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Burkina Faso : Dawelgué, un village symbole de cohésion sociale et de bien vivre-ensemble

Publié le vendredi 3 novembre 2023 à 12h01min

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Burkina Faso : Dawelgué, un village symbole de cohésion sociale et de bien vivre-ensemble

Situé dans la commune rurale de Saponé, dans la province du Bazèga, région du Centre-Sud, le village de Dawelgué s’illustre par la capacité de ses habitants à transcender les différences religieuses et ethniques pour ériger une société de paix et de vivre-ensemble harmonieux, un impératif réel sur le plan national. Au cœur de ces initiatives de paix, de cohésion sociale et de bien vivre-ensemble, Naaba Boalga de Dawelgué, chef coutumier et ancien ministre des Affaires religieuses et coutumières sous le magistère du président Paul-Henri Sandaogo Damiba. Nous avons pu vivre cette expérience et exemple à suivre lors d’une visite de terrain dans ce village, le dimanche 22 octobre 2023.

Dawelgué, un nom en langue nationale mooré qui signifie « ne pas diviser, ne pas séparer ». Les habitants de ce village l’ont bien compris et honorent le nom de leur localité par des actes concrets d’union et de solidarité. Ici, les pratiquants de la religion traditionnelle, les musulmans, les catholiques et les évangéliques vivent en parfaite symbiose, dans l’entraide, la cohésion et la solidarité. Des gestes et des manières qui suscitent de l’admiration et constituent un bel exemple pour les politiques et initiatives nationales en matière de promotion de la paix et de vivre-ensemble.

Ce village est également bien singulier, car le village administratif de Dawelgué comporte deux villages coutumiers indépendants l’un de l’autre. En plus de Dawelgué, il y a Kouzoulgou dont le chef traditionnel, Naaba Tigré, a été intronisé il y a quelques semaines par le Moogho Naaba Baongho. Il est à noter aussi que le village coutumier inclut la principauté de Gounghin qui est l’un des quartiers du village administratif de Doumtenga, voisin de Dawelgué.

Naaba Boalga de Dawelgué, chef traditionnel promoteur des valeurs de paix et de cohésion.

Naaba Boalga de Dawelgué, promoteur des valeurs de paix et de cohésion
De toutes ces initiatives en faveur de la paix et de la cohésion sociale, il en est l’un des principaux artisans. Intronisé comme chef traditionnel de son village le mardi 22 juillet 2008 par le Moogho Naaba Baongho après avoir été proposé à ce dernier par ses aînés, le Naaba Boalga succède à son père, feu Naaba Kuilga. Son nom de règne, Naaba Boalga, est celui de son grand-père qui était le 12e chef traditionnel du village. Il signifie que « le mur [le chef traditionnel du village] doit être reconnaissant à l’argile [la population] à qui il doit sa résistance face aux eaux de pluie ».

Autrement dit, le chef traditionnel doit sa longévité et sa notoriété à la population dont il tire une partie de sa légitimité, l’autre partie provenant du Moogho Naaba Baongho. Naaba Boalga dit avoir accepté cette responsabilité afin d’œuvrer au changement positif des mentalités, à la prévention des différends, à la résolution des vieux conflits, à l’amélioration des conditions de vie matérielles de ses co-villageois et au rayonnement de Dawelgué (au moins parmi les villages de la commune de Saponé).

Pour Naaba Boalga, autant il ne faut pas diaboliser les religions traditionnelles africaines, autant il ne faut pas, au nom de ces dernières, diaboliser les religions révélées comme on le voit et on l’entend parfois par les temps qui courent.

Cette idée de promotion des valeurs de paix et de cohésion a toujours germé en lui après des constats sur le terrain et durant son parcours universitaire. « C’est à partir des constats faits au village, des conseils de Sa Majesté le Moogho Naaba Baongho lorsqu’il m’intronisait et des connaissances que j’ai acquises pendant mon parcours universitaire », précise Naaba Boalga.

« Sur la lancée de la promotion de la cohésion sociale, des amis et moi avons créé, en 2006, l’Association pour la non-violence active (ANVA), mais les occupations des uns et des autres n’ont pas permis de la rendre pleinement opérationnelle. Il a donc fallu attendre onze ans (c’est-à-dire en 2017) pour que l’idée refasse surface. Nous avons été aidés en cela par le fait que nombre de mes amis étaient en train de terminer leur carrière de salariés des services publics ou du secteur privé, et par la disponibilité d’hommes et de femmes expérimentés dans l’animation de la vie associative. C’est alors que l’Association pour la tolérance religieuse et le Dialogue intercommunautaire (ATR/DI), à la tête de laquelle m’ont porté les amis, a vu le jour 18 septembre 2018. Elle se donne pour missions de sensibiliser les citoyens afin qu’ils s’impliquent dans la promotion de la tolérance religieuse et du dialogue intercommunautaire à tous les niveaux de la société ; de promouvoir la coexistence pacifique entre les confessions religieuses, les races, les groupes ethniques et les personnes des deux sexes ; de contribuer à l’épanouissement des libertés individuelles et collectives », a-t-il ajouté.

Pose de la première pierre pour la construction de la chapelle Saint-Pierre-Damien de Dawelgué, en présence des leaders des autres confessions religieuses.

Pour Naaba Boalga, autant il ne faut pas diaboliser les religions traditionnelles africaines, autant il ne faut pas, au nom de ces dernières, diaboliser les religions abrahamiques (révélées) comme on le voit et on l’entend parfois par les temps qui courent, car les deux types de religion font partie de notre patrimoine culturel et spirituel et se nourrissent ou peuvent se nourrir l’un l’autre et vice-versa.

« Dans toutes les religions, il y a l’idée selon laquelle si Dieu l’avait voulu, il aurait créé une seule religion, un seul groupe socio-ethnique, un seul pays… C’est dire qu’il a fait preuve de tolérance en acceptant que chaque humain vienne à lui en fonction de la voie spirituelle qui lui convient, soit parce qu’il l’a choisie lui-même, soit parce que ses parents l’ont choisie pour lui. Pire, Dieu accepte l’existence des non-croyants et parfois on a l’impression qu’il les traite mieux que les dévots ; deuxièmement, notre constitution fait de la liberté de culte, de croyance et de non-croyance des piliers en matière de droit des citoyens. Il résulte de ces deux éléments que tous ceux qui détiennent un pouvoir (traditionnel, coutumier, politique, économique, etc.) doivent œuvrer à traduire cela dans les faits », soutient-il.

A la question de savoir quelle importance il accorde aux religions, lui-même étant chef traditionnel, le Naaba Boalga répond : « En tant que chef traditionnel, j’estime que les religions, à l’instar des âmes, sont toutes de même valeur. Le reste dépend de ce que l’on fait pour sauver son âme ou pour amener les croyants à soi en toute liberté comme l’enseignent les Ecritures et la sagesse, et comme le dispose la constitution. De plus, la légitimité du chef traditionnel ou coutumier étant transversale alors que celle des responsables religieux n’est valable que face à leurs coreligionnaires, il doit s’efforcer d’être au-dessus de la mêlée, quelle que soit son appartenance confessionnelle. Par exemple, à l’occasion des fêtes religieuses ou coutumières, j’assiste matériellement et/ou financièrement et du mieux que je peux les ministres du culte des différentes confessions religieuses ».

Selon Patrice Ilboudo, pasteur de l’église du quartier Bagbin de Dawelgué, « quand il y a un évènement à Dawelgué et que les gens sont réunis, tant qu’on pas appelé spécifiquement quelqu’un par sa religion, on ne peut pas savoir sa confession religieuse ».

Pratiquants de la religion traditionnelle africaine, musulmans, catholiques et évangéliques sont les différentes facettes d’un même kaléidoscope à Dawelgué
Ces initiatives de Naaba Boalga sont positivement appréciées par les premiers concernés. Ce sont des réalités que nous avons pu constater sur le terrain. Du pasteur à l’imam, en passant par le président de la Communauté catholique de base et les coutumiers, tous sont unanimes : la cohésion sociale et le bien vivre-ensemble à Dawelgué ne sont pas une vue de l’esprit ; c’est un fait, une réalité.
Et le pasteur Patrice Ilboudo du quartier Bagbin de Dawelgué, content de la nouvelle église en phase de finition, témoigne, en ces termes : « Ici à Dawelgué, nous n’avons pas de problème avec les autres confessions religieuses. S’il y a un évènement au village, nous les protestants, les catholiques, les musulmans et les pratiquants de la religion traditionnelle, nous y allons tous sans distinction. Quand nous sommes à un évènement, tant qu’on pas appelé spécifiquement quelqu’un par sa religion, on ne peut pas savoir sa confession religieuse. On s’entend bien, on est solidaire et on fait tout ensemble ».

A entendre le Gounghin Nabiiga, quand il y a un évènement heureux ou malheureux, les habitants de Dawelgué se rencontrent pour le résoudre sans distinction de religion ni de groupe socio-ethnique.

Même son de cloche chez les catholiques qui se sont vu offrir un terrain par le Gounghin Nabiiga pour la construction de la chapelle Saint-Pierre-Damien de Dawelgué. La pose de la première pierre de la construction de cette chapelle a été faite sous nos yeux le dimanche 22 octobre 2023. « Nous les coutumiers, les catholiques, les musulmans, les protestants, nous sommes de la même famille, il n’y pas de différence. Quand il y a un évènement heureux ou malheureux, les gens se rencontrent pour le résoudre sans distinction de religion ni de groupe socio-ethnique. Et nous sommes contents de donner ce terrain pour la construction de cette église », a confié le Gounghin Nabiiga dont le défunt frère aîné, son prédécesseur, a été celui qui a octroyé le terrain et donné son accord pour la construction de la chapelle.

Yemdaogo Raphael Simporé, catéchiste par intérim de Dawelgué, se réjouit de cette initiative qui, selon lui, viendra soulager plus d’un et renforcera davantage la cohésion entre les habitants du village. « Notre souhait est que notre église puisse sortir rapidement de terre. Cela aidera beaucoup de fidèles parce qu’en l’absence d’un bâtiment pour abriter les séances de prières, on interrompt souvent les messes avant l’heure, et s’il y a une pluie, il n’y pas plus de prière. Grâce aux initiatives du Dawelg Naaba, nous avons pu avoir des lampadaires, cela facilite les séances de prières nocturnes. Nous nous réjouissons de la pose de cette première pierre. Toutes les confessions religieuses à Dawelgué sont toujours solidaires, il n’y a pas de différence entre nous ici. Et grâce à cette cohésion et par la grâce de Dieu, cette église sera bientôt une réalité », assure-t-il.

Yemdaogo Raphael Simporé, catéchiste par intérim de Dawelgué, se réjouit de cette initiative de Naaba Boalga qui, selon lui, viendra soulager plus d’un et renforcera davantage la cohésion entre les habitants du village.

Moumouni Diallo, dont les ancêtres se sont installés à Dawelgué depuis des lustres, est l’imam du village. Avec déjà une mosquée de vendredi, il souhaite néanmoins avoir une école coranique couramment appelé « madrasa » afin de renforcer les connaissances de l’islam par les musulmans. Pour ce dernier, il n’y a aucun problème de quelque nature que ce soit avec les autres confessions religieuses. « Nous nous entendons très bien, nous sommes contents de cette cohésion. Notre souhait est que les catholiques puissent avoir leur chapelle parce que si nous avons notre mosquée et eux aussi leur église, c’est bien. Nous sommes ensemble, nuit comme de jour, dans les bons et les mauvais moments », a-t-il affirmé.

Un village d’agroforestiers traditionnels

Indépendamment de la réalité de la cohésion sociale et du bien vivre-ensemble, le village se distingue par la végétation dense que le visiteur traverse sur trois kilomètres (route départementale 39) avant d’atteindre le centre du village en venant de Saponé marché (Sambsin). Mieux, à l’exception de la plaque plantée à droite et qui indique la situation du village à gauche au début d’une piste, nul étranger ne peut s’imaginer qu’à 300 mètres, il y a des habitations ; ce, du fait des arbustes, des touffes d’herbes et les buissons savamment préservés qui obstruent la vue du passant. Une fois au village, le visiteur constate également que la pratique de l’agriculture n’est pas du tout antinomique avec la préservation de l’environnement. En effet, tout en plantant des essences exotiques, les villageois épargnent et protègent les essences locales et c’est l’une des caractéristiques principales de Dawelgué. De fait, on y pratique l’agroforesterie empirique qui consiste à exploiter des terres agricoles en associant des arbres et des cultures ou l’élevage, afin d’obtenir des produits ou services utiles à l’être humain.

Selon les dires de Moumouni Diallo, imam de Dawelgué, il n’y a aucun problème de quelque nature que ce soit avec les autres confessions religieuses.

Les conseils de Naaba Boalga pour une véritable réconciliation au pays des Hommes intègres

Pour une véritable cohésion sociale et une réconciliation nationale au Burkina Faso, le Naaba Boalga de Dawelgué appelle à éviter de diviser les citoyens en apatrides et en patriotes, sur la base des différences politiques ou idéologiques ; à conduire, pour la suite du processus de transition, une gouvernance inclusive plus vertueuse et à faire preuve d’équité dans l’appréciation de l’exercice des droits fondamentaux des citoyens à savoir les libertés d’expression, de presse, d’opinion et de manifestation.

En plus des opérations militaires menées contre les groupes armés terroristes, Naaba Boalga conseille de mettre en œuvre, sous la conduite de l’Etat, des mécanismes alternatifs de prévention, de gestion et de résolution des conflits dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, en tenant compte de la typologie des membres des groupes armés ; d’adopter et mettre en œuvre de façon diligente les lois portant liberté religieuse et statut de la chefferie traditionnelle et coutumière, afin de donner des bases légales à la vie de ces institutions et minimiser ainsi le mélange de genres qui contribue à fragiliser la cohésion sociale.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 novembre 2023 à 18:15, par Lingouste En réponse à : Burkina Faso : Dawelgué, un village symbole de cohésion sociale et de bien vivre-ensemble

    [En plus des opérations militaires menées contre les groupes armés terroristes, Naaba Boalga conseille de mettre en œuvre, sous la conduite de l’Etat, des mécanismes alternatifs de prévention, de gestion et de résolution des conflits dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, en tenant compte de la typologie des membres des groupes armés]. Très bonne idée pour la paix et la cohésion sociale.

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  • Le 3 novembre 2023 à 13:24, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Dawelgué, un village symbole de cohésion sociale et de bien vivre-ensemble

    Merci à Mamadou Zongo de Lefaso.net de nous faire savoir, comme je ne cesse de le répéter voilà plus de 15 ans dans ce forum de Lefaso.net très riche en analyse culturelle que la ’’’’culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référence de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin.’’’’’

    Cette analyse constructive nous montre que la culture a toujours été depuis la nuit des temps la racine de construction de la cohésion sociale et le vivre ensemble. Parmi les 63 ethnies de notre pays, nos sociétés traditionnelles ne sont pas encore mortes, elles vivent, dictent nos réflexions et comportements, et elles sont un réservoir de sagesse encore utilisable comme nous montre cette analyse pour redresser la barre de nos errements et et de la mauvaise imitation du modèle occidental et le copier-coller des autres pays. Un peuple en soi, renferme l’intelligence du grand nombre. Ce sont ses dirigeants qui doivent interroger leur aptitude à le diriger.

    De Maurice Yaméogo jusqu’à nos jours, nos chefs coutumiers de bonne foi ont toujours a leur manière dit a nos dirigeants que ‘’’’’le libéralisme conduit inexorablement à la dérive morale : L’homme ne peut pas être libre de faire tout ce qu’il veut, sinon, ça devient de l’anarchie totale.’’’’’ Surtout quand on n’a le volant des affaires de l’état comme celui du Burkina, il faut faire attention au poids des mots, surtout prononcés devant un public qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend, comme ‘’’’’je ne suis pas là pour le pouvoir, mais éradiquer les terroristes, ou chacun sa chose, ou on te fait et il n’y a rien.’’’’’

    Et ce qui ne regarde que Ka en voyant ce qui se passe en ce moment, je confirme que ’’’’’Passer la main a une autre génération ne suffira pas, car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains. Que chacun respecte la constitution pour permettre à la génération future de s’assumer.

    Personne ne peut nier en suivant ce qui se passe de nos jours que les jeunes dirigeants et autres "opposants historiques" sont toujours pleins de bonnes résolutions et d’idées généreuses et "intègres comme à la place de la révolution avec la patrie ou la mort nous vaincrons" avant d’accéder au pouvoir, mais ils changent radicalement une fois qu’ils y sont.

    Le conseil du vieux Ka a ces jeunes dirigeants, c’est d’avoir sans une peau de caméléon la trempe de l’idéologue Thomas Sankara en disant qu’exister véritablement comme être humain, c’est vivre pour son idéal et se dévouer à cet idéal. Voilà ce que nous apprennent la vie et la mort, car, construire la cohésion sociale et réussir a souder tout un peuple, imposent un préalable : déconstruire les mythes, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités. Panser les plaies pour restaurer la capacité d’écoute et de pardon, et la seule solution trouver vienne du chef coutumier Naaba Boalga en coordination avec les responsables religieux de tout bord. Que ce procédé se fasse dans toutes les régions du pays pour un vivre ensemble durable.

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  • Le 3 novembre 2023 à 15:37, par Bol.Sidnoma En réponse à : Burkina Faso : Dawelgué, un village symbole de cohésion sociale et de bien vivre-ensemble

    Merci à Lefaso.net,
    Merci à toute la population de Dawelgué en Général et au Chef de Dawelgué en particulier...
    Lorsque les chefs coutumiers et les responsables religieux jouent pleinement leur rôle, les populations vivent toujours dans une bonne harmonie.
    Dieu fasse que leur exemple impacte d’autres localités pour un Burkina de paix et de vivre-ensemble.

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