Elles sont au total 44 filles-mères qui ont pris part du 22 janvier au 30 janvier 2024 à la formation en maquillage de la professionnelle Françoise Sedego.

« C’est une formation au profit de 44 jeunes dames mères qui aiment le maquillage mais qui n’ont pas forcément les moyens pour se former. J’ai donc initiée cette formation grâce aux bonnes volontés qui ont contribué à acheter les kits pour la formation. Nous avons eu en gros 46 kits mais il y a 44 filles qui sont à Ouagadougou. Il y a d’autres qui sont en province et qui n’ont pas pu effectuer le déplacement et je compte m’organiser après pour également les former », a expliqué l’initiatrice de la formation, Françoise Sedego.

« Je remercie les bonnes volontés qui ont rendu possible cette formation », Françoise Sedego

Durant ces neuf jours de formation, il a été question pour les bénéficiaires de se former dans le maquillage beauté et cinéma.

« J’ai appris le make up beauté et artistique. Après cette formation, je compte mettre en pratique tout ce que j’ai eu à acquérir afin d’être utile pour la société. Je voulais remercier une fois de plus tata Françoise pour tout ce qu’elle a fait pour nous. Le merci ne suffit pas et seul Dieu pourra lui rendre tout ce qu’elle nous a fait », a laissé entendre une des bénéficiaires de la formation, Jessica Dabiré.
« Etant mère et sans moyen pour me payer des formations, j’ai profité de cette opportunité pour apprendre le maquillage. Je remercie les bonnes volontés qui ont permis que nous bénéficions de cette formation. Merci également à tantie Françoise Sedego », a indiqué une autre bénéficiaire, Awa Kisso.

Elle sont au total 46 filles qui ont bénéficié de la formation gratuite.

La maquilleuse professionnelle de cinéma a été appuyée durant ces neuf jours de formation par d’autres maquilleuses professionnelles que sont entre autres les promotrices de Triomphe House, de Glamour Institut, de Blacktimi et de Merveille d’Ayanna. Selon une des formatrices, sur la quarantaine de femmes, il y a une vingtaine qui a su se démarquer de par la qualité de son travail. Il était question pour elle d’apprendre aux bénéficiaires les techniques de maquillage et aussi tout ce qui est hygiène tel que pouvoir désinfecter le matériel de travail ainsi que les différentes tenues pour le travail. « Nous avons également essayé de les motiver car ce sont des femmes qui ont vécu des moments assez difficiles. Nous leur avons donc donné des conseils et demandé de ne pas baisser les bras et de toujours travailler pour pouvoir s’en sortir et être autonomes financièrement », a déclaré l’une des formatrices Rokia Sow/Sabane, promotrice de Glamour Institut.

Rokia Sow/Sabane, promotrice de Glamour Institut compte embaucher 5 filles dans son institut

La chanteuse burkinabè Fleur est également passée encourager moralement toute ces jeunes filles et dames qui sont venues se former.

« Pour un début, je trouve qu’elles se débrouillent très bien. Elles ont eu la base. Ce sera à elles maintenant de s’améliorer et de se perfectionner pour devenir vraiment des professionnelles. Je les encourage à persévérer, à toujours travailler histoire de se surpasser et à devenir la meilleure version d’elles-mêmes et toujours mettre leur connaissance à jour à travers des formations », a souligné la chanteuse Fleur.
A entendre Françoise Sedego, la formation a duré neuf jours afin de permettre à chacune au sortir de cette formation d’aller travailler et se faire de l’argent pour ne plus avoir à tendre la main.

Jessica Dabiré compte à partir des connaissances reçues être utile à la société

Elle n’a pas manqué de remercier la direction du ministère de la Jeunesse qui a soutenu la formation en donnant la salle gratuitement ainsi que l’association Malgue Zaka qui a aussi pris cinq kits en charge. Elle a également remercié les bonnes volontés dans le monde entier qui ont contribué pour que cette formation puisse être totalement gratuite pour toutes les filles.

La promotrice de Glamour Institut compte embaucher cinq filles issues de la formation dans son institut. Des formations en coiffes et éventails de mariage sont également en perspective.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net