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Ministère des enseignements : les promesses du ministre Paré

Publié le lundi 30 janvier 2006 à 07h46min

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Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS), Joseph Paré et le ministre délégué à l’Enseignement technique et professionnel, Hyppolite Ouédraogo ont reçu, vendredi 27 janvier 2006, dans la soirée, les vœux de nouvel an de leurs agents.

Au cours de cette cérémonie, M. Paré a promis de trouver une solution durable aux problèmes soulevés par son personnel. C’est le secrétaire général du ministère, Eloi Bambara, qui a souhaité, au nom de tout le personnel, la bienvenue aux deux nouveaux ministres.
Pour M. Bambara, le MESSRS a toujours paru comme le baromètre du climat social.

« A certaines périodes, on n’a pas hésité à le comparer tantôt à un bâtiment sur des flots tumultueux », a-t-il expliqué, espérant que les « nouveaux timoniers » sauront conduire à bon port, ce navivre difficile.

Le Pr est le Pr Joseph Paré de rappeler les faits qui ont marqué le ministère en 2005 : l’ouverture effective de l’Institut des sciences (IDS), qu’il qualifie de « réponse logique au déficit en personnel enseignant, notamment dans les filières scientifiques, et celle de l’Université de Koudougou qui est, selon le successeur du Pr. Laya Sawadogo, « la traduction de la volonté politique des autorités, de décentraliser l’enseignement supérieur ».

Dans son discours, le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que les villes de Ouahigouya et de Fada N’Gourma sont celles qui abriteront prochainement des universités « Nous demandons la disponibilité et l’engagement de tous pour ces prochaines ouvertures », a-t-il souhaité. Parlant des perspectives de son ministère, Le Pr Paré a fait remarquer que son objectif premier était de faire en sorte que le programme « Un département, un CEG » devienne une réalité. En effet a-t-il indiqué, 150 départements du Burkina étaient sans établissement secondaire en 1998, tandis qu’en 2005, 86 restaient encore sans collège, pour un taux de scolarisation de 15,55% au secondaire.

Il est également question pour le MESSRS, de faire en sorte d’une part, que le système d’enseignement supérieur soit en phase, non seulement avec les réalités du pays, mais aussi avec les exigences de la mondialisation et d’autre part, de valoriser la recherche scientifique et l’ouvrir aux besoins des entreprises et des populations.

Moustapha SYLLA (moussy_2020@yahoo.fr)
Sidwaya

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