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Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

Publié le lundi 13 juillet 2009 à 03h37min

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Pour un évènement, c’en est un ! Déjà, en temps normal, Salif Diallo ne laisse pas indifférent, car il est réputé être le fidèle parmi les fidèles de Blaise Compaoré. Cacique de l’ODP/MT puis du CDP, il aura passé, presque de façon ininterrompue, 18 ans au gouvernement.

Son caractère, bien trempé, est connu, doublé d’un courage politique certain et d’un franc-parler que même ses adversaires lui reconnaissent. « Soit il est avec toi, et il te ménage, soit il est contre toi, et il te combat à découvert », résume un connaisseur du landernau politique. Avec lui, la langue de bois que l’on sert comme l’eau de robinet est rarissime autant que les armistices même factices, avec les adversaires politiques.

Un tel homme ne peut pas ne pas susciter de sentiments tranchés : on l’aime ou on ne l’aime pas, et il ne se refera pas, surtout qu’il est quinquagénaire. Salif ne laisse personne de marbre, surtout pas depuis qu’il a quitté le gouvernement dans les circonstances que l’on sait.

Alors quand un tel personnage rompt le silence dans lequel il s’était claquemuré il y a plus d’un an et accorde une interview exclusive depuis son « goulag doré » de Vienne à un journal, en l’occurrence l’Observateur paalga, ça ne peut que faire des gorges chaudes et donner du piquant à un débat politique chroniquement terne.

Ainsi, « Gorba » n’y est pas allé par quatre chemins pour proposer, excusez du peu, la dissolution de l’Assemblée nationale, la remise à plat des institutions républicaines et l’instauration d’un régime parlementaire : en un mot comme en mille, le Premier ministre deviendrait le véritable chef de l’exécutif, président du Conseil des ministres et responsable devant le Parlement, qui pourrait alors le démettre. Pendant ce temps, le chef de l’Etat resterait au-dessus de la mêlée politique et se muerait en une sorte de Reine d’Angleterre cultivant son jardin à Ziniaré.

Pour être révolutionnaire, cette proposition l’est, à n’en pas douter. Mais on ne peut s’empêcher de se poser de nombreuses questions à la lecture de ce pavé dans le marigot politique burkinabè, apparemment calme :
- D’abord, quelle mouche a bien pu piquer l’enfant terrible de Kolonkom dans le Yatenga pour qu’il fasse cette sortie ?
- A-t-il eu l’onction présidentielle pour cela ?
- Est-ce sa traversée du désert qui l’a amené à cogiter sérieusement sur l’avenir du Burkina Faso ?
- Tout cela ne procède-t-il pas de savants et machiavéliques calculs politiques comme on l’en accuse souvent ?
- N’est-ce pas finalement une porte de sortie honorable qu’il propose sans le dire à son pygmalion, lequel, quoi qu’on dise, doit préparer son départ ?

Rien n’interdit de privilégier cette dernière hypothèse, et, dans cette optique, on ne peut que s’en réjouir et espérer que ces propositions qui sont, comme il n’a cessé de le répéter, des suggestions personnelles, fassent l’objet de grands et sérieux débats dans l’opinion publique, en général, et dans la faune politique ,et en particulier au sein du CDP qui prépare son congrès .

Dans un pays où les gens ne voient que le bout de leur nez et leurs intérêts personnels, Salif Diallo, à coup sûr, ne va pas se faire beaucoup d’amis avec ce nouveau ramdam langagier, une sortie qui est partie pour être l’un des feuilletons politico-juridiques de l’été politique au Faso.

Reste à savoir si, avec cette nouvelle donne qui ne demande qu’à être pensée, le congrès du CDP prendra véritablement une autre tournure. Plus concrètement, on attend de voir si le parti majoritaire aura le courage, au- delà des thèmes bateau, de se saisir de ce vrai sujet les 23, 24 et 25 juillet prochains, consacrés à son plus grand raout politique. Après tout, Blaise n’est-il pas la constante et le "militant émérite" du CDP ?

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2009 à 09:48, par Paris Rawa En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    Je n’aime pas critiquer les journalistes dans leur travail. Mais en lisant cet article, j’ai eu l’impression de perdre mon temps parce qu’il n’apprend rien à ceux qui ont déjà lu l’interview de Salif, et il doit être complètement incompréhensible pour ceux qui n’ont pas lu l’interview. Qu’est-ce que le journaliste a voulu dire ? Est-ce vraiment un souci de neutralité ou une vraie autocensure (justifiée ou non) qui l’a empêché de se prononcer ? Dans l’un ou l’autre cas, il aurait simplement mieux fait de ne pas prétendre faire une analyse politique. Un journaliste profondément libre de ses opinions doit pouvoir se prononcer personnellement sans pour autant prendre partie, juste par honnêteté intélectuelle. Désolé de dire cela à un journaliste de mon pays : il m’a déçu par ce que je crois être son manque de courage.

  • Le 13 juillet 2009 à 12:33, par Sidi l’impertinent En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    Un regime parlementaire au BF ou le chef de l’Etat serait une espece de reine d’Angleterre et le PM veritable chef de l’executif : apres tout, pourquoi pas. Cependant je suis un peu septique : 1)Dans la logique et la mentalite africaine, le chef, c’est le chef. Comment faire comprendre a la grande masse qui est analphebete et a droit de vote, qu’apres plus de 20 ans de regne absolution, le chef de l’Etat n’est plus le veritable chef, et que ce n’est plus lui qui decide ??? On va se retrouver a perdre un temps precieux a expliquer au peuple ce nouveau mode de gouvernance. Ce qui portera un coup certain aux acquis que nous avons deja engrenges sur le plan democratique. 2) les 2eme et 3eme republiques au Burkina Faso ont ete de type parlementaire. La 2eme republique etant veritablement celle de type parlementaire dans laquelle le parlement avait un veritable controle sur le gouverment. Cependant elle a fait long feu suite a une mesentente au sein du parti majoritaire, le RDA. A l’epoque il y’avait tres peu de parti politique, ajourd’hui il y’a en plus de 100, et le pire c’est que les regroupements entre eux pour faire front commun capotent toujours car chacun ne pense qu’a ses interets particuliers. Imaginez alors des coalitions gouvernementales avec ses egoistes... l’instabilite politique sera au rendez-vous : demissions de gouvernements, elections sur elections (impliquant des depenses publiques) pour former de nouveaux gouverments de consensus, la merde quoi... au finish c’est le CDP qui fera de l’Etat sa chose. 3)Quel sera le veritable statut du president du Faso, son role ? role honorifique ? monarque ? 4)Quel sera le nouveau regime du Burkina, la 5eme republique ? parlementarisme (noniste, dualiste ?), monarchie constitutionnelle (la derive) ? 5)Pour moi, le passage du regime presidentiel "imparfait" (4eme republique) dans lequel nous nous trouvons au regime parlementaire (5eme republique), cache une strategie de maintien de Blaise au pouvoir qui ne dit pas son mon. Il se servira "legalement" de la nouvelle constitution pour se maintenir au pouvoir (rappelez-vous de la presidentielle de 2005).

    Au regard de ces quelques petits elements : 1) je pense que la seule porte de sortie honorable pour Blaise est le respect de la constitution actuelle qui lui impose de partir en 2015 apres 28 ans a la tete de l’Etat. 2) je pense personnellement qu’une reforme de la vie politique et des institutions s’impose au Faso et pour cela nous pourrions nous inspirer des modeles constitutionnels Beninois et Ghaneen : Separation veritablement strict des pouvoirs, suppression de la fonction de premier ministre qui a mon sens est en fait le valet, le bouclier, du president puisque c’est le president qui est a la fois Chef de l’Etat et president du conseil des minstres. Le plus incense, c’est que c’est le valet du president (le premier ministre) qui paie injustement pour les fautes de celui-ci. En supprimant le premier ministere, seul le president rendra des comptes au peuple et sera tenu responsable des echecs du gouvernement. 3)Retablir la region comme circonscription electorale. Telles sont les quelques points qui me sont venus en tete.

    Une chose est certaine,JE SUIS CONTRE TOUTE IDEE DE DUREE ILLIMITEE DU MANDAT PRESIDENTIEL, OU DE PROLONGEMENT DU MANDAT DE BLAISE APRES 2015 PARCE QUE LA PROPOSITION DE SALIF Y RESSEMBLE, C’EST PEUT ETRE DUR DE LE DIRE ET DE LE RECONNAITRE, MAIS BLAISE A FAIT SON TEMPS, AVEC SES BONS POINTS ET SES MAUVAIS POINTS ET EN 2015 IL DEVRA PARTIR POUR QU’UNE AUTRE PERSONNE ISSUE DU CDP OU DE L’OPPOSITION PRENNE LE RELAIS, C’EST CA LA DEMOCRATIE.

  • Le 13 juillet 2009 à 13:09, par franck dit aspirant Barde En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    C’est comme ça au faso Salif n’est pas n’importe qui, il a son charisse personnel,au de la du grand serviteur qu’il est du PF et de la nation,il ne rase jamais les murs pour faire plaisir a qui que ce soit, grand travailleur il force l’amiration de ce qu’il fait.Avec un tel caractaire peu t’il être indifférant de ce qui ce passe dans son pays,et puis on interprette mieux,une situation du dehors que du dedans,si des gens jubillent de deux ans de travaux permettez que d’autres ce fassent un retro de 18 ans (21ans)a coté d’homme politique.Notre nation se doit de dépassé,(puisse-que je suis ça le mieux je doit me taire) cette façon de faire doit a jamais disparaitre au Burkina.Une goutte d’eau a crée le CDP laisser que chaqu’un y apporte lesien fut-il Salif Dialo.

    • Le 13 juillet 2009 à 16:12, par ismael zizien En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

      ce n’est pas n’importe-quoi il faut apporté !!!
      comment voulez vous redémarré une vielle voiture poser depuis 21 ans sans circuler juste en changeant la carcasse ???
      cette proposition ne veut rien dire d’autre sinon le maintien au pouvoir de blaise compaoré et ses lèche-pieds !
      pour ceux qui n’ont pas compris il n’est pas question de changement d’un chef de village il est question d’un pays qui se veut moderne avec des hommes capable de lui assuré un avenir dans la vraie démocratie et de vraie justice !!!

  • Le 13 juillet 2009 à 15:04, par Nombamba En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    Attention, à ceux qui se laissent tromper par le langage manoeuvrier de Salif DIALLO. Salif DIALLO est un grand traitre. Il a trahi les communistes du Burkina pour le Conseil National de la Révolution (C.N.R), il se prépare encore à trahir le C.D.P pour la personne de Blaise COMPAORE.

    La personne de Salif DIALLO est liée à la personne de Blaise COMPAORE. Il n’y a pas de Salif DIALLO sans Blaise COMPAORE. Si 2015 est synonyme du départ de Blaise COMPAORE de la tête de l’Etat, 2015 est également synonyme de la mort politique de certaines personnes comme Salif DIALLO.

    Salif DIALLO ne pourra jamais constituer, animer un parti politique viable au Burkina Faso et sans Blaise COMPAORE, il ne pourra continuer à supporter l’atmosphère caotique du CDP. Il a donc intérêt à ce que Blaise COMPAORE reste le plus longtemps possible au pouvoir, d’où ses propositions de régime parlementaire et d’assemblée constituante dont il évite soigneusement de définir les contours. Parceque, une fois qu’on aura modifié la constitution, pour le mandat présidentiel, on nous dira encore qu’il n’est pas retroactif. Et on rebelotte encore pour des decennies. Attention donc à ce que raconte Salif DIALLO. Il faut tout de même rappeler que ce sont les communistes du Burkina qui ont été les premiers à parler d’assemblée constituante au Burkina.

    Nombamba

  • Le 13 juillet 2009 à 19:42, par Nuée En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    Ce que les burkinabé ont besoin, ce n’est pas un régime parlementaire ; ce qu’ils veulent, c’est tout simplement l’alternance. Une personne qui fait 20 ans au pouvoir et qui est incapable faire couler le moindre bon goudron sur les principales routes nationales, c’est vraiment un fiasco...

    Regardez un peu le Ghana à côté de nous. En 1987, nombreux sont les ghanéens qui venaient se "chercher " au Burkina. De 1987 à 2009, le Ghana a connu trois présidents qui se sont succédés pacifiquement grâce au libre jeu des règles démocratiques. Tandis que le Burkina, depuis 1987, n’a qu’un seul chef, un individu qui concentre en ses mains et dans les faits la réalité de tous les pouvoirs...

    Aussi, pendant qu’au Ghana, le nouveau Président qui arrive se donne corps et âme pour faire mieux dans le développement du pays que son prédécesseur, au burkina, le seul homme qui n’a de compte à rendre qu’à lui, travaille plutôt pour faire le "vide" autour de lui, pour rester le seul maître. Le développemnt du pays, il ne l’envisage sérieusement que si la pérennité de son pouvoir n’est pas ménacé.

    Pour ceux qui ont eux la chance d’aller au Ghana,lorsque vous dépasser le dernier village burkinabé, on n’a pas besoin de vous annoncer que vous venez de franchir les portes du premier village ghanéen. Le constat s’impose de lui même par l’état du Goudron ghanéen par rapport à celui burkinabé....Si, c’est de nuit que vous faite votre voyage, dès que vous quitter l’obscurité du dernier village burkinabé,vous êtes en même temps accueilli par la lumière des lanpadaires du premier village ghanéen...

    Or rappelez vous qu’en 1987, la plupart des villes burkinabé était mieux développées que celles ghanéennes. Aujourd’hui grâce au respect des règles démocratiques par l’alternance au pouvoir des principaux dirigeants, le ghana a fait bon spéctaculaire dans le bon sens...L’économie ghanéenne est aujourd’hui dynamique et attire les meilleurs investisseurs.

    Il faut dire la vérité à Blaise COMPAORE ; il doit quitter maintenant le pouvoir pour faire du bien au pays. Qu’il prenne l’exemple de l’ancien Président Rawlings. C’est grâce à lui que le Ghana a atteint ce stade...Il est aujourd’hui benit et respecté par tous....Or, il n’a pas toujours été un ange quand il était au pouvoir...Mais, par amour pour son peuple, il a volontairement quitter le pouvoir pour permettre à son pays de s’engager véritablement sur les voies du progrès et de l’épanouissement. Pour cela le peuple ne pouvait que pardonner réellement tout ce qu’il a pu commettre comme faute..

  • Le 13 juillet 2009 à 20:10 En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    salif diallo n’est rien d’autre que le serviteur de blaise. tout ce qu’il raconte s’est pour le bien de ce dernier. tout ce qu’il raconte ce sont des stratégies pour pour toucher à la constitution et le tailler en faveur de son maitre. doctorant en science politique de son etat ça métonne de sa part. comment vouloir qu’après 20 vingt de règne on puisse atteindre des resultats. ils sont à bout de souffle qu’il aille se reposer ailleurs et permettre à la nouvelle génération insuffler un nouveau soufle à la vie politique. etre ancien président ça ne tue. nous ne voulons pas de monarchisation du pouvoir.

  • Le 13 juillet 2009 à 22:13, par Herman En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    Ce débat qui suscite tant de débats aujourd’hui n’est pas nouveau en fait. Son Excellence Salif Diallo a bien mentionné qu’il a évoqué depuis plusieurs années.

    Et puis, je comprends pas quelque chose ! Personne, ni même L’Observateur Paalga, depuis l’annonce de la parution de cet interview n’appelle le Titre "Son Excellence" en parlant de Salif Diallo ! Quelqu’un peut-il nous éclairer sur ce faut ? Je trouve que c’est un déni ! Bon...

  • Le 13 juillet 2009 à 23:56, par Le rébelle En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    Dieudonnée Z. Zoungrana, je te serai très reconnaissant si tu pouvais simplement nous épargner de tes "prétentiosités" en analyse . Franchement tu es nul comme journaliste. Et si j’ai un conseil à te donner : "si vraiment tu tiens à être journaliste, repars dans une vraie école...L’UIT de Bordeaux ne t’a pas beaucoup aidé. Pourtant j’en connais qui y ont été bien formés. Peut-être que tu n’avais pas une prédisposition à y être formé ? ça se voit ! Parce que déjà en première tu n’avais que le dictionnaire pour tout œuvre littéraire". S’il te plaît, honore ce métier en n’écrivant rien du tout. C’est encore mieux ! Merci...

  • Le 14 juillet 2009 à 01:56, par DJ En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    bon sang de bonsoir ! il est temps qu’on dise à salif diallo de se taire aussi.c’est une fausse bonne idée qu’il propose.il n’y a aucune raison d’installer un regime parlementaire au faso.ca ne servirait à rien dans notre assemblée d’où il ne sort que poussière.un regime parlementaire se doit de venir de très loin.il faut d’abord construire la société puis ses representants.on en est très loin.c’est encore une idée pour que l’apprenti sorcier devienne sorcier ET SURTOUT qu’il devienne intouchable.C’est la seule bonne idée pour que le chef reste le grand manitou en 2015 ! il serait alors président à vie et personne ne pourrait lui demander des comptes, et il n’y aurait guère d’alternance ! au cas où il en aurait, le manitou ne serait pas inquiété vu que le regime parlementaire veille sur lui ! fuck cette idée à la con !

  • Le 14 juillet 2009 à 04:09 En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    Que pensez vous donc d’une certaine candidature de Salif Diallo aux prochaines elections presidentielles ? Le PF pourrait simplement se retirer en placant son va-nu-pieds de tous les temps au pouvoir...

  • Le 14 juillet 2009 à 04:12, par mytibkèta En réponse à : Interview de Salif Diallo : Une porte de sortie honorable pour Blaise ?

    A lire cet interview de salif Diallo, je me suis dit voilà un qui se met résolument sur la voie de la suspension par les ténor du CDP(confère le langage des CDR). Puis voici que dans la lettre pour laye on parle de lettre d’explication, puis de la conférence de presse donnée par le Bourgmestre de Ouaga il dit en substence ce genre de question doit être discuté au sein du parti.Les refondateurs avaient oublié que pour les gourous du CDP, UN PLUS UN NE FONT PAS DEUX MAIS UN. C’est la loi du fameux Boole père du langage informatique.Il fallait que quelque part en politique on soit in .Le CDP va ainsi donner à cette sortie dans la presse de Salif Diallo une replique à géométrie variable . Aux refondateurs les mossis disent " y pa ye ye ". L’interview de Diallo Salif montre bel et bien qu’il y a malaise dans le pays dont le gouvernement est un gouvernement CDP quoi qu’on dise. Si on exclut la manoeuvre qui consisterait retenir la substance qui est de faire de Blaise un monarque à vie en oubliant que mossi qu’il est , il y a déjà un, je crois que Le premier vice président du parti devrait s’attendre à une sanction.De même dissoudre l’assemblée pour des députés qui sont convaincus que seule leur popularité font d’eux les réels représentants du peuple on perd son latin. La suite de l’inteview permet par contre de se poser des questions sur la réelle représentativité de ces honorables ; Salif Diallo demande l’élaboration de documents fiables pour des élections transpatentes ; ce qui veut dire que ces députés ont été élus sur des bases peu claires et que quelque part (comme l’aime à dire un de nos hauts dignitaires) il y a eu trichérie car si " le crapaud sort de l’eau et qu’il dit que le caïma à mal aux yeux, il n y a rien à redire.Alors Ou se trouve l’électorat du parti touk guili si cher à Simon que d’aucuns disent qu’il n’a pas eu la moitié des députés du kadiogo.Au congrès on reconnaitra tout simplement Salif Diallo a eu une idée lumineuse et qu’il a le courage de ses opinions et que le parti verra en son temps la faisabilité de cette opinion et les actions à entreprendre pour sa réalisation effective. Et comme il a été félicité lorsqu’un jour de Pâques ,il a été remercié sans ménagement, on trouvera en lui un homme oeuvrant pour la paix au Burkina.Mieux on rappela au bon souvenir de certaines recommandations de la commission des sages au moment ou l’on commence à ce lasser de ce régime usé par le temps, les morts d’hommes et la corruption.

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