« Nous saisissons la tenue du conseil d’administration qui a lieu ce jour même, en présence de la directrice régionale de Ecobank, Evelyne Tall, pour relancer nos revendications transmises à la direction depuis le 24 octobre 2006 », explique François Dapelgo, délégué général du personnel par intérim.

Au nombre de ces revendications, M. Dapelgo a cité : l’augmentation des salaires, de meilleures conditions de travail et la revue des indemnités. « Depuis trois (3) jours, Ecobank est deuxième sur le plan national en termes de résultats après la BICIA-B. En plus, nous sommes les plus rentables au niveau de l’UEMOA. Malgré toutes ces performances, nous ne sommes pas bien rémunérés », poursuit-il. Il s’insurge également contre certaines conditions qui ne permettent pas aux Burkinabè de bénéficier de promotion, comme c’est le cas pour les agents du groupe.

En cas de non satisfaction de leurs revendications, les agents comptent poursuivre la lutte sur le plan légal et passer à la grève si le besoin se faisait sentir.

La direction qui était en conseil d’administration ne nous a pas été accessible afin de recueillir ses sentiments sur le mouvement d’humeur du personnel.

S. Gladys GUIENGUERE (Stagiaire)

Sidwaya