Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
La nouvelle de la signature (vendredi, 13 octobre 2023) de « mémorandum d’entente » entre le Burkina et la Russie en vue de la construction de centrales nucléaires a vite gagné les espaces de discussions. Une ‘’grande annonce’’ qui suscite impatience, fierté, espoir…, mais aussi curiosité, inquiétudes et questionnements. Aussi, elle n’est pas sans rappeler cet acteur politique, Zéphirin Diabré, dont le programme en a fait une des principales offres, mais accueillie avec piques par nombre de citoyens et adversaires politiques. Par cette interview qu’il a bien voulu nous accorder, l’ancien directeur Afrique et Moyen-Orient du groupe nucléaire AREVA, candidat aux présidentielles de 2015 et de 2020, M. Diabré, revient dans des détails sur le sujet.
Lefaso.net : Le pouvoir de la transition a, en marge de la semaine russe de l’énergie, signé un mémorandum d’entente avec l’Agence russe de l’énergie atomique Rosatom dont l’objectif est de développer des centrales nucléaires au Burkina Faso. Lorsque l’information est tombée, de nombreux Burkinabè se sont tout de suite rappelé que la construction de centrales nucléaires est inscrite dans votre programme politique et a été une de vos offres-phares, largement partagées lors des présidentielles de 2015 et de 2020. Dans quel sentiment donc avez-vous accueilli cette annonce du gouvernement ?
Zéphirin Diabré : Je salue cette avancée décisive que le gouvernement de la transition a apportée dans la résolution de notre besoin énergétique. Et je l’en félicite. Actuellement, nous produisons environ 495 Mégawatts d’électricité par an, auxquels nous ajoutons 220 mégawatts importés. Les réacteurs nucléaires que l’on trouve actuellement sur le marché commencent à 900 MW, mais sont le plus souvent de 1 200 mégawatts. Avec un seul de ces réacteurs, nous doublons notre puissance, voire plus. C’est bon pour les ménages. C’est bon pour les entreprises.
On pourra même vendre de l’électricité à d’autres pays, en attendant que notre besoin explose, par exemple si nous montons en puissance dans le domaine de l’industrialisation.
J’ai aussi une satisfaction intellectuelle. Il y a des esprits étroits qui nous racontent depuis des décennies que l’Afrique n’est pas prête pour le nucléaire. Moi, j’ai toujours pensé que, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard. Nous n’avons plus le temps de passer par les mêmes étapes que les pays développés. Surtout qu’eux, ils continuent d’avancer. Il nous faut forcément sauter les étapes.
Je voudrais, enfin, ajouter qu’être favorable au nucléaire ne veut pas dire rejeter les autres formes d’énergie, notamment les renouvelables. Loin de là. J’ai toujours été un adepte de ce qu’on appelle le « mix énergétique », qui consiste à combiner plusieurs solutions énergétiques. Mais il faut être réaliste. Prenons le cas du solaire, que je soutiens à fond, il est très adapté pour fournir l’électricité aux maisons. Mais pour l’industrie, c’est encore un peu juste.
Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le nucléaire est rangé dans la catégorie des énergies propres, puisqu’il n’émet pas de carbone. Cela dit, je ne sous-estime pas les risques et les problèmes liés au nucléaire. Il y a aussi la grande question de la gestion des déchets radioactifs. Ils sont enterrés dans des cuves à béton, enfouies dans le sol. Certains estiment que la méthode n’est pas fiable. D’autres pensent le contraire.
Comment comprendre que ceux qui ont ironisé avec cette idée, la qualifiant entre autres d’irréaliste quand vous l’émettiez, soient les mêmes qui l’accueillent aujourd’hui par des applaudissements à se rompre les doigts ?
Le contexte est différent. J’ai fait mon annonce le 20 avril 2015, lors d’un meeting politique dans la commune de Siglé, dans le Boulkiemdé (région du Centre-ouest, ndlr). J’avais même pris soin de préciser que j’étais un adapte du mix énergétique et que le solaire serait aussi une priorité. Mais comme nous étions en pré-campagne avant les présidentielles, les gens ont dû se dire que c’est encore un politicien qui est venu raconter des choses irréalisables pour qu’on vote pour lui. Il faut dire aussi que mes adversaires ne se sont pas gênés pour déformer l’idée et la combattre. Aujourd’hui, on n’est plus au stade d’une idée. La décision est prise. Donc, c’est plus concret.
Cela n’est pas sans rappeler cette idée de construction d’un tunnel !
Le mot exact, c’est CANAL. Pas tunnel. Ma langue avait fourché. Un canal, c’est quoi ? C’est une voie navigable artificielle, c’est-à-dire une voie navigable creusée par l’homme. Dieu créé les rivières et les fleuves. Mais les hommes y ajoutent les canaux pour faire la jonction entre deux endroits, deux rivières ou deux fleuves. C’est comme cela depuis la nuit des temps et dans tous les pays du monde, on a creusé des canaux pour relier des villes à la mer.
La proposition que j’ai faite est une vieille idée qui avait été sérieusement envisagée sous la colonisation. A l’époque, le fleuve Mouhoun était navigable. Il s’agissait de relier le Mouhoun, qui prend sa source au sud-ouest de la ville de Bobo-Dioulasso, au fleuve Comoé. La Comoé prend sa source à Péni, entre Bobo-Dioulasso et Banfora, et traverse toute la Côte d’Ivoire du nord au sud pour se jeter dans la mer par le canal de Vridi. Donc, une jonction Mouhoun-Comoé, et des grands travaux de désensablement permettront de naviguer jusqu’à la mer. Il n’y a rien d’extraordinaire à cela.
Mais, il faut faire des travaux gigantesques. C’est sur ce même principe qu’a été construit le grand Canal Pékin-Hangzou en Chine, il y a 2 500 ans. Idem pour le canal du midi en France, construit en 1667, qui relie la ville de Toulouse à la Méditerranée, via la ville de Sète. Pareil avec le canal Biwa au Japon, long de 57 kms, qui a été construit en 1885 pour transporter les passagers et le fret entre le lac Biwa et la ville de Kyoto. L’Europe possède 45 000 kms de voies navigables. Vous croyez que tout est naturel ? Non, une bonne partie a été creusée. Sont-ils plus ingénieux que nous ? Non !
On parle de « mémorandum d’entente » entre le Burkina et l’Agence russe de l’énergie atomique Rosatom, vous qui connaissez bien le système international, que doit-on comprendre par-là et quelles sont les valeur et portée de cet acte ?
Un mémorandum d’entente (le terme en anglais est memorandum of understanding) est un document qui dit simplement que deux parties ont décidé de faire quelque chose ensemble. Donc, dans le cas qui nous intéresse, le document dit que le Burkina et la Russie ont décidé de coopérer dans le domaine nucléaire. Dans le milieu du nucléaire, le mémorandum d’entente est le tout premier document qui matérialise une volonté de coopération. D’autres accords plus précis vont sans doute suivre, si les choses évoluent comme le souhaitent les deux parties.
Combien de pays africains ont l’énergie nucléaire ?
Actuellement, l’Afrique du Sud est le seul pays africain qui a une centrale nucléaire. C’est la centrale de Koeberg, qui est située à côté de la ville du Cap. Sa construction a commencé en 1976 et sa mise en service en 1984, soient huit années après le lancement des travaux. Un autre pays africain qui a un programme très avancé, c’est l’Egypte. Il a signé un accord avec la Russie en 2015, et la construction de la centrale a commencé en novembre 2022.
Mais le nombre de pays africains ayant le nucléaire pourrait augmenter très vite. La Russie a signé des accords nucléaires avec une vingtaine de pays africains, y compris le Burkina et le Mali. La Chine a des projets similaires dans trois pays africains. Si tous ces accords se concrétisent, le nucléaire deviendra banal en Afrique. Un pays qui a failli avoir le nucléaire avant l’Egypte, c’est la Lybie. J’étais personnellement impliqué dans les discussions avec la Lybie, en ma qualité de vice-président Afrique et Moyen-Orient d’Areva. A l’occasion d’un déplacement à Tripoli, j’ai découvert que la Lybie avait déjà l’uranium. C’était entreposé dans des fûts à Sebha, une ville à environ 600 kms de Tripoli. C’est de l’uranium que Kadhafi avait acquis dans les années 80. Les détracteurs disent que c’était pour faire une bombe.
En tout cas, ce n’était pas de l’uranium enrichi. Et ce sont les Libyens eux même qui nous l’ont montré. Je me souviens très bien de nos dernières discussions dans un hôtel parisien. C’est Saïf al-Islam Kadhafi, le fils du guide libyen, qui conduisait leur délégation, ce qui montre toute l’importance accordée à la question. Après les salutations d’usage, il est remonté dans sa chambre et a laissé le ministre Matoug discuter avec nous. C’est à la fin qu’il est redescendu pour écouter les conclusions. Nous avons échangé sur la possibilité d’un mémorandum d’entente.
Les Libyens voulaient plusieurs réacteurs du modèle EPR, European Pressurized Reactor, souvent appelée « la Rolls Royce des réacteurs ». Il dégage une puissance de 1 660 Mégawatts. Sachant que les adversaires de la Lybie allaient commencer à s’agiter si on annonçait l’accord, nous avons construit ensemble un narratif que chacun d’entre nous devait répéter, si on lui posait des questions : « Le guide souhaite irriguer la Libye pour en faire un pays totalement vert. Pour cela, il faut beaucoup d’eau. Comme le pays est désertique, la solution adoptée, c’est de dessaler l’eau de mer en très grande quantité pour faire cette irrigation à très grande échelle. Or, le dessalement de l’eau de mer exige une énorme quantité d’électricité. Si on utilise le pétrole pour cela, il ne restera pas au pays assez de pétrole pour vendre pour vivre. D’où l’idée d’une très puissante centrale nucléaire ». Saïf al-Islam Kadhafi devait rendre compte à son père avant qu’on ne signe. Malheureusement, la situation politique en Lybie s’est dégradée rapidement, avec le dénouement que l’on sait.
Combien de temps peut durer la construction d’une centrale nucléaire ?
En moyenne, on parle de sept ans, mais c’est plus compliqué que cela. Comme tout chantier, la construction d’une centrale nucléaire comporte beaucoup de facteurs : la qualification de la main-d’œuvre, les délais des fournisseurs, les éventuelles modifications en cours de chantier, les erreurs à corriger, etc... Très souvent, on dépasse les délais initiaux.
En examinant le temps mis par les différents pays pour construire leurs centrales, on a pu établir une corrélation entre la puissance de la centrale et le temps de construction. Par exemple, on a établi qu’au Japon, la construction d’une centrale nucléaire prend en moyenne 1,7 jour par mégawatt. C’est-à-dire que si la puissance de la centrale est de 1 000 mégawatts, au Japon, il faut environ 1 700 jours, soient 4 ans et 7 mois. En Chine, c’est 2 jours par mégawatt. Aux USA, c’est 3,2 jours. En Russie, c’est 3,5 jours. En Corée du sud, c’est 1,9 jours.
Or, il s’agit-là de pays ayant de la main-d’œuvre très qualifiée, et qui ont une certaine expérience des gros chantiers. Si les travaux ont lieu dans des pays qui ont des capacités moindres, le délai sera forcément plus long.
Le projet Egyptien nous donne d’ailleurs une indication. Le mémorandum d’entente a été signé en 2015. Les travaux ont commencé en 2022. Donc, il a fallu sept ans pour gérer tous les préalables. Si la construction dure 6 à 7 ans, on sera à 14 ans au total après la signature du mémorandum d’entente. Ça vous donne une idée de la longueur du processus.
L ’installation de l’énergie nucléaire ne demande-t-elle pas des conditions internationales à remplir, et le cas échéant, ne faut-il pas craindre un blocage, quand on se réfère à la tendance diplomatique du pays ?
Le nucléaire civil n’est pas interdit. Il est seulement soumis à certaines conditions. La Commission africaine de l’énergie nucléaire, créée en 2012, encourage les pays africains à se doter de l’énergie nucléaire pour des fins civiles. Au niveau international, le nucléaire est régulé par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Elle n’est pas contre l’accession des pays au nucléaire, bien au contraire. Ce qu’elle regarde, c’est d’abord qu’il s’agit bien de nucléaire civil et que ce n’est pas détourné pour des fins militaires. Ensuite, ce qui l’intéresse, c’est la sécurité du système. Il y aura beaucoup de bureaucratie et des va-et-vient. Mais à mon avis, il n’y aura pas de blocage.
Le nucléaire est une technologie qui semble exigeante en termes de ressources naturelles, notamment l’eau, les moyens humains, en plus de la ressource financière. Le Burkina, au regard de son niveau de développement actuel et de sa vulnérabilité, ne gagnerait-il pas vraiment à miser sur les énergies renouvelables, le solaire notamment, que de disperser ses efforts vers le nucléaire ?
Pour ce qui est des ressources naturelles, la plus importante, c’est l’eau qui sert principalement à deux choses : produire de la vapeur pour faire tourner la turbine de la centrale, refroidir le cœur du réacteur à cause de la chaleur que le combustible dégage. C’est pour cela que les centrales nucléaires sont généralement situées pas loin d’un cours d’eau. J’imagine que la question sera traitée le moment venu.
Les ressources humaines sont aussi un gros défi. Il va nous falloir former des gens à tous les métiers du nucléaire, même si au début, il y aura une assistance technique. En général, ce volet est prévu dans les accords.
Enfin, c’est vrai, le nucléaire coûte cher. Mais il rapporte gros. Je ne sais pas quel schéma de financement sera retenu par le Burkina. Par exemple en Turquie, selon les informations que j’ai reçues, les Russes vont tout financer, construire la centrale, l’exploiter, vendre l’électricité aux Turcs, et démanteler la centrale à la fin (environ 40 ans). En Egypte, la Russie a accordé un prêt de 25 milliards de dollars au gouvernement égyptien pour financer le projet. Je n’en sais pas plus.
Certains pays suffisamment avancés dans ce domaine sont en train de reculer (cas de l’Allemagne, l’Italie, la Lituanie…), au regard surtout du danger que le nucléaire comporte (l’humanité a encore en souvenance, les catastrophes de Fukushima et de Tchernobyl en Russie…). En plus, c’est un dispositif qui demande un traitement et une conservation des déchets nucléaires. Finalement, les craintes ne sont-elles pas plus importantes que les assurances en la matière ?
Fin 2022, il y avait environ 430 réacteurs nucléaires en service dans le monde, répartis dans une trentaine de pays. Certes, il y a des risques associés au nucléaire. Mais pensez-vous que ces trente pays sont des irresponsables ? Dans l’histoire du nucléaire, on a eu trois accidents nucléaires graves : Three Mille Island aux USA en 1979, niveau 5 ; Tchernobyl en Ukraine (sous l’ancienne URSS) en 1986, niveau 7 ; et Fukushima au Japon en 2011, niveau 7. Depuis lors, des progrès immenses ont été faits dans le domaine de la sûreté nucléaire. Les centrales que l’on construit de nos jours disposent de technologies très avancées qui font que les risques sont considérablement amoindris.
L’Allemagne veut se désengager du nucléaire, mais l’an passé, le gouvernement allemand a ordonné à 27 centrales à charbon de reprendre leurs activités. C’est très mauvais pour la lutte contre le réchauffement climatique. Donc, on a supprimé un problème pour en créer un autre. C’est pour cela que cette décision est très critiquée là-bas. J’observe d’ailleurs que la Russie fait un chantage sur l’Allemagne pour le gaz. Avec tout cela, et vu le niveau d’industrialisation de l’Allemagne, avec ce que cela implique comme besoin en électricité, j’attends de voir comment ils vont faire.
Lors d’une sortie que vous avez effectuée à Siglé, dans le Centre-ouest, en avril 2015, vous expliquiez que le nucléaire devrait venir en complément des trois sources d’énergie plus ou moins expérimentées ou expérimentables au Faso, à savoir l’énergie thermique, l’hydroélectricité et l’énergie solaire. « Quand on regarde les sources possibles d’énergie pour nous, il y a le solaire qui est une source qu’on doit exploiter, mais les coûts sont très nombreux et ensuite le rendement n’est pas encore très optimum. Mais c’est une source qu’on doit exploiter. Nous sommes actuellement en train de faire du thermique, puisque nous achetons du gas-oil pour le brûler et avoir l’électricité. Nous sommes encore un pays qui n’a pas encore vraiment de cours d’eau géants. Toutes ces trois sources réunies vont sans doute apporter quelque chose, mais ça ne pourra pas permettre à chaque Burkinabè d’avoir l’électricité chez lui. Or, notre ambition, c’est cela », disiez-vous. Faut-il, en clair, comprendre que même le nucléaire n’est pas une solution qui peut satisfaire à cent pour cent le besoin en matière d’énergie ?
C’est l’idée du mix énergétique que j’évoquais plus haut. Il faut utiliser toutes les sources possibles et en même temps. C’est vrai, si une centrale nucléaire se met en marche aujourd’hui au Burkina, nous aurons un excédent d’électricité. Mais si chaque foyer accède à l’électricité et si notre pays se lance dans l’industrialisation, très rapidement, cet excédent sera insuffisant. Quand les pays construisent une centrale, au début, ils mettent un réacteur.
Au bout de quelques années, ils se rendent compte que c’est devenu insuffisant, ils ajoutent un deuxième réacteur au sein de la même centrale. Et ainsi de suite. Donc, plus les besoins du pays augmentent, plus il faut augmenter l’offre. Notre besoin d’aujourd’hui est d’environ 510 mégawatts avec moins de 25% des Burkinabè ayant l’électricité. Or, il faut que chaque Burkinabè ait accès à l’électricité. Actuellement, notre industrie est très embryonnaire. Mais rien ne dit que cela ne va pas changer. Ayons toujours à l’esprit la perspective du long terme.
Interview réalisée en ligne par
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 17 octobre 2023 à 17:17, par cermeau.onea@gmail.com En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Quand tu connais quelque chose c’est très fluide d’en parler. Au Burkina Faso on aime trop se mettre dans ce qu’on ne maîtrise pas pour en devenir expert. C’est triste comment on a perdu du temps depuis lors. Ce monsieur n’a rien contre le Burkina Faso. On nous monte contre lui pour rien. Depuis qu’il s’est remis en politique, il nous a permis de faire partir Blaise Compaoré. Le reste on l’a torpillé jusqu’à le dénigrer. Malgré son investissement. Il est resté républicain, observer. Chercher le pouvoir par les urnes, ça n’a pas fonctionné. Malgré tout on le dénigre toujours.
Merci Zeph homme d’Etat pour ta grandeur. On finir notre souffrance un jour.
Le 17 octobre 2023 à 21:03, par Waldo En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Vraiment les chiffres coulent de sa bouche. Merci Zeph
Le 17 octobre 2023 à 21:47, par Dilosoma En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Parfaitement d’accord avec vous. Ce monsieur a toujours été concis et précis dans sa prise de parole. Je souhaite tant que le burkinabè apprenne plus à écouter pour comprendre qu’à critiquer négativement sans raison. Comme on dit chez nous "il a tout dit"
Le 20 octobre 2023 à 06:37, par Kashs En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Olàlà, sacré Zéphirin hein !!, C’est lui en 2004, qui a dit que le Burkina , même en s’unissant avec un pays voisin, ne peuvent avoir du nucléaire.
Évidemment, après 20 ans, il trouve qu’on est en retard.
2. Le 17 octobre 2023 à 17:33, par Bigbalè En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci Mr Zéphirin DIABRE pour tous ces éclairages ! Je répète que aucun peuple ne saurait être maitre de son économie sans avoir un minimum de contrôle sur ses capacités énergétiques et ça, ce spécialiste DIABRE l’a décortiqué ! Ce que je crains c’est que la fameuse Communauté Internationale ne nous traite comme elle a traité le projet de Kaddafi en le tuant et en volant son stock d’uranium. Nicolas SARKOZY devrait nous dire où les français ont transposé les stocks d’uranium volés à la Libye après l’assassinat de Kaddafi et le démantèlement de l’Etat libyen. On sait que nos adversaires vont tout faire pour saboter ce projet de nucléaire civil mais j’espère que la mort de Kaddafi ne sera pas passée pour perte et profits car c’est aussi la crainte de l’Occident de voir la Libye, maitriser l’énergie nucléaire entre autre, qui a motivé sa liquidation. Tous les patriotes convaincus et honnêtes devraient faire un travail profond de communication envers les masses populaires afin que chacun comprenne les enjeux d’une telle option, Ne laissons pas exécuter Ibrahim TRAORE d’une manière ou d’une autre car on a laisser tuer SANKARA et aujourd’hui on se rend compte qu’il allait plus utile s’il était vivant. Le mémorial à construire n’est qu’un semblant de consolation ! Merci Mr DIABRE pour tous ces éclairages ! Comme d’habitude, les mercenaires de la plume et spécialistes de l’intoxication vont se ruer pour faire des démonstrations bancales sur des sujets qui dépassent leur niveau de compréhension ! Mais enfin, ils sont dans leur rôle de "déchets humains", voulant coûte que coûte que le monde entier soit dans leur empire fait de décharges pour déchets divers où les carcasses en putréfaction et les odeurs nauséabondes se disputent l’espace !
Le 18 octobre 2023 à 10:16, par Couic Couic En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
@ Bigbalè,
Les stocks d’uranium libyens sont toujours en Libye, et sont contrôlés chaque année par l’AIEA. Tout ce qui relève de l’uranium est rigoureusement contrôlé au niveau international.
Il y a eu une affaire en mars dernier faisant état de la disparition de plusieurs conteneurs de 2.5 tonnes d’uranium. Ces conteneurs ont été retrouvés deux jours plus tard à quelques km de leur lieu de stockage. La Libye est en proie à toutes sorte de trafiquants, ils ont dû comprendre qu’ils n’arriveraient pas à transporter puis à écouler tout cet uranium, et ils l’ont abandonné sur place.
Le 18 octobre 2023 à 11:00, par mohamed En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
La réussite de Ibrahim Traoré pourRa nous consoler de la mort de Sankara
3. Le 17 octobre 2023 à 17:43, par Sanogo En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci à monsieur ZEPHIRIN Diabre pour cette belle leçon sur le Nucléaire ! Nous avons bcp appris. Ce pays regorge des hommes valables amènent de l’entraîneur vers meilleurs lendemains. Il faut seulement mettre les gens qu’il faut à la place qu’il faut
4. Le 17 octobre 2023 à 17:44, par Sacksida En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
D’abord l’on peut pas affirmer sauter des etapes dans le Developpement Economique et Social d’un Pays, mais il est tout a fait possible d’acceler le processus de Developpement. En quoi faisant ?. En Investissant fortement dans tous les secteurs de notre Economie Nationale : Equipements agricoles motorises pour tous les producteurs ou Paysans dans l’agriculture, Rehabilitation de tous nos Centaines de Barrages d’eaux, et ouvrir les Chantiers du Barrage de Noumbiel etc. Rehabilitation et Construction des Routes Principales et Secondaires du Pays, Rehabilitation du Chemin de Fer Ouagadougou- Tambao et Abidjan ; Relancer le Chemin de Fer Ouagadougou- Tamale et Accra. Rehabilitation de Certaines Industries Nationales tels que Faso Fani, Savane, Construire une Usine de Fabrication de petits tractions motorises pour l’agriculture ou une Usine de Montage de moyens Tracteurs etc. Des Centrales Solaires dans toutes les Regions du Burkina Faso, Modernisation de nos Hopitaux Nationaux et Regionaux, Investissements consequent Burkinabe dans la Recherches et mettre en oeuvre operationnels les resultats probants de la recherches Nationale etc. Se Donner une periode de 10 ans pour les realiser ; avec certaines mesures fortes d’accompagnement ; ainsi en 2034, l’on pourrait commencer l’operationalisation de la question du Nucleaire. Donc c’est un Developpement accelere qu’il faudrait au Burkina Faso. Salut
Le 17 octobre 2023 à 18:05, par economiste En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Sacksida,
Deandez à n"importe quel economiste. On peut sauter des étapes du développement. Et je ne vas pas loin pour vous donner un exemple.
Dans la théorie économique, un pays commence par l’agriculture, puis s’industrialise, puis ensuite développe les services.
Eh bien le Burkina est passé de l’agriculture aux services sans passer par l’industrialisation. Le secteur primaire représente 31,2% de notre PIB le secondaire 25% et le tertiaire 43%. C’est ce qu’on appelle sauter les étapes. Il ya même des pays qui ont fait une impasse totale sur le secteur secondaire. C’est le cas de Singapour l Eux aussi sont partis de l’agriculture directement aux services .ILs n’ont jamais eu d’industrie. Ils ont sauté cette étape.
Le 18 octobre 2023 à 07:39, par Passakziri En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bonjour l’économiste,
Voyez-vous ? notre problème c’est que nous aimons trop les théories. Voilà que vous venez citer des choses théoriques que seuls les économistes comprendront. C’est quoi le service au Burkina et quelle est sa part dans l’économie du pays ? Et est-ce que les services pésent vraiment dans une économie de subsistance qui elle même ne pèse pas ? En réalité, moi le prophane en économie je vous dirais qu’à l’heure actuelle le Burkina n’a sauté aucune étape. Il est resté figé à la même position , tournant tantôt à droite tantôt à gauche, faisant un pas en avant et un pas en arrière pour se retrouver au point de départ. Grâce ou à cause des coups d’états d’officiers sans culture politique, sans programme politique et sans arguments sauf celui de la force des armes. Bonjour le developpement à la nord-coréenne.
Passakziri
Le 18 octobre 2023 à 11:33, par Sidpassata Veritas En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Messieurs, il faut avoir conscience que, en matière de développement et de technologie, sans même le vouloir nous sommes déjà en train de sauter des étapes devenues inutiles, obsolètes ou tout simplement impraticables ou indisponibles. Exemple : au village où il n’y a pas encore de réseaux électriques, on trouve des parents qui communiquent pas les réseaux sociaux avec leur fils qui est ‹‹allé à l’aventure›› comme ils disent et qui leur a envoyé un téléphone Android régulièrement recharger chez le jeune boutiquier du village qui a monté lui aussi un dispositif qui permet d’utiliser de l’énergie solaire pour de petit services qu’on a plus besoin d’aller payer en ville à quelques kilomètres de là. Ce petit monde paysan a sauter combien d’étapes technologiques, eux qui n’ont jamais vu un bureau de poste, une ligne de téléphone fixe, un poteau ni une ligne électriques, une machine à écrire mécanique ou électrique ou semi-électronique, une agence ou un compte bancaires et qui se retrouvent maintenant à utiler des réseaux sociaux pour communiquer hors du village, du pays et du continent en audiovisuel et envoyer ou recevoir de l’argent par le même appareil Android rechargé à l’énergie solaire dans le marché du village où l’on vent des fruits des légumes et du bétail produits dans le même village.
Bref, il est urgent de prendre conscience de toutes les étapes que nous avons à sauter pour notre développement au lieu de subir les sauts d’étapes, sauts obligatoires effectués de manière forcenée.
Nous ne sommes pas obligés de passer par toutes les étapes qu’ont connues nos devanciers en expérimentant obligatoirement toutes les générations de générateurs thermiques, pour comprendre que pour des raisons de pollution et d’efficacité il faut passer au au nucléaire civil ; en commençant là aussi par les premières générations de centrale nucléaire ! Non, il faut sauter les étapes et aller à la technologie la meilleure du moment !
Et ceux qui pensent qu’ont peut laisser l’étape de l’industrialisation pour aller directement aux services n’ont qu’à observer comment les occidentaux, après avoir delocalisé leurs usines en Chine pour profiter d’une main d’oeuvre peu coûteuse, sont en train de relocaliser leurs productions industrielles et de réindustrualiser leurs pays, parce qu’ils se sentent bien désarmés en cas de guerre économique. Chacun tient à une certaine autonomie économique qui le rend indispensable aux autres dont lui aussi a besoin. Il s’agit d’équilibrer les forces.
Quant à ceux qui pensent que tout cela est trop ambitieux pour notre petit pays, je leur dit de voir combien sont petits mais économiquement lourds la Suisse, Monaco, Singapour... De toute façon, il y a des gens qui ne croiront pas au développement de notre pays, tant qu’il n’auront pas vu le Burkina pays économiquement développé. Alors, trève de parole, passons aux actes !
Le 19 octobre 2023 à 17:14, par TocsSida En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Les militaires sauf IBRAHIM TRAORÉ et THOMAS SANKARA. On ne sautera rien. On va juste accélérer.
Le 18 octobre 2023 à 08:26, par Diongwale En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
@Economiste
Sauter l’étape de l’industrialisation, je suis pour, alors pas de centrale nucléaire, car c’est indissociable d’une industrialisation !
Le 18 octobre 2023 à 09:32, par Le Sambla En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci pour votre contribiution monsieur "Economiste"
Le 18 octobre 2023 à 09:30, par Le Sambla En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Monsieur Saksida,
Tous les projets que vous avez cité peuvent etre realiser sans une grande capacité énergétique ? je n’en suis pas sur.
1- Rien qu’à Ouagadougou certains quartiers ne sont pas encore connectés sur le reseau de la SONABEL.
2- Nous n’avons pas d’industries veritables parce que le probleme du cout d’energie pose probleme.
3- Nos mines ont leurs propres centrales de production d’energie.
et j’en oubli.
Excellente journée.
5. Le 17 octobre 2023 à 17:48, par songboudou En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
« Le guide souhaite irriguer la Libye pour en faire un pays totalement vert. Pour cela, il faut beaucoup d’eau. Comme le pays est désertique, la solution adoptée, c’est de dessaler l’eau de mer en très grande quantité pour faire cette irrigation à très grande échelle. Or, le dessalement de l’eau de mer exige une énorme quantité d’électricité. Si on utilise le pétrole pour cela, il ne restera pas au pays assez de pétrole pour vendre pour vivre. D’où l’idée d’une très puissante centrale nucléaire ». Sacré kadafi ! Un grand n’est pas un petit deh ! Que son âme repose en paix/
Pour le reste, rien à dire/ Interview de très bonne facture, très simple à comprendre et à digérer.
L’internaute Zeus dit quoi maintenant ?
6. Le 17 octobre 2023 à 17:54, par S En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
La campagne politique ou populiste du MPSR 2 n’engage qu’à ses soutiens.
Le 18 octobre 2023 à 06:17, par NAYDA En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Il s’agit là d’un projet d’envergure pour le Burkina et non pour un régime. les régimes se succèdent mais le développement du pays reste la seule boussole ; souffrez donc que le MPSR 2 ait eu l’initiative parce que apparemment, vous avez une haine viscérale et sans condition pour le régime actuel.
Le 18 octobre 2023 à 09:52, par Le Sambla En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Franchement, le retard du pays n’est pas l’occident c’est nous meme.
Un raisonnement aussi plat. Donc si une idée est bonne on ne doit pas apprécier ?
Franchement quel gachit
7. Le 17 octobre 2023 à 17:59, par Bouda En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci M Diabré pour cet éclairage. Votre volonté de voire notre Faso avancer reste intacte malgré les odieuses campagnes de dénigrement. Nul n’est prophète chez soi on dit mais vous êtes prophète dans le cœur de ceux qui aiment le Burkina
8. Le 17 octobre 2023 à 18:00, par Kidevine En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Courage aux Autorités actuelles et Merci à Monsieur DIABRE Sephirin pour son éclairage limpide. Ces genres de projets sont pour l’avenir de nos enfants et petits enfants. Je souscris à tout ce qui peut contribuer à la souveraineté du Burkina Faso.
9. Le 17 octobre 2023 à 18:03, par Ed En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Hélas, l’expérience des uns ne sert pas aux autres.
Le nucléaire civil pour produire de l’électricité est une illusion car coûte très cher et c’est le moyen le plus efficace pour détruire la vie et s’embêter pendant des siècles avec les déchets, sans compter sur les terroristes. Les Russes se moquent des Africains en proposant des centrales, alors que le solaire est la meilleure option pour l’Afrique.
Ce n’est pas un hasard si de nombreux scientifiques notamment physiciens tirent la sonnette d’alarme.
Il faut des années pour construire, quelques années de production et des siècles pour surveiller, sans compter les maladies. Bon courage.
Le 18 octobre 2023 à 08:53, par Amors En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Enfin un commentaire réaliste et intelligent. C’est la technologie nucléaire russe qui est responsable de Tchernobyl !
Le 19 octobre 2023 à 12:06, par jan jan En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
@Ed, bien répondu, réellement ces russes ce sont foutus du gouvernement MPRS2. Ce MPRS2 qui cherche tous moyens pour se faire apprécier du Peuple, sauf que le Peuple a cessé d’être mouton depuis longtemps avec toute cette traversée du désert débutée par le CSP1.
10. Le 17 octobre 2023 à 18:03, par kankélen En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Popopopo !!!!!!!! Ce monsieur a de la ressource. Demain, après-demain et les jours suivants je vais encore lire et relire puis reeelire cette interview. Ce monsieur, un savant en somme. Mais pourquoi est-il allé s’égarer de la sorte en politique ?
Le 17 octobre 2023 à 21:17, par Emma En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
kankélen, vous m’avez étouffé de rires, je vous assure, j’ai bien aimé votre réaction, vous avez fait en partie ma soirée. C’est le Burkina qui gagne. Emma
Le 19 octobre 2023 à 12:17, par jan jan En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
@Kankelen, ce monsieur est juste un orateur, il connaît parler, ça aussi c’est une qualité qui peut être un défaut puisse il peut être qualifié de beau parleur. Moi en tous les cas, il ne m’a pas convaincu car je suis éclairé en la matière. Le nucléaire est très coûteux en investissement, non seulement, c’est pas une énergie pas propre mais en plus elle est très dangereuse. Le blanc est très filou, quand lui-même veut se débarrasser de quelque chose car très dangereux, il le propose à l’africain noir pour l’enfoncer d’avantage car ce sont de gros racistes. MPRS2, allons seulement hum.
11. Le 17 octobre 2023 à 18:36, par Ratassida En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Un grand homme qui devrait être sollicité par le pouvoir actuel. Ce monsieur est un trésor vivant
Le 18 octobre 2023 à 08:29, par Diongwale En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
@Ratassida
On vous a payé pour écrire ça ? Les trésors vivants sont bons pour le Musée de l’homme !
12. Le 17 octobre 2023 à 18:46, par Le nouveau sage En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
BRAVO au faso.net pour cet interview de TAILLE. J’ai appris beaucoup. BRAVO egalement a ZEPH, cet intellectuel de taille. Toujours egal a lui meme. Je me rapelle quand il avait la trentaine et en meme temps ministre de l’economie et du plan. Franchement, que les filles et fils du pays se mettent ensemble pour travailler et developper ce beau pays malgre les divergences de point de vue. Que IB nomme ZEPH comme conseiller dans ce projet !!!!!
13. Le 17 octobre 2023 à 19:06, par Diongwale En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
On ne peut pas sauter les étapes de la sécurisation du territoire et du développement du pays. J’ai aussi remarqué que Zeph a oublié de mentionner l’EPR de Flamanville en France qui n’en finit pas de se construire et coûte de plus en plus cher, des dizaines de milliards d’euros.
Le problème de l’eau pour refroidir une centrale nucléaire ne peut être évacué en disant "on verra ça le moment venu", ce sera toujours un problème. Bref, le Burkina est loin d’être prêt pour le nucléaire En outre, je me méfie de la Russie comme de la peste, et ne souhaite pas qu’un accord entre le Faso et la Russie conduise, non à la construction d’une centrale, mais à ce que le Burkina devienne le dépotoir des déchets nucléaires russes !
14. Le 17 octobre 2023 à 19:11, par Merci Mr Zepherin En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci l’éclairage . Vous avez toujours été un grand homme.le prochain président c’est Mr Zepherin.
Merci tonton. L’idée vient de Mr Zepherin
15. Le 17 octobre 2023 à 19:42, par Bonzi En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci monsieur DIABRE pour cette interview si édifiante ! Il serait souhaitable que le gouvernement associe l’ancien premier ministre ZERBO et monsieur DIABRE aux réflexions et échanges sur le projet du nucléaire burkinabè
Le 18 octobre 2023 à 10:24, par Le Sambla En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bonjour Mr BONZI,
Merci cette belle idée.
Je pense comme vous que le gouvernement doit assoicier au déla de ces deux (02) personnalités, d’autres compétences à ce projet.
Excellente journée.
16. Le 17 octobre 2023 à 20:51, par Passakziri En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Oui, il faut sauter les étapes , mais pas dans le nucléaire. Ceux ui se moquaient de l’idée de Zeph hier et qui jubilent sur la même chose aujourd’hui, est-ce que vous êtes maintenant d’accord pour le canal ou communement appélé tunnel ?
Voyez-vous ? Il faudra que les burkinabé apprennent à débattre des sujets d’intérêt commun et des programmes et arrêtter de djandjobisme politicien.
Monsieur Diabré, c’est de bonne guerre que vous soyez pour le nucléaire, mais reconnaissons qu’entre 2015 et 2023, les choses ont énormement changé dans le sens négatif. Comment un pays qui n’arrive pas à sécurser quelques dizaines de kilomètres entre deux chefs lieux de province pourra garantir la sécurisation de centrales nucléaires ? Non personne n’a le droit d’engager tout le monde dans des entreprises perrilleuses , surtout pas quand des alternatives sérieuses et fonctionables existent. Oui , le mix énergétique , personne n’est contre . Donc combinons solaire, éolienne et biomasse et on pourra aussi revendre de l’énergie propre même si on s’industrialisait.
Passakziri
17. Le 17 octobre 2023 à 20:56, par Sacksida En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
En sautant les etapes telles que vous le dites, ca va donner quoi dans notre economie Nationale ? Est ce que l’installation d’une Centrale Nucleaire au Faso va augmenter les Revenus des Populations Burkinabe ? La productivite des Populations va t-elle augmentee ? Quels seront les effets induits sur la Production Nationale et la Distribution, les secteurs agro pastorales, de l’environnement et l’Eau etc. A mon humble avis, c’est l’ensemble des acteurs primaires, secondaires et tertiaires qui doivent bien sur beneficier d’importants Investissements publics et prives nationaux pour accelerer le Developpement Economique et Social ; et nous sommes de ceux qui sont contre les Cessions de nos secteurs porteurs aux Multinationales Etrangeres. Sinon l’on pourrait avoir des Centaines de Grands Projets Controles par le Capitalisme Internationales, pendant nos populations Burkinabe croupissent dans la pauperisation continuelle. Salut
Le 18 octobre 2023 à 07:06, par Vérité En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Mr sackzidi, tant que vous allez resterdans ce schéma , vous irez acheter votre énergie chez les voisins. Il faut construire des projets qui traversent des générations. Si on ne connaît pas on cherche à savoir et à méditer . Des bons à tout nier....on est foutu
18. Le 17 octobre 2023 à 21:21, par Mano@ En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Même quand on n’aime pas le lièvre, on doit reconnaître qu’il court vite. Zéphirin DIABRÉ est un grand homme intellectuel et politique, ça ne se discute même pas. A partir d’aujourd’hui, je prie DIEU qu’il lui donne le pouvoir, pour ne serait-ce qu’un mandat, il va faire des merveilles. Je m’incline, malgré que je ne suis pas de votre bord, monsieur DIABRE.
19. Le 17 octobre 2023 à 21:29, par Bajazet En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bonjoir à tous !
1) Le nucléaire, c’est bien, ou c’est pas bien ?
Moi, je n’ai rien contre le nucléaire, et pour cause ! Le nucléaire civil est un des points forts de l’économie française, et jamais personne n’en est mort en France depuis avant ma naissance.
2) Mais du nucléaire, pourquoi ?
La consommation électrique d’un pays sans industries de transformation est très faible. Il y a quoi en moyenne dans une maison populaire du BF ? 10 ampoules, 3 ventilateurs, un frigo, un ordi et des smartphones au grand maximum, fourchette haute chez les petits-bourgeois. La climatisation est inutile et bête si l’habitat est bien conçu et les vêtements aérés à l’africaine.
Pour ces faibles besoins, le solaire, l’hydraulique et la biomasse pourraient suffire.
3) Industrie manufacturière
La seule justification d’une forte augmentation de la consommation électrique est une grosse industrie manufacturière.
On peut rajouter l’électrification des trains, des trams et des taxis, mais c’est peu prioritaire. Il faudrait d’abord poser des rails, ce me semble ...
4) Je crois qu’il faudrait d’abord que des usines s’installent au BF
Posez-vous la question :
Pourquoi y a-t-il de nombreuses usines européennes de vêtements, de bateaux, de pièces d’avion et de pièces auto au Maroc, en Tunisie, en Égypte et au Vietnam, mais pas au Sahel, où la main-d’œuvre devrait être bien moins chère qu’au Maghreb ? L’attitude de vos juntes populistes au pouvoir depuis 60 ans ne serait-elle pas un peu stérilisante ? Vous croyez que c’est avec du vinaigre qu’on attire Toyota en Tunisie ou Dacia au Maroc ?
Or, cela fait 50 ans que vous accueillez les investisseurs par une magnifique soupe à la grimace ... Avec menaces permanentes, harcèlement fiscal, campagnes de haine, jalousies diverses, pressions pour recruter vos copines, etc.
Bon, moi, je ne cherche pas à être désagréable, je préfère la jovialité.
Mais il faudrait quand même sérieusement réfléchir avant de s’endetter pour 3 générations.
Il serait ballot de s’endetter pour des jouets ruineux sans qu’il n’y ait de débouchés rentables pour le courant produit.
Donc, dans votre intérêt, débattez, puis construisez un véritable plan d’industrialisation sur 10, 20 ou 30 ans... sans vous contenter d’une idéologie plus ou moins magique.
Le 18 octobre 2023 à 01:09, par Gnamien En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Votre raisonnement était bon, mais vous vous êtes torpillé dans votre point 4)
Comment voulez-vous installer des usines dans un pays qui, déjà, peine à fournir suffisamment d’énergie aux ménages ?
Il est impératif de disposer énormément d’énergie pour rendre les grands investissements possibles et attractifs.
Le 20 octobre 2023 à 00:02, par Bajazet En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
@Gnamien.
Bien cher Gnamien, je ne crois pas que l’électricité soit le facteur déterminant dans l’absence d’industries légères au BF,
Le vrai facteur,, c’est l’hostilité systématique de vos administrations envers tout investisseur sérieux Non ÈTATIQUE. Vos fonctionnaires considèrent l’investisseur comme une proie qu’il faut rançonner et pousser à la faillite, ou bien au départ vers la RCI.
Crééz enfin une atmosphère favorable aux entreprises privées, et le besoin d’électrification s’imposera.
Le 18 octobre 2023 à 08:39, par pfff En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bonjour Bazajet,
C’est un cercle vicieux que j’ai bien connu. L’industrie ne s’installe pas parce que l’infrastructure est absente, et non le contraire. Lorsqu’un investisseur débarque avec un projet, il a suffisamment de problèmes à résoudre dans son projet sans avoir en plus à gérer l’état des routes, des livraisons et la fourniture d’électricité. C’est du vécu (et un projet que j’ai déménagé pour ces raisons). C’est parce qu’un projet est bien plus facile à développer là où il y a de l’infrastructure et un tissu industriel de base que toute l’industrie avancée file dans des pays déjà très développés.
Il faut bien commencer par l’infrastructure qui ne se limite pas à l’électricité, ça inclut tous les réseaux, et la création d’un canal en fait partie. Ensuite, viennent les industries de base : transformation de matières première en produits raffinés semi-finis, je pense d’abord au béton, au fer et au verre que je donnerai la priorité. Beaucoup vont évoquer l’or, mais si personne au Burkina n’utilise l’or pour produire de nouvelles richesses. Ensuite les industries finales.
.
C’est un programme de développement à 30 ans. Pour les seuls canaux, si on considère 40 km de canaux creusés par an (3 km par mois de canaux navigables pour un panamax, c’est ambitieux), il faut 20 ans de travaux pour le relier à la mer, et sans compter les aléas politiques inévitables. C’est un bel enjeu, mais ça se fait, c’est en France l’exemple de l’axe Lyon-Turin, de la ligne de chemin de fer trans-continentale aux États-Unis, ou encore l’ouverture du canal du Panama, la transformation de la Chine en 30 ans...
Une fois, l’infrastructure et l’industrie de base en place, avec un peu de stabilité politique et de bienveillance économique, les investisseurs viendront.
Mais avant d’en arriver là, il faut mener des projets d’une ampleur phénoménale qui requièrent sans doute des alliances politiques et économiques à grande échelle, durables, avec des liens régionaux... Et sûrement promettre beaucoup aux acteurs privés locaux comme étrangers dont on aura évidemment besoin.
Le 19 octobre 2023 à 12:29, par jan jan En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
@Bagazet, bravo, très bien parlé, rien à rajouter. L’équation de fond c’est quoi : le MPRS2 se sent mal aimé du Peuple et cherche à l’amadouer avec ces différents moyens, Sankara + nucléaire + quoi prochainement ? Sauf que ce Peuple est très fatigué car il a tout vu depuis le CSP1 jusqu’au MPRS1 qui a eu le culot de ramener Blaiso avec nos sous pour qu’il nous nargue, ça c’était le comble du mépris du Peuple, gouverner c’est pas forcé.
20. Le 17 octobre 2023 à 21:30, par Un Français En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Nous n’attendons pas moins que l’Afrique progresse en sautant les étapes. Il conviendrait donc de sauter l’étape nucléaire dont bon nombre de pays cherchent à se débarrasser (Allemagne, Japon,...).
A ma connaissance, le Burkina n’a pas d’uranium. En tout cas, il n’a pas la technologie (contrairement à la Libye qui la possédait).
Donc la solution consiste à confier à un pays tiers la fourniture d’énergie. Comme la Turquie, finalement le pays achèterait l’énergie. maitriser l’énergie d’un pays, pour moi, ça ressemble fort à de l’impérialisme !
Pourquoi ne pas aller voir du coté de la Chine ( 1ère puissance mondiale quoi qu’en disent les américains). Ils auront des solutions plus intelligentes à proposer.
Tout est faisable, mais le Burkina étant situé environ 300m au dessus du niveau de la mer, cela rend le projet colossal - en fait plutôt risible.
Messieurs les Burkinabès, vous avez des ingénieurs compétents qui ont été formés sur différents continents, montrez nous qui vous êtes et arrêtez de vous ridiculiser.
Le 18 octobre 2023 à 03:42, par Américain En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
@Un Français :
``Chine ( 1ère puissance mondiale quoi qu’en disent les américains)``
Pour votre information, la Chine n’est pas la première puissance mondiale et ne le sera jamais. C’est un pays au bord de la crise économique et sociale et financière.
Allez faire de vraies vérifications de sources avant d’écrire des choses fausses, cela vous fera du bien !
Le 18 octobre 2023 à 10:27, par Un français En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
le PIB de la Chine a dépassé celui des Etat Unis.
La Chine est peut être au bord de la crise mais avec leur croissance et leur réserve financière, ils ont de quoi voir venir. Le pays est u meilleur niveau de la technologie. HUAWEI a réussi en 3 ans a se mettre au meilleur niveau pour le développement de processeur.
Pour les USA, cela va être plus compliqué. TRUMP fait tout ce qu’il peut pour que le congrès bloque la dette pour mettre l’état en banqueroute.
Il va falloir regarder la vérité en face. L’avenir est à l’est.
21. Le 17 octobre 2023 à 21:35, par bangolo diff En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci président Zeph merci beaucoup pour cet éclairage sur le nucléaire nous avons besoins des personnes comme vous pour soutenir le pays.
22. Le 17 octobre 2023 à 21:48, par Eltog28 En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Interview de haut vol : chapeau au journaliste et a Mr DIABRE. On dirait un cours : j’ai beaucoup appris. Le BF a des hommes de valeur mais qu’on traite comme des moins que rien. Je reve du jour qu’un intellectuel de haut vol comme DIABRE va acceder au pouvoir.
23. Le 17 octobre 2023 à 22:31, par Ecossais En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Oui, pas que en Europe ou en Chine, même en Afrique, nous avons eu des canaux mais les gens l’ignorent.
Les Askia de l’Empire Songhai avaient commencé à creuser un canal du côté de Tombouctou pour amener leur navires de guerre et conquérir le nord. Malheureusement, ils ont été attaqué de mémoire soit par les Almoravides, soit par les Mossi et ce projet a été arrêté sans jamais reprendre. Il y a encore les traces aujourd’hui.
Donc oui , en Afrique c’est possible mais il faut la paix et l’entente entre tous ses frères.
24. Le 17 octobre 2023 à 22:40, par YAAM SOBA En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Après lecture de cet interview, que vous aimez ou pas ce monsieur, il faut reconnaître qu’il est pétri de connaissance sur les questions du nucléaire.
Ce sont de telles sommités qui méritent de diriger le Burkina Faso !
Une fois de plus merci de de plus au Fasonet.
25. Le 17 octobre 2023 à 23:42, par ABISSI Charlemagne En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Ouf !
On a enfin le fin mot de l’histoire sur la fameuse question du tunnel venant de la bouche même de l’intéressé.
A l’époque, je m’étais demandé s’il ne voulait pas parlé de canal. La vérité est rétablie
Bravo !!!
26. Le 18 octobre 2023 à 00:00, par Dara En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bien expliqué.
Si l’on peut sauter les étapes, il faut y aller !
Sinon, pas d’industrialisation, car l’électricité produit avec le solaire et autres coûte excessivement cher.
Rien de grand ne se réalise sans audace !
27. Le 18 octobre 2023 à 06:46, par Sabari En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
C’est marrant, je ne savais pas qu’il y avait autant d’expert en nucléaire au Burkina. Ma crainte pour les ressources humaines pour s’occuper de la centrale s’est estompée.
28. Le 18 octobre 2023 à 08:09, par am En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
CE QUI EST BIZARRE ON PARLE PLUS DE SON COTE "ELEMENT DE LA FRANCE" ICI
HUM
IL EST DIFFICILE DE REVEILLER UNE PERSONNE QUI DORS PAS.
SUIVEZ MON REGARD
Le 18 octobre 2023 à 14:53, par Le nouveau sage En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Mon ami, on peut travailler pour la france et toujours aimer son pays et on dit bravo a ces gens. Par contre, il ya des gens qui travaillent pour la france et renient completement leur propre pays, suivez mon regard vers la RIVIERE !!!!!
29. Le 18 octobre 2023 à 08:14, par diallot87 En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
ce Mr maitrise son sujet
Si on l’avait comme ministre de l’ENERGIE on allait beaucoup bénéficier de son carnet d’adresses qui est immense
30. Le 18 octobre 2023 à 08:32, par HA En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Mes félicitations à M.Diabré. Je vois bien que le contenu est riche en information venant d’un homme qui a de l’expérience. Au Burkina Faso, les gens de tout bord devraient s’asseoir et s’écouter souvent. M. Diabré soulève les avantages et les limites du nucléaire le point de vue d’un gestionnaire expérimenté des ressources dans le domaine. Pourquoi, les différents experts ne devraient ils pas se réunir afin de réfléchir sur un modèle énergétique pour notre pays : le modèle énergétique burkinabè vu par un économiste (M. Diabré), le modèle énergétique burkinabè vu par un polytechnicien (M. Savadogo), le modèle énergétique vu sous l’angle de la diplomatie scientifique (M. Zerbo) et le modèle énergétique burkinabè vu par un architecte simulateur (Inconnu, ou Ventana system). Cela permettra d’avoir une vision complète des options avec ses implications pour notre pays et d’en échanger avec les forces vives de notre société et finalement tous les burkinabè seront consultés. Sur le nucléaire en particulier, il faut dire que notre pays n’a pas pour le moment une mine d’uranium (U) mais on peut en trouver des fournisseurs régionaux ou internationaux. Par contre notre pays a d’autres métaux comme l’arsenic (As) dans sa partie nord moins efficace que U et surtout toxique pour la santé si ces poussière venaient de se rependre avec l’harmattan. Donc le choix du modèle énergétique mérite donc bien sûre des consultations pour être efficace. Sur les risques du nucléaire en particulier sur une échelle de 1 à 22. Les experts classent généralement le nucléaire au niveau 20 alors que le profane le classe au niveau 1. Donc il est important de ne pas confondre l’évaluation du risque (par l’expert) avec la perception du risque (par le profane). Le profane perçoit le risque avec une réponse émotionnelle qui fait en sorte qu’il est plus incliné à accepter des types de risques que d’autres. Les gens ne se rendent pas compte que "fumer de la cigarette", "rouler à véhicule, moto" ou encore "l’alcool" sont classées parmi les activités les plus risquées de la vie humaine contemporaine. Pendant que le risque familier sont perçus comme moins sérieux, les risques invisibles ou qui peuvent affecter les générations futures comme une centrale nucléaire, déchets radioactifs, composés chimiques industriels sont pris avec une peur bleue. Le risque d’effondrement d’une centrale nucléaire est faible mais les conséquences sont grandes comme en référence à chernobyl relevé par M. Diabré et la continuation aujourd’hui des effets de la contamination radioactive. Pour le canal dont parle M. Diabré, je suis d’accord avec lui et même nos fleuves doivent être dragués pour une bonne maintenance ! Je suis l’une personne depuis 2015 à discuter dans mon entourage pour convaincre les gens que ce que dit Zeph est réalisable malgré le fait que je ne suis pas un militant de l’UPC. Il faut dire que pour le moment dans notre la lutte politicienne fait en sorte que les gens ne s’ecoutent pas et ils ne rendent pas comptes que des nouvelles idées peuvent venir de pratiquement n’importe quelles sources. Une société qui ne produit pas elle-même de nouvelles idées est morte.
Le 18 octobre 2023 à 10:13, par Le Sambla En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci Monsieur HA, les dioula disent que "Kouma bana" vous avez tout dit.
31. Le 18 octobre 2023 à 09:14, par Badisak En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci mon bon petit Bissa ; quand on connait, on connait et c’est claire comme l’eau de Roche.
Comme l’a dit quelqu’un, c’est comme ça qu’on reconnait les hommes à la stature d’homme d’Etat.
En fait, ce monsieur est un gourounsi né en pays bissa.
32. Le 18 octobre 2023 à 09:15, par Jules KINDA En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bravo à M.DIABRE.
Une interview qui traduit la qualité intellectuelle et le parcours plus que respectable de ce Grand Homme d’État.
Bon courage à lui.
33. Le 18 octobre 2023 à 09:31, par Warba En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci pour l’éclairage,nous avons la chance d’avoir au Burkina deux vrais connaisseurs du nucléaire.mr lacina zerbo ex pmde roche .et ex président de l’agence internationale de l’énergie atomique ( AIEA)
et Mr Zephirin diabre ancien patron de AREVA.
Ces deux là peuvent guider les pas de nos autorités dans les négociations avec la Russie car il ne s’agit pas de quitter l’impérialisme français pour devenir demain un esclave russe. L’idée des Russes est d’installer une centrale par bloc de pays à travers les mémorandum.la Russie a déjà identifié 20 pays africains dont le bloc Mali, Burkina, Niger et Guinée qui ont déjà signé le mémorandum à moscou.un seul EPR de 1600 mégawatts peut servir ces trois ou quatre pays en complément du solaire et du thermique gazoil.chaque pays pourra disposer de 500megawatt supplémentaires et sans pression venant d’ailleurs car sera géré par la société d’exploitation russe.la Russie pourra construire la centrale et nous vendre l’électricité moins cher .
34. Le 18 octobre 2023 à 09:54, par Zamanoma En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci bien Monsieur ZEPH. C’est un homme d’État. Effectivement aux élections présidentielles, je disais à un ami bissa, paix à son âme, qui était au MPP, que je suis yadéga, mais je soutien vraiment ZEPH pour ces projets notamment les tunnels(on l’appelait comme ça, l’homme de tunnels) et les centrales nucléaires. Et je précise que je ne suis d’aucun parti politique, mais j’ai partagé sa vision en son temps.
Notre pays ne peut pas se développer avec les sous programmes logés dans les ministères que les cadres et intellectuels gèrent jalousement comme des propriétés privées. J
Je vois que le ministère de l’agriculture est entrain d’oser avec son offensive agropastorale et je les encourage à aller dans ce sens. Il faut mettre les burkinabè au travail, sinon, le chômage de la jeunesse est déjà inquiétante.
35. Le 18 octobre 2023 à 09:55, par Moise En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bravo Zeph. EN son temps, nous tous qui n’avions rien compris sommes tombés à bras raccourci sur toi. Mais voilà qui semble clair maintenant.
Merci encore
36. Le 18 octobre 2023 à 09:56, par Le Sambla En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
En plus d’avoir félicité Mr DIABRE, j’élève ma voix pour dire un grand merci à Lefaso.net pour cette belle interview de très belle facture.
Egalement merci au journaliste pour son professionnalisme.
37. Le 18 octobre 2023 à 10:14, par Diallo Idrissa En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bonjour. Si le président IB n’avait pas consulté Zephirin, alors qu’il le fasse. Il sera très utile dans son domaine. Je demande à Zeph lui-même de ne plus se mettre en marge de la transition. Y a eu beaucoup d’incompréhension certes mais, voilà l’occasion pour lui de montrer au Burkinabè qu’ils ont eu tord de voter Roch en 2015.
Le 18 octobre 2023 à 15:07, par Le Sambla En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci Mr DIALLO,
Ce qui nous unis doit etre plus fort que ce qui nous divise.
Nous devons avoir de la hauteur en toute chose et de l’humilité dans tout ce qu’on fait. La balle est dans le camp du Chef de l’Etat.
38. Le 18 octobre 2023 à 10:37, par SIDNABA En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Internaute Bigbalè, tu n’as rien compris des explications données par Mr ZEPH, sinon tu ne dirais pas qu’il ne faut pas laisser tuer "ton Ibrahim Traoré" comme Kaddafi. Cela pour te dire et répéter que l’idée du nucléaire au Burkina n’émane pas de ton putschiste IB mais que l’idée du nucléaire a été déjà développée depuis 2015 par un Burkinabè intelligent, intègre et connaisseur du nucléaire et enfin aussi un homme politique démocrate non putschiste. Du reste Mr ZEPH a insisté sur le "mix énergétique" combinant l’énergie solaire, hydraulique et thermique. En français facile, il faut exploiter ces trois sources d’énergies en tenant compte des besoins et des moyens disponibles. Si c’est parce que le ministre des mines et énergie de la transition a paraphé un mémorandum d’entente à Moscou, c’est juste un document diplomatico administratif pour matérialiser une coopération future dans ce domaine qui n’engage pas le Burkina forcément à construire une usine nucléaire très couteux pour notre maigre budget annuel de 2000 Milliards de FCFA financé à presque 50% par des partenaires extérieurs qui auront sans doute leur mot à dire si le Burkina s’engage dans cette voie du nucléaire. A mon avis, il est plus sage d’exploiter à fond l’énergie solaire disponible à ciel ouvert au Burkina que de chercher à construire une centrale nucléaire dont la maintenance reviendrait très cher et très risquée pour la vie de la population. En plus l’industrie est très faible au Burkina et les mentalités ne sont pas encore préparées à produire et consommer local donc Burkinabè. A bon entendeur, salut.
39. Le 18 octobre 2023 à 12:28, par Sam En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Félicitation au faso.net et à Zeph pour la production de cet article qui vient à point nommer pour éclairer nos lanternes. Le moins qu’on puisse dire est que le pays regorge de grands expertises sur des thématiques aussi pointues que celle du nucléaire et c’est bon pour notre progrès pour peu que nous capitalisons tout cela. Je pense qu’en 2015 que Zeph s’est rapproché du MPP parcequ’il avait été déçu par les électeurs qui ne voyaient pas la pertinence de ses idées.
40. Le 18 octobre 2023 à 14:46, par Un trésor vivant En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Faut pas laisser Mr Zepherin . c’est un monument vivant .il faut qu’on profite de ses expériences. j’ai toujours aimer ce Mr a cause de ses pensées de haut niveau.je prie pour vous mon futur président peut être . Je vous envoie mille bisous
41. Le 18 octobre 2023 à 15:18, par Verité En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Sauter quelles étapes ? C’est bien de penser au nucléaire, se sera dans 1 siècle.
Une centrale Nucléaire n’est pas une usine de ciment.
Un pays où règne la pagaille, l’anarchie, l’incivisme notoire ne peut pas gérer une centrale nucléaire.
Continuez de rêver, cela est permis.
Cherchons à libérer le Burkina Faso.
Nucléaire et terroristes ne font pas bon ménage....
A la next
42. Le 18 octobre 2023 à 15:23, par Ed En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Cet expert vit il au Burkina actuellement ?
En tous cas, promettre un avenir facile et brillant, cela endort le peuple, avec toutes les conséquences.
43. Le 18 octobre 2023 à 15:55, par Passakziri En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Monsieur Dr Zeph,
J’ai reparcourru l’interview mais je n’ai pas trouvé de reponses à des questions essentielles :
1) - Qu’est-ce qui pourrait expliquer que des pays beaucoup plus avancés et ayant moins de problèmes naturels que le Burkina ( le Maroc, la côte d’ivoire, le Nigeria, l’Ethiopie, l’Algerie) n’ont pas encore reussi à installer une centrale nucléaire chez eux. Combien coûte la construction d’une centrale nucléaire ?
2)- combien coûteraient des installations solaires capables de produire la même quantité d’énergie au Burkina ? Et combien coûterait la construction d’une centrale nucleaire ? Aurait-on besoin du même temps, d’efforts en matière de compétences humaines pour réaliser un rendement semblable avec le solaire ?
3-) qu’est-ce qui fait que le solaire ne pourrait satisfaire les besoins en énergie dans un pays comme le Burkina ?
4) Quelles solutions envisageables pour assurer un refroidissement suffisant sans compromettre la ressource "eau" qui est une ressource tout aussi ménacée que tout le climat ?
5-) quelles solutions quant à la gestion des desidus radioactifs ?
Tant qu’on ne parlera pas des couts , et de tous les autres paramètres qui entourent les projets, je crains fort que tout cela ne se termine en queue de posson. je parie d’ailleurs que dans cinq ans personne au Burkina ne se souviendra de ce fameux " mémorandium". Et je réitère ma préférence pour les solutions réalistes et plus sûres comme l’éolienne, le solaire.
Donc au lieu de faire des atalakous de Zeph, je préfére qu’on reste dans les arguments. Ma conviction reste qu’on n’a pas besoin du nucléaire pour satifaire la demande en énergie , même si le Burkina s’industrialisait. Oui, sautons les étapes , mais sachons où sauter et oú on compte attérir. Il y’a de ces sauts dont la chute ne pardonne pas. C’est de cela qu’il s’agit , et la raison pour laquelle je trouve la demarche des pays ayant tourné dos au nucléaire très sexy.
Passakziri
Le 19 octobre 2023 à 08:09, par HA En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
M. Passakziri,
Pourtant tes questions ont été posées en partie par lefaso.net concernant les aspects de ressources naturelles, humaines et financières. Sur les aspects de coûts voici la réponse de M. Diabré : "Enfin, c’est vrai, le nucléaire coûte cher. Mais il rapporte gros. Je ne sais pas quel schéma de financement sera retenu par le Burkina. Par exemple en Turquie, selon les informations que j’ai reçues, les Russes vont tout financer, construire la centrale, l’exploiter, vendre l’électricité aux Turcs, et démanteler la centrale à la fin (environ 40 ans). En Egypte, la Russie a accordé un prêt de 25 milliards de dollars au gouvernement égyptien pour financer le projet. Je n’en sais pas plus."
Maintenant, pourquoi les pays comme le Maroc, la Côte D’Ivoire, le Nigeria, l’Éthiopie et l’Algérie qui sont financièrement mieux posés en termes bien sûrs de ressources naturelles, financières et probablement humaines que le Burkina Faso ne dotent pas une centrale nucléaire alors que le Burkina Faso veut le faire ? C’est ça ta question ?
C’est une excellente question qu’il faudra aller chercher dans le modèle énergétique ou choix des politiques énergétiques de chaque pays.
Tu essaies d’avoir une idée comparative entre le nucléaire et le solaire seulement et les autres sources d’énergie : hydro (eau), éolienne, solaire, biomasse et géothermie en plus des sources traditionnelles comme les hydrocarbures et charbon ? Quelles sont les options pour le Burkina Faso qui s’offrent à nous en absence de données ? Dans un contexte de lutte contre les changements climatiques, quelles sont les meilleures politiques énergétiques à définir ?
Le 19 octobre 2023 à 15:15, par Passakziri En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Bonjour HA,
Merci pour les précisions.
J’ai bien lu le passage concernant les coûts et apports et le prêt de 25 milliards de dollars ! ( soit en CFA ( 12500 milliards ! ) que la Russie apporterait à l’Égypte. Cette réponse de Zeph m’a incité plus de questions : Est-ce que les 25 milliards couvriront tout le projet nucléaire ou représenterait une partie ? Donc le coût n’est pas clarifié après cette réponse, surtout pas quand on sait que nous peinons à couvrir un budget de 3000 milliards de FCA sans les perfusions extérieures. Plus loin, le modèle turque fut évoqué où les russes construiraient la centrale, et la gèreraient après. Si la même chose est appliquée au Burkina, et si on sait que la réalisation d’un tel projet prendra peut-être 20-30 ans, alors il se pose la question à savoir de quelle souveraineté on se prévoit aujourd’hui et pour l’avenir ? L’expérience avec le gaz russe en Allemagne devrait nous laisser comprendre qu une telle dépendance devient un moyen de chantage en cas de dissensions. En clair, quand des aérations futures voudraient se départir de l’impérialisme russe, elles auront un sérieux problème. Comme je l’ai déjà dit, Pourquoi réinventer la roue ? Il faut juste apprendre de notre histoire et de celle des autres pour éviter de vivre les mêmes souffrances avant d’apprendre des solutions à nos dépens. C’est cela sauter les étapes, mais positivement. Si nous avançons aveuglement et émotionellement comme c’est le cas actuellement, je crains que cela ne soit juste comme une souris qui s’engouffre dans un trou qu’il trouve confortable sans savoir ce qui se trouve au fond de celui-ci. La fin est ouverte. le trou rester sa demeure s’il a la chance, tout comme il peut se retrouver dans le ventre d’un gros serpent. Bref , ma position est claire ; Jusqu’à preuve du contraire, le solaire, l’éolienne sont à mesure de couvrir les besoins, rapportent aussi de gros bénéfices ( comme toute source d’énergie) et ont l’avantage que leur réalisation serait plus rapide, et on ne se créerait pas de soucis supplémentaires de gestion des déchets.
Passakziri
Le 20 octobre 2023 à 08:21, par HA En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
M. Passakziri,
Je ne suis pas un économiste mais par rapport aux coûts je me dis que c’est faisable pour notre pays. Mais listons les differentes types d’énergie que nous avons : énergie rayonnante, énergie chimique, énergie thermique, énergie nucléaire, énergie mécanique, énergie hydraulique, et enfin énergie électrique. Toutes ses énergies peuvent etre transformées d’une énergie à l’autre sauf dans le cas de l’énergie nucléaire où seulement elle peut etre convertie qu’en énergie thermique en utilisant un réacteur nucléaire puis ensuite en énergie électrique en utilisant des convertisseurs thermoélectriques, ou thermoioniques, ou magnetodynamiques. Ou encore, l’énergie thermique peut etre convertie en énergie mécanique en utilisant des turbines ou moteurs thermiques puis cette énergie mécanique est convertie en énergie électrique à l’aide des générateurs électriques. Donc les couts associés seront éssentiellement ceux des matières premières (Uranium, et autres métaux fissibles), des réacteurs nucléaires, les convertisseurs thermoélectriques, thermoioniques, magnetodynamiques, turbines, moteurs thermiques, générateurs électriques, et les couts liés aux process et l’énergie humaine. Rentrez dans le marché international et renseignes toi sur les couts associés à chaque types d’objets. Je vois bien que les montants de 12500 milliards frs CFA pris globalmenent ça fait peur, mais je te conseille de bien placé les unités à la suite des nombres et raisonnons ensuite. A supposé que le projet Egyptien soit meme le double de ce qui est avancé ici soit 50 milliards de dollars et en combien de temps de gestions ? Disons 40 ans comme celui de la Turquie gérés par les russes. Donc cela veut dire c’est 30 000 milliards de frs CFA en 40 ans (avec 1 dollar pour 600 frs CFA). Par consequent on s’attend à ce que cela soit 750 milliards de frs CFA par an or selon toi nos Etats peuvent caracoller et obtenir 3 000 milliards de frs CFA par an. Si un tel projet peut bouleverser notre économie en terme structurel, fonctionnel et comportemental en 40 ans pourquoi n’est pas investir dans ces projets ?
Maintenant votre inquiètude quant au choix du paternariat pour le réaliser est questionnable mais pour moi il faudra avoir confiance à la future génération dans ces capacités des décisions.
44. Le 18 octobre 2023 à 18:59, par Blaise En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merçi à cet homme pour sa vision. J’aime dire en matière de politique et de démocratie il n’y a pas mieux que Zéphirin Diabré !
Courage dans la résilience, on te soutient pour la prochaine lutte.
45. Le 19 octobre 2023 à 07:39, par SKM En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci beaucoup, ZEPH LE MAJOR. Vous êtes waoooh.
Merci pour l’éclairage, facile à comprendre.
46. Le 19 octobre 2023 à 08:57, par Menet En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
L’énergie nucléaire nécessite des investissements extrêmement coûteux,
(plusieurs dizaines de milliards d’euros pour une unité), suppose des infrastructures de distribution totalement inexistantes dans la région, une maintenance nécessitant un personnel extrêmement qualifié et très honéreux. Se calquer sur le modèle français est aussi illusoire que dangereux, la France disposant de 56 centrales !...
Bref ce mode de production d’énergie est totalement déconnecté des réalités sub-sahariennes.
En revanche Le Burkina comme toute la zone sahélienne dispose d’une énergie solaire constante, sans limite et non polluante...dont la production nécessiterait des investissements nettement moindres et en toute indépendance d’une puissance étrangère....
47. Le 19 octobre 2023 à 11:54, par Sacksida En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
En outre, continuons le debat tout en simplifiant des exemples ; M Zephirin Diabre est Economiste Gestionnaire ; pourquoi par exemple il n’acheterait pas le dernier modele de Voiture Lexus GX 550 et un avion d’affaires Falcon 10 X parce que ce sont des outils tres bien et performants pour ses activites de Consultances Nationales, Africaines et Internationales ?.Donc soit actuellement ce n’est pas une priorite pour lui ou bien il n’en a pas les moyens Financiers. C’est aussi simple que ca. Parmis les Economistes et les Experts Economistes, il y’a des tendances de Droite ou de Gauche, les Visions ne sont pas les memes et chaque visions defend des Interets parfois opposes. En tout etat de cause, bien qu’il soit l’un des bons Economistes comme beaucoup d’autres au Burkina Faso, souffrez que tout le Monde ne considere pas ses dires comme paroles d’evangiles. De plus, l’on ne peut pas comparer la France par exemple et le Burkina Faso sur le plan economiques car son Budget National par exemple fait plus de 500 fois celui du Burkina Faso et d’autres Pays Africains. Il y’a des choses qui sont en dephasage de nos realites concretes Nationales ; et le Developpement n’est pas une Course de Vitesse mais plutot de fonds. Continions a travailler serieusement dans la Gestion publique Vertueuse et Patriotique consequente, dans la Democratie et la Justice Sociale. Salut
48. Le 19 octobre 2023 à 14:28, par Ibrahim Sidibé En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Merci à M.Diabré et à lefaso !!! Il ne fallait pas attendre les campagnes politiques pour annoncer cela,car c’était difficile pour la population de comprendre cette idée en ce moment.
49. Le 20 octobre 2023 à 12:02, par Leopold En réponse à : Burkina/Energie nucléaire : « Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’Afrique doit sauter les étapes. Nous sommes en retard », pousse Zéphirin Diabré
Article très intéressant. Bravo ! Je suis quand même surpris que ZEPH voit plus l’implantation de centrales de 900 MW à1600 MW pour notre cher Burkina ( pas très réaliste !).
Aujourd’hui plein de projets de centrales nucléaires SMR ( puissance entre 20 MW et 100 MW) sont en développement dans le monde ( USA, CHINE, RUSSIE, JAPON, FRANCE, COREE DU SUD...) et arriveront dans 5-10 ans et remplaceront à therme les centrales à charbon, extrêmement polluantes !
Ces centrales SMR utilisent moins d’uranium, moins d’eau pour le refroidissement, moins de déchets radioactifs et coutent nettement moins cher que les grandes centrales et surtout elles sont modulables et standardisables. La Russie a une maitrise certaines dans ce type de centrales car c’est ces petits réacteurs nucléaires sont déjà utilisés dans les navires de guerre , les sous-marins nucléaires et certains avions.