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Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

Publié le jeudi 19 octobre 2023 à 11h15min

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Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

Didier Ouédraogo, président du Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), section de France, estime que nul ne peut s’accommoder de la réduction en cours des périmètres des droits et devoirs citoyens au sein de la société burkinabè. Dans cette tribune, il demande aux Burkinabè de se redresser pour résister à toutes les manœuvres qui font régresser dans la construction d’une démocratie à la hauteur des enjeux de notre société. Il faut constater, comprendre et agir ensemble, de manière organisée, démocratique et populaire, préconise-t-il.

« Il y a plus de héros dans l’ombre que dans la lumière » Alain Mabankou, Le Sanglot de l’homme noir.

Au Burkina Faso, l’histoire s’accélère, négativement.

Après l’interview du capitaine Ibrahim Traoré, faisant office de bilan très transitoire d’une année de son pouvoir et de sa lutte contre le terrorisme, il n’aura échappé à aucun observateur soucieux d’un meilleur avenir pour le Burkina et son peuple, que le MPSR 2 précise sa nature, ses objectifs et ses moyens : se maintenir au pouvoir, outre son bilan plutôt mitigé. Ce qui est très préoccupant. Et pour cause.

Tout coup d’État produit incontestablement du désordre social, national et institutionnel. Pour ce qui est du Burkina Faso, on aurait pu consentir quelques sacrifices, au regard de l’exceptionnelle urgence dans la lutte contre ce nouvel ennemi, appelé terrorisme, pour retrouver quelque sécurité promise. Mais hélas ! En lieu et place de tant d’attentes populaires, de cette sécurité vitale, entre autres, les citoyens se sentent de plus en plus pris en étau, au fur et à mesure que semble s’éloigner ce que le régime leur présenta, il y a juste un an, comme une bouée de sauvetage.

À la place d’un tel espoir partagé, on assiste à la production d’un désordre dans la gouvernance en Transition, à un recul démocratique, aux plans politique, économique et social, comme si le Burkina Faso se retrouvait à l’aube de son histoire. Cette involution est cependant sans surprise. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Le coup d’État militaire qui a donné naissance à la Transition rectifiée le 22 septembre 2022 est demeuré fidèle aux principes et règles qui le définissent et l’alimentent :

1- Poursuivre la division et la fragilisation de la Grande Muette, régulièrement inféodée aux intrigues politiciennes d’accaparement et de gestion du pouvoir politique, au demeurant fragile, et en connivence avec quelques débauchés de la classe politique, mis comme à la retraite d’office, et d’une élite oligarchique qui composent avec le nouveau régime. Ainsi, on tente d’écarter les « indésirables » pour sauver la peau du régime ;

2- Procéder à une décantation obligatoire partout où cela semble vital, dans les institutions et services, au fur et mesure que les tenants du pouvoir, se trouvant des vertus politiques par la fréquentation du pouvoir, au-delà ou en dépit de leurs missions officielles, s’organisent pour y demeurer le plus longtemps possible. Au passage, ils semblent oublier leur mission première, noble et gratifiante : éradiquer le terrorisme, reconquérir et défendre l’intégrité du territoire, assurer la sécurité des citoyens et leurs biens, loin des incantations justificatrices de leur prise du pouvoir par un coup d’État ;

3- Épurer la société de ses citoyens honnêtes, civils comme militaires, de ses vrais patriotes et progressistes dont l’expression et les intentions politiques proposent une critique constructive, devenus ainsi délétères pour cette caste métamorphosée en groupuscule politicien et en « panafricanistes » de la vingt-cinquième heure, arborant le leitmotiv : « En dehors de nous, point de salut ! »

4- Verrouiller toutes les valeurs et vertus démocratiques arrachées par de longues luttes populaires chèrement payées, dans la pleine conscience du sacrifice pour l’intérêt général. Ce faisant, le processus démocratique se vide au fur et à mesure de sa substance, pour laisser place à des refondations hasardeuses, remettant en question la lente construction d’un État de droit.

Et pourtant,

Cette situation qui s’offre à nous a ses propres exigences pour chacun d’entre nous. Pour chaque patriote, pour chaque démocrate, pour chaque progressiste et pour chaque révolutionnaire de ce pays. Nul ne peut s’accommoder de la réduction insidieuse en cours des périmètres des droits et devoirs citoyens au sein de la société burkinabè, par la volonté et la vision personnelle du Capitaine-Prince.
En effet, les faits de notre histoire et de notre actualité nationale restent têtus. Ils n’offrent pas aux intentions légitimistes des raisons de dédouanement moral ou politique. Ces faits sont massifs, avec des apparences d’irréversibilité. C’est inquiétant ! Très inquiétant !

Alors,
Chaque citoyen doit prendre conscience de ce que la situation donne à voir et lui impose de faire. Sans fantasme politicien, chacun doit mesurer toutes les conséquences pour notre destin commun de ce cours endiablé et irrationnel de notre courte histoire nationale.

Le courage s’impose de nous redresser pour résister à toutes les manœuvres qui nous font régresser à terme dans la construction d’une démocratie à la hauteur des enjeux de notre société et d’un progrès social réel, débarrassé de toutes sortes d’obscurantisme et d’héroïsme.

La lucidité s’impose pour constater, comprendre et agir ensemble, de manière organisée, démocratique et populaire. Des structures, des hommes et des femmes déterminés ont porté le peuple et ses aspirations les plus nobles depuis des décennies dans ce pays. Reprenons ces porte-drapeaux de notre meilleur avenir commun, politique, économique et social et retrouvons les chemins de la reconquête de notre dignité et de notre grandeur comme peuple bâtisseur de son avenir, loin des scenarii de duperie facile, tous propices à notre régression collective. Cette forme de sidération contagieuse n’est plus acceptable. Nous pouvons y mettre un terme.

Seule une telle manière résolument combative, de voir et d’agir, portera le peuple hors des ornières actuelles et lui donnera tous les moyens pour relever les défis du présent et tracer les chemins d’un autre avenir. Tout le reste n’est que gesticulation et diversion.

Oui, ensemble, notre mobilisation doit être avant tout consciente, massive, courageuse, forte, et constante, sur les principes et les valeurs de la démocratie.
La conquête de cette démocratie, comme celle de la sécurité et de la paix ont un prix : une organisation populaire, mobilisant les dignes filles et fils du Burkina, à l’intérieur comme dans toutes ses diasporas, loin de tous les messianismes, anciens et nouveaux, quelles que soient les couleurs et les interprétations qui les justifient, les accompagnent et les alimentent.

Le peuple burkinabè ne réalisera son salut qu’au prix de ce changement conséquent de trajectoire, qu’en suivant son unique chemin, celui qu’il se sera donné lui-même : une lutte véritablement démocratique et populaire, à même de le mobiliser résolument contre le terrorisme, loin de tout nationalisme chauvin ou de tout panafricanisme artificiel et de salon.

Sachons nous regarder enfin en face pour affronter nos propres démons et notre destin : celui d’un peuple qui doit désormais conquérir son statut d’acteur et sujet de son histoire, loin des menées aventuristes internes et externes et des usurpateurs de son avenir.

Ouvrons définitivement nos intelligences pour cette œuvre unique.

Que vive le peuple burkinabè, conscient des urgences que lui impose sa lutte de libération, face aux entraves de toutes sortes.

Un autre Burkina Faso est possible. Il est en chacune de nos mains.
Paix, pain et liberté pour le peuple !

Didier OUEDRAOGO

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Vos commentaires

  • Le 19 octobre 2023 à 12:37, par tapsoba_yassiki En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Djo, au lieu d’écrire papier longueur, vient tu vas contribuer à l’effort de guerre. Ce que tu raconte n’aura de sens que si le pays est libéré. c’est facile de bouffer du foie gras et déguster son champagne le long des champs Elysées et parler de la sorte . nous ici, le capitaine est entrain de nous libérer .

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    • Le 19 octobre 2023 à 19:17, par Nabayouga En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

      Je valide l’entièreté de votre thèse. Effectivement il est toujours facile de faire de beaux discours quant on est à plus de 6000 km du Faso. Quelquefois on se demande ce que les gens veulent ; ce sont les mêmes qui par leurs intrigues a travers des idéologies mortiferes ont conduit à la tragefie du 15 octobre 1987. Des sous groupes prétendument communistes ( alors que ce sont tous de petits bourgeois) ont conduit le pays là où il est en ce moment. A l’avènement de chaque pouvoir, les mêmes discours creux, éloignés des causes du paysan de mon village.
      Toujours est-il que ce que réclame le sieur ouedrogo suppose un pays sécurisé, en paix ou chacun essaie de faire le nécessaire pour vivre pleinement. Ce que lui-même sait très bien. Dès lors il s’agit d’un discours éloigné de la réalité. Le capitaine Traoré est en train de créer les conditions pour que s’accomplissent ce que le sieur ouedraogo critique. En en attendant qu’il se contente de manger son fromage, boive son vin et laisse ceux qui se battent réellement pour que triomphe la liberté, valeur sans laquelle rien n’est possible.

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      • Le 20 octobre 2023 à 10:49, par kwiliga En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

        Bonjour tapsoba_yassiki, bonjour Nabayouga,
        C’est tout de même amusant de constater que lorsque l’Association des étudiants Burkinabè en France se fend d’une longue diatribe contre l’impérialisme, personne ne s’offusque du fait qu’ils interviennent depuis la France qui les accueille et les instruit.
        De même lorsque certains internautes comme SOME ou vérité indiscutable-france dehors-le nouveau sage, interviennent depuis la France ou les Etats Unis où ils résident, vous n’avez jamais eu ce genre de réactions.
        Le fait de vivre bien planqués au Ouagaland (c’est une hypothèse) vous disqualifie-t-il automatiquement de participation, concernant tous les problèmes que vivent le véritable peuple du Faso ?
        Alors, point besoin d’invoquer champagne et foie gras, fromage et vin, ils ne sont pas le reflet d’une situation géographique, mais d’une situation financière et sont consommés en abondance au Ouagaland et à la primature, dans les salons feutrés et climatisés où s’épanouissent nos élites militaro-financières.
        Tout ce qui est évoqué dans ce texte est criant de vérité, pour ne pas le reconnaitre il faut être aveugle de naissance ou faire partie d’une belle bande d’énucléés.

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        • Le 24 octobre 2023 à 23:55, par SOME En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

          Nulle surprise que ce dèguè vienne de ce sinistre individu kwiliga. Si tu es incapable d’opposer SOME ou Vérité indiscutable ou autre avec des arguments, il est inutile de vouloir chercher du soutien ailleurs. Que SOME vive « au chaud » aux USA, sur Saturne, ou dans un village derrière Batié la bas, il attend un niveau élevé au lieu de sombrer dans les insultes face à ton incapacite : chacun perçoit la vérité selon niveau de compréhension. Ceux qui sont aveugles de naissance voient mieux que toi qui es un voyant aveugle. Toi et ta horde de charognards, vivants des dépouilles du peuple, vous écumez ce forum pour mener vos sinistres manœuvres et tu es le premier à pleurnicher que SOME t’insulte ! L’histoire avance et tant pis pour les égoïstes apatrides qui espèrent tout détruire.
          SOME

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      • Le 20 octobre 2023 à 10:55, par kwiliga En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

        Et, dans mon énervement, j’ai oublié de citer les Maïga, Nathalie Yamb, et autres Kémi Seba... qui manipulent notre jeunesse depuis l’étranger.

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  • Le 19 octobre 2023 à 12:46, par AMKOULEL En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Quand vous dites "dignes fils de ce pays", ça supposent que vous avez clivé le Burkina entre votre "dignes fils" et les "INDIGNES fils", alors vous êtes disqualifiés pour parler de réconcilier qui que ce soit dans ce Faso... En définitif, vous dites la même chose que le pouvoir en place, c’est "apatrides" et "patriotes". Du coup, autant vous ranger du côté des "patriotes" pour apporter ce que vos "dignes fils" devraient apporter. Une vraie incohérence intellectuelle, les alphabétisés africains !!! Any way, courage à la transition pour nous permettre de transiter vers une situation meilleure où la "plèbe" aura voix au chapitre dans la conduite de son destin.

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  • Le 19 octobre 2023 à 12:49, par Daril En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Trop compliqué pour des esprits sadiques mon frère !C’est trop tard je le crains maintenant pour faire machine arrière ....le temps est à la résilience, tant les dégats sont monumentaux et le peuple amorphe

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  • Le 19 octobre 2023 à 12:49, par Vérité Indiscutable En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    On peut reprocher des insuffisances à la révolution de Sankara. Mais les écoles et dispensaires construits en son temps sont toujours solides comme du Roc. Pendant que les écoles des régimes "démocratiques" s’écroulent chaque année sur nos enfants. On n’a pas besoin d’être intellectuel pour faire le choix.
    Au temps de la révolution de Sankara, les producteurs de coton étaient devenus riches ; les tisseuses également, les couturiers également, les producteurs du haricot vert etc. Au temps de votre fameuse démocratie, ce sont les produits chinois qui ont envahi nos villes, enrichissant quelques uns qui viennent narguer quiconque par des "tu sais qui je suis ?". Ici aussi, pour faire le choix, on n’a pas besoin d’être intellectuel.
    Au temps de la révolution de Sankara, tout le monde sortait pour construire les ponts et les routes. Je n’ai jamais entendu parlé de goudron biodégradable comme ce qui s’est passé durant les régimes démocratiques.
    Alors, monsieur OUEDRAOGO, vous voulez parler de quelle démocratie ? La médiocrité là ou quoi ?
    L’actuelle révolution est salutaire pour ce pays. Si vous refusez de marcher, ils rejoindront certes leurs casernes ; mais soyez très rassurés, des coups d’état, nous en verrons en quantité, wallay. Vous pouvez continuer à vous mentir et à mentir au peuple, mais votre démocratie que vous défendez ne convient pas à nos pays d’Afrique. Seule la lutte libère ; ça j’en suis convaincu.

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  • Le 19 octobre 2023 à 13:31, par Boris En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Ces gens de gauche, jamais satisfait. Il parle et réclame une gouvernance democratique, or quant il l’ont, il se mettent à reclamer une "révolution populaire" On l’a vu sous le regime de rock, ces organisations ont battu le pavé pour reclamer le depart de trouble étrangère du sol burkinabé, la fin des accords militaire, et on dénoncé l’imperialisme, à un moment où la plupart des burkinabés y accordaient que très peu d’intérêt. C’est un président issu de coup d’etat qui est allé dans le sens de ces revendications qui étaient portées par le MBDHP, la CGTB. On aurait pu s’attendre a ce que ces organisations soient les premiers soutiens de ce régime courageux. Mais non.... Elles réclame maintenant la démocratie. C’est à ce demander c’est quoi elles ont comme projets.

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  • Le 19 octobre 2023 à 15:21, par fally doucoure En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    excellent diagnistic, avec une telle intelligence, dans la fouléé des récents écrits du dr ablasse ouedrago ; certes c’est un peu tard car le populisme et l’autocratie commencer a ronger nos tetes ; Mais bon ce genre de reflexion montrer que notre peuple est encore plein d ’esprits brilant alertes et vigilants. IB ne peut jamais en quelques mois ou annéee cracher sur plus de 30 d ’experience démocratiques et révolutionnaire du Burkina. IL est trop petit pour ca ; et il ne connait pas du tout ce back ground du pays. Que voulez vous il n’a pas que 34 ans en plus très inculte il suffit de l’entendre parler. Si au moins il avait l’envergure intellectuelle de Sankara, moi j ’aurai apporté mon soutien, et la encore àa condition que la perspective pour notre peuple citoyane votant soit le retour de la démocratie ; et une démocratie d’ailleurs qui n’est pas antinomique avec les urgences sécuritaires.

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  • Le 19 octobre 2023 à 17:06, par Bagatie En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Ça se voit que ce Mr est totalement déconnecté des réalités du pays. Sa sortie au nom du MBDHP m’étonne. Il doit avoir d’autres motivations dernière la tête. Ce qui me gêne moi, c’est que des gens s’expriment au nom de la soit disant « liberté d’expression », et quand d’autres réagissent au nom de cette même soit disant « liberté d’expression », on les traite de pro IB et de je sais quoi encore. Il oublient qu’ils ne sont pas les seuls à être aller à l’école, et à savoir lire entre les lignes. Moi je suis un simple Burkinabè, qui connaît et vie les réalités de ce pays, je dis, et j’en suis convaincu que ce Mr à d’autres motivations cachées.

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  • Le 19 octobre 2023 à 17:39, par HUG En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Il n y a pas de revolution au burkina faso. Les putschistes l’ont dit en toutam cas.Ce qui se passe au gabon c est la revolution car les.pilleurs du pays ont éte arreté mais qui on a arreté dans ce pays. La.corruption sous blaise compaoré en passant par le.mpp est resté sans poursuite.La revolution a pour socle la justice. Le terminus c est juiielt 2024

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  • Le 19 octobre 2023 à 17:55, par Baoyam En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Le malheur du Burkina repose sur :
    1) L’oligarchie politique corrompue (cdp, mpp, adf-rda, etc.) qui se partage le budget de l’Etat
    2) Son opposition favorite : la gauche syndicaliste et droits de l’hommiste qui fait semblant de s’opposer a la première mais qui en réalité est là pour s’assurer que seule cette oligarchie peut être au pouvoir.

    Ces deux camps s’opposent et se partagent les faveurs entre eux pendant que le vrai peuple qui ne mange pas du pain (qui a plutôt du mal a avoir son tô) souffre dans l’indifference de cette elite politique et intellectuelle.

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  • Le 19 octobre 2023 à 18:27, par Ed En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    L’évolution ne se fait pas avec les mots.
    Croire qu’il y a un surhomme quelque part qui va faire changer le quotidien est une illusion.
    Dire aux gens, retenez vos critiques jusqu’à ce que le terrorisme soit vaincu est de l’hypocrisie.
    La religion est l’opium du peuple disait Marx et on semble ne pas vouloir l’entendre. La religion n’est plus l’adoration ou la reconnaissance d’un dieu bienveillant, c’est à présent la confiance aveugle dans ce qui est présenté comme la modernité : l’informatique et Internet peuvent rendre service mais aussi nuire grandement car on prend pour vérité, ce qu’on nous répète.

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  • Le 19 octobre 2023 à 20:51, par Bob En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Un texte qui laisse dubitatif. Est-ce parce que l’auteur est loin ? Où est ce parce qu’il rappelle ceux que nous appelions Trokiste dans notre jeunesse ? Il y’a une constante aujourd’hui le MPSR Il et IB qui dirigent je le concède, tant bien que mal notre lutte. Est-ce un appel à un soulèvement pour changer de dirigeants ? Ou est-ce un appel pour un sursaut salvateur pour AMÉLIORER la gouvernance du MPSR Il ? Une chose est sûre après un an, il y a des acquis et des avancées, mais aussi de faiblesses et d’erreurs et c’est ce sont ces faiblesses et erreurs qu’il faut améliorer. Quelle est la meilleure approche ou méthode ? C’est cette RÉFLEXION qui doit animer tous les burkinabé. La démocratie et les libertés sont une quête perpétuelle, mais dans notre contexte, la sécurité et la paix sont au sommet de la quête de l’immense majorité des burkinabé. Mais une chose est sûre, pour l’immense majorité des burkinabé IB est pour le moment la meilleure option. Prions pour que l’avenir leur donne raison.

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  • Le 20 octobre 2023 à 04:04, par Gwandba En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Je ne voudrais pas ajouté de la vanité à la vanité mais la temporalité de la sortie de monsieur OUEDRAOGO Didier par ce texte et son but est questionnant.
    « Il y a plus de héros dans l’ombre que dans la lumière » Alain Mabankou, Le Sanglot de l’homme noir."

    Est-ce à dire que tous ces héros veulent maintenant sortir de l’ombre à la lumière par conviction ou sont-ils mandatés pour ajouter de l’ombre à l’obscurité ???

    Parce que le contenu porte exactement le même message que les mécontents du moment dont j’ai eu vent à travers des bandes audio via l’application Whatsapp.

    Néanmoins, je me refuse de croire que monsieur OUEDRAOGO, à la hauteur de la blancheur de sa barbe ne veut comme le pensent certains, mettre le feu à son pays parce que motivé par quelques billets de banque pour ameuter les burkinabé contre eux-même et semer le désordre dont il parle.

    "Quant au courage pour résister à toutes manoeuvres qui nous font régresser dans la construction de la démocratie, débarrassé de toutes sortes d’obscurantisme et d’héroïsme"

    J’espère qu’il y a quelqu’un dans les bistros de Saint-Ouen où la pils, (bière la moins cher à Paris) coule dès que l’on dépose 02 euros sur le bar, pour expliquer à monsieur OUEDRAOGO que ce courage est une réalité au Burkina, de la tête de l’état jusqu’au tréfonds de nos campagnes même habillé de pulls polaires, certains ont conscience de ce fait qui renforce le burkindlm véritable mais pas que verbal. D’autant, si on est caché à des milliers de kilomètres, espérant que les anges de la fortunes nous comblent de nos attentes pour être vu comme un héros à la fin.

    "Sachons nous regarder enfin en face pour affronter nos propres démons et notre destin."

    C’est exactement ce à quoi je m’apprêtais à proposer de faire...

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  • Le 20 octobre 2023 à 05:45, par HUG En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    On a besoin d institutions fortes et non d homme fort comme les supporters des putschistes du mprs 2 veulent nous faire croire. Nul n est indispensable.Le culte de la personnalité est le propre de ceux n ayant pas une cqpacité d analyse elevé Quand on soutient un putschiste nigerien qui sequestre un enfant qui frequente l ecole cà veut tout dire En tout juiillet 2024 n est paq loin.L Homme vrai respecte sa parole rien que sa parole donnée et rien en dehors de la parole donnée.Qui vit longtemps voit la danse de la colombe.Le temps est le meilleur juge de l histoire.

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  • Le 25 octobre 2023 à 00:21, par SOME En réponse à : Burkina : « Mobilisons-nous et changeons le cours de notre histoire ! », exhorte Didier Ouédraogo, président du MBDHP/France

    Didier, j’avoue ma surprise de te voir jouer ce rôle à toi confié en ce moment si critique de notre histoire. Je suis encore plus attristé que tu aies accepté jouer ce rôle. Non Didier ! Non ! Et tu le sais. Comment as tu pu te laisser pieger à ce point ? Tu tentes de tenir la quadrature du cercle ? Tu viens de te fourvoyer de façon inadmissible comme si tu étais un blanc bec. Est ce à l’insu de ton plein gré ? Reste fidèle à toi même. Qu’as tu a prouver à quelqu’un et pour quel objectif ? Tu sais très bien que la posture que tu tentes est intenable. Es tu obligé ?
    SOME

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