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Fait divers : A malin, malin et demi

Publié le vendredi 28 avril 2006 à 07h31min

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Les relations entre époux et épouses prennent souvent des allures qui vues par les célibataires ne leur donnent pas le courage de se marier. Au centre des couacs, les époux coureurs de jupons. Cela devient désagréable lorsque l’époux se fait prendre en “pleine action”.

Albert aime les filles surtout la chair fraîche, les « fraîchin » comme il aime si bien les appeler. Or, Albert est marié et père de deux gosses. Mais l’homme adore tirer sur tout ce qui bouge, mieux sur tout ce qui « s’ouvre ». Sa femme le savait et Albert savait que sa femme le savait de façon officieuse.
Dans le cas d’espèce, entre l’homme et la femme c’est le genre de « tu sais que je sais mais je n’en parle pas parce que tu nieras toujours ».

Dans ces genres de situations, chacun dans son coin est sur le qui-vive guettant les mouvements de l’autre comme un guetteur à l’affût de gibier. Mais Albert s’en foutait pas mal de cette situation. Il écumait les jeunes go « fraîchin » du quartier. Une « Saturday » c’est-à-dire un samedi soir bien branché comme Ouaga la belle en a le secret, Albert était à la quête d’une « fraîchin ».

Le rendez-vous avec la go était calé pour 21h. A 20H 30, le gars était sur place. Tout était calé de telle sorte que le « fouka fouka » devait avoir lieu chez son ami dans le même quartier. La « bébé » aussi très pressée comme si son machin le grattait était au rendez-vous 15 minutes avant l’heure. Or, l’épouse d’Albert, ayant vu le fring que son mari avait enfilé, avait senti que quelque chose se tramait en cette nuit du samedi 06 août 2005. Il est des moments où tout vous lâche et rien ne vous réussit. C’est ce qui arriva à notre fieffé « fouetter ».

Dans son élan de séducteur, Albert ne s’était pas aperçu que la voisine de sa femme l’avait vu entrer bras dessous, bras dessus avec sa « fraîchin » dans la chambre de son ami. Inutile de vous dire que la voisine a vendu la mèche à la femme d’Albert. « Ma copine, je ne te dis rien, j’ai vu ton monsieur avec une telle entrer dans la maison d’un tel... ».
Elles se concertent et décident d’aller voir de leurs propres yeux ce qui se passait derrière les rideaux de la chambre de l’ami d’Albert. Arrivées sur les lieux, c’est la voisine qui entre la première dans la chambre. Elle trouve mademoiselle et monsieur en « gymnastique nocturne », nus comme des vers.

Surprise par ce qu’elle venait de voir, elle détalait vers la sortie quand entrait la femme d’Albert : même spectacle ! Pire, Albert était tellement concentré qu’il ne vit pas sa femme entrer.

« Bonsoir », salue madame. Albert au son de la voix de sa femme bondit, s’assit au bord du lit, la tête entre les mains. Tandis que sa femme s’en allait sans souffler mot ; la « fraîchin » demandait à Albert s’il ne s’était pas fait mal. Elle n’avait jusque-là pas compris qu’Albert venait d’être pris en train de cocufier sa femme.

De retour à la maison, Albert pris les bagages de sa femme et les balança dehors. La voisine accourut et dit à Albert que s’il ne fait pas rentrer les bagages de sa femme, elle irait tout raconter à sa mère. Albert n’y fit aucune opposition. Il se précipita même car mieux vaut avoir à faire à Dieu qu’à ses anges.

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 1er mai 2006 à 14:34 En réponse à : > Fait divers : A malin, malin et demi

    Albert, toi aussi, n’ajoute pas de l’huile sur le feu. Il aurait fallu présenter tes excuses à ta femme et, si celle-ci est vraiment amoureuse de toi, les aurait acceptées sans difficultés.
    De procéder comme tu l’a fais, tu as déshonoré la race des garçons épris d’amour pour toutes les femmes du monde dont la première est chacune de nos mamans. A méditer sans modération.

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