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Chômage de jeunes diplômés : La solution par l’agro-sylvo-pastoral

Publié le mardi 7 juillet 2009 à 01h10min

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L’association Environnement et vie (EnVie) organise du 6 au 16 juillet 2009 une caravane, à travers le Burkina, sous le thème : « Entreprenariat agro-sylvo-pastoral : enjeux et perspectives dans la lutte contre le chômage des jeunes diplômés »
Des jeunes diplômés sans emploi reconvertis dans les filières agro-sylvo-pastorales, c’est le vœu que l’association Environnement et vie (EnVie) veut traduire en réalité. Pour ce faire, l’association a initié un projet visant à inciter les étudiants en fin de cycle à s’investir dans l’entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral.

Le projet se décline en une caravane, en des activités de renforcement des jeunes, et comporte un volet « appui à l’installation ». La caravane, qui a été lancée le 6 juillet 2009 à Ouagadougou, devra permettre de sillonner jusqu’au 16 juillet prochain, sept régions du Burkina, à savoir, le Centre, l’Est, le Sahel, le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun et les Hauts- Bassins. L’objectif, selon le président du comité d’organisation, président de EnVie, Saïdou Ouédraogo, est de fournir aux jeunes en général, et aux étudiants sans emploi en particulier, des informations sur les opportunités des métiers agro-sylvo-pastoraux.

Il s’agira également d’identifier, de sélectionner et d’orienter ceux déjà porteurs de projets dans les métiers concernés, vers les structures d’accompagnement. La caravane a, par ailleurs, pour but de contribuer à la sensibilisation des autorités sur la nécessaire adéquation formation-emploi. Pour Saïdou Ouédraogo, cette initiative des jeunes diplômés en chômage, exécutée par eux et pour eux-mêmes, mérite le soutien des pouvoirs publics et privés.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Laurent Sédogo a, au nom du Premier ministre, patron de la caravane, félicité et encouragé les initiateurs du projet. Lutter contre le chômage des jeunes diplômés fait partie des équations à résoudre par le gouvernement burkinabé.

Et lorsque cette lutte peut entraîner la promotion de l’agriculture et de l’élevage burkinabé, cela ne peut que bénéficier de la caution du gouvernement, s’est réjoui le ministre Sédogo, avec à ses côtés son collègue de l’Environnement et du Cadre de vie, Salifou Sawadogo. Seulement, a-t-il prévenu, les défis de ce type de reconversion sont énormes. Il a rappelé aux jeunes l’expérience malheureuse de la vallée du Sourou, qui avait accueilli entre-temps des diplômés en fin de cycle pour faire de la production agricole. La reconversion n’a pu se réaliser à l’époque, les candidats à l’agriculture ayant simplement désisté, malgré des sommes importantes mobilisées par l’Etat pour les installer. « Je ne voudrais pas que votre initiative se termine en queue de poisson comme ce que nous avons vécu », a indiqué Laurent Sédogo.

En homme averti donc, il a estimé que la caravane devrait chercher à toucher l’âme même des éventuels candidats aux activités agro-sylvo-pastorales. Parce qu’il n’est pas aisé pour quelqu’un qui a passé plus de 20 ans de sa vie sur les bancs d’écoles de se muer en agriculteur-éleveur du jour au lendemain. C’est pourquoi, il a conseillé aux caravaniers de mettre l’accent, par exemple, sur la reconversion aux activités intermédiaires comme la commercialisation, la transformation des produits agro-sylvo-pastoraux. Peut-être qu’à celles-ci, les jeunes diplômés sans emploi et les étudiants en fin de cycle pourront s’adapter.

K. A. KARAMA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 7 juillet 2009 à 02:48, par En réponse à : Chômage de jeunes diplômés : La solution par l’agro-sylvo-pastoral

    Bonsoir !
    Une tres bonne initiative. Je suis de ceux qui croit que l’on peut sortir de la pauvrete avec l’agriculture. Mais il faudra ajouter que le gouvernement doit accompagner ou inciter les jeunes a cela. Une chose qu’il faut, c’est la construction de barrages comme Ziga qui est une tres bonne realisation. Implantons encore des zigas dans des regions strategiques, creeons des usines de transformations (cela est vraiment necessaire pour une auto suffisance alimentaire), relions les regions strategiques par les routes bitumees,donnons des subeventions aux jeunes qui sont intereses a travailler la terre, encourgeons les gens a consommer Burkinabes...
    L’agriculture burkinabe a un vrai potentiel mais comme le dit un ami "une montagne peut avoir des richesses, mais il faut creuser pour pouvoir extraire ses richesse".
    La majorite de nos ministres, deputes...ont des hectares de champs, ils font de l’elevage...ils savent tres bien que l’on gagne quelque chose dedans...
    Si on ne peux pas employer tout le monde a la fonction publique, si Simonville/Ouaga la Belle n’est pas fait pour tout le monde, il faudra alors trouver des strategies pour relocaliser les gens et utiliser ces bras valides.
    Fraternellement,

    Florentine

    • Le 11 juillet 2009 à 02:10, par adhemar En réponse à : Chômage de jeunes diplômés : La solution par l’agro-sylvo-pastoral

      Félicitation pour votre commentaire, il est simplement la réalité, pour que l’agriculture soit dans la possibilité de réussir une première est la fixation d’un prix fixe a la production, cela est un problème dans le monde entier et doit êtres combattu, l’exploitation Agricole doit rester dans les mains de famille, au communauté femme au homme, un premier pas pour la mécanisation en Afrique est que des entreprise de travaux agricole ce développe, pour rendre possible une exploitation correcte, sans outillage il est impossible que les petits agriculteurs i arrive, les entrepreneur agricole sont la solution idéale, eux seul sont dans la possibilité d’amortir entretenir et payé les équipement, la plus grande rentabilité en agriculture ce trouve dans les petits et moyens exploitations familiale au communautaire, en plus de cela en Afrique il a un manque énorme de petit et moyens entreprise dans tout secteurs.

  • Le 7 juillet 2009 à 17:48, par Alkapone En réponse à : Chômage de jeunes diplômés : La solution par l’agro-sylvo-pastoral

    ne pas oublier de tirer les lecons des projets similaires passes.

  • Le 8 juillet 2009 à 10:58 En réponse à : Chômage de jeunes diplômés : La solution par l’agro-sylvo-pastoral

    Bonjour,

    Celui qui a initié cette caravane est pragatique et réaliste au point que son initiative est à louer. Mais pour que ce projet réussisse il faut le concours de l’Etat :
    - Je croix que l’Etat procéder au regroupage des candidats en coopératives de production agro-sylvo-pastorale et leur donner les moyens (équipement - les financements de démarrage à récupérer progressivement au fur et à mesure que l’affaire produit des fruits - y affecter des encadreurs - ouvrir des ateliers de formations techniques pour que ceux qui veulent se reconvertir à d’autres metiers puissent le faire - donner un salaire aux jeunes candidats il va s’en dire que ce salaire ils le tireront des bénéfices de leur coopérative - ouvrir des centres de concours pour que ceux qui veulent postuler aux concours de la fonction publique puissent le faire). Pour aider une personne il faut l’apprendre à pécher au lieu de lui donner à chaque qu’elle en a envie du poisson.Cette initiative traduit la VOLONTE des futures postullants et permet à l’Etat de recouvrer les financements qu’il accorde sous forme de prêts avec un minimum de risque.

    Ces coopératives doivent permettre de mener des cultures à temps plein toute l’année ou des cultures de contre saisons. Il est bon que ces fermes coopératives pratiquent effectivement de l’agriculture, de l’élevage et de la sylviculture et aussi de la maraîchéculture. Ce qui permet de former les candidats à ces différents modes de production.

  • Le 8 juillet 2009 à 12:21, par franck dit aspirant Barde En réponse à : Chômage de jeunes diplômés : La solution par l’agro-sylvo-pastoral

    Bonjour,
    De Sylla a Bally .Pourquoi avoir le courage de donnée a un forgeron une aiguille pour travailler dans sa forge et forcée le paysans a joué de la flute,
    Mam quinssam big karrago ta n’a oua fanmam, touma iéllé ta minnem ti toum kayé
    On ne descend pas dans l’arène parce que on a des points pour battre sa femme
    Aider n’est pas synonyme de saupoudrage, si vraiment on veut aider les jeunes on doit avoir le courage de prendre chaque individu dans son contexte. Sinon a cette allure certain des projets de mon pays le Burkina qui est on va toujours essayiez voir sont voués a l’échec
    Si vraiment on lance mon pays a l’agriculture et a l’élevage avec une aide a l’appui j’ai la conviction que cette frange de jeune il y a a la pelle ,en ville comme en campagne mais si c’est pour débouté ces jeunes diplômés de prendre les place que vous réservé a vos progéniture qui sont au State en France ou en Allemagne ,laissez les ce débrouillez toute seule car Dieu en pourvoiras a leurs destin. Tout ce peuplade qui a fuit l’Europe pour remplir les nouvelles terre d’Amérique n’était en aucun cas des intellos ,donc aidez l’agriculture ou l’élevage a ceux qui veulent vraiment le faire ,ne rompez pas les reins de nos enfants pour des leurres très lointain

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