meme pas comencer a entrer dans les petits garcons ? Que dieu nous sauve.
Le 20 février 2010 à 14:51 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Bonnes gens, dites- moi pourquoi les ministres et deputes ne paient pas les taxes sur leur revenus ? ca pousse a l’ incivisme fiscal. On doit faire quelque chose par rapport a ca car imaginez combien le tresor public perd. L’argent n’a pas d’ odeur et s’ ils paient ca ne pas pas faire sentir l ;’ensemble de l’argent des impots. Mr. Le President, il faut que vos ministres et deputes paient aussi les impots. Ils roulent sur nos roulent, profitent de l’eclairage public et meme prive, donc ils doivnt payer et ne meme pas cacher leurs reevenus. Tertus, vous avez vecu aux Etats- Unis et vous savez que ce que je dis, ce n’est pas parce que je suis aigri. Le gouverneur de l’Etat de Illinois, a Chicago a ete menotte parce qu’ il a sou- declarer ses revenus. Bien sur il a ete libere apres mais il a eu des sueurs froides.
CanadaLady, Calgary.
13. Le 20 février 2010 à 19:31 En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Bien sûr mes amis, c’est une histoire de dictature que le burkina traverse mais de façon douce. Un tel projet de taxe est telement important qu’il devrait y avoir une étude et activités d’informations au prés de la population avant d’imposer ces taxes. Je vous jure qu’il ya des gens à Ouaga même qui ne savent pas à quoi est destiné cette collecte ni pourquoi. Ils ont raison car le Gouv les gardent ignorant et non instruit pour pouvoir nous manupuler de la sorte.
PS : L’HISTOIRE DE LA MINE D’OR DE YALGO ME TIENS TJR LE COEUR
qu’est ce qui peut être fait ?
BURKINABÉ DE TOUT LE FASO.NET UNISSONS-NOUS
14. Le 21 février 2010 à 02:42, par ANACONDA En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
IL FAUT PRENDRE L’ARGENT OU IL SE TROUVE C’EST A DIRE CHEZ LES PAUVRES.BOF !ILS N’ONT PAS BEAUCOUP D’ARGENT MAIS ILS SONT LES PLUS NOMBREUX
15. Le 21 février 2010 à 21:52, par mela En réponse à : Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : "La taxe communale de développement ne doit pas faire l’objet de contestation"
Entre un ministre qui trouve que la taxe ne doit pas faire l’objet de contestation et un pauvre citoyen (cherchant le pain quotidien) qui trouve que la taxe est de trop, qui a raison ? je dirai les deux. Par conséquent il faut faire payer les taxes par ceux qui ont l’argent et laisser les pauvres citoyens en paix