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Organisations paysannes : Un nouveau dispositif de formation pour influencer les politiques publiques agricoles

Publié le vendredi 12 février 2021 à 22h00min

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Organisations paysannes : Un nouveau dispositif de formation pour influencer les politiques publiques agricoles

Ouagadougou a abrité, du 8 au 12 février 2021, un atelier de formulation d’un nouveau dispositif de formation au profit des responsables des organisations paysannes. A la fin des travaux, le nouveau dispositif initié dans le cadre de la mise en œuvre du projet Services et plaidoyer des organisations paysannes (SEPOP), a été officiellement lancé par le représentant du ministre en charge de l’Agriculture, Adama Touré.

Améliorer la participation des responsables des organisations paysannes dans l’élaboration des politiques publiques agricoles, c’est l’objectif global de ce nouveau dispositif de formation lancé ce 12 février 2021. C’est un nouveau dispositif initié par le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), en partenariat avec l’association Agriculteurs français et développement international (AFDI), qui permettra de renforcer les capacités d’analyse des responsables des organisations paysannes. Ce, dans le but d’influencer les prises de décisions concernant les politiques agricoles.

Des participants venus du Burkina Faso, du Mali et du Togo.

Ce nouveau dispositif est le bienvenu, selon le représentant du ministre en charge de l’Agriculture, Adama Touré. Car, dit-il, face au contexte de changements climatiques, à la problématique de la résilience climatique et des conflits dans les zones dédiées à l’agriculture, la révision des politiques publiques est une nécessité afin de permettre aux différents acteurs de s’adapter.

Adama Touré, le représentant du ministre en charge de l’Agriculture.

« Pour cela, il y a des éléments de base qu’il faut prendre en compte, c’est-à-dire certaines priorités comme le capital humain, surtout les jeunes et les femmes. C’est pourquoi, ce dispositif de formation aidera ces organisations paysannes à apporter toutes les expertises qu’il faut pour élaborer nos politiques publiques, ce qui permettra d’atteindre la sécurité alimentaire et développer de façon générale notre agriculture », a déclaré Adama Touré.

Bassiaka Dao, le représentant du président du ROPPA.

Renforcer les capacités stratégiques des leaders

Le représentant du président du ROPPA, El hadj Bassiaka Dao, a rappelé l’importance de ce nouveau dispositif de formation pour le réseau. Car, souligne-t-il, la question de la formation a toujours été au cœur des réflexions au sein du ROPPA depuis de nombreuses années, et cela s’est traduit par la mise en place de l’Université paysanne, cadre de renforcement de capacités mis en place par les instances dirigeantes du réseau.

Une photo de famille pour marquer le lancement officiel du dispositif de formation des responsables des organisations paysannes.

« L’Université paysanne vise en effet à renforcer les capacités stratégiques des leaders à tous les niveaux, contribuer au renouvèlement du leadership et transmettre la culture des organisations paysannes et les acquis du mouvement paysan ouest-africain », détaille Bassiaka Dao.

Samuel Diéval, le représentant d’AFDI.

Pour le représentant du partenaire, Agriculteurs français et développement international (AFDI), Samuel Diéval, les organisations paysannes restent des acteurs clés du développement de l’agriculture de façon durable et elles jouent un rôle prépondérant dans le futur de l’agriculture en Afrique de l’Ouest. « L’engagement d’AFDI, notamment dans ce partenariat, est caractérisé par le travail quotidien avec les partenaires et par la mobilisation des organisations fondatrices que nous avons mobilisées à travers la dimension politique, économique et également en matière d’ingénierie de formation », a précisé Samuel Diéval.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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