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Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

Publié le vendredi 25 août 2023 à 10h44min

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Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

Madame Ouédraogo (nom d’emprunt) ne peut contenir son inquiétude. « Je ne suis pas sûre que tous mes enfants iront à l’école cette année », confie-t-elle avec une lueur d’angoisse dans les yeux. Cette mère de sept enfants, rencontrée ce jeudi 24 août 2023 à Ouagadougou, déplore la triste réalité qui frappe de plein fouet de nombreuses familles au Burkina Faso : l’augmentation incessante des frais de scolarité, devenue, selon elle, "une norme".

Au cours des trois dernières années, les frais de scolarité au Burkina Faso ont connu une hausse constante, plongeant de nombreux parents dans des difficultés financières, en particulier ceux qui ont plusieurs enfants à scolariser. Madame Ouédraogo raconte : « Il y a trois ans de cela, nous payions la somme de 50 000 francs CFA pour la scolarité des enfants inscrits à l’école primaire. L’année suivante, la scolarité est passée à 65 000 francs CFA, et cette année, elle atteint désormais 85 000 francs CFA ».

Cette tendance à la hausse n’épargne pas non plus l’éducation secondaire. Les frais de scolarité pour les classes de 6e et 5e sont tout aussi élevés pour les deux enfants de madame Ouédraogo qui fréquentent ces niveaux. Même la crèche et la maternelle ont vu leurs coûts augmenter de manière significative. Pour garantir la sécurité de son enfant pendant qu’elle travaille, madame Ouédraogo devait auparavant débourser 30 000 francs CFA par mois. Aujourd’hui, elle est confrontée à un montant astronomique de 103 000 francs CFA pour inscrire son enfant à la maternelle, une somme qui devient difficile à réunir compte tenu du coût élevé de la vie, exacerbé par la crise sécuritaire dans le pays et le conflit en Ukraine.

Madame Ouédraogo lance un appel poignant aux autorités pour qu’elles prennent des mesures visant à soulager le fardeau financier des parents d’élèves. Elle regrette également le manque d’établissements publics dans le secteur, laissant ainsi la porte ouverte aux établissements d’enseignement privés.

« Je ne suis pas encore allé inscrire mes enfants à l’école. Mais j’entends déjà les gens dire que les frais de scolarité ont augmenté », Seydou Ilboudo, couturier de profession

Dans le même quartier, nous avons recueilli l’opinion de Seydou Ilboudou, un couturier et père de quatre enfants, dont trois sont inscrits dans des écoles privées. Tout comme madame Ouédraogo, il implore l’État de construire davantage d’écoles pour rendre l’éducation accessible à tous.

Après une visite dans une école locale, il est apparu que les frais de scolarité pour les classes de CP1 au CM2 sont fixés à 45 000 francs CFA, auxquels s’ajoutent 2 500 francs pour la tenue scolaire et 2 000 francs pour le tee-shirt. Quant à la maternelle, les frais englobant l’inscription, les fournitures, la tenue scolaire, le goûter, la cantine, et d’autres dépenses, se totalisent à environ 100 000 francs CFA dans le même établissement.

Julien Emmanuel Kaboré, élève en classe de 1re D dans un lycée privé de la région, témoigne également de l’augmentation constante des frais de scolarité au sein de son établissement ces trois dernières années.

« Nous demandons aux autorités de voir comment est-ce qu’elles peuvent aider nos parents à nous scolariser surtout en ces moment où la vie est de plus en plus chère », Julien Emmanuel Kaboré, élève en 1re D d’un lycée privé de la place

Il en appelle à l’État pour qu’il prenne des mesures concrètes afin d’alléger le fardeau des parents d’élèves. « C’est difficile pour nos parents qui peinent à joindre les deux bouts car pendant que les frais de scolarité augmentent chaque année, les salaires restent statiques », déplore-t-il.

La situation est d’autant plus préoccupante lorsque tous les enfants d’une famille sont scolarisés par un seul parent qui travaille. Certains enfants se retrouvent ainsi non scolarisés, contraints de travailler pour subvenir à leurs besoins.

Le ministère de l’Éducation nationale dit avoir élaboré récemment des textes visant à empêcher l’augmentation anarchique des frais de scolarité. Une mesure qui pourrait susciter l’espoir parmi les parents d’élèves éreintés par cette tendance implacable, si son application venait à être effective.

Hamed Nanema
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 août 2023 à 00:03, par Bigbale En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    Le Burkinabe, version Blaise Compaoré, a oublié que les efforts fournis par la Revolution Sankariste visait à développer l’enseignement public ! Quand le Front Populaire de Blaise Compaore l’a éliminé en 1987, c’est le début de la course pour les promoteurs des écoles privées, nouvelle caserne d’Ali Baba pour les nouveaux riches du système Blaise Compaoré. L’école publique de la maternelle jusqu’au Supérieur avait pris les galons de qualité et de quantité, il serait aujourd’hui facile à l’Etat de décider des coûts de la scolarité au Burkina. Non, ne demandez à l’Etat de faire l’impossible en forçant le Privé à baisser la scolarité ! C’est le prix à payer pour nos options pendant de 3 décennies de Rectification de la Révolution Démocratique et Populaire.

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  • Le 25 août 2023 à 03:10, par PUISSANCE 21 En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    "Cette mère de sept enfants..."
    C’est là tout le problème.

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  • Le 25 août 2023 à 06:05, par À qui la faute ? En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    Macron nous a dit que 7 enfants par femme c’est trop au début du cycle d’émergence de nos pays.
    Nous l’avons traité de tous les noms parce que nous avo encore de la superficie qui n’est pas bien remplie sur nos terres.
    Si les directeurs d’école n’augmentent pas les frais de scolarité comment vont-ils suivre le rythme de coût de la vie ? Rappelons que c’est un business. C’est exactement la même chose quand l’état augmente les taxes payés par les propriétaires des écoles aussi.
    - Ce n’est que le début malheureusement. Quand ces 7 enfants vont avoir chacun leur 7 enfants et qu’il faudra chacun sa parcelle nous aurons intérêt à commencer l’exploitation du pétrole parce l’or s’essouffle déjà.
    - L’africain à défaut de savoir anticiper ses problèmes préfère fermer les yeux quand tout le monde lui montre.
    Si on veut copier la Chine il faut TOUT copier. Et la Chine après avoir débloqué la politique à un enfant est déjà en train de ralentir économiquement : crises du chômage, de l’immobilier, inflation, etc

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  • Le 25 août 2023 à 06:08, par PATRIOTE INTEGRE En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    BONJOUR CHERS FRERES ET SOEURS BURKINABE,
    DANS CE CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL n DÉLÉTÈRE WUE CONNAÎT LE PAYS DES HOMMES INTÈGRES, LE GOUVERNEMENT DOIT PRENDRE DES MESURES URGENTES POUR INTERDIRE ET/ OU SUSPENDRE , TOUTE AUGMENTATION DE FRAIS DE SCOLARITÉ , CAR PENDANT QUE DES FRÈRES SACRIFIENT LEUR VIES POUR LIBÉRER LE TERRITOIRE ET RAMENER LA PAIX , CERTAINS TROUVENT MOYENS AUGMENTER LES FRAIS SCOLAIRES. CECI EST UNE INSULTE AU PEUPLE DIGNE ET INTÈGRE DU BURKINA FASO. PENDANT QUE IL YA UN LOT DE DePLACES INTERNES DÉNUÉS DE TOUS LES MOYENS DE SUBSITENCE , CERTAINS N HÉSITENT PAS A EXACERBER LEUR CUPIDITÉ EN AUGMENTANT LES FRAIS DE SCOLARITÉ WUELLE HONTE POUR LES FONDATEURS DE CES ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS !!! ! SONT ILS VRAIMENT DEs BURKINABÉ DIGNE DE CEUX NOM ?
    LE GOUVERNEMENT DOIT SE DONNER LES MOYENS ET PRENDRE DES MESURES EFFICACES , FORTES ET URGENTES POUR BALISER LA VIE SOCIALE ET ÉCONOMIQUE . QU’ IL EN SOIT AINSI. QUE DIEU NOUS AODE A REVENIR A LA RAISON !
    QUE DIEU SAUVE VRAIMENT LE BURKINA FASO ! AMEN !

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  • Le 25 août 2023 à 08:36, par Wendmi En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    Il faut une enquête sérieuse de la part du Gouvernement sur la fixation des frais de scolarité. Quand on se réfère à ce qui se passe dans le privé, j’avoue qu’il ne s’agit ni plus ni moins qu’une sorte d’arnaque. La décomposition des frais donne à réfléchir : inscription/réinscription+scolarité+APE+rame de papier
    Quant je prends un établissement secondaire de 500 élèves où chacun apporte une rame de papier contenant 500 feuilles pour la contribution à la reprographie, l’établissement se retrouve avec 500 rames soit 250 000 feuilles. Si on prend en moyenne 6 matières de composition par élève en raison de 3 devoirs par trimestre et par matière, on se retrouve dans l’année avec 6*3*3 soit 54 feuilles de devoir par élève pour l’ensemble des matières. Nous pouvons augmenter cela à 150 feuilles par élève si l’on tient compte des affiches et autres informations à l’adresse des parents. Cela donnerait 150*500 soit 75 000 feuilles au total pour l’ensemble de l’établissement. Or, l’établissement a reçu 250 000 feuilles ; ôté des 75 000 feuilles il reste 175 000 feuilles soit 350 rames de papier. Voilà comment les établissements nous arnaquent tous les ans. Que dire des frais APE de 5000 f cfa par enfant ; là aussi c’est tout un flou total. Et pire encore, un élève qui va en classe supérieur paie à nouveau les frais appelés "frais de réinscription" pour garantir sa place. Il faut que l’Etat se penche sérieusement sur cette question des frais de scolarité.

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  • Le 25 août 2023 à 08:55, par Yann En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    Vraiment c’est pas simple. Tout se complique de jour en jour. C’est peut-être pour ça qu’il faudra songer à faire le nombre d’enfants qu’on pense pouvoir gérer. Rien de mal à faire beaucoup d’enfants si on a les moyens. Bien sûr il y a des cas de force majeure.

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  • Le 25 août 2023 à 09:43, par Jean MOULIN En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    Nous, parents d’élèves, sommes obligés de participer aux frais de fonctionnement de ces établissements à travers l’achat de rame de papiers pour nos enfants qui sont en classe d’examen. Alors que parallèlement, nous payons les frais APE. Le comble dans cela, les salaires des enseignants de ces établissements n’augmentent pas.
    Un vrai business sans sentiments et l’Etat laisse faire.

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  • Le 25 août 2023 à 12:36, par kafando KOASSA En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    C’ est très compliqué d ’entreprendre au BURKINA. Le coùt des constructions est très élevé, il y a les frais de fonctionnement etc. La population est pauvre. Celui qui ne peut pas supporter au privé doit se contenter du public. c’est ainsi dans tous les pays.si le fondateur ne paie pas à la banque ,on va retirer sa maison et aucun parent d’élève ne viendra en secours. c est à l état de trouver les fonds nécessaires à la santé et à l’éducation de sa population.
    NB KORO yamyele ,on ne vous plus j’espère que vous respirez la pleine forme dans votre champ.

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    • Le 26 août 2023 à 12:16, par Major En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

      Bonjour Mr KAFANDO !
      Quand vous-vous ériger en défenseur des Fondateurs d’établissements, vous devriez quand méme faire ressortir les différents manquements des Fondateurs qui frise l’escroquerie !
      Vous parlez de busness ; pourquoi en dehors des frais de scolarités ils nous font payer encore des rames de papiers, les frais de parking, les tenues qui sont obligatoirement payé avec eux, etc....?
      En dehors de tous ces tares que je viens de citer, ils se donnent le luxe d’organiser des cours de rattrapage aux seins de leurs Etablissements respectives aux frais exclusifs des parent, comme si les frais de scolarité que nous versons ne suffusent pas pour l’instruction de nos bambins.
      A l’endroit de ceux qui sont entrain de vouloir donner raison a Macron par rapport a la limitation des naissance, je vous dit qu’il est plus louable de concevoir 10 enfants avec une bonne moralite
      J’insiste, je persiste et je signe : 95% des Fondateurs d’etablissements d’enseignement sont des escros patentés !
      A l’endroit de ces Complexes qui pense que Macron a raison sur les limitation de naissance, je les conseilles de bien vouloir garder pour lui seul, cette prétention Europenne de voiloir moraliser le monde sans y etre qualifiee ; c’est quand meme paradoxale que ca soit ceux pronnent les limitations de naissance, pronnent egalement le droit a l’homosexualité ; c’est a croire qu’ils ont un plan Machiavelique pour dimunuer considerablement de facon generale la population mondiale, et particulierement celle Africaine ; a quelle fin ?

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  • Le 25 août 2023 à 13:31, par kon N’doungtouly En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    C’ est vraiment très difficile aux parents d’en faire face. Le comble là où on pense qu’il y aura de l’humanisme , on tombe des nues ! Les établissements confessionnels , ils exigent désormais à ce que les parents d’élèves affectés par l’état dans leurs établissements paient cache et en une fois sur leur compte bancaire d’une banque de la place.Ils disent que l’État est mauvais payeur . Avec ça comment certains peuvent résister à la corruption ?

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  • Le 25 août 2023 à 13:52, par KONATE ABDOULAYE En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    L’instruction, la formation de base, l’éducation est un droit universel. Je ne dis pas qu’il n’a pas de coût mais il faudra qu’on n’évite de marchandiser ce domaine.
    Tout les problèmes que nous avons aujourd’hui sont en partie du à cela. Une personne éduquée est à 90% une solution à son problème.
    Par ailleurs, faute d’instruction il est très difficile pour des secteurs tels que la formation professionnelle n’accueillir de nouveaux entrants qui n’ont même pas un minimum de prérequis en terme de niveau scolaire. Si nous ne voulons plus que les jeunes traversent la méditerranée centrale, pour aller vers l’occident donnons leur la chance de s’instruire, de s’éduquer et de se former.

    cordiale salutation aux lecteurs, courage au peuple courageux du burkina faso dont je suis très fier d’appartenir.

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  • Le 25 août 2023 à 14:31, par LEPEUL En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    par LEPEUL

    Dommage que l’on ne profite pas de l’opportunité offerte par le terrorisme pour revoir l’aménagement territorial du pays.

    - Avec la suppression des villages (pour optimiser les ressources : militaire car moins de zone vaste à contrôler, sur le plan social offrir une vie digne à la population, et création d’économie moderne service à la personne)

    - Un plan d’urbanisme.
    - Création des agglomérations avec toutes les commodités urbaine qui vont avec(mobilier urbain, parc, fontaine, place centrale, espace vert, canal).
    - Routes pavées

    Les grands projets le bien être c’est ça aussi la démocratie pas juste élire un président et se battre pour ( BAzoum) .

    Dommage vraiment dommage............. les vieux KA, SOME, Nabilla, putain faite des propositions autre que des débats d’idée sur le passé et la politique.

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  • Le 25 août 2023 à 15:03, par Le burkinbila En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    Je m adresse à vous en tant que décideurs politiques. Sur cette question de frais de scolarité , je suggère que le Gouvernement ordonne une étude la dessus sur toute la ligne, cad de la maternelle à l université afin que des prix savemment étudié et sagemment adoptés soit imposés aux établissements privés de l’ enseignement scolaire. Les fondateurs oublient qu ils fonctionnent par ce qu il y’a la paix dans leur zones . Par conséquent , leur contributions à l effort de guerre seraient d’ accepter les prix sociaux que le Gouvernement prendra sous forme de loi, à l exemple de ce qui a été fait dans la santé.( plafonnement des heures de travail du personnel de santé dans les officines privées et instauration de gratuité de consultations prénatales et des nouveaux nés et enfants jusqu à cinq ans.) Il faut que toutes les coutes sociales , surtout le secteur privé contribue en nature et économiquement. Ce n est pas sans raison valable que nous sommes arriver a MPSR2.
    QUE l’ Esprit Divin demeure en vous et vous conduise !
    La Patrie ou la mort, Nous vaincrons pour toujours !

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  • Le 25 août 2023 à 19:14, par kam Madibèlè En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    la question de la scolarité est en effet de plus en plus sérieuse . les parents peinent sérieusement . Dans les grandes villes, on a à peine 20,% d ecoles publiques dans certaines circonscriptions.c’ est là que le problème se pose. Aussi, les gens sont de plus en plus obnubilés par le mythe de l école privée . même si une école publique est disponible, certains préfèrent mettre leur enfant au privé pour ensuite venir crier que la vie est dure !!!!!
    je me demande bien ce que deviendrait notre pays sans la présence des écoles privées. de milliers d enfants dans la rue très certainement . alors mettez déjà vos enfants dans les écoles ou vos moyens vous permettent de le faire.

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  • Le 25 août 2023 à 22:04, par Bajazet En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    C’est assez prévisible, que voulez-vous ! Avec sa politique étrangère qui ne cesse de chercher des ennemis, l’État burkinabè manquer d’argent, il baissera les moyens, ou il payera très en retard. Il faut bien que les écoles puissent démarrer l’année scolaire.
    Dans les 2 ou 3 prochaines années, vous allez revivre ce qu’on vécu vos parents entre 1980 et 1987, des augmentations de taxes diverses et variées, des coupes fiscales sur les salaires, des versements retardés, 100F de plus par ci, 200 F de plus par là, des droits de passage, des droits d’entrée dans les villes, des taxes sur les unités de téléphone, des taxes sur les mégabits de données, des droits d’accise sur l’essence, des taxes sur la bière, le poulet braisé, etc..
    J’espère pour vous que ça n’ira pas jusqu’aux licenciements de fonctionnaires déflatés ...
    Mais on sait parfaitement que les salaires nets d’officiers burkinabè NE SERONT JAMAIS BAISSÉS, ni non plus les salaires des personnels financiers, douanes, impôts, etc. On ne « coupe » jamais le salaire de ceux qui tiennent le bâton !
    Eh oui, tout cela est déjà arrivé, quand vos gouvernants croyaient que le Guévarisme ferait tomber de la neige russe au Burkina pour remplacer les aides « impérialistes ».
    Je me souviens, j’étais étudiant, je revenais en vacances voir mes parents, l’ambiance était sinistre au BF, l’argent ne circulait pas, les familles métissées étaient nombreuses à quitter le BF.
    Espérons pour vous que Poutine sera plus généreux que Gorbatchev ...
    Mais je crains qu’il ne soit surtout avide de votre or.

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  • Le 26 août 2023 à 08:31, par KZ En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    A partir du moment ou nous sommes dans une économie libérale, il faut vous assumer parce que le capitalisme n’a pas d’état d’âme. Vous avez applaudie Blaise pendant 27 ans, assumez vos choix. Vos turpitudes vous rattrapent. Par ailleurs, lorsque on ne peut pas s’occuper d’un enfant, on reste tranquille.

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  • Le 26 août 2023 à 08:34, par KZ En réponse à : Augmentation des frais de scolarité : Un cri de détresse des parents d’élèves au Burkina Faso

    A partir du moment ou nous sommes dans une économie libérale, il faut vous assumer parce que le capitalisme n’a pas d’état d’âme. Vous avez applaudi Blaise pendant 27 ans, assumez vos choix. Vos turpitudes vous rattrapent. Par ailleurs, lorsque on ne peut pas s’occuper d’un enfant, on reste tranquille.

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