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Conseil économique et social : Le rapport public 2022 s’intéresse à l’investissement privé

Publié le lundi 5 décembre 2022 à 17h01min

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Conseil économique et social : Le rapport public 2022 s’intéresse à l’investissement privé

Le conseil économique et social (CES) tient du 5 au 9 décembre 2022, une session spéciale pour valider le rapport public 2022. Ce rapport porte sur le thème "Investissement privé au Burkina Faso : quelles stratégies pour une meilleure compétitivité des entreprises locales ".

Malgré une croissance économique de l’ordre de 6% en moyenne ces 20 dernières années, le poids des investissements privés ne représente que 13% du produit intérieur brut, soit environ 879 milliards de FCFA. Cette faiblesse des investissements privés est consécutive à un certain nombre de facteurs que sont l’insécurité, un climat des affaires peu favorable, une concurrence déloyale, un coût élevé des facteurs de production, un accès difficile au crédit, etc.

Pr Pam Zahonogo, président du comité scientifique de l’observatoire économique et social

A en croire le Pr Pam Zahonogo, président du comité scientifique, le développement n’est pas possible sans des entreprises compétitives. "Les entreprises ne sont pas compétitives chez nous parce que les coûts de production sont très élevés. Et lorsque les coûts sont élevés, les entreprises sont obligées de fixer des prix élevés et ne peuvent donc pas être compétitives par rapport aux autres", fait-il savoir. Et le coût élevé de la production, explique Pr Zahonogo, est imputable au coût élevé de l’énergie, de la communication et de l’électricité, ainsi que la non disponibilité de la main d’œuvre compétente et les lourdes charges fiscales.

vue des participants

Le rapport s’est donc penché sur plusieurs préoccupations, face à la faiblesse des investissements privés et la moindre compétitivité des entreprises. Quels sont les facteurs qui déterminent l’investissement privé au Burkina Faso ? Quelles stratégies développer pour rendre plus compétitives les entreprises locales ? Quels mécanismes l’Etat peut-il développer pour promouvoir davantage les investissements privés ? Voici autant d’interrogations auxquelles ont tenté de répondre les membres du comité scientifique dans le présent rapport.

Les conseillers du CES vont donc, au cours de la session spéciale, prendre connaissance du rapport, l’amender et le valider avant qu’il ne soit transmis aux plus hautes autorités. Les conclusions du rapport devraient permettre d’orienter les politiques publiques sur la promotion de l’investissement privé.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 décembre 2022 à 19:48, par Bebeto En réponse à : Conseil économique et social : Le rapport public 2022 s’intéresse à l’investissement privé

    Il faut dissoudre ce machin de Conseil Économique et social et économiser les maigres ressources financières du pays.
    Aucun décideur politique ne se fie à ce qu’il produit pour prendre des décisions.
    L’INSD est là et fait un très bon boulot et les données sont publiées et disponibles
    Tout le monde reconnait que ce machin de CES n’a aucune utilité.
    Ce machin a été créé pour recycler de vieux dignitaires fatigués, ou récompenset des amis personnels sous le dictateur Blaise Compaoré.
    C’est le même gaspillage de ressources concernant l’existence du Médiateur du Faso. A partir du moment qu’il existe le Tribunal administratif, que fait-on avec un tel doublon, pour un pays en manque de ressources financières ? Les juges Burkinabè ont dit à qui qu’ils n’étaient pas en mesure de trancher les litiges administratifs entre des justiciables ?
    Il va falloir que nous nous debarassons maintenant des reliques improductifs du système criminel, corrompu et compradore de l’ex dictateur Blaise Compaoré.
    Le Président Rock n’a jamais tenté d’entamer le processus pour dissoudre ces institutions improductifs et inutiles au Burkina. Damiba non plus. N’eut éte que ce dernier a été stopé à temps dans ses errances et ses aventures, il serait pire que Blaise Compaoré.
    Profitons de cette transition pour dissoudre toutes ces institutions inutiles, réformer en profondeur notre administration en la debarassant de toutes incohérences et injustices.
    Il va falloir que nous intégrons tous ces aspects dans les objectifs et missions de la transition.
    Nous devons profiter de cette transition pour faire des réformes administratives, certes douloureuses, mais nécessaires pour les générations futures.

  • Le 5 décembre 2022 à 19:59, par KingBaabu En réponse à : Conseil économique et social : Le rapport public 2022 s’intéresse à l’investissement privé

    Occupez-vous de l’insécurité, Meg’d ! Vous croyez que tout est normal, pour que vous vous occupiez de questions aussi creuses à ce moment de l’histoire du Burkina Faso ? Est-ce que vous comprenez même votre rôle en tant que Ces, si tant est que il y en ait un ?

  • Le 6 décembre 2022 à 12:41, par L’Analyste En réponse à : Conseil économique et social : Le rapport public 2022 s’intéresse à l’investissement privé

    Dans la vie quand on ne connaît pas comment la République fonctionne, il faut avoir le courage de se renseigner et cela va de sa culture personnelle. Aller à l’international vous renseigner sur cette institution. Vous dite machin alors que vous ne savez pas de quoi il s’agit.

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