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Un peu de décence, mes sœurs

Publié le vendredi 16 mars 2007 à 08h04min

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Ils n’est point de vouloir une discrimination positive en faveur des hommes, mais de reconnaître que les filles voire les femmes ne s’habillent pas toujours comme il faut à Ouagadougou, une cité africaine. Il suffit d’arpenter les rues de la capitale burkinabè ou de se retrouver dans certains lieux de grande attraction pour s’en convaincre.

Les légendaires mini-jupes laissent de plus en plus la place aux pantalons taille basse. Il s’agit de pantalons dépourvus de ceinturières. Conséquence, ils cachent très peu ce qu’un pantalon devrait cacher plus haut. Les bordures des slips par exemple. Et comme la gent féminine accompagne le plus souvent ces pantalons de "haut", c’est-à-dire de petites chemises qui couvrent à peine le ventre, le spectacle gratuit est offert, surtout lorsque la fille doit s’asseoir sur une moto ou s’accroupir quelque part.

Il y a en qui, au lieu du slip normal, protent comme sous-vêtements, des strings, ces ficelles tenant lieu de slip. Dans ce cas, au lieu simplement des bordures du slip, c’est une partie des fesses qui s’offre en spectacle. Si ce type d’habillement est destiné à faire sombrer le cœur de tout usager, il est parfois répugnant, parce que contraire aux bonnes mœurs.

C’est ainsi que certaines femmes, ayant toujours les pieds sur terre, interpellent en circulation leurs sœurs sur leur façon de s’habiller. Que de peine perdue, c’est la mode et celles qui s’en plaignent, ne sont pas branchées. Soit ! Mais la mode que l’on exhibe sur les plateaux lors des défilés ne saurait être toujours transportée dans les rues.

La police des mœurs devrait sévir. Les parents et la société entière doivent réagir pour que la nudité ne s’empare pas des villes du Burkina Faso, pays des hommes intègres sous toutes ses formes.

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Vos commentaires

  • Le 16 mars 2007 à 10:23, par Bersany Touré En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

    Merci pour cet article
    Quand on parle de cette manière et si vous êtes musulman vous serez taxés de tous les noms en "isme ". Mes soeurs n’attirez pas sur vous les obsédés sexuels pour après crier aux loups.
    Que dieu nous donne la sagesse de bien comprendre ce qui est bon pour nous et ce qui mauvais pour notre société.

    • Le 16 mars 2007 à 17:48 En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

      juste pour dire Mr TOURE que qui se sent morveux se mouche

      • Le 19 mars 2007 à 16:48, par Bersany Touré En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

        Merci !!!
        Sans rancune. Je me suis déjà mouché.
        Une société sans repères est comme une voiture sans frein à 180 km à l’heure. Que Dieu vous permette de savoir garder raison car le but n’est pas de s’attaquer les uns aux autres mais de se donner des idées pour une avancée radieuse de notre société dans ses differentes croyances positives.

    • Le 16 mars 2007 à 18:49, par e.marie August En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

      merci d`interpeler l`opinion public,mais je m`en vais d`office pointer du doigt les parents.Ou s`ont ils quand leur rejettons quittent le domicile ?

      • Le 18 mars 2007 à 19:21, par soukala En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

        Bonjour,
        Il est vrai que toute éducation passe par la cellule familiale,
        qu’aujourd’hui certains parents ont démissionné à cause des médiats,du phénomène de mode et que ces parents confondent leur manque de scolarité à l’intelligence ,la clairevoyance et la sagesse.

        Mais il y’a des enfants très impolis, comme s’ils étaient nés avec la racine de la débauche.

        Et aussi on voit certains sortir convenablement habillés et qui subissent une transformation dans les toilettes du lycée.
        Les parents ne savent pas tout sur leurs progénitures.
        Le travail doit être un travail collectif pour sauver ceux qui sont censés construire le Burkina Faso de demain.L’enfant dès son jeune âge sans bafouer ses droits, doit savoir qui commande, faire la différence entre le bien et le mal.Il faut que les progammes tv , radios soient revus ou améliorés, inclure l’instruction civile dans le cursus scolaire ou une autre forme d’éducation.

        Dans une garde robe, il ya ce qu’on porte à la maison, à l’école, en boîte, au travail, avec son chéri... et la femme africaine doit savoir trier ce qui est bien dans la culture de l’autre et accepter la sienne, sinon on croirait qu’elle a un complexe et qu’elle ne sait que singer au lieu de faire preuve de créativité.

        On peut être sexy, attirante, bien habillée, sans être extravagante ou vulgaire.
        Exemple porter des bottes en été à Ouaga pour aller à l’école, c’est parfois ridicule.

        Mais les articles écrits ne doivent pas être centrés sur la femme et ses défauts.
        Les hommes ont des défauts aussi : leur alcoolisme, leur tabagisme qui ruinent la bourse des foyés et empêchent la scolarisation de certains enfants, leur violance physique et morale envers les femmes et bien d’autres discriminations.

        Le fait que les médiats ne soulignent que les faits de la femme montre où en est notre société et à se dire que la lutte sera encore longue et laborieuse.

  • Le 16 mars 2007 à 20:28, par le fougeni En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

    Salut a tous et grand merci pour l’article. Il est de notoriété que sous nos latitudes de plus en plus l’indécence habille notre regard. La pudeur fout le camp dans l’habillement de nos soeurs. Mais je pense que pour combattre le mal il faut l’attaquer à la racine. L’éducation de nos enfants doit être revu et corrigé. Ces filles qui se déshabillent plus que ne s’habillent sortent de nos concessions, et souvent ce sont les parents qui achètent les tenues pour elles. On doit tous se reprocher quelque chose. Et mieux ça ira.

  • Le 17 mars 2007 à 20:07, par Lionvert En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

    Ecouté ! il y’aura toujours des gens pour se pliandre de quoi que ce soit ! Chacun est libre de faire ce qu’il veut à partir du moment ou il est majeur ! tout comme il ya des hommes qui s’adonnent sans gène à la pédofilie et d’autre à l’homosexualité nos soeurs s’habillent comme elles veulent. Pendant qu’on y est demandé l’instauration de la charia !!! Attaqué vous aux commerçants qui vendent ces genres de vêtements : bandes de sexistes.
    Ya des problemes plus grave que ça au Burkina alors ne venez pas nous pourires l’esprit avec vos constats idiots et cons.
    Arrachez vos yeux si vous n’êtes pas contents tas de comédiens.

    • Le 18 mars 2007 à 17:16, par l’ami En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

      Bonsoir Mr

      Je voudrais par ce méssage vous rappeler quelques préceptes de bienséances et de bien être :
      - Quand on ne peut pas participer à la construction de l’édifice d’une société respectueuse de la morale ne contribuons pas à sa destruction.

      - En terme de justice divine ou humaine le fait de faire comme les autres ne constitue en rien une justification encore moins une circonstance atténuante (surtout dans ces cas).

      - l’homosexualité, la pédophilie, le vol et bien d’autre ne doivent trouver des justifications (explications) imbriquées (regarde aussi labas !!!!!! ça ne veux rien dire !!!, pendant que je me bats pour qu’ici ça s’améliore bat toi aussi de l’autre côté puisse que tu a eu la grandeur d’esprit d’appréhender ce problème).

      - Je ne suis sûrement pas mieux que vous mais je suis sûr d’au moins un chose une personne qui justifie les bassesses ne mérite même pas le respect de ceux qui commettent ces bassesses.

      (dixit Norbert Zongo le problème ce n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais le silence des gens "bons") sujet à reflexion

      Soyons sérieux un jour mes frères et essayons d’aider nos soeurs à vivre longtemps et décemment.
      Nous ne perdons pas de vue que les autres aspects abordés méritent réflexions mais restons dans l’optique de l’arrangement.

      Je m’excuse éventuellement si j’ai bléssé ou manqué de respect à quelqu’un c’est juste la contribution d’un frère Burkinabè pour l’amélioration des conditions de vie des uns et des autres

      Comme quoi ta liberté s’arrête là où la mienne commence (respectons nous et on nous respectera)

  • Le 18 mars 2007 à 18:38 En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

    il est temps de consulter ! après la casserole, la ficelle. A quoi nous résume t-on, ah ! la la
    Dites-nous plutôt ce que vous trouvez de positif, généreux, indispensable dans chaque femme et après nous écouterons gentiment vos conseils. Si si on peut...nous fonctionnons à la douceur positive et notre intelligence est bien à sa place humaine.
    Tout ce que vous ne voulez pas voir ? toucher ? tourne à l’obsession et là on se dit qu’il faut absolument réformer le temps libre des yeux éperdus d’ennui et d’envie contrariée.
    Est-ce qu’une femme se plaint de voir un bellâtre exhibé son corps ? et bien non car ce qui est plaisant est source de désir et aide à prolonger la vie de couple...les fantasmes mon cher...ils naissent des yeux "équarquillés"et partent en rêve et ne font de mal à personne, au contraire.Alors un peu de contrôle du neurone du bas et vous irez bien et joyeusement au milieu de nous.Merci de nous aimer tant
    Véronique

    • Le 23 mars 2007 à 09:58, par Bersany Touré En réponse à : > Un peu de décence, mes sœurs

      Bonjour Véronique
      On vous aime bien , mais on ne voudrait pas vous voir nous provoquer au point de perdre le contrôle du bas par des habits portés par les dames de pygales dns nos rues de Ouaga et en plein jour.Chaque humain a ses limites dans le self contrôle. C’est vrai aussi que par manque de W.C publiques les + sensibles se donnent en spectacles dans des coins de rues pour pisser ce qui n’est pas forcement comparable avec le port d’un habit provocateur qui ne repond à aucun besoin physiologique. Soyez belles et attirantes sans verser dans la vulgarité et la betise.C’est pourquoi je fécilite bien la dame Cléclé dans la serie " ma famille " ainsi que la dame Kadie Jolie et bien d’autres actrices dans les series burkinabé qui s’habillent bien sans vulgarité même pour faire du cinéma. Sans rancune ma soeur sinon vous donnerez raison à ceux qui pronent qui prônent le Tchador car on entend plus souvent parler d’hommes ayant violé une fille que le contraire

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