Journée internationale de la jeunesse : Le capitaine Ibrahim Traoré échange avec les jeunes
Le Burkina Faso, à l’instar du monde entier, commémore ce 12 août 2023, la journée internationale de la jeunesse. Au regard du contexte actuel, le thème retenu est " renforcement de l’employabilite des jeunes en milieu rural et lutte contre l’insécurité au Burkina Faso". La cérémonie commémorative est parrainée par Inoussa Kanazoé, PDG de Cimfaso et Adja Mamounata Vèlgeda de Vèlgeda groupe, et placée sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition.
Dans son adresse à la jeunesse, le capitaine Ibrahim Traoré a laissé entendre que la lutte contre le terrorisme ne se fait pas seulement par les armes, car tant que les jeunes seront sans emploi, ils seront tentés de rejoindre les groupes armés. C’est pourquoi la transition s’attelle à réorienter les jeunes vers l’apprentissage de métiers afin qu’ils puissent se prendre en charge. Un accent particulier est mis sur l’agriculture, pour permettre d’atteindre l’auto-suffisance alimentaire.
Il sera procédé dans chaque commune rurale à la création de services de promotion et insertion professionnelle des jeunes. Le président de la transition a aussi annoncé qu’il sera désigné un représentant de chaque région comme chargé de mission à la présidence, afin de défendre les intérêts des jeunes.
Ibrahim Traoré n’a pas manqué d’inviter les jeunes à ne pas avoir peur de prendre le risque d’entreprendre, pour leur propre subsistance mais également pour le développement du pays. "Chacun à son niveau, à défaut de prendre les kalachnikov, devrait faire quelque chose pour participer au développement. Le combat qui a commencé sera long et dur, mais nous allons y arriver", a-t-il lancé.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 13 août 2023 à 06:47, par J.E. Sonde En réponse à : Journée internationale de la jeunesse : Le capitaine Ibrahim Traoré échange avec les jeunes
L’absence de perspectives d’avenir pour nombre de jeunes ruraux du nord du pays est effectivement le nid dans lequel les djihadistes recrutent à tour de bras.
Mais quel est le problème ? Le manque d’orientation par des services d’insertion ? Ou ne serait-ce pas plutôt le manque d’accès à de la formation professionnelle adaptée aux réalités du pays (comme cela se développe en Afrique de l’Est), le manque d’accès au financement pour pouvoir entreprendre et la marginalisation de la communauté des jeunes éleveurs (lire les rapports du réseau d’éleveurs billital maroobé à ce propos) ?
En réalité, ne s’agit-il pas là d’une mesurette inefficace d’un apprenti président pour enfumer les jeunes pendant que son armée ne progresse pas sur le terrain contre les djihadistes ?
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