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6e édition de la fête de la bière : Dix jours pour consommer plus de 52 000 casiers

Publié le mercredi 26 avril 2006 à 07h54min

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La 6e édition de la fête de la bière se tient du 28 avril au 08 mai 2006 sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), les organisateurs ont rencontré les journalistes et les tenanciers des débits de boissons pour faire le point des préparatifs, mardi 25 avril dernier au cours d’une conférence de presse.

Du 28 au 8 mai, la bière va couler à flot sur le site du SIAO. Et pour cause, les tenanciers des débits de boissons y organisent la 6e édition de la fête de la bière. « Cette année, nous envisageons battre le record de volume de bières vendues à la 5e édition, c’est-à-dire dépasser 52 000 casiers », ont souligné les organisateurs au cours d’un point de presse tenu le mardi 25 avril 2006 à Ouagadougou.

Mais attention, ont-ils averti, « les mineurs de moins de 18 ans non accompagnés sont interdits d’accès au site, et quand ils le sont par leurs parents ou tuteurs, les gérants des débits de boissons ont obligation de refuser de leur servir de la boisson alcoolisée. Ils soutiennent ainsi avoir pris suffissament ds mesures et de précautions pour éviter les dérives constatées lors des dernières éditions.

D’autant que, ont-ils soutenu, « Nous nous sommes inspirés des critiques et des multiples interpellations dont a fait l’objet la 5e édition pour trouver des solutions à même de remédier à la présence des mineurs sur le site.

Nous travaillons et échangeons nos vues en étroite collaboration avec le ministère de la Sécurité dans ce sens ». Ainsi, les forces de sécurité publique seront mises à contribution pour éviter et contenir tout débordement ou dérapage. Les organisateurs espèrent qu’au regard du nombre d’agents de sécurité mobilisés en 2005 (250 policiers et gendarmes) que la 6e édition verra une présence plus accrue de la sécurité à laquelle se joigneront les sapeurs-pompiers et des vigiles. D’ailleurs, c’est le souci de mieux verrouiller le site qui a présidé au transfert de celui-ci sur le SIAO. « Le SIAO est un site facilement gérable et permet un meilleur stationnement des engins.

Un dispositif est mis en place pour contrôler les entrées de manière à empêcher les mineurs d’accéder sur le site d’une part, et d’autre part, pour assurer la sérénité à l’intérieur du site », a précisé le président du Syndicat national des travailleurs des débits de boissons (SYNATB), Félix Bambara. Selon lui, pendant ces dix jours, le SYNATB va poursuivre sa campagne de sensibilisation contre la fréquentation des mineurs des débits de boissons.

Le clou de cette campagne qui a été adoptée lors du conseil syndical à Koudougou 2006, va consister à expliquer aux acteurs le code d’éthique de la profession de tenancier ou de gérant de débits de boissons, à sensibiliser ceux-ci sur les droits des enfants et à lutter contre la profilation du commerce illicite des boissons alcoolisées. De telles mesures visent à sensibiliser les tenanciers de débits de boissons afin qu’ils cessent de recruter les mineurs parmi leur personnel.

La 6e édition de la fête de la bière prévoit l’ouverture de 40 stands sur le site du SIAO. Pour les organisateurs, ce forum de la bière est « l’édition de l’expérience et de l’efficacité ». Une maturité qui devrait permettre de concilier recherche de profit et bien-être de la jeunesse.
Pour cela, les organisateurs devraient aussi penser un dispositif capable de minimiser les accidents, étant donné que la sortie du site ouvre sur la circulaire qui est empruntée à des heures indues par les gros porteurs.

S Nadoun COULIBALY (coulibalynadoun2002@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 26 avril 2006 à 09:55, par Laurent En réponse à : > 6e édition de la fête de la bière : Dix jours pour consommer plus de 52 000 casiers

    je n’ai rien contre la consommation de la bière, bien au contraire... mais je trouve regrettable qu’il n’y ait qu’une seule idée derrière cette manifestation : vendre, vendre et vendre.
    Ceux qui consomment cette boisson ne savent même pas de quoi elle est faite et quelle est son histoire. Quid d’uune visite commentée de l’usine, quid de l’hygiène dans les maquis, quid d’une réflexion sérieuse sur l’économie des maquis, la consommation précoce des boissons alcoolisées par les mineurs. A mon avis, ces débats doivent être organisés en marge de la fête de la bière.
    Et le dolo dans tout ça. Sous le CNR, ll avait été question de le conditionner de façon indusrielle. Où en sommes nous ? Les européens conditionnent tout ! ne me dites pas que ce n’est pas possible ! Nos boissons non alcoolisées (bissap, tamarin, jus d’orange, citron, zom koom.....) sont de loin meilleurs au coca, fanta et consort.
    Voici les vrais enjeux de notre économie et il faut qu’on y réflechisse ; sinon personne ne le fera à notre place.
    Que Dieu veuille sur tous les participants, qu’il leur donne la sagesse et noous épargne de tout malheur !

    • Le 26 avril 2006 à 16:48 En réponse à : > 6e édition de la fête de la bière : Dix jours pour consommer plus de 52 000 casiers

      Dsl frere. Mais le dolo ne peut pas etre comercialiser comme tu le pense. On ne peut mettre en bouteille du dolo hermetikement fermer pdt 3h sans risk d explosion. Ca fera un cocktail molotof. Et en plus a la fete de la biere le dolo est vendu non ? En plus cette fete ne peut etre pour les organisteurs ke la vente. Sinon koi d otre ? Ce sont les affaire frere. Donc ca se passe. En plus ils n bobligent personne a y aller. Peace

      • Le 27 avril 2006 à 12:35 En réponse à : > 6e édition de la fête de la bière : Dix jours pour consommer plus de 52 000 casiers

        C’est vraiment dommage d’entendre un tel discours. Avec tous les malheurs que provoque cette prétendue fête de la bière dans nos familles accidents mortels, bagarres, nansongo du mois dilapidé, prostitution et déboche de nos enfantsil faut vraiment être un imbécile pour tenir une telle réflexion à moins d’être un tenancier de débit de boissons ...
        En ce qui concernent les mesures prises, les organisateurs se foutent royalement du monde. Mais c’est de bonne guerre. En réalité, il appartient aux autorités publiques de mettre fin à la dérive. C’est une question de santé publique, de sécurité et de developpement. Cette fête doit nécessairement intégrer une dimension scientifique, socio culturelle et de prévention contre l’abus d’alcool. A défaut il faut tout simplement la supprimer. Une société ne peut se developper avec des alcooliques d’autant que c’est connu, les alcolos ne fabriquent que des tarés. Bref la misère se perpétue ...
        Mais quand on sait qui sont nos dirigeants, autant s’occuper de la quadrature du cercle ... s’ils pouvaient perfuser les 13 millions de burkinabès à la flag, ils le feraient. C’est un moyen imparable pour garder son fauteuil...
        Hé ! qui viendra nous sauver ? un sauveur svp ! Prier pour un sauveur, c’est ce qui nous reste .
        En tout cas, félicitation à laurent.

  • Le 26 avril 2006 à 12:41, par Stan En réponse à : > 6e édition de la fête de la bière : Dix jours pour consommer plus de 52 000 casiers

    Je constate qu’il n’ya pas mal de mesures qui ont été prises pour que cette fête de la bière se passe bien. L’idée de la faire sur le site du SIAO n’est pas mal, cependant je voudrais attirer l’attention des organisateurs sur un fait : " Il est très dangeureux de conduire en état d’ivresse, surtout dans une ville comme Ouagadougou ". La plupart des participants à cette fête viennent généralement au moyens de leurs engins à deux roues. Et je me demande bien comment après avoir bu 6 à 8 bouteilles de SOBBRA ou de FLAG, on peut maintenir la stabilité sur une JC .
    Il faudrait à mon avis trouver un moyen pour que les gens ne conduisent pas en état d’ivresse. Les multiples accidents des éditions passées doivent servir de leçons. " On pourrait par exemple privilégier le transport commun spécialement ces jours : BUS, TAXIS", Ce sera profitable pour tous !!!

  • Le 2 mai 2006 à 14:41, par BANGRE En réponse à : > 6e édition de la fête de la bière : Dix jours pour consommer plus de 52 000 casiers

    je suis surpris et heureux qu’une telle fête ait lieu au Burkina. Cette foire pourrait être une grande attraction touristique et servir les intérêts économiques de la Nation. Mais attention à ne pas dépasser les limites par une consommation exagérée d’alcool. Je m’interroge sur le bien fondé de cette manifestation et me demande quelle est sa particularité. Ressemble-t-elle à la fête de la bière comme en Allemagne ? y’a-t-il une pluralité de l’offre quant aux marques de bières ? Que nos brasseries investissent dans la recherche de nouveaux produits pour les consommateurs.

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