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DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

Publié le mardi 27 octobre 2009 à 06h25min

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C’est drôle, ce que le problème de la révision de l’article 37 redevient un fait dominant de l’actualité nationale. On se croirait revenu à la période bouillonnante d’avant l’élection présidentielle de 2005 où des débats nourris et des manifestations diverses soutenus par certains leaders de partis politiques et de la société civile, avaient tenu l’opinion nationale et même internationale en haleine. Et comme à l’époque, deux prétentions s’opposent : les pour et les contre. Mais cette fois-ci, il y a des faits nouveaux, des évolutions aux plans national et international qui peuvent rendre ardu le déverrouillage du mandat limité à 2 exercices.

Au plan national, le pouvoir avait réussi jusque-là une propagande quasi parfaite. Il avait en effet réussi la captation de la plupart des partis d’opposition, édulcorant du coup fortement leurs discours sur le sujet. Les médias aussi bien publics que privés, mis sous contrôle, servaient des commentaires dilués, s’ils ne s’imposaient pas une ‘‘omerta » totale. Seul le président de l’UNDD a gardé une position constante dans la dénonciation de la révision pirate de la constitution pour accommoder l’article 37 à la seule volonté du pouvoir, allant même jusqu’au retrait de sa propre candidature dès lors que le Conseil Constitutionnel avait validé celle de Blaise Compaoré.

Aujourd’hui, face à la volonté du parti majoritaire de remettre ce débat au goût du jour, il se note une évolution très sensible des opinions sur la question. Tous ceux qui dans les médias, les partis politiques, les mouvements des droits humains, dans les milieux judiciaires, etc.., laissaient faire ou agissaient par la plume et par la voix pour justifier les triturations de l’article 37, retoquent leurs comportement. Au niveau des médias, le bimensuel l’Evènement, sous la plume de Newton Ahmed Barry, n’estime t-il pas qu’avec la modification de l’article 37 actuellement à l’ordre du jour, ‘‘le Burkina Faso s’engage dans une nouvelle voie de la restauration des régimes autoritaires et patrimoniaux’’ ? Le quotidien l’Observateur paalga n’est pas en reste, lui qui, sous la plume virulente d’Ousséni Ilboudo, s’interroge : ‘‘Pourquoi donc ne pas prévenir les crises qui peuvent survenir à tout moment, en évitant de faire ce qui n’est pas politiquement sain (comme le tripatouillage constitutionnel) au lieu de s’entêter à créer les conditions objectives du chaos ? Une chose est sûre, à foncer tête baissée dans le mur, le facilitateur, qui prescrit pour les autres des ordonnances que lui-même gagnerait à appliquer à titre préventif, pourrait avoir besoin à son tour d’un facilitateur s’il n’y prend garde.’’

En attendant de revenir sur les raisons profondes de ce repositionnement, il faut constater simplement que les esprits semblent se mettre en ordre de bataille pour voir à l’horizon 2015 la fin du joug absolutaire de Blaise Compaoré. Aujourd’hui, ce ne sont plus les batailles en solitaire de certains leaders comme Hermann Yaméogo, ce n’est plus, au niveau de la société civile, des croisades héroïques comme celle du CODECO, mais une véritable levée de boucliers contre les sorties provocatrices faisant office de tests grandeur nature, de certains leaders du parti majoritaire envoyés en éclaireurs.

Mais il n’y a pas qu’au plan national que les lignes ont bougé. Au niveau international également, le contexte s’affirme de plus en plus défavorable aux menées antidémocratiques portées contre les constitutions. Les premières saillies contre la volonté de certains leaders de se perpétuer au pouvoir, viennent de Koffi Anan. L’ex secrétaire général des Nations-Unies a su profiter de son positionnement, surtout au cours de son second mandat, pour fustiger les pratiques de tripatouillages des constitutions. Avant cela, l’on se taisait ou presque. Depuis, les choses ont aussi évolué grâce à l’exemple français où la clause limitative du mandat présidentiel à 2 exercices a été introduite, faisant de l’actuel exercice de Nicolas Sarkozy, une présidence de 5 ans renouvelable une seule fois. On peut donc dire que de ce côté, le mauvais exemple ne vient plus de la métropole. Il y a eu ensuite Barack Obama qui, au cours de son discours historique d’Accra, a explicitement fustigé ce genre de pratiques antidémocratiques. Il y a également que dans son ensemble, toute la communauté internationale se dresse de plus en plus fermement contre ces « triturages ». C’est ce qu’on a vu dans le cas du Niger qui, depuis la révision pirate de sa constitution, a été vivement condamné par la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations-Unies. Cette attitude est nouvelle, comme elle l’est par rapport au cas de la Guinée. Le pouvoir burkinabé pourrait-il ignorer cela ? Cela demeure dans l’ordre du possible, mais cette tentative ravalerait très sérieusement l’image de marque, véritable matière première, du pouvoir.

En effet, last but not least, il y a l’obstacle de cette image de pays attaché à la paix, à la bonne gouvernance, à la lutte contre le sida, à la lutte pour l’environnement, bref à toutes ces choses qui figurent dans la thématique de la bonne gouvernance, et que le pouvoir actuel s’évertue à faire siennes. En retour, celui-ci au regard de cette posture d’exemplarité acquise à coup de patience, reçoit des satisfécits qu’il n’est certainement plus prêt à perdre. La réception des conférences internationales et autres réunions de grande envergure par exemple, qui contribuent au rehaussement de l’image personnelle du tenant du pouvoir, sont-elles prêtes à être sacrifiées ? On ne comprendrait pas en tout cas qu’il veuille susciter contre lui le courroux international.

Voilà pourquoi, tout en n’excluant rien, car tout est possible en Afrique lorsque les dirigeants sont assoiffés de pouvoir, on peut penser qu’avec les évolutions aux plans national et international, le pouvoir n’ira pas jusqu’à se mettre en travers de celles-ci. Sans compter que le principal intéressé, loin de toutes ces agitations, pourrait, sait-on jamais, être « visité » lui aussi par la geste de Senghor ou d’Ahidjo ? Mais si deux précautions valant mieux qu’une, il faut se battre pour empêcher que le Rubicond ne soit franchi, alors tant qu’à faire, pourquoi ne pas lutter en se défiant de l’incantation, de postures fragmentaires, pour s’investir en amont dans des actions cohérentes et globales ?

San Finna

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Vos commentaires

  • Le 27 octobre 2009 à 09:49, par burkinabè En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

    Africains, Africains, apprenons de nos erreurs ! Si nous regardons autour de nous, là où il y a des problèmes, c’est dû au pouvoir qui ne veut pas quitter, permettre l’alternance !!! C’est déplorable !!!

    Blaise joue le rôle de médiateur.. C’est humiliant qu’un jour il ait aussi besoin de médiateur.. Ces ABC et FEDAP/BC, on s’est que ce sont des mascarades, pour manger au Faso !! Depuis 1987 Blaise est là.. On veut un changement !!! Ils ont toujours triché pour régner, mais 2015 il doit partir et on veut une nouvelle tête, une nouvelle politique de direction !!!

    Chers compatriotes, ne laissons pas cette modification de l’article 37 survenir !!!

  • Le 27 octobre 2009 à 13:06, par Agassi En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

    Je comprends aisément toute la passion que sucite le débat dès lors qu’on parle de l’article 37.cependant, je me pose 2 questions :
    1) est-il anti constitutionnel de modifier nos lois pour mieux encrer la démocratie dans notre pays ? à mon avis non. Mais cependant je comprends le besoin pour certains d’entre nous d’ essayer autre chose, autre façon de faire ou de gouverner.
    2) Après 2015 ya t-il un risque que les révolutionnaires reviennent au pouvoir ? Oui !pour cette raison, un maintient provisoire de Blaise est souhaitable car il a le soutien inconditionnel de l’establishment politico-economico-militaire.Et rien qu’à cause du danger révolutionnaire dont je tais toutes les dérives inimaginables, je pense que c’est sage de maintenir presque les mêmes gars après 2015.Seulement, on peut envisager soit Roch Kaboré ou François Compaoré à la tête de l’Etat pour maintenir le cap et renforcer les acquis démocratiques amorcés par Blaise.De toutes les façons qui de l’opposition peut battre François ou Rock en 2015 ? personne.

    Merci

    • Le 27 octobre 2009 à 16:23, par Paris Rawa En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

      Agassi tu fais comme si tu ne comprenais pas le problème, mais je suis sûr que tu n’es pas si idiot que ça. Nous voulons un état de droit au Burkina, c’est à dire que tout le monde doit respecter la loi, même ceux qui sont au pouvoir. Donc, celui qui prend le pouvoir, qu’il soit révolutionnaire, réactionnaire, démocrate, progressiste, socialiste, petit, grand, homme, femme, beau, vilain, peul, bissa, moaga (et même samo), intelligent, idiot, universitaire, paysan, quelque soit ce qu’il est, il devra se soumettre au droit de l’état burkinabè, à commencer par la constitution. Donc si la loi dit qu’on doit changer de président, on doit changer de président et non pas changer la loi pour éviter de changer de président. Sinon à quoi ça sert d’avoir une constitution ? C’est ça l’état de droit. C’est ce que font les nations développées pour ne pas perdre leur temps et beaucoup d’argent dans les disputes inutiles pour changer d’hommes ou de partis au pouvoir. Dans une vraie démocratie l’alternance du pouvoir doit se faire selon la loi et non pas changer la loi chaque fois pour ne pas faire d’alternance. Et ce n’est pas parce qu’on aime ou qu’on déteste celui qui est au pouvoir. C’est parce qu’on aime le Burkina et qu’on veut que tout le monde, soit soumis à la loi pour éviter l’arbitraire de la volonté de ceux qui sont au pouvoir, et avoir la paix pour développer notre pays. Alors ceux qui oublient notre pays parce qu’ils sont pour Blaise n’ont rien compris de la démocratie. L’amour de notre patrie commune doit passer avant les amitiés et la sympathie de certains pour Blaise.

    • Le 27 octobre 2009 à 17:48, par Excel En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

      Ridicule vraiment ? Et qui a cree cette situation ? Le Burkina n’est pas la propriete de Blaise, un peu de respects pour les Burkinabe. Blaise n’est ni le plus Grade des militaires ni le plus intelligent du Burkina donc qu’il sache raison garde’ et preparer une sortie plus paisible et jouer les roles internationaux comme a su bien le faire Abou Diouf du Senegal. Pourquoi se poser des questions sur son devenir apres 2015. Et s’il mourait avant ca ?(on ne le souhaite pas)n’y aurait-il personne pour diriger le pays.
      Nous sommes Prets a rentres au pays nous faire tues comme en Guinee pour cette fois-ci, si toutefois 1 cheveu du "37" est arrache’ ! Que le CDP et les Feda/BC ...je ne sais quoi encore !!! Essais !!! La Revolution ne vient pas du neant.
      Wait and see !!!

    • Le 27 octobre 2009 à 20:50, par lance de fer En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

      si vous dites qu’apres 2015 il ya des risques que des revolutionnaires reviennent au pouvoir,cela suppose que vous etes conscient de la misere de ce peuple et/ou d’une eventuelle injustice sociale qui pourrait etre le lit d’une révolution ! cela suppose qu’il y a nécessité de changement,chose que vous meme vous refusez en fin de votre texte dans un argumentaire vide !!!
      Que voulez vous au fait cher Agassi,pour qui roulez vous ?

    • Le 28 octobre 2009 à 03:48, par Armand En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

      Voyez je suis désolé de le dire mais je ne vois pas d’homme politique de la trempe du Blaiso (excusez au passage) pour reprendre les rennes du pouvoir ;Il ne faut pas changer pour changer ;Notre pays n’est pas prêt pour cela pour l’instant.Je ne dis pas le Blaiso est parfait ! Mais de toute façon qui l’est.J’aime mon pays, je ne suis ni du CDP, ni d’aucun parti d’ailleurs ; tout ce que je souhaite c’est que le Blaiso ne désigne pas son dauphin dans sa famille (en 2020).C’est serait une insulte !
      Au passage j’invite les hommes politiques qui brigueraient le fauteuil de dépasser leurs personnes aussi brillantes soient elles pour penser au peuple ; Pour servir son pays on a pas forcément besoin de tenir le bâton du roi.

      Mam Tenga

    • Le 28 octobre 2009 à 12:14, par lilboudo En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

      "un maintient provisoire de Blaise est souhaitable":agassi, tu pose les questions mais sans les répondre totalement ; car, si tu appréhende que des révolutionnairs vienennent au pouvoir après 2015, alors, dis toi qu’ils pourraient aussi y venir en 2030 ou 2040, que sais je, après que blaise ait passé l’arme à gauche s’il reste éternellement au pouvoir. La question n’est donc pas si blaise doit partir ou pas, mais quand est ce qu’il doit partir. Et là je dis : 2015 au plus tard !

      Si le CDP trouve des gens de renom (roch ou autre) pour maintenir le pouvoir,on ne serait qu’en démocratie ! Mais que blaise se représente en 2015, c’est de la patrimonialisation du pouvoir, car tous savent sur quoi le pouvoir actuel est bati : trafic d’influences, personnification, corruption, etc.

      Laissons au burkina de tenter sa démocratie en 2015. Sinon, on risque de devoir avoir besoin d’un facilitateur !

    • Le 30 octobre 2009 à 16:09 En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

      Ca me fait vraiment mal au coeur de lire de ces choses.
      D’abord, tout le monde reconnait que les revolutionnaires ont eu plus d’acquis en tois ans que le pouvoir de blaise en 22 ans.Le bien être des populations était évident. Ne serait ce que dans le domaine du logement.Aujourd’hui, dans le domaine du logement, C’est la belle mère Nationale qui nous égorge avec ses conditions des paiement iréalistes pour un fonctionnaire honnête
      Ensuite, ne pensez pas que les gens ont déjà oublié que ce fameux françois Compaoré n’est qu’ub égorgeur d’albinos et qu’il est le commanditaire de plusieures meurtres

  • Le 27 octobre 2009 à 15:13, par gentil En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

    le SYSTÈME DÉMOCRATIQUE actuel est l’une des meilleurs façon de gouverner,je dis bien l’une des meilleurs,mais si demain on trouve une autre manière plus intelligente² de gouverner ;système monarchique,ou carrément passer par un concours pour être président ou n’importe quelle manière je serai partant.parce que
    ce système dite démocratique nous a montré ses limites,présidence a vie,élections truquées mieux vaut ne pas du tout servir son pays que de lui rendre un mauvais service ;malheureusement c’est le constat un peu partout en Afrique.

  • Le 27 octobre 2009 à 15:19 En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

    22ans de gouvernance,22ans de soufrance:le peuple a toujrs fain,les conditions de vie de la population n’est ameliore,le systeme administratif est mal organise,la justice cést la m chose c’est la loi du plus fort qi domine, le developemtse limite ds les grdes villes la m c ’est partout m ds les autres pays bref l’avenir du peuple burkinabe nést pas l’avenir d´1 seule famille.Le president COMPAORE doit partir maintenant s’il le veut pas qu’il laisse la place en 2015 a quelq’1 d’autre (y en a plein meme)appliquer son plan de sortie de la pauvrete des Burkinabe.si tel nést pas le cas le peuple finira par revolter et on aura besoin d’1 facilitateur.ok

  • Le 27 octobre 2009 à 16:16, par toto En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

    Agsssi, tu es un pion de François seulement, tu veux que le Faso prenne feu. Rock d’accord mais François non, Rock est le plus propre du système.

  • Le 27 octobre 2009 à 16:33, par Kôrô Yamyélé En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

    Le pouvoir peut bel et bien prendre le risque et il n’y aura rien. Les burkinabè sont aujourd’hui des lâches. Tous ceux qui s’égosillent aujourd’hui seront ceux qui vont aider le pouvoir à charcuter la constitution demain.

    Les burkinabè de nos jours, sont prêts à vendre leurs âmes au diable pour quelques liasses. Si on vend aujourd’hui des cadavres et des organes d’humains, on échange le silence contre de l’argent, que reste-t-il encore ??? Allez au diable !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 27 octobre 2009 à 18:56 En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

    Je suis d’accord. Blaise doit rester au pouvoir jusqu’à sa mort. Et il doit préparer son frère puisqu’il n’a pas de fils, à le succéder. On ne peut pas continuer à risquer avec des dangers, avec des faux hommes politiques. Il faut clairement modifier la constitution pour instaurer une dynastie. De toute facon d’autres pays ont des rois et ca a bien commencé quelque part. BC doit instaurer même de force une dynastie.Les internautes sont seulement de grands bavards. Ils ne peuvent rien. Il faut seulement que président revoit un peu la gestion du pays c’est tout. Tous ces gens qui criaient et hurlaient à soutenir BC quant ils avaient la main dans le plat sont ceux qui hurlent aujourd’hui parcequ’ils ne prennent plus part au festin. Ca veut dire quoi ?

    • Le 1er novembre 2009 à 03:23 En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

      Parce que toi tu es toujours au festin n’est-ce pas ? Prends les bouchers doubles parqu’on va vous vider de force et vous humilier si vous vous entêtez à continuer de vouloir manger seul ce qu’il appartient au peuple. L’armé n’est pas conne vous savez. Seuls les gradés participent au festin. Pensez-vous qu’ils seront assez nombreux et écervellé pour tirer sur leurs frères, leurs mères et leurs amis le moment J. Et ce moment vous savez très bien qu’il arrive à grand pas. Je préfère mourir sous les balles que de moisir dans la misère en respirant les fumées des 4x4 de gens qui volent notre argent et viennent distribuer leurs maladies à nos jeunes soeurs dans nos 6 mètres. Essayez et on se trouvera. J’espère bien que vous allez oser. On va profiter nétoyer une bonne fois pour toute et nos enfants irons sur de nouvelles bases si nous on meurt. J’attend impatiemment ce moment. Vivement 20xx.

  • Le 2 novembre 2009 à 21:08, par KABORE Félix En réponse à : DEVERROUILLAGE DE L’ARTICLE 37 : LE POUVOIR PRENDRAIT-IL VRAIMENT LE RISQUE ?

    Nous tenons d’emblée à féliciter le journaliste de San Finna pour la pertinence de son analyse.Le débat sur une probable révision de l’article 37 de la constitution qui enflamme l’actualité nationale ces temps ci semble incopréhensible.2015 n’est pas pour demain et logiquement,Blaise et son CDP devraient ètre occuper à la préparation des joutes électorales de 2010.Aussi,ceux qui préside à la destinée du Faso ne manquent des problèmes auxquel le peuple attend d’eux des solutions concrètes.La preuve,le gouvernement n’a toujours pu soulager le calvaire des sinistrés du 1er septembre.
    Mais à bien réfléchir,les manoeuvres du cdp s’inscrivent dans la logique de l’adage qui dit que qui veut voyager loin prépare sa monture.Conscient que réviser une nouvelle fois la constitution pour permettre aux"Compaoré" de régner à vie,les thuriféraire du régime se sont mis très tòt à l’oeuvre.Et comme de coutume,le ton a été donné par le parti aux services de la famille présidentielle par la voix de l’un de ses "maitres à penser.Mahama sawadogo un qui à la faveur de la "rectification" a retrouvé un poste de responsabilité après son éviction au poste de haut commissaire du Kadiogo sous le CNR.il a raison de chanter "vive les compaore".
    A sa suite,"la presse de service avec l’hebdo en tète s’est mise à la tàche.Mais à l’encontre de tous ces gens qui s’évertuent à justifier l’injustificable,nous disons ceci:retrousser les manches car cette fois-ci,ce ne sera pas une partie de plaisir.Blaise doit parir.C’est le seul service qu’il doit rendre aux burkinabè après plus d’un quart de siècle de règne.

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