Plan International Burkina est résolument engagé pour le bien-être et le développement de tous les enfants du Burkina sans exception. Il se mobilise pour leur fournir un environnement sûr, protecteur et favorable. Il a lancé simultanément ce mercredi 28 avril 2021, trois projets pour la résilience des populations concernées par la crise humanitaire. Ce sont les projets « d’Urgence et de la résilience » ; « Tous contre les violences basées sur le genre au Burkina Faso, nous y gagnerons » et « Environnement protecteur pour les enfants et les jeunes affectés par la crise dans la province du Bam au Burkina ».

Ces projets seront mis en œuvre dans les régions du Centre-Est, du Sahel, de l’Est, Centre-Nord, a précisé le représentant résident de Plan International Burkina, Yaouba Kaigama. Leur but, a-t-il dit, c’est l’appropriation par les acteurs concernés en créant une dynamique autour de ces projets. « Nous remercions le gouvernement burkinabè pour la confiance placée en nous pour conduire ces projets combien importants pour le Burkina », a-t-il indiqué.

Le représentant résident de Plan International Burkina, Yaouba Kaigama, remercie l’Etat burkinabè pour la confiance placée en eux pour conduire les projets

Pour lui, ces programmes viennent en complément aux efforts déjà consentis par l’Etat burkinabè. Les besoins restent énormes dans certaines régions qui comptent plusieurs déplacés internes car, a-t-il laissé entendre, le Burkina compte plus d’un million de déplacés dont 55% d’entre eux sont des filles de moins de 17 ans.

Le représentant de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Gérôme Yaméogo, a salué la présence de plusieurs partenaires qui, dit-il, œuvrent depuis des années aux cotés du Burkina Faso pour le bien-être de la population. « La situation des déplacés internes est au cœur des actions de mon département. A travers ces trois projets, les conditions seront réunies pour soutenir les personnes déplacées. Notre département facilitera et accompagnera leur mise en œuvre », a-t-il rassuré.

Selon le représentant de la ministre en charge de l’Action humanitaire, Gérôme Yaméogo, la situation des déplacés internes est au cœur des actions de son département ministériel

Trois projets, deux bras financiers pour 5 milliards de francs CFA

Selon James Rogene, coordonnateur du projet « d’Urgence et de la résilience », sa période de mise en œuvre est de 36 mois qui va du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023. Le coût du projet est évalué à plus de trois milliards de francs CFA. Il vise à renforcer la résilience des déplacés internes et des communautés d’accueils touchées par la crise humanitaire au Burkina. Il est financé par le ministère des Affaires étrangères du Danemark.

Le coordinateur du projet « Tous contre les violences basées sur le genre au Burkina Faso, nous y gagnerons », Saidou Tiendrébéogo, a mentionné que ce projet est financé par la Direction générale de la coopération au développement du Royaume du Belgique à hauteur de plus de 700 millions de francs CFA. Ce projet se déploie dans les régions du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est. Il entend promouvoir les capacités des filles, des femmes et de leurs communautés à mettre en place des environnements résilients exempts de violences basées sur le genre.

Les différentes régions concernées sont représentées

Le dernier plan, à savoir « Environnement protecteur pour les enfants et les jeunes affectés par la crise dans la province du Bam au Burkina », est aussi financé par la Direction générale de la coopération au développement du Royaume du Belgique à plus d’un milliard de francs CFA. A en croire son coordinateur, Bertrand Sawadogo, le projet prend fin en mai 2022. Son but est d’améliorer la protection, l’éducation, la résilience et la cohésion sociale pour les enfants et les jeunes de 3 à 24 ans affectés par les conflits dans un environnement sur, inclusif et sensible au genre dans la province du Bam.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net