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Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

Publié le mercredi 1er février 2023 à 11h30min

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Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

Politologue et africaniste de formation, Frédéric Lejeal est l’auteur d’ouvrages sur les relations franco-africaines. Dans cette interview accordée à Lefaso.net, ce fin connaisseur du continent africain décrypte les relations parfois houleuses entre la France et ses ex colonies. L’ancien rédacteur en chef de La lettre du continent, qui a vécu plusieurs années au Burkina Faso, livre également son analyse sur les dernières décisions des autorités burkinabè à l’égard de la France, avec notamment la demande de changement d’ambassadeur et le départ des forces spéciales.

Lefaso.net : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Frédéric Lejeal : Je suis politologue et africaniste de formation. Mes études se sont intéressées à la genèse et au fonctionnement de l’État, et de toutes les notions associées, en Afrique, mais aussi au mode d’insertion internationale de ce continent. J’ai été ensuite journaliste spécialisé, notamment le rédacteur en chef, pendant 10 ans, de La Lettre du Continent, lettre confidentielle réputée sur les cercles de pouvoir politique et économique franco-africains.

Vous avez publié en 2020 un ouvrage sur le déclin franco-africain ; ouvrage réédité en 2022 au vu de son succès en librairie ; pouvez-vous nous rappeler les grandes conclusions de cet ouvrage ?

Ces conclusions après 459 pages d’analyse et trente ans d’observations de terrain ont été de dire que la France doit, de manière impérative, changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit, de la visibilité et si elle souhaite encore donner à sa voix un certain écho, en particulier auprès des générations montantes de ce continent jeune, qui accueillera 2 milliards d’habitants à l’horizon 2050.

La France a une longue et diffuse histoire avec le continent, mais des décennies d’interventionnisme maladroit et malvenu, de maladresses dans les discours et de pesanteurs ont sérieusement détérioré son image. Elle n’en comprend plus les évolutions et ne semble plus avoir les moyens de ses ambitions ; ambitions qui, au demeurant, ne semblent plus se cantonner qu’au facteur militaire.

Les erreurs fondamentales que j’évoque en les décrivant par le menu sont la permanence d’éléments qui ont progressivement accentué le ressentiment anti-français. Militairement, elle se traduit par le maintien, en Afrique, d’un dispositif unique de bases pré-positionnées quadrillant encore tout le continent, du Sénégal à Djibouti en passant par le Gabon ou le Tchad. Ce phénomène est sans précédent pour une ex-puissance coloniale et de moins en moins toléré par les opinions publiques.

Du point de vue politique, Paris continue de cautionner aveuglément des régimes autoritaires et répressifs rejetés localement. Économiquement, le système du franc CFA, hérité de la période coloniale, persiste malgré une réformette du président Macron en 2019. Du point de vue symbolique – qui n’en est pas moins important – la France est remplie d’une morgue moralisante, un discours teinté de condescendance intimant aux Africains comment ils doivent vivre, vers quel régime politique ils doivent tendre, combien d’enfants ils doivent faire, etc.

Tous ces éléments mis bout à bout sont de nature à exaspérer les ressortissants de l’Afrique francophone. Non seulement le passé de la France ne passe plus, mais les modalités de sa politique africaine sont rejetées. A fortiori lorsque l’on sait que ce continent est désormais mondialisé et qu’il n’y a que l’embarras du choix comme partenaire.

On peut dire alors que les dernières évolutions de ces relations confirment vos analyses...

En quelque sorte. Elles sont les manifestations de la énième perte d’influence de Paris face à des juntes, certes isolées, mais qui affirment dans leur expression non seulement la volonté de changer la donne mais aussi d’interlocuteur, notamment en matière sécuritaire. Il ne s’agit pas de ressentiment contre les Français mais contre la politique française telle qu’elle s’exprime. Au Burkina, cette défiance et ce rejet symbolisé par l’attaque de l’ambassade de France à Ouagadougou ne sont pas nouveaux. Ils remontent à la période sankariste, laquelle est revenue en force dans l’inconscient collectif burkinabè après la chute de Blaise Compaoré, en 2014. La lutte anti-terrorisme l’a accéléré. Les Burkinabè considèrent, à tort ou à raison, que Paris a échoué dans sa mission après des années de déploiement militaire via Barkhane. Cette force a été progressivement assimilée à une force d’occupation incapable, malgré les moyens déployés, de lutter efficacement contre les groupes djihadistes.

Paris paie en cela des décennies d’interventionnisme militaire dans ce qu’on a appelé son « pré carré », à savoir sa zone d’influence. Ce militarisme est de plus en plus décrié et contesté. Et pas seulement par le président Ibrahim Traoré. Lors de ma dernière mission au Faso, en septembre 2021 j’ai été frappé par l’amertume du personnel politique, y compris de la part du président Kaboré lui-même avec lequel je m’étais entretenu, pour lesquels Paris, sous couvert de cette opération, a semblé se comporter en terrain conquis, en refusant notamment de partager de l’information stratégique avec l’État-major de ce pays.

L’impression d’échec est partagée par la junte malienne même si ces jugements ne sont objectivement pas fondés. C’est la même analyse. Il n’est d’ailleurs pas étonnant qu’Ibrahim Traoré ait consacré son premier voyage au Mali. Sans vouloir porter de jugement, l’opération Barkhane était de toute manière intenable à terme. Paris était bien trop isolée sur le plan militaire, avec des soutiens sporadiques et une faible implication des instances africaines, pour inverser le cours des choses. C’est une grave erreur que de penser que les Russes obtiendront de meilleurs résultats. Mais c’est aussi le droit légitime, aujourd’hui, des États africains de faire appel à qui bon leur semble, cette aide dusse-t-elle aggraver la situation.

En ce qui concerne le Burkina Faso particulièrement, la situation semble s’emballer avec la demande de changement d’ambassadeur et ensuite le départ des forces spéciales ; comment analysez-vous cela ?

Cette situation illustre parfaitement le recul de l’influence française et la volonté des partenaires « historiques » de l’Hexagone de se tourner vers d’autres interlocuteurs. Ne plus être dans un face à face permanent avec l’ancienne puissance coloniale de plus en plus mal vue des jeunes générations en raison de son paternalisme ou d’autres stigmates comme le maintien du franc CFA dont la charge symbolique est très forte.

Comme au Mali, que les autorités d’un « pays du champ » puissent remercier un ambassadeur prouve à quel point Paris n’a plus la maîtrise de son agenda africain. Il s’agit aussi, il faut le dire, d’une fuite en avant des autorités burkinabè qui répondent ainsi à leurs opinions publiques dont certaines sont ouvertement manipulées.

Quelle issue voyez-vous à cet emballement ?

Elle dépendra en partie de l’évolution du régime Traoré qui, par sa décision de renvoyer les militaires français signe en quelque sorte l’arrêt de mort de la coopération avec Paris. Soit ce régime se radicalise davantage encore et cela ouvrira sur une période glaciale avec la France. Soit, il considère que la France reste un partenaire nécessaire et des canaux diplomatiques resteront ouverts.

Mais je ne vois guère la France vouloir préserver à tous prix ses relations jadis privilégiées, notamment avec le régime Compaoré et Kaboré -Emmanuel Macron, rappelons-le a effectué son premier voyage en Afrique en tant que président à Ouagadougou, en novembre 2017- avec un pays qui ouvre grand les bras à la Russie.

Au même moment, le président ivoirien est reçu à l’Elysée avec au menu des échanges le dossier Burkina notamment ; comment appréciez-vous cette visite ?

Elle illustre parfaitement ce que je dénonce plus haut : l’arrogance de Paris et l’adoption d’une posture paternaliste. On peut comprendre l’inquiétude d’Alassane Ouattara, un francophile convaincu, qui voit deux de ses pays frontaliers basculer dans l’ornière de Moscou avec, de surcroît, une menace terroriste grandissante. Pour autant, qu’il se précipite à Paris pour évoquer un dossier relevant avant tout des mécanismes africains montre le décalage qui peut exister entre la réalité des relations diplomatiques et le terrain.

De façon générale, comment appréciez-vous la gestion actuelle de la relation franco-africaine par Paris ?

Pour tout dire, elle est catastrophique, car Paris semble s’obstiner à ne pas comprendre ce qui se joue actuellement. Emmanuel Macron convoque la jeunesse africaine présentée comme l’avenir de cette relation. On organise des sommets à Montpellier. On fait amende honorable. On travaille le mémoriel. Très bien. Mais les signaux adressés par l’Élysée sont en totale contradiction avec cette volonté d’avancer, de rompre avec un certain passé et de dépoussiérer cette relation. En premier lieu, la France continue de dorloter des régimes en tout point infréquentables du point de vue des libertés ou de la défense des droits de l’homme. Le fait qu’Emmanuel Macron se rue aux obsèques d’Idriss Déby, en avril 2021, alors que ce dernier est aussitôt remplacé par son fils, quelques heures après son décès via un putsch est le symbole d’une approche qui ne sait évoluer. Et Paris s’étonne d’être ciblé et pris à partie par des manifestants tchadiens hostiles. Cette présence -Emmanuel Macron était le seul chef d’État occidental à N’Djaména - est emblématique du deux poids deux mesures dont les Africains ne veulent plus. Affirmer fermement la défense de principes que l’on viole allègrement dans la pratique.

En second lieu, Emmanuel Macron n’a pas fondamentalement bougé les grandes lignes de cette relation. Il reste dans le registre de la communication. Militairement, il ne remet pas en cause la présence de la France et de ses bases pré-positionnées. Malgré une réformette, le franc CFA, symbole honni des populations africaines, est toujours bien en place. Le discours est toujours aussi péremptoire et professoral, comme le fait de dire que les Africains feraient trop d’enfants. Du point de vue mémoriel encore, qu’observe-t-on ? La France restitue 26 pièces au Bénin quand d’autres puissances coloniales comme la Belgique s’apprêtent à en restituer plus de 40 000 à la RDC, ancien Congo-Belge.

Peut-on en réalité parler de sentiment anti-français en Afrique ?

Ce que l’on nomme « ressentiment anti-français » est en fait un rejet total de la politique de la France avant tout, même si la communauté française a été violemment et ostensiblement prise pour cible au plus fort de la crise ivoirienne. Pour l’écriture de mon livre, j’ai interviewé une centaine de personnalités. Des personnels politiques, des chefs d’État, des ministres, des opposants, des intellectuels, des journalistes. J’ai été extrêmement frappé par la masse de critiques et de rancœurs formulées envers Paris. Ce ressentiment s’exprime également à bas bruit par de nombreuses décisions lourdes de sens quant à la perte d’aura de Paris : en décembre dernier en plein conflit russo/ukranien, le Cameroun a signé un accord de coopération militaire avec Moscou. Le Gabon, autrefois centre névralgique de la Françafrique a rejoint le Commonwealth.

Quelle pourrait être l’implication de la Russie dans l’évolution actuelle des relations franco-africaines ?

Depuis plusieurs années, la Russie réactive d’anciennes relations et compte sur l’Afrique, comme ce fut le cas de la France jadis, pour rayonner au niveau international et se construire une clientèle d’Etats qui lui soit favorable ou qui, du moins, ne la condamne pas. Et cela fonctionne. Peu d’États africains ont pris parti ou ouvertement condamné l’invasion de l’Ukraine par Moscou. La Russie, on le voit, est de plus en plus active et offensive, notamment via son porte-étendard Wagner mais pas seulement. Elle crée des cercles d’affaires russo-africains. Convoque des sommets Russie-Afrique, etc. N’oublions pas que ce pays a un passé glorieux avec ce continent. Et les Africains ne l’ont pas oublié.

Durant la guerre froide, l’ex-URSS a soutenu tous les mouvements indépendantistes soulevés contre les anciennes puissances coloniales. On pense à tous les pays lusophones dont l’Angola où l’ancien président Éduardo Dos Santos, comme beaucoup d’autres hauts responsables ou militaires africains, a fait ses études à Moscou. La Russie a également été à la pointe du combat contre l’Apartheid, là où les puissances occidentales, dont la France, étaient encore timorées. Son absence de passé colonial et la défense des pays de ce continent à disposer d’eux-mêmes sont marquantes. Y compris aujourd’hui. La Russie fructifie ce passé.

Que pensez-vous de l’efficacité de Wagner dans la lutte contre le terrorisme en Afrique ?

Disons-le tout net, cette société paramilitaire constituée de mercenaires et de repris de justice dépasse souvent le cadre de la loi et du respect des normes admises en matière de droit international. Ses modes d’action sont violents et souvent hors la loi. L’Onu a déjà pointé de nombreuses exactions en Centrafrique notamment. Je ne pense pas qu’elle ait les moyens de lutter contre le terrorisme. Surtout, ses membres ne maîtrisent pas le terrain et les dynamiques locales. La Sahel n’est ni la Tchétchénie, ni la Syrie.

Interview réalisée en ligne par Cyriaque Paré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 janvier 2023 à 12:21, par la force révolutionnaire En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    et les modes d’action des terroristes sont comment ?
    pourquoi l’on ne les indexent pas.
    aux grands maux les grandes remèdes.
    on répond à la terreur par la barbarie

    • Le 31 janvier 2023 à 13:40, par pfff En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

      Le problème n’est pas vraiment qu’ils neutralisent des terroristes (c’est à dire les tuent), les français font a peu près de même. Le soucis c’est que pour un terro réfugié dans un village, ce soit tout le village qui soit rasé sous prétextent qu’ils l’abritent. Comme c’est dit, ils prennent exemple sur la Tchétchénie et la Syrie.
      .
      On peut reprocher beaucoup aux français sur le plan politique, mais leurs militaires connaissent bien le terrain sur lequel ils sont. C’est d’ailleurs un des objets de leur déploiement permanent.
      .
      Par ailleurs, ça a déjà été dit lors des négociations sur le CFA, mais la France ne tient pas du tout à conserver un rôle dans cette monnaie, car outre les reproches des populations africaines, ce sont les Européens qui la critiquent, pour la raison exactement inverse, d’avoir des fonds garantis en € hors de la zone de contrôle de la Banque Centrale Européenne. Tout ça a déjà été dit, mais le vrai problème est celui d’un probable effondrement des cours qui risque d’enrichir fortement certains au dépend de tout le reste de l’économie.
      .
      La sortie d’une monnaie forte est vraiment délicat à piloter, plusieurs pays d’Amérique du Sud en ont fait la malheureuse expérience en sortant de la convertibilité au dollar. Je pense en particulier à l’Argentine, mais aussi à l’Équateur dont la population refuse tout net de revenir à une monnaie nationale. Les symboles sont une chose, le casse-croûte en est un autre.

  • Le 31 janvier 2023 à 12:35, par numero1 En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Un français qui donne son opinion très critique de la politique de son pays c’est ça la liberté d’opinion, l’une de rare bien de la politique française.
    C’est ce que beaucoup de journaliste burkinabè fait et veut continuer de faire : dire la vérité et/ou leurs opinions critiques sur une situation.
    Autant les dirigeants français n’ont pas écouté ces opinions (qui ne sonnaient pas bien dans leurs oreilles), autant certains auprès des "princes du moment" ne veulent pas d’entendre d’autres opinions critiques du ’roi du moment’.
    Il faut savoir analyser et prendre les bonnes décisions au temps opportun.
    Evitons de nous contenter des analyses des autres et de leurs narratifs.
    Nous pouvons bien trouver un terrain d’entente avec nos frères perdus dans la violence. Il faut cesser de croire qu’en nous tuant en peuple africain souvent entre fils du même pays que l’on va construire une paix durable.
    C’est toujours les autres qui créer les concepts et nomment les choses pour nous et nous enferment dans ces murs.
    Nous sommes capables et devons chercher les solutions endogènes et nos problèmes.
    Cohésion et Dialogue pour une Paix Durable.

  • Le 31 janvier 2023 à 12:41, par AMKOULEL En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Une force étrangère(france) installée dans un pays(le Burkina Faso), récolte, traite des informations stratégiques du pays(le Burkina Faso) et "REFUSE" de les partager avec l’Etat-major et les plus hautes autorités du pays(le Burkina Faso). Et avec ça, vous continuez à penser à défendre que le peuple Burkinabé est manipulé par un quelconque pays(La Russie) pour chasser cette force sabre ?! Bref !! continuez dans vos délires.

    • Le 31 janvier 2023 à 16:57, par Bol Sidnoma En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

      Wallaï, ngonga !... Quand on n’est plus d’accord avec leur arrogance et leur système d’exploitation, on est manipulé !...
      Par ailleurs, leur refrain est : "Wagner est une structure de mercenaires ; Wagner ne respecte pas le droit international ; et patati et patata..."
      Ils pensent peut-être que nous devons engager un bataillon de prêtres pour affronter les terroristes ! tchrrrrrrrr !

      • Le 1er février 2023 à 10:59, par kwiliga En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

        Bonjour Bol Sidnoma,
        "Ils pensent peut-être que nous devons engager un bataillon de prêtres pour affronter les terroristes"
        Je ne sais qui est ce "Ils" auquel vous faites allusion.
        Ce que je pense moi, c’est que lorsque on crie à la souveraineté retrouvée, on doit être capable de combattre soi-même ou avec des alliés "panafricains", pas en embauchant à prix d’or des sociétés privées étrangères, dans tous les cas.
        Il m’a été donné d’assister hier mardi, à un spectacle édifiant dans la ville de Réo, chef lieu du Sanguié.
        Une rumeur de terroristes motorisés se dirigeant vers la ville (aux environs de 9 heures...?) a vidé le centre ville en 5 minutes, chacun abandonnant dans l’instant ses activités, depuis les commerçants, jusqu’au haut commissariat, en passant par les enseignants et autres administrations.
        La présence de Wagner, assurant la sécurité présidentielle et gouvernementale à Ouaga, comme cela se produit au Mali et en RCA, aurait elle rassuré la population ? Se sachant appuyées depuis Ouaga par une poignée de mercenaires, les populations du Faso se sentiront elles plus braves et se lèveront-elles comme un seul homme pour affronter l’ennemi ?
        L’implication et l’engagement franc et direct de nos FDS ne semble-t-il pas préférable ?

      • Le 1er février 2023 à 12:17, par Swen Ek@f En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

        Bonjour à tous les persones ici.
        Je suis Suedois et j’ai bonne nouvelle pour tous. Ma gouvernement vient de signer accord coopération military avec vos gouvernement.
        Dans 2 mois exactly, un contingent 250 commandos, va baser à Ouagadoudou ancien camp francais.
        800 commandos, nouveau camp dans ancien mine abandonne à Perkoan coté Koutoukou. Combattre vos terroristes pour vous. Très bien entraine et beaucoup connaissance Africa. Combattus Mali avec Takuba et D.R.Congo sécuriser aéroport Bunia.
        Peuples frères, help you forever !!!!

        • Le 2 février 2023 à 02:32, par Mechtilde Guirma En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

          wow ! this is really good news thank God and thank you again.

        • Le 2 février 2023 à 10:08, par Passakziri En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

          bonjour Swen EK@f,
          disons que ton francais te trahis. Toi tu n’as rien à voir avec la suède , et aucun accord m’a été signé par la suède dont c’est pas le mode opératoire. Mais comme tu penses que nous sommes bêtes pour te croire tu nous prépare à croire à des suédois quand on verra les mercenaires Wagners dsur notre territoire. Bref, nous savons que les capitaines fuiyards de front du Faso copient les colonoles fuiyards de front de l’autre côté, donc il ne diront jamais que Wagnerest au Faso. C’est pas de votre faute, les panafricons croiront à tout vos mensonges.

          Passakziri

        • Le 2 février 2023 à 23:10, par Renault HÉLIE En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

          Dorogoï droug, Дорогой друг, mon z’ami russkoff,
          - En suédois, le prénom Sven s’écrit avec un « V ».
          - La version S-W-E-N, avec un « W », est la graphie allemande de ce prénom, car en allemand, le « W » se prononce comme le « V » français ou anglais.
          - Ainsi est-ce de façon flagrante que nous as-tu montré, Dorogoï droug, que tu ne connais pas la langue suédoise, mais que tu as des notions d’allemand ... comme Vladimir Vladimirovitch.

          Da strastvouyet Stalin !
          Да Здравствует Сталин !

          • Le 3 février 2023 à 19:35, par Mechtilde Guirma En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

            Vous deux-là ! C’est formidable quoi. Car je n’ose vous traiter de rabats-joie, Voyez tout en pâmant de rire, mes larmes coulent. J’allais presque dire et d’ailleurs je le dis, si vous deux-là : Passakziri et Renault HÉLIE, si vous ne participiez au forum, il aurait fallu qu’on fouille partout, même ciel et terre pour retrouver ces « deux Noms » là : ÉH OUI ! Vous pour vous amener même « Manu-Militare » au Forum.

            Merci quand-même et infiniment.

            Mechtilde Guirma

            • Le 3 février 2023 à 23:11, par Renault HÉLIE En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

              Eh oui, chère Madame Guirma, nous sommes très en dessous de votre puissance poétique, mais il nous arrive d’avoir quelques lueurs, quelques capacités d’analyse, quelques vieux souvenirs tirés de notre expérience ...
              Quant à moi, je suis très très éloigné de toute divinité, bien qu’entouré de fervents catholiques... et pourtant ma musique préférée est la Passion de Jésus (selon Saint Mathieu) de Johann Sebastian BACH, ainsi que son « Magnificat ». Et j’adore les abbayes, dont je suis abondamment entouré. Figurez-vous que nous (famille HÉLIE) sommes fanatiques des excellents produits monastiques : lotions, tisanes, douceurs, remèdes, vins, fromages, poteries, etc. qu’on trouve en Europe.
              Indépendamment de la dimension religieuse, les abbayes du Moyen-Âge ont joué un rôle extrêmement positif dans le développement de l’Europe depuis 1500 ans.
              Mais c’est un autre sujet ! Quoique, ce mode de développement « par pôles monastiques » serait bien utile dans de nombreux pays.
              Connaissez-vous Hildegarde von Bingen ? Cette abesse qui a presque fondé les traditions pharmaceutiques d’Europe de l’ouest...

              • Le 4 février 2023 à 08:49, par kwiliga En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

                Bonjour Mechtilde Guirma, Renault HÉLIE, Passakziri,
                Heu, si l’on y regarde à deux fois, ou plutôt à l’envers, il apparait que Swen Ek@f = f@ke newS
                En outre "Dans 2 mois exactly", rédigé le premier février, fait un joli poisson d’avril par anticipation.
                Il semble donc qu’il s’agisse d’une petite blague.
                Même pas la peine de s’énerver...

                • Le 4 février 2023 à 13:15, par ralbol En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

                  Kwiliga et Renault Hélie : j’ai dit que j’avais pris ma retraite du faso.net, mais je m’empresse de venir dire un petit bonjour afin de vous féliciter pour chacun de vos commentaires tout aussi crédibles l’un que l’autre.!

                  • Le 8 février 2023 à 09:18, par Gwandba En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

                    ralbol

                    "j’ai dit que j’avais pris ma retraite du faso.net, mais je m’empresse de venir"

                    Seriez vous comme une épouse qui ne satisfait plus son homme qui commence à regarder ailleurs, et pour faire semblant d’avoir encore quelque chose à proposer, l’épouse feint de partir mais revient avant même son ombre auprès de ce monsieur ???

                    Vous n’êtes là que pour un but bien précis. Endormir encore les plus naïfs suivez mon regard, tromper les indécis et entretenir l’image que vous voulez de la France en Afrique.

                    La vaseline que vous passez à certains n’endort que vous même car, on dit en mooré : belgr nonbda yalma, n’faagd mitta.

                • Le 4 février 2023 à 16:04, par Gwandba En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

                  Kwilga

                  Bien tenté mais bonnet blanc et blanc bonnet, c’est exactement le même.
                  Comme dirait un pompier pyromane.
                  Allez. La suite...

                • Le 5 février 2023 à 00:29, par Mechtilde Guirma En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

                  Merci Kwilga,

                  Idiote et surtout ignare, comme je suis, moi j’avais tout bonnement avalé le gros poisson qui m’a calé à la gorge. Heureusement que tous les trois réunis : Passakziri-Renault Hélie-Kwila, vous venez de me l’ôter, car j’y avais vraiment cru (rire de pamoison encore). Que Dieu vous bénisse. Et qu’un jour il nous réunisse (à quelque-part de nos villes ou villages : Ouagadougou, Kaya, Bobo, Dori, Lobi-Gaoua, Dédougou, Solenzo etc.), autour d’un plat de vraies et grosses carpes ou de tilapia. Mais attention aux silures ! Car des guerriers, avec des flèches ou des bougdandouilles, comme ceux des koguelwéogo aux habits teintés avec des mixures d’écorces d’arbres et de poudre de perlin-pinpin, pourront jaillir d’une forêt ou d’une autre de nos beaux cours d’eau, la Forêt de Koo par exemple, criant en langue incompréhensible comme des sauvages de cinéma : « booo-booo-booo » ! Nous pourrions croire qu’ils nous menacent alors qu’ils nous prient de ne pas @1fweneks4 !..., enfin « iam-iam » leurs belles silures, oh ! Pardon je voulais plutôt dire : leurs Ancêtres ou leurs âmes ou leurs Esprits :(chuuut !) . Quelque chose comme cela ! Voilàaaaa : Comme en moré nous parlerions aussi en comparaison à nos « Kisgous » de : « l’Esprit ou des esprits des rivières, des fleuves, grands protecteurs des faunes, de la flore, des Hommes et surtout de la fécondité de la Terre comme celle de la femme ». Merci encore M’dwell Kwilga (ad ya kwilg-rwell kon ki né reingdo ! Sid-bala). Votre participation est très appréciée et que Dieu vous bénissent abondamment.

                  Merci chers amis et à lefaso.net de nous permettre de nous détendre de nos stress du bruit continu des bottes, surtout nous autres, aussi loin, qui savons que nous avons des familles et des parents au pays.

                  Que Dieu vous bénisse, nous bénisse tous et toutes, tous les Internautes sans exception qui chaque jours apportent ou ont apporté leur pierre de contribution : à comprendre, à commenter, à soupeser à comparer les problèmes et à les inspecter dans tous les sens afin de trouver des solutions. Je vous assure : Courage Dieu est avec vous, (croyants ou athées). Mais si son Esprit vous parle, écoutez-Le : La Vérité et la Victoire jailliront et vous vaincrez à coup sûr.

  • Le 31 janvier 2023 à 13:09, par Ed En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Une opinion parmi d’autres, très tranchée et qui révèle une forte opposition contre Macron comme d’autres en France.
    On peut estimer que la France s’est longtemps senti redevable vis à vis de ses anciennes colonies car elle n’avait pas fait le maximum pour leur permettre de construire leur autonomie.
    E. Macron est d’une époque d’après le colonialisme et a hérité du passé, tout en étant peu enclin à s’intéresser aux réalités de l’Afrique dans sa globalité.
    Le développement de l’Afrique est nécessaire et devra prendre en compte que la planète Terre est unique et qu’il faut la protéger pour le devenir de l’humanité toute entière.
    Comment parvenir à mettre en place ce développement avec la participation des autres continents car ce n’est pas envisageable autrement tout en se respectant les uns les autres ?
    Que peut apporter chacun au développement qui n’est pas uniquement lié à l’argent ?
    Le développement passe par la formation et l’instruction et la volonté de faire.

  • Le 31 janvier 2023 à 14:27, par Ka En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    ‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’’’ mon ami AMKOULEL merci : Tout dont tu dis tient la route pour notre peuple mouton qui se laisse manipuler, mais regrettera par la suite. Ce qui est certain pour toi et moi qui connaissons les couloirs et les escaliers de la politique Burkinabé depuis notre indépendance, la philosophie et notre politique n’ont jamais fait bon ménage. Et ce que tu viens d’éclairer dans ta contribution limpide, montre qu’il ne convient a personne d’autre qu’au peuple de définir ses vrais partenaires, je ne parle pas des jeunes manipulés par quelques compatriotes sans papiers en Europe, mais le vrais peuple vivants dans les villages dont les ONG et les jumelages s’occupent de lui plus que nos militaires alimentaires ou les politiciens aux petits pieds. Ma question est : ’’’’’Quelle est donc la crédibilité de ceux qui veulent sauver le Burkina et copie un pays qui va en ruine avec des criminels comme le groupe Wagner composé des prisonniers et des bandits ?’’’’’’

  • Le 31 janvier 2023 à 14:58, par Gwandba En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Bon bah... où est KWILGA ??
    Vous qui êtes friand de correhpondre avec des occidentaux en qui vous voyez jésus ;

  • Le 31 janvier 2023 à 17:45, par Mechtilde Guirma En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Du point de vue symbolique – qui n’en est pas moins important – la France est remplie d’une morgue moralisante, un discours teinté de condescendance intimant aux Africains comment ils doivent vivre, vers quel régime politique ils doivent tendre, combien d’enfants ils doivent faire, etc....

    Suite….

    De quelle façon nous devrons désormais nous marier pour mériter des bailleurs de fond ou encore à quel sexe (dut-on le changer) devons-nous appartenir ou quelle genre de sexe faut-il avoir pour mériter le développement, les calibres sont balancés à la jeunesse, pendant qu’on nous interdit d’élever nos enfants (camps d’initiation) dans la droiture et dans la fierté de ce qu’ils sont depuis leur naissance et par voie de conséquence une culture devenue folklorique par lavage de cerveau, de leur cerveau pour les retourner contre leur propre et vraie culture, les autels traditionnels détruits pour faire place nette aux fins de la récupération des terres, nos forêts rasées et des essences disparues pour mieux accueillir la coronavirus et autres Ébola comme jadis on a empoisonné les amérindiens avec la variole par les dons d’habits et d’alcool pour les soûler, le culte des Ancêtres ainsi détruit et détruisant du même coup la belle œuvre missionnaire de la France Fille aînée de l’Église, la France-traître. Oui « TRAITRE » du Peuple de Dieu depuis Abraham en Afrique qui vivait dans le dialogue culturel dans la cohésion sociale etc. oui etcetera, comme vous le dites si bien mon cher Monsieur Lejeal.

    Encore merci surtout pour nous avoir donné l’occasion à notre tour de nous exprimer.

    • Le 1er février 2023 à 09:28, par Renault HÉLIE En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

      @Mechtilde Guirma
      Très honorée Mechtilde Guirma, votre texte est sans queue ni tête. Vous avez vraiment d’étranges griefs !
      À par du fiel supplémentaire, qu’apportez-vous au débat ?

      • Le 1er février 2023 à 17:33, par Mechtilde Guirma En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

        @ Renault HÉLIE

        Vous êtes français je crois. Et vous parlez très bien votre langue (mieux que moi en tout cas). En plus de cela je vous vois intervenir très souvent dans le forum. Donc ce qui suppose que voyez aussi bien clair. Sans doute aussi Vous avez bien lu le mot « suite » que moi je propose à l’auteur comme logique. Croyez-Moi vos compatriotes m’ont certainement bien comprise. Si ce n’est pas le cas chez vous, je regrette infiniment et veuillez m’excuser si toutefois j’ai touché à une des cordes sensibles de votre violon d’Ingres. Ce n’était guère mon intention et je le regrette sincèrement. Mais loin d’être contre la France, c’était pour dire qu’en effet comme dit l’auteur du texte, elle n’est plus la France que j’ai connue. Je l’ai dit d’ailleurs dans l’un de mes poèmes, il y a de cela 29 ans et qui s’intitule : « Dieu sauve la France » : Celle qui a défendu nos intérêts nos cultures contre le colonialisme, et nous a suggéré l’indépendance à la Société des Nations en 1948 à Genève. Je l’ai prévenue dans un autre poèmes il y a aussi 29 ans, qui s’intitule « Afrique ma tante » qu’elle prenait une tournure qui trahissait son idéal premier en faveur de l’Afrique et qui pourrait à la longue rendre cette dernière excentrique dans la violence voire incontrôlable.
        Monsieur HÉLIE, L’auteur du texte s’est bien présenté n’est-ce pas ? Et il sait parfaitement de quoi il parle pour l’avoir observé étudié, commenté et comparé à d’autres situations antérieures avant de se prononcer et il arrive certainement à ces conclusions que je suppose : « Les impositions qu’un certain gouvernement français veut imposer à l’Afrique », il tire la sonnette d’alarme pour permettre à la France, peut-être aux prochaines élections (que savons-nous ?), de remodeler ses comportements vis-à-vis de ses anciennes colonies, ne serait-ce que pour rétablir l’équilibre mondial, dont elle a eu la noble mission de par le passé, sur des nouvelles bases plus fiables et fortes et sur des normes saines qui permettront de reprendre la bonne coopération de développement. D’ailleurs je crois savoir que c’est ce que les Peuples africains souhaitent. Et cela ne peut se faire sans les Africains et sans l’Afrique (« Afrique ma tante »). J’ai donc tiré sur la sonnette d’alarme bien avant lui. Si j’ai parlé du cas des amérindiens, c’était tout simplement pour étayer ses propos et vous voyez que ce ne fut que des siècles bien plus tard qu’on commence seulement à se réveiller maintenant. Mieux et c’est le plus douloureux en matières des Relations Internationales (dont l’auteur est précisément spécialiste), je voudrais que vous tourniez votre regard vers la Chine et voyez comment de pays pauvres il devenu un monstre économique ? En ce sens que les colonisateurs lui ont imposé par « des accords inégaux » la culture et la commercialisation la drogue. Voyez donc encore ces travers de la colonisation : Imposer « la maffiosi » à un peuple qui vivait tranquillement de ses valeurs et à civilisation déjà avancée, vous mêmes voyez les dégâts aujourd’hui, à travers le monde. Alors, Français comme Africains nous devons être reconnaissants à Monsieur Lejeal qui a ouvert le débat et nous donne ainsi la parole avant qu’il ne soit trop tard. D’ailleurs votre participation aussi dans le Forum que je lis avec plaisir de même que les autres Français, je pense bien, rentrent tout justement dans ces objectifs.

        Sincèrement Vôtre Monsieur HÉLIE.

        • Le 2 février 2023 à 21:14, par Renault HÉLIE En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

          Mme Mechtilde,
          Certains textes écrits par des Burkinabè sur le présent site m’inquiètent beaucoup sur les absurdes psychoses qui touchent certaines « zélites » du BF.
          - Votre pays est sur le point de s’effondrer,
          - votre armée préfère s’agglutiner dans le confort de Ouaga pour pouvoir préparer les 4 ou 5 coups d’état des prochaines années plutôt que de se battre sérieusement,
          - mais certains Burkinabè s’épanchent en absurdes reproches d’autistes envers l’Occident en général et la France en particulier.

          J’ai vraiment l’impression de contempler les musiciens du paquebot Titanic le 14 avril 1912 à minuit, en train de se chamailler sur le choix d’une valse alors que la terrible brèche a déjà été ouverte par le cruel roc de glace...

          Fatigué de démonter les calembredaines qui ne cessent de jaillir de claviers plus ou moins survoltés, ou plutôt sur-voltaïques, je vais plutôt m’occuper de mes voyages de printemps, j’ai en vue de splendides châteaux en Autriche auquel je porte quelque intérêt, car ils sont liés à un grand musicien...

          • Le 3 février 2023 à 05:48, par Mechtilde Guirma En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

            Mon cher Monsieur,

            Gardez votre calme et priez seulement pour la France et pour le Burkina, pour leur dirigeants respectifs. Confiez-vous, vous et votre pays au Cœur Sacré de Jésus. Tenez, vous avez de grandes Saintes qui de leur vivant n’ont eu pour tâche que la construction et la protection de votre pays. La belle France : Sainte Geneviève, Sainte Clotilde Reine de France, épouse du roi Clovis. Tenez j’allais oublier Jeanne d’Arc de Dom-Rémi en Lorraine dite la Pucelle. Elle a porté l’épée rouillée de Roland le neveu de Charlemagne. Ce fut avec l’emblème frappé à l’effigie du cœur Sacré de Jésus qu’elle a rétabli le Roi de France sur son trône. L’histoire peut se répéter pour vous pour nous pour les Français pour peu qu’on ait la foi. Plaise à Dieu qu’on se rencontre un jour surtout au « Burkina-Faso ». On se moquera du passé avec des éclats de rire. Du courage donc.

            • Le 7 février 2023 à 22:14, par Dedegueba Sanon En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

              Grande sœur, le souci avec ce français, et malheureusement chez la plupart des occidentaux, c’est qu’il tente toujours un passage en force. Ce sont des "violeurs intellectuels", l’africain doit tout avaler et obéir, sans plus, car il est incapable de choisir ce qui est bien pour lui. Or nous nous exprimons en nous inspirant de notre histoire, de nos souffrances et de ce que nous voyons comme injustice de l’occident. C’est assez parlant lorsque les officiels français parlent de "perte du Mali et du Burkina", comme quoi nos pays sont toujours leurs propriétés dans leurs têtes. Et je lui ai dit un jour qu’il n’avait aucun mérite à être né blanc, et qu’il avait intérêt à revoir son discours. Car nous avons nos perceptions africaines du monde, mais l’occident s’entête à vouloir imposer son modèle à tous, d’où le clash avec les russes. Cet occident mobilise en un temps record de gros moyens pour soutenir L’Ukraine, alors qu’on refuse de nous donner des armes pour lutter efficacement contre les terroristes. Sommes nous aussi idiots pour ne pas comprendre que l’occident ne veut pas qu’on se libère du terrorisme ? Et lorsqu’on leur dit de plier bagages, ça crie à l’ingratitude. Monsieur Renault a en particulier une phobie exagérée du russe. Les russes ne nous ont pas colonisés et néocolonisés, à ce que je saches, pourquoi donc devrions nous nous méfier d’eux ? Pouvons nous imposer à la France le choix de ses amis ? Lorsqu’on lui dit des vérités qui fâchent, monsieur Renault devient très grossier et ordurier. Tout le monde sait que le bordel au sahel est une conséquence de l’intervention inique de Sarkozy et d’Obama en Libye. Qu’il veuille ou qu’il ne veuille pas, la France au sahel est perçue comme un pyromane pompier.

  • Le 31 janvier 2023 à 18:05, par Gohoga En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Bonsoir à tous en général et à KA,
    Depuis longtemps on a pas les Koro yamyele. Est-il en bonne santé ? Je demande à KA.

  • Le 31 janvier 2023 à 21:24, par Ka En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Ici comme je le dis très souvent, ce sont nos différences sur ce forum qui font sa richesse : Et madame M. Guirma ne me contredira pas, car ici je confirme sa contribution pertinente. Une contribution qui n’est pas sélective mais unes situations données.

    Oui de nombreux jeunes burkinabè connus ou anonymes souffrent silencieusement des erreurs des ainés qui n’ont pas pu les transmettre ce qui devait pour ne pas vivre ce que nous vivons a l’heure actuelle, et qui résume seulement a des crimes de sang, politiques et économiques. Oui l’honorable C. Paré a eu raison de faire ouvrir le cœur de Frédéric Lejeal dont sa vérité perce les cœurs mais ne tue pas.

    Quand à l’internaute ’’’ Gohoga,’’’ merci d’avoir pensé à notre ami Kôrô Yamyélé qui en ce moment lutte contre l’injustice et aussi pense certainement nous abreuver un jour avec un livre qui changera les mentalités.

    Mon ami Gohaga, comme Kôrô Yamyélé, les internautes de bonne foi se lâchent de internautes manipulateurs, on est là, mais pour combien de temps ? Notre ami Kôrô Yamyélé est là pour un idéal qui est de crédibiliser la justice qui se balance dans le désordre, et il sait très bien comme nous tous que ’’’’’’’le combat pour la justice est celui le plus difficile a mener dans ce bas monde, car, on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception).’’’’’’ Surtout un pays comme le nôtre profondément corrompu depuis plus de 60 ans n’est pas transformable en un modelé de DEMOCRATIE et de JUSTICE en quelques années. Les mauvaises habitudes des acquises pour au moins 30 ans ne se perdent que par étapes, le tout soutenu par une transformation progressive des mentalités.

    Ce qui est certain, Kôrô Yamyélé est parmi nous et se porte bien, comme les internautes de bonne foi a ne cité que mon ami ‘’’’’’ACHILLE DE TAPSOBA.’’’’ Que je salue en passant.

  • Le 31 janvier 2023 à 23:02, par Baoyam En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Je ŕêve du jour où LeMonde va interviewer un africain europeaniste qui connsît bien l’Europe pour leur expliquer comment les relations Afrique-Europe doivent évoluer. Commencez par supprimer l’africanisme comme domaine d’études et ça sera un bon début.

  • Le 1er février 2023 à 00:47, par NassaraMoaga En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    En tout cas, Baoyam, c’est la première fois j’entends parler ’d’africanist’.. sans pour autant jeter le bébé avec le bain. Plusieurs analyses de m. Lejean semble pertinent, mais le diplôme est bizarre ! C’est comme ’egyptologue’ ?

    C’est malheureux a ma compréhension que africain veut referer son malheur sur le reste du monde, hors qu’on sait le mal est entre nous ici, mais on refuse de l’admetre, donc ca doit etre ’dicté de l’extérieur ’

  • Le 1er février 2023 à 09:05, par Tengbiiga En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    "On fait amende honorable. On travaille le mémoriel. Très bien. Mais les signaux adressés par l’Élysée sont en totale contradiction avec cette volonté d’avancer de rompre avec un certain passé et de dépoussiérer cette relation"

    C’est tout simplement parce que la France ne peut pas changer. Même le dernier des Français pense qu’il est supérieur aux Africains. Il y a un atavisme colonial prononcé au plus haut niveau chez les français. De plus, si la France change, elle perd énormément et aucun président français ne veut voir la France reculer au quinzième rang mondial des pays développés.

    Qu’est ce qui reste à faire aux Africains ? Arrêtez de penser que la France peut changer et prendre leur vraie indépendance (politique, économique, monétaire, militaire, ...). Comme le font des pays comme le Kenya, l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Ile Maurice etc...

  • Le 1er février 2023 à 14:07, par pfff En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

     @ Tengbiiga :
    C’est tout simplement parce que la France ne peut pas changer. Même le dernier des Français pense qu’il est supérieur aux Africains.
    .
    Bien sûr que non ! Peu de français pensent ça au niveau individuel.
    .
    Par contre, il y a un niveau collectif : le pays. Et là ce ne sont plus « les français » mais le pays, la France, c’est à dire un peuple, les ressources qu’il a à sa disposition, sa capacité d’organisation, et d’invention, sa richesse. C’est la puissance économique de la France qui est très supérieure à celle du Burkina, et qui est la clef de son indépendance effective, c’est son choix assumé de ne pas être indépendante mais d’intégrer l’Union Européenne pour être certaine d’assurer ses fondamentaux .
    .
    Demandez à n’importe quel européen ou américain, vous aurez la même réponse. Ceux qui réfèrent à Marx savent bien que c’est lui qui a établi l’importance cruciale de l’économie. Demandez aux super profs et ingénieurs burkinabés pourquoi ils exercent aux États-Unis et pas à Ouagadougou. Etre génial a titre individuel ne sert à rien si l’environnement ne permet pas de révéler ses propres talents. Mozart naîtrait dans l’Afghanistan contemporain qu’il se retrouverait pendu avant qu’on ait entendu parlé de lui.
    .
    Quant à changer, ça fait déjà (très) longtemps que la France a changé. Non pas deux ou trois politiciens par ci ou par là, mais les 65 millions de français qui ont peu ou prou arrêté de penser l’Afrique autrement que les autres continents. Certains la voient en charge économique sur leurs impôts pour la partie militaire et d’autres en source d’émigration. Les connaissances moyennes se résument à des voyages touristiques au Maghreb, quelques connaissances scolaires sur la Côté d’Ivoire (—> placez Abidjan sur une carte). Les matières premières ne viennent plus de là, et concernent peu l’État ou les individus. Les clients ne sont pas africains, la mémoire est lointaine et date des grands-parents, les gens sont coupés de ce continent.
    .
    L’État a peu de pouvoir dans ces domaines et, prenant acte des indépendances et du ressentiment anti-français, les entreprises française ont investit sur toute la planète, mais avec (beaucoup) de parcimonie en Afrique. A ce rythme, je ne donne pas cher d’une continuité d’Air France qui gagne mieux sa vie ailleurs.
    .
    Même au niveau de l’État, un des derniers recours est le pouvoir de l’armée, or la Loi de Programmation Militaire prévoie une disparition des moyens de projections des armées en Afrique au profit d’un redéploiement en méditerranée, de l’Europe, de l’Océanie.
    .
    Parlons monnaie. Ca fait déjà 15 ans que la Banque Centrale Européenne demande à la France d’arrêter de garantir les fonds de pays dans lesquels la BCE n’a pas de pouvoir ; elle manipule 14.500 milliards d’€ par an, et il est évident que la France lâchera l’affaire assez rapidement, ce qu’elle a essayé de faire il y a 2 ans. Vous devriez considérer les dernières transformations comme un pas dans cette direction, et anticiper la suite (rapide) des événements.
    .
    Ce rappel d’ambassadeur avec expulsion des militaire a fait l’objet d’un court article sur les journaux majeur, les sites spécialisés ont à peine développé le sujet. Et pour cause : ce n’est plus un sujet de préoccupation pour les français, le désengagement est acté dans les têtes, certains se demandaient ce qu’ils pouvaient faire là bas.
    .
    Ceux qui ont (vraiment) changé, ce sont les français et la France. Il y a des politiciens qui restent dans des schémas passés, mais il y a surtout des africains qui ne mesurent pas l’ampleur des changements politiques en cours avec une génération de politiciens et d’électeur qui n’ont jamais connu l’Afrique française et n’en n’ont rien à faire.

    Tapez (ou pas) sur France, tout le monde s’en fiche, vous gâchez vos mots, ce n’est plus qu’un épouvantail que vous sortez pour faire peur aux enfants, mais pensez à vous car si vous restez dans des schémas anciens à chercher le bras protecteur d’un parrain - français ou russe - ça se passera forcément mal et ça sera votre seule responsabilité.

    • Le 1er février 2023 à 22:52, par Renault HÉLIE En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

      @pfff
      Mon cher « pfff », je suis assez systématiquement censuré sur le site. Je suppose que cela indique de lourdes pressions de certains groupes assez peu démocratiques (pas mal, mon euphémisme !).
      Vous rappelez certaines réalités, mais j’ai moi même beaucoup de mal à être cru de certains enragés.
      La vérité toute crue :
      - les Français se contrefichent de l’Afrique-CFA, sauf peut-être une poignée de « vieilles cigognes » comme moi, pas plus d’un français sur 10 000.
      - La Françafrique est un mythe, un souvenir d’une vision tordue et exagérée des rapports franco-africains tels qu’il étaient ... avant 1974 ; ce mythe était mourant sous Giscard et en cendres sous Mitterrand. Mais bon, ça fait plaisir aux complexés, donc certains essayent de faire leur beurre avec cette poussière de cadavre oublié.
      - Les chiffres sont abrupts et faciles à vérifier, mais nos amis burkinabè ne veulent pas les croire, spécialement Messire Gwandba : l’Afrique CFA, c’est moins de 0,7% du commerce extérieur français, et l’Afrique entière, c’est moins de 6% du commerce extérieur français. En miroir, la France représente moins de 9% des échanges extérieurs de l’Afrique-CFA.
      - L’écrasante majorité des mythologiques mines d’or d’Afrique est exploitée par des intérêts anglo-saxons, plus quelques Russes.
      - La France était un colosse économique avant même 1492, plus grosse que la Russie, et elle était toujours un géant économique en 1850, donc elle n’a jamais eu « besoin » de ses colonies, qui n’avaient d’intérêt que pour une microscopique minorité d’armateurs et de colons. Bon, entretemps, l’invention (française !) de la pomme de terre alimentaire a fait exploser d’autres peuples européens, qui se sont eux aussi enrichis ... par leurs ingénieurs, ouvriers, artisans et paysans et leur propre charbon (non importé !).
      - La France s’est enrichie de façon sidérante entre 1954 et 1980, (je le sais, je l’ai vécu !) et même jusque aujourd’hui : elle a donc libéré de grandes forces technologiques en se libérant de ses colonies. J’ai vu la France passer d’une « agriculture en sabots et à cheval » à l’énergie nucléaire, à l’hyper-électrification, aux fusées, aux avions, au TGV, etc. Voyageant sans cesse entre la France et le Tiers-Monde, je suis un témoin du merveilleux décollage des 70 dernières années, qui doit beaucoup à la suppression progressive des frontières en Europe. Quel plaisir pour moi qui ai connu le « Mauer » de Berlin et les aboiements des chiens de la Volkspolizei d’arriver sur l’Oder en ralentissant à peine aux frontières, et AVEC LA MÊME MONNAIE ! Quel pied de lézarder « am Ufer » au bord de l’Elbe en admirant le « Grünes Gewolbe » tout en dégustant un Eierstuck. Mais non, on a beau expliquer poliment la réalité à nos potes du BF, ils s’imaginent qu’on s’est enrichis sur leur dos (en oubliant l’effrayante incurie de leur caste militaro-fonctionnaire)... Donc, je vais finir moi aussi par soupirer en émettant le son « pfff », avant de laisser tomber, ce n’est pas mon job de guérir les autistes qui vivent enfermés dans un monde inventé...

      Bon, vieux bonhomme optimiste avec de nombreuses heures de vol au compteur, je me désole que certains Français se complaisent dans l’auto-flagellation stupide, dont notre « décolonial » LEJEAL, qui sera vite oublié.

  • Le 2 février 2023 à 18:15, par SOME En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Mr lejeal redit ce que m Laurent bigot avait osé dire à ses supérieurs qui n’ont pas voulu écouter ses avertissements et conseils. Et il a été viré de son travail du ministère des affaires étrangères. En voilà les résultats.la France ne fait que récolter ce qu’elle a semé mais refuse de voir
    SOME

  • Le 3 février 2023 à 07:16, par Tengbiiga En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Pourquoi la France (le gouvernement) refuse de rapatrier ses militaires du sol africain ? Ils quittent le Mali et au lieu de rentrer en France, ils vont au Niger. Ils doivent quitter le Burkina et iront soit au Niger, soit en Côte d’ivoire.

    Pourquoi la France (le gouvernement) ne decide tout simplement pas de se retirer du FCFA malgré les demandes depuis 10-15 ;ans de L’UE ?

    Pourquoi la France (le gouvernement) se precipite au Tchad pour supporter et avaliser le coup d’état du fils de Deby ?

    @RENAULT HELIE
    Réécouter ce que votre président Jacques Chirac a dit à propos des avantages que la France retire du FCFA.

    Pourquoi la France ne fait pas comme la Grande Bretagne ? Ou l’Allemagne ? Ou les Pays-bas ? Ces pays ne s’implantent pas en Afrique.

    Rentrer chez vous. C’est quand même pas compliqué.

  • Le 4 février 2023 à 15:20, par jeunedame seret En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    Yaa..yaa..boin..bala ? Les longues rigueurs de toutes les attitudes françaises en Afrique traduisent une seule chose : sa paralysie. Mais ...lebga toro... tard.

  • Le 5 février 2023 à 13:46, par Lourangiedubogos En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

    L’Empire Russe, puis Soviétique, n’était ni plus ni moins qu’un état colonial. D’accord, il ne s’est pas étendu jusqu’en Afrique, mais il a occupé toute l’Europe de l’Est et l’Asie du Nord, en asservissant les peuples, en leur imposant une colonisation de peuplement. Poutine agit selon ce " glorieux " passé en essayant d’envahir l’Ukraïne, dont la population a élu démocratiquement un président (juif, accusé de nazisme...) et une assemblée.
    Au fait, quid de la liberté de la presse, de la liberté syndicale,de manifester, de faire grève, de s’opposer au pouvoir politique, même et surtout avant la guerre actuelle en Russie ?

  • Le 7 février 2023 à 12:25, par Therese Poulain En réponse à : Frédéric Lejeal, journaliste africaniste : « La France doit changer radicalement de logiciel en Afrique si elle veut encore avoir du crédit »

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