Dans le but de faire progresser les droits des enfants et l’égalité pour les filles, l’organisation humanitaire et de développement indépendante Plan international Burkina Faso a mis en place le conseil consultatif des jeunes le 22 décembre 2021. Suite à un appel à candidature, ils sont au total 50 jeunes issus de douze régions du Burkina Faso.

« Respectant nos valeurs d’apprentissage, de transparence et surtout de redevabilité, nous avons voulu faire une pause pour regarder ce que nous avons pu mener comme activité de relever nos forces, nos faiblesses, et définir les perspectives pour l’année à venir », a justifié Wahabou Oubda, président du conseil consultatif des jeunes de Plan International Burkina Faso.

Le président du conseil consultatif des jeunes de Plan international Burkina Faso, Wahabou Oubda, dresse un bilan positif.

Malgré le contexte sécuritaire et politique difficile, les membres dudit conseil tire un bilan positif. Plusieurs activités en faveur des filles et des enfants ont pu être menées. Il s’agit, entre autres, des causeries éducatives, des panels, des caravanes, et des émotions radio et télévision.

Ces activités ont été réalisées à Sapouy, Kaya, Bobo-Dioulasso, Koupéla et Ouagadougou. Ces actions consistent « juste pour emmener les jeunes à s’engager, interpeller les décideurs pour qu’on puisse respecter les droits des filles », a expliqué Wahabou Oubda. Et d’ajouter : « Nous nous inscrivons dans la même dynamique que l’ONG Plan international afin de faire progresser les droits des filles et des enfants au Burkina Faso. Nous parlons au nom de la jeunesse, nous militons pour le développement durable ».

Des travaux impressionnants…

Avoir une jeunesse qui peut les guider, leur donner des avis et les connecter avec les besoins des jeunes au Burkina Faso, c’est l’objectif que recherche l’ONG Plan international. La représentante pays, Krstic Anika, s’est réjouie de la mise en place du conseil consultatif et surtout les activités qui ont été réalisées dès les douze premiers mois. « Les travaux qu’ils ont fait sont vraiment très impressionnants. Il y a beaucoup de réflexions sur les grandes questions qui préoccupent le Burkina Faso. Je suis très contente de voir que beaucoup des activités que nous avons déroulées et que le conseil est en train de mener, sont en connexion avec la stratégie de la jeunesse du Burkina Faso qui va être inaugurée bientôt », a-t-elle développé.

La représentante pays de Plan international, Krstic Anika, invite à une synergie d’actions.

Pour la deuxième année, le conseil consultatif des jeunes compte renforcer les capacités de ses membres et les activités sur le rôle de la jeunesse en tant que solution dans la crise sécuritaire qui secoue le Burkina Faso. En 2023, le conseil veut renforcer sa collaboration avec les autres conseils consultatifs des jeunes qui existent dans les 33 pays où intervient Plan international. Ils ont en ligne de mire, la création d’une fédération.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net