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Fraude au Burkina : Haro sur les “gourous” complices !

Publié le mercredi 21 septembre 2005 à 08h19min

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Kantigui a aperçu du côté de la Coordination de lutte contre la fraude, dirigée par M. Marie Dieudonné Compaoré, un dossier d’enquête à faire pâlir plus d’un Burkinabè. Ce dossier porte sur une série de fraudes en cascade sur la base de fausses factures, dans le domaine de l’importation des tissus.

Et les choses ne s’arrêteraient pas là ! On parle d’une grosse filière de fraudes fiscales et d’exportation illicite des devises du « pays des Hommes intègres ».

Malheureusement, Kantigui a ouï dire que les auteurs de ces faits et gestes bénéficient de la protection de certains « gourous de la République » qui n’hésitent pas à prendre fait et cause pour eux, afin de les protéger, dès qu’ils sont inquiétés.

C’est peut-être ne pas être en phase avec l’évolution sociopolitique, judiciaire et journalistique au Burkina ...

Kantigui qui suit de près cette affaire invite d’ores et déjà ceux-ci à placer l’intérêt supérieur du Burkina Faso au-devant de toute mesquinerie, bien égoïste. Peut-être qu’avec la convocation que vient de recevoir, par l’intermédiaire de la gendarmerie, M. Mohamed Tajeddine, commerçant implanté à Bobo-Dioulasso, nous en saurons plus.

Kantigui le souhaite en tout cas et tout en invitant les braves hommes et femmes de la Coordination nationale de lutte contre la fraude à persévérer sur leur lancée, garde l’œil journalistique bien ouvert sur cette affaire...


* Enseignement de base : une rentrée scolaire qui abandonne les nouveaux encadreurs sur le quai

La rentrée administrative s’est effectuée, le vendredi 16 septembre dernier. Le paradoxe est que le demi millier d’encadreurs pédagogiques sortant de l’ENSK est resté sur le quai, toujours en chômage technique pour faute d’affectation. Kantigui reconnaît que cette situation peut s’expliquer par le récent changement opéré à la tête du ministère en charge de l’Education de base et qui a investi Mme Odile Bonkoungou, nouvelle locataire des lieux. Il serait envisageable de publier le projet déjà élaboré et si besoin est, de procéder à des retouches les semaines ou les mois à venir.

Cette situation est d’autant plus préoccupante pour les IP (instituteurs principaux) dont le circuit des affectations va du MEBA, DPEBA et CEB, contrairement aux conseillers pédagogiques et aux inspecteurs qui sont directement affectés dans leur poste respectif. Kantigui profite souhaiter bon courage et bon vent à Mme Odile Bonkoungou qui arrive au MEBA dans un climat on ne peut plus controversé.


* Le ministre Justin Thiombiano, évacué au Val-de-grâce à Paris

Kantigui constate que le sort semble s’acharmer sur certains ministres du gouvernement Yonli. Après Adama Fofana et Salif Diallo évacué en France pour problèmes de santé, le ministre Mahamoudou des Arts et de la Culture a été opéré d’urgence aux États-Unis pendant les vacances gouvernementales.

Dimanche 18 septembre 2005, le ministre Alain Ludovic Tou a été victime d’un accident de la circulation et séjourne actuellement à l’hôpital militaire de Percy en France.

Kantigui vient d’apprendre que le ministre des Postes et Télécommunication, M. Justin Thiombiano, a été évacué lundi dans la soirée à l’hôpital Val-de-grâce à Paris. Sa santé se serait détériorée subitement et l’évacuation devenait une nécessité absolue. Kantigui souhaite une meilleure santé aux ministres Ludovic Tou et Justin Thiombiano, ainsi qu’au « grand frère » Mahamoudou.


* L’ONATEL réagit aux propos de Yaya André Ouédraogo

Kantigui a reçu des informations du directeur des ressources humaines de l’Office national des télécommunications ( ONATEL), M. Seydou Marcel Konkobo en réaction au cri de détresse de M. Yaya André Ouédraogo publié à la page 4 du numéro 5395. M. Yaya Ouédraogo, maîtrisard de physique, heureux candidat au concours d’ingénieur en travaux des télécommunications organisé par l’ONATEL devrait prendre en charge sa formation de 2 ans à Dakar sans un soutien de la nationale des télécommunications.

Le DRH de l’ONATEL se veut ferme et rassurant. Avec le communiqué à l’appui, il affirme qu’il est écrit noir sur blanc que « les frais de formation, de voyage et de séjour sont à la charge des lauréats ou de leurs organismes d’origine. Les candidats sont informés qu’ils ne doivent pas s’attendre à une intégration systématique à l’ONATEL à la fin de leur formation » .

L’ONATEL a lancé le concours sur demande de l’École Supérieure Multinationale des Télécommunications ( ESMT) de Dakar. Cette école aurait estimé qu’il fallait permettre à certaines personnes qui voulaient se former de le faire dans ses locaux. Quant à l’ONATEL, elle affirme que lorsque le besoin se fera sentir, elle recrutera ses agents pour les envoyer en formation.


* IIe édition du SITHO : une vitrine de promotion de la destination Burkina Faso

La IIe édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou, organisée par le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, est prévue du 6 au 9 octobre 2005 sur le site du SIAO. Cette IIe rencontre des professionnels du tourisme et de l’hôtellerie a pour thème : « Développement et qualité des produits touristiques ».

L’organisation du SITHO a pour but entre autres d’offrir aux professionnels des secteurs touristique et hôtelier un cadre d’échanges et de promotion de leurs produits ;

- de susciter chez les Burkinabè le besoin de découvrir et d’apprécier les différentes valeurs touristiques de leur pays ;

- de favoriser par la même occasion les opportunités de circuits de visites avec d’autres pays de la sous-région. Au programme, le Salon aura pour contenu :

- Une exposition des professionnels du tourisme de l’hôtellerie et des métiers connexes ;

- Une mini-foire commerciale et de la gastronomie africaine.

- Des excursions sur des sites touristiques situés non loin de Ouagadougou (Tiebélé, Bazoulé, Kokologo...).

C’est dire que le bébé SITHO qui a poussé ses vagissements en 2004 s’est installé dans le paysage culturel du Burkina Faso et il faudra en tenir compte désormais dans la liste de nos manifestations culturelles.


Commune de Koudougou : Mme Jeannette K. Yaméogo, nouveau maire

Kantigui a été informé de l’élection, mardi 20 septembre 2005, du nouveau maire de Koudougou en la personne de Mme Koudregma Jeannette Yaméogo de l’UNDD. Elle a remporté le scrutin par 18 voix (celles des conseillers UNDD). Les 11 conseillers du CDP se sont abstenus.

Sa place de deuxième adjointe au maire est maintenant occupée par un autre conseiller municipal de l’UNDD. Cette élection met un terme à l’intérim exercé depuis un mois par le premier adjoint, Désiré Yaméogo sur décision du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Son accession à la mairie de Koudougou porte à deux le nombre de femmes responsables de communes de plein exercice avec Dédougou.

* Des tonnes de vivres PAM bradées au Kourittenga

Il est parvenu à Kantigui que depuis des semaines, dans la "ville aux cailloux bancs", dame rumeur se délecte d’une rocambolesque affaire de détournement de vivres du Programme alimentaire mondial (PAM).

Des tonnes de vivres du PAM initialement destinées à des dizaines de centres d’alphabétisation de la province, auraient été habilement déviées de leur destination pour être bradées sur la place des marchés.

Le PAM se serait saisi de l’affaire.

Attendons alors la suite...


* Marché de Lafiabougou : le maire n’entend pas retirer sa plainte

Kantigui constate que du côté de Bobo-Dioulasso, l’affaire du marché de Lafiabougou (secteur 20) continue de faire des vagues. C’est ainsi qu’il a reçu dans le courant de la semaine, d’abord une note d’éclaircissement de la direction de la communication de la commune de Bobo-Dioulasso et ensuite une lettre de protestation émanant d’un collectif de femmes de ce marché. Kantigui s’empresse de vous livrer la teneur de ces deux écrits dans les lignes qui suivent :

Note d’éclaircissement

Depuis un certain temps des détracteurs des autorités communales qui se battent jour et nuit pour offrir un cadre de vie meilleur à leurs concitoyens jettent des tracts dans les différents organes de presse pour désinformer la population. En réaction à toutes ces insanités qui visent seulement à nuire, l’autorité communale a voulu par cet écrit restituer les faits.

Dans une correspondance en date du 6 juin 2005 adressée à Monsieur le Gouverneur des Hauts-Bassins avec ampliation au maire de la commune de Bobo-Dioulasso, des vendeuses de légumes du marché du secteur 20 ex Lafiabougou ont traité les autorités communales de tous les maux. Autorités qui selon elles ont l’intention de les chasser de leur site.

Afin d’éclairer la lanterne de ces femmes, le maire de la commune Monsieur Célestin Koussoubé a convoqué le vendredi 1er juillet 2005 à son cabinet les signataires de la correspondance à une séance de travail. Ces dames ont tout simplement refusé de s’asseoir à la table de discussion.

Cette attitude est un acte d’indiscipline vis-à-vis de l’autorité communale. Cela montre clairement les intentions de ces femmes et leurs complices qui refusent le développement de la ville de Sya. Le site actuel du marché de légumes a été affecté par le ministre de l’Economie et des Finances d’alors Monsieur Tertius Zongo en date du 31 mai 1999 au ministère de l’Administration territoriale. Ce terrain d’une superficie de 21 658 m2 formant le lot 3000 du secteur 20 a été donc attribué pour les besoins de l’Ecole nationale des sapeurs-pompiers, une école à dimension sous-régionale. Toutes les informations relatives à ce domaine sont disponibles à la mairie de la commune et à la mairie de l’arrondissement de Konsa.

Tout est clair. Pourquoi alors traîner les autorités dans la boue ?

L’autorité communale n’a jamais été contre les femmes de Lafiabougou comme cela a été rapporté dans plusieurs milieux. Le maire de la commune de Bobo reste le maire de tout le monde toutes tendances confondues. Au vu de la lettre diffamatoire, l’autorité communale s’est vu dans l’obligation d’intenter un procès contre les signataires de la fameuse correspondance au nombre de cinq femmes toutes illettrées. Ce procès vise d’une part à faire justice et d’autre part à restituer les faits réels. Il n’est pas question de retirer cette plainte. Le droit doit être dit pour situer tout le monde et démasquer tous ceux qui sont derrière cette cabale à des fins politiques. Ni les écrits ni les tracts n’ébranleront pas l’autorité communale dont l’objectif est de créer des conditions propices pour le développement de la cité au profit de tout le monde.

La direction de la communication
de la commune de Bobo-Dioulasso


* Le Collectif des femmes du marché de Lafiabougou qui ont effectivement souscrit pour la construction des hangars et boutiques sur le nouveau site

A

Monsieur le Gouverneur de la Région des Hauts-Bassins

Objet : Lettre de protestation

Nous venons à vous monsieur le gouverneur pour protester contre le chiffon de papier que des soi-disant femmes du marché de légumes du secteur 20 vous ont adressé en la date du 06 juin 2005. En effet, cette correspondance pour nous du collectif des femmes du marché de Lafiabougou est nulle et non avenue pour les raisons suivantes :

1 - Comment expliquer et se justifier que nous, femmes du marché qui avions souscrit, qui sommes les principales intéressées ne soient ni informées, ni mises au courant de la tenue de réunions d’une si grande importance. nous sommes au nombre de 138.

2 - Les quatre femmes agitatrices au fait visent un autre objectif qui n’a rien à voir avec le marché car l’arbre ne peut cacher la forêt - pour dire ici que leur objectif est purement politique car la réunion du marché ne peut pas se tenir chez l’homme politique que tout le monde connaît pour s’être illustré négativement pour la tenue de plusieurs réunions pour s’opposer à l’action de développement du Maire dans le secteur.

3 - Les dites quatre femmes ne sont même pas à jour de leur souscription ainsi que les quelques femmes qu’elles ont pu faire sortir de leurs maisons.

4 - Un problème de marché se règle au niveau d’un maire et non auprès d’un homme politique de la place quel que soit son rang.

5 - Quels intérêts elles recherchent quant à vouloir s’attaquer aux sapeurs pompiers qui représentent une structure officielle d’intérêt commun et national.

6 - Au lieu de s’attarder au domaine des sapeurs pompiers, pourquoi ne pas chercher à savoir comment la zone de la SOCOGIB du secteur 20 a été parcellée et partagée ? Puisque l’on sait que cette opération s’est effectuée sous un mandat de transition qui ne dépassait même pas six mois car il a pris fin en 1995. Monsieur le Gouverneur, sachez qu’il n’existe aucun problème réel de marché, car les différentes assemblées générales tenues avec le 3e projet urbain nous ont largement informé des conditions de participation du secteur dont un dossier a fait objet. Nous resterons très vigilantes et soutenons la réalisation dans un meilleur délais du marché sur son nouveau site ; il s’agit du lot 2990. Ancienne PJ.

Veuillez recevoir, Monsieur le Gouverneur, l’expression de notre profonde gratitude.

Pour le Collectif

1 - Traoré Bintou

2 - Traoré Sita

3 - Youma Fatie

4 - Traoré Djénéba

5 - Sirima Djouma

6 - Maïga Fatie

7 - Ouédraogo Asséta

8 - Sanfo Asséta

9 - Tamboura Adiaratou

10 - Sawadogo Minata


* Affaire vivres des handicapés à Sig-Noghin : Le SG de la mairie relevé de ses fonctions

Kantigui a appris le relèvement du secrétaire général de l’arrondissement de Sig-Noghin suite à l’affaire de détournements de vivres des handicapés. (Voir Sidwaya Plus du 17 au 18 septembre 2005). L’intéressé aurait été rappelé par son ministre de tutelle, Moumini Fabré de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Selon les informations parvenues à Kantigui, il ressort que sur intervention du maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, les quatre (04) sacs ont été restitués à la mairie de l’arrondissement et seront remis ce matin à 08 heures aux bénéficiaires. Ce qui devrait mettre un terme à cette affaire qui n’a que trop duré. Ce qui ne semble être le cas, puisque le problème continue de faire des vagues. C’est ainsi que Kantigui a aperçu la responsable de l’Action sociale de l’arrondissement de Sig-Noghin, Mme Nadine Barry, dans ses locaux, lundi soir.

Elle était venue protester contre l’utilisation de sa photo parmi les illustrations du compte rendu. Elle semble en vouloir à notre reporter qu’elle a menacé de traîner devant la justice. Après elle, ce fut le tour des soeurs du secrétaire général de nous rendre visite à leur façon. Nous vous en retraçons dans le kantigui suivant les péripéties.


* Deux sœurs d’une certaine “famille Kéré” se livrent en spectacle à Sidwaya

Le Mardi 20 septembre 2005, aux environs de 10 h 00, Sidwaya a reçu la visite impromptue, envahissante et étouffante de deux (02) dames se réclamant d’une certaine « famille Kéré ». Elles disent être venues à Sidwaya défendre la cause de leur frère, le secrétaire général de l’arrondissement de Sig-Noghin qui aurait été pris à partie dans les colonnes de Sidwaya Plus du Samedi 17 au 18 septembre 2005 à propos de la distribution des vivres aux nécessiteux de la Commune. Reçues avec la plus grande courtoisie d’abord par la secrétaire particulière du directeur général des Editions Sidwaya, puis par le directeur de Sidwaya (le directeur général de Sidwaya étant absent), ces dames n’ont pas su mériter l’accueil à elles réservé.

Imbues de leur « force » et de leur « puissance », elles n’avaient de raison que les propos injurieux se croyant plutôt dans un marché. Pour notre bonne éducation, nous vous faisons grâce de ces injures impropres à la consommation, proférées à souhait par ces dames qui ignorent que l’éducation, c’est plus un comportement que des mots. Malgré la bonne volonté des responsables du journal qui leur ont prêté une oreille attentive, ces dames profèreront injures et menaces, se donnant en spectacle alors qu’on leur proposait le canal du droit de réponse si leur frère le jugeait nécessaire.

Visiblement, elles ne voulaient pas l’entendre de cette oreille promettant de « mettre le feu à Sidwaya » et de régler le compte au journaliste qui a signé le compte rendu. Il a fallu recourir aux vigiles pour que ces « bonnes dames » quittent les lieux disant qu’elles reviendraient avec, si besoin, du renfort car leur famille serait importante à Ouagadougou. « Nous parlons au nom de la famille Keré. Votre reporter ne perd rien pour attendre. Nous le trouverons, même si c’est en ville » ont-elles lancé.

Kantigui qui ouvre l’oeil sur cette affaire s’est laissé dire que la direction de Sidwaya, le directeur général en tête, a saisi les autorités concernées pour protester contre les agissements de ces dames et se réserve le droit de porter l’affaire devant les juridictions compétentes. Pitié pour ces dames qui n’ont pas pitié des personnes handicapées qu’elles traitent (morceaux choisis) de « crapauds du ciel ». Pitié aussi pour ces dames qui ont été trahies par leur comportement montrant leur vraie nature.

Kantigui se demande pourquoi leur frère SG n’est pas venu lui-même en lieu et place de ses soeurs qui n’ont fait que l’enfoncer davantage. Lui au moins aurait pu tenir des propos moins outrageux. Kantigui suit de près cette affaire qui pourrait connaître d’autres rebondissements si d’aventure il advenait quelque chose au journal ou à un quelconque agent des éditions Sidwaya. Foi de Kantigui !

Kantigui
Sidwaya

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