Youth Empowerment in West Africa, c’est ce programme régional d’une durée de quatre ans (2018-2021), financé par le ministère des Affaires étrangères du Danemark à hauteur de 1 milliard 200 millions de francs CFA. Il prévoit toucher 500 000 jeunes, âgés de 14 à 35 ans, dans les zones rurales des quatre pays d’intervention : Bénin, Burkina, Mali et Togo.

Une vue des participants

Au Burkina Faso, il a démarré en 2018 dans trois régions à savoir le Centre-Sud, le Centre-Ouest et la Boucle du Mouhoun. Pour un meilleur suivi des différentes étapes de ce programme, un comité de pilotage a été mis en place. Pour la troisième fois, ces membres se sont réunis, ce jeudi 18 mars 2021 à Ouagadougou. Selon le ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’entreprenariat et de l’Emploi, Salifo Tiemtoré, l’objectif est de donner des orientations et recommandations pour la bonne mise en œuvre du programme.

Salifo Tiemtoré, ministre de la jeunesse, de la promotion de l’entreprenariat et de l’emploi

Selon le Représentant-résident de Plan international Burkina Faso, Yaouba Kaigama, le programme YEWA s’inscrit dans le troisième axe du Plan stratégique pays 2019-2023 de l’organisation qui « vise à permettre aux jeunes de devenir des agents de changement compétents, qualifiés et aptes au travail ».

Composantes du programme

Dans son allocution, il a rappelé que le programme « Youth Empowerment in West Africa » s’appuie principalement sur quatre composantes clés : les droits à la santé sexuelle et de la reproduction favorables aux jeunes, l’organisation des jeunes et leur engagement civique, ainsi que leur autonomisation financière. YEWA vise également à créer un environnement résilient, sûr et inclusif, ainsi qu’à nouer des partenariats solides et à favoriser l’apprentissage mutuel et le plaidoyer.

Jérôme Rouamba, maire de la commune de Manga

« Malgré la crise sécuritaire, ce programme a fonctionné correctement », a lancé M. Kaigama avant de remercier les partenaires de mise en œuvre dans les régions que sont les associations de développement mais aussi les services centraux et déconcentrés des ministères et les différentes institutions.

« Un réel impact »

A ce propos, le maire de Manga, Jérôme Rouamba, a indiqué qu’il y a un réel impact du programme sur le terrain. La nuit de l’excellence du jeune entrepreneur tenu en 2020 a permis de donner un coup de pouce à plus d’une cinquantaine de jeunes et de femmes porteurs de microprojets. Outre cela, l’édile note que les jeunes de sa commune ont bénéficié de plusieurs formations pratiques sur des métiers et des sensibilisations sur la santé de la reproduction.

Yaouba Kaigama, Représentant-résident de Plan international Burkina Faso

A en croire, le ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’entreprenariat et de l’Emploi, Salifo Tiemtoré, l’implication de tous les acteurs que sont l’administration publique, la société civile, le secteur privé et les collectivités est une garantie de la réussite du programme. Un programme qui, a-t-il dit, s’inscrit en droite ligne du chantier 7 du nouveau référentiel de développement en préparation au Burkina Faso.

HFB
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