« EBOMAF n’a aucun intérêt d’empêcher le gouvernement burkinabè d’acheter un aéronef », martèle Mahamadou Bonkoungou
Accusé par une certaine opinion de se frotter les mains avec sa compagnie aérienne Liza Transport international (LTI) qui loue ses services à la présidence du Faso, depuis la panne du Pic du Nahouri, le président directeur général du groupe EBOMAF se défend. C’était au cours d’une conférence de presse, ce samedi 2 octobre à Ouagadougou.
« EBOMAF n’a aucun intérêt d’empêcher le gouvernement burkinabè d’acheter un aéronef ou de ne pas réparer l’aéronef existant. Même si le gouvernement burkinabè voudrait réparer son Boeing 727, le Pic du Nahouri, il ne pourrait pas. Je connais les avions. Le Pic du Nahouri est en fin de vie. Les autorités burkinabè ont trop forcé avec cet avion qui était en fin de vie, il y a dix ans. C’est parce que c’est irréparable que le gouvernement ne le répare pas. C’est ce que je crois. Je ne suis pas la voix la plus autorisée mais je crois que c’est cela la principale raison », a déclaré Mahamoudou Bonkoungou.
A l’en croire, il est plus cher pour un Etat de disposer d’un aéronef présidentiel, entretenu chaque année, que de le louer. « Je défie quiconque de me dire le contraire. Je gère dix avions et je sais ce que ça coute. La Guinée, le Bénin et le Togo n’ont pas d’avion présidentiel. La Côte d’Ivoire, elle, en a », a indiqué le P-DG d’EBOMAF.
Pour lui, l’une des raisons qui empêchent également les Etats d’acquérir des aéronefs est liée à la qualification du personnel. « Le Boeing 727 est comparable à la Peugeot 404. C’est un avion mécanique, c’est-à-dire qu’il n’est pas bourré d’électronique. Nos pilotes ici à la base aérienne sont formés pour ces avions. C’est pareil au Togo, mon pays adoptif, au Bénin, en Guinée et dans beaucoup d’autres pays. Nos pilotes sont qualifiés sur les Boeing 727 mais pas sur les Airbus A319, 320, 321 qui ne sont bourrés d’électronique. Avant qu’un Etat ne pense à acquérir ce type d’avion, il devra former le personnel de maintenance et qualifier les pilotes. Aucune rubrique des budgets des Etats ne prévoit ces dépenses », précise Mahamoudou Bonkoungou.
« Aucune aviation dans le monde n’est rentable. Air France et toutes les compagnies comme Air Cote d’Ivoire et Air Burkina vivent sous perfusion des Etats. Liza Transport aussi est sous perfusion du groupe EBOMAF. Sans le groupe, Liza Transport n’aurait pas tenu même une journée », foi du P-DG du groupe EBOMAF.
« Je ne prends pas de milliards avec le gouvernement burkinabè. Ce que le gouvernement burkinabè paye… Vous savez, l’avion n’est pas une voiture. Lorsque le président du Faso est dans un avion de la compagnie LTI, la Régie administrative chargée de la gestion de l’assistance en escale (RACGAE), qui vient avec la petite machine pour pousser l’avion sur la piste, est payée par Liza Transport. L’autorisation de survoler le Burkina Faso est aussi payée par Liza Transport. Le parking du pays où va le président du Faso est aussi payé par Liza Transport. Le kérosène est payé par Liza Transport. Les milliards servent à payer tout cela. Ça ne va pas dans les poches de Monsieur Bonkoungou. Et ces mêmes dépenses sont obligatoires même s’il s’agit d’un avion présidentiel », a expliqué le richissime homme d’affaires.
Notons que la conférence de presse a été l’occasion pour Mahamoudou Bonkoungou de rappeler que l’État guinéen à travers la présidence du Pr Alpha Condé a des factures impayés de 20 millions d’euros soit 13 milliards FCFA.
En rappel, le Pic du Nahouri est cloué au sol depuis septembre 2019. Selon nos confrères de l’Economiste du Faso, le dernier voyage du président du Faso à bord de l’avion présidentiel remonte à son déplacement à New York à la 74e Assemblée générale des Nations unies. Pour le journal, si en 2020, 4 milliards de francs CFA étaient prévus pour la ligne « Révision avion présidentiel », en 2019, ce budget était de 2,5 milliards FCFA. « En plus de cette somme, 600 millions FCFA sont prévus chaque année pour la prise en charge de l’équipage de l’avion », révèle l’hebdomadaire économique.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 octobre 2021 à 19:30, par Ka En réponse à : « EBOMAF n’a aucun intérêt d’empêcher le gouvernement burkinabè d’acheter un aéronef », martèle Mahamadou Bonkoungou
’’’’’’’’’EBOMAF n’a aucun intérêt d’empêcher le gouvernement burkinabè d’acheter un aéronef, martèle Mahamadou Bonkoungou.’’’’’’’’’’’
Cette phrase de Mr. Bonkoungou m’interpelle de m’adresser au président Roch Kaboré. ’’’’’’Ne laissez pas le Burkina en hypnotique par celles ou ceux qui sont les affamés par des gonflements de leurs comptes en banque comme fut une belle mère qui prenait le Burkina pour sa propriété.
EBOMAF va très vite et très loin. Il est temps s’il est de bonne foi et fier d’être un patriote dont le Burkina a tout donné, qu’il aide l’état Burkinabé à avoir son propre avion présidentiel à son compte, et former du personnel pour, que de jouer à la Gando : Car, avant tout, c’est grâce au Burkina qu’il est là où il se trouve de nos jours. Nous avons vu les Waogo Yandé, les Kanazoé, aidé discrètement l’état et les pauvres sans crier sur les toits, ou un certain Bouda Yamyidigri multi milliardaire d’une époque qui roulait dans une Deux Chevaux Citroën, et qui a goudronné une route pour un président en tant que patriote et généreux vers son prochain, et ce ne sont pas les pasteurs qui recevaient gratuitement des motos Camico pour sillonner le pays et apporter la parole de Dieu, qui me diront le contraire.
En attendant avec ce qui s’est passé au Mali avec IBK et son avion de luxe incompatible avec un pays pauvre, je conseille au président Roch Kabore et son gouvernement d’oublier le luxe de Mr. Bonkoungou qui profite du contribuable Burkinabé croyant rendre service à nos des décideurs, en lui disant ce dimanche jour du Dieu tout puissant capable de tout, que presque personne n’est assez pur de péchés pour ne pas mériter un châtiment.( Victor Hugo). Celui qui commet un crime va le payer, et la belle-mère de l’ex-petit président Burkinabé ne me dira pas le contraire, simplement notre Dieu est juste et fidèle, il prend son temps pour toute chose.
En lisant les arguments de Mr. Bonkoungou, je dis à Roch Kaboré et ses collaborateurs que ceux qui ne se rappellent pas du passé sont condamnés à le répéter. Et c’est ce qui se passe exactement au Burkina après ce que la belle-mère faisait à nos décideurs, comme Mr. Bonkoungou de nos jours, ou ce qui s’est passé avec IBK avec son avion de luxe dans un pays pauvre. Nous vivons dans un éternel recommencement, malgré tout ce que nous avions vécu dans le passé, nous faisons toujours les mêmes erreurs comme si ces problèmes n’avaient jamais existés.
C’est pourquoi j’interpelle le président Roch Kaboré après avoir lu les arguments d’un homme d’affaire qui oublie qu’en suçant la caisse de l’état, c’est nous les contribuables qu’il torpille : Et je dis au président Roch Kaboré, qu’avant de rendre le pouvoir a un jeune qui veut se prendre pour un conseiller fédéral Suisse, il doit donner l’exemple de Thomas Sankara dont les ministres voyageaient avec l’avion le moins cher au monde de la Compagnie ‘’’’’Point Air d’Alsace’’’’ et lui par occasion avec les avions des amis, ou les compagnies moins chère, en attendant des jours meilleurs pour le Burkina. Car, l’argent perçu par EBOMAF peut nous acheter des hélicos de combat dont nos FDS devenus de la chair à canon en ont besoin.
Conclusion : Monsieur le président Roch Kaboré et ses collaborateurs, arrêtez de couper la branche sur laquelle vous êtes assis confortablement, car IBK ne me dira pas le contraire. Vous me direz qui je suis pour vous donner une leçon de conduite ? Un simple patriote qui vous dit que dans mon village, ‘’’’’la chèvre avant de manger une botte de mille qu’on lui tend, il regarde le visage du propriétaire de cette botte de mil avant de de la gouter.’’’’’’ Une belle-mère vous a donné l’exemple avant de se la couler hors du pays.
Mais comme je le dis très souvent dans ce forum de Lefaso.net qui est votre plat quotidien, ’’’’’les dictateurs africains ont du souci à se faire après la chute du régime gambien et du Burkina, sans oublier celles du Mali et la Guinée. Ils se trompent s’ils pensent être à l’abri. La race de chefs d’Etat toujours accrochés au pouvoir et le luxe, est en voie de disparition, et ils devraient une bonne fois pour toute, en prendre conscience. Le processus semble irréversible. Les présidents les plus intelligents seront ceux qui sauront anticiper pour sortir par la grande porte, aux fins de se prémunir des actions qui vont au peuple, et non leurs luxes et intérêts personnels. Ceux qui s’entêteront finiront tôt ou tard par être balayés par leur peuple. Sans rancune si j’ai offensé qui que ça soit, car la vérité du vieux Ka perce les cœurs mais ne tue pas.
Le 4 octobre 2021 à 07:25, par Je ne comprends pas En réponse à : « EBOMAF n’a aucun intérêt d’empêcher le gouvernement burkinabè d’acheter un aéronef », martèle Mahamadou Bonkoungou
Vous voulez donc qu’on achète une avion ? C’est vous le premier qui va crier sur tous les toits la pauvreté du pays comme au Mali avec scandale à l’appui… un fils du pays est capable de se substituer a un avion présidentiel et vous dites que ce serait mieux de louer les services d’une compagnie étrangère comme sankara… si sankara était là vous croyez qu’il allait laisser une société burkinabé et aller prendre le point air ?? Que voulez vous à la fin ? Personne d’entre nous n’est dans l’aviation et Mr bonkoungou explique ce qu’il sait, nous n’avons pas d’éléments pour le contester donc balle à terre ! Ebomaf yako ! C’est dur d’être prospère dans ce pays ne winde….
2. Le 4 octobre 2021 à 14:16, par Gudwendé En réponse à : « EBOMAF n’a aucun intérêt d’empêcher le gouvernement burkinabè d’acheter un aéronef », martèle Mahamadou Bonkoungou
Courage Monsieur Bonkougou c’est les infos voulue qu’on a fait sortie. Oubien avez vous appris que Mr Bonkougou a convoqué une conférence de presse pour parler de votre triste réalité. c’est ce que vous méritez même si Ebomaf vous donnais 1 cadeaux sa pourra pas tenir vue que chacun veut profiter et partir mieux vaut prendre location même notre terre minier si est capable de donner en location aulieu d’exploiter nous mène et vendre. Entre nous africain ont est jaloux donc vous voulez qu’on fasse coma on construit à l’extérieur problème à la maison aussi problème.
3. Le 4 octobre 2021 à 21:32, par TANGA En réponse à : « EBOMAF n’a aucun intérêt d’empêcher le gouvernement burkinabè d’acheter un aéronef », martèle Mahamadou Bonkoungou
Comme disait l’autre, ebomaf est venu au as Poir une opération de séduction. Qui sait ce qu’il cherche derrière tout ça ? Dans tous les cas, c’est l’enfant du pays.. Si il y a quelque chose , ça va s savoir. Je dis ça par ce que LR bonkouniu est sur une défensive qui n’est autre qu’une offensive.
4. Le 4 octobre 2021 à 21:33, par Stalinsky En réponse à : « EBOMAF n’a aucun intérêt d’empêcher le gouvernement burkinabè d’acheter un aéronef », martèle Mahamadou Bonkoungou
L’avion présidentiel est un avion d’occasion que le Burkina a acheté. Le propriétaire était Michael Jackson. C’est notre compatriote Bougnounou, le petit frère de notre célèbre botaniste Bougnounou Ouetian (paix à son âme) qui était Mécanicien d’air Afrique qui a supervisé l’avion avant son achat. C’est vrai il est vieux mais on peut le réparer en attendant de former ou d’acheter peut être un avion Brésilien. Les Ethiopiens sont d’ailleurs des spécialistes de Boeing. si je me rappelle bien, l’avion était envoyé régulièrement à Addis Abeba pour révision. On peut le réparer.