Le Burkinabè (petit Samo !) qui a fait ses études au collège de la Salle et à l’Université de Ouagadougou avant de les poursuivre en France, au Canada et aux Etats-Unis est une grosse pointure qui est bien connu dans les multinationales où il a d’ailleurs toujours servi.
Il a travaillé dans plusieurs pays, autant en Afrique qu’en Europe ...

Lassina Zerbo avant cette grosse promotion, était une des têtes de proue de l’anglo-american, à Johannesburg en Afrique du Sud. Sidwaya l’a d’ailleurs rencontré hier mardi 30 décembre 2003. A lire en exclusivité, dans nos prochaines éditions.

Voilà un (Samo !) burkinabè qui fait chaud au cœur du pays des Hommes intègres après le succès de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ablassé Ouédraogo, la semaine dernière.

C’est le 10 septembre 1996, six semaines après la dernière explosion nucléaire expérimentale effectuée par un Etat doté d’armes nucléaires (EDAN), la 51e Assemblée générale des Nations unies adoptait, par 158 voix contre 3, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE). Deux semaines plus tard, plus de 130 Etats, y compris les EDAN, signaient le Traité, donnant vie à l’instrument juridique international qui constituait depuis longtemps l’un des objectifs prioritaires de la communauté internationale, et qui interdisait, à tout jamais et dans tout environnement, toute explosion nucléaire expérimentale quelle que soit sa puissance et sans aucune distinction entre les Etats "nantis" et les Etats "démunis" de l’arme nucléaire. Cet événement historique marquait le début d’une ère nouvelle où la société internationale est régie par une règle interdisant toute explosion nucléaire expérimentale. Quelques mois plus tard, la Commission préparatoire de l’Organisation du TICE commençait ses travaux à Vienne.

Du côté de Koudougou, une enquête de police judiciaire, sur un cas de détournement de fonds serait en cours. On parle de la bagatelle de 45 millions de francs CFA !

Toute chose qui troublerait le sommeil du chef de la zone SOFITEX de Koudougou, M. Paulin Rouamba ... Car un de ses agents techniques, en charge du management des activités de la SOFITEX auprès des cotonculteurs de Zamo (province du Sanguié) en serait l’auteur. Lui qui n’a pas trouvé mieux que de s’enfuir pour on ne sait où, pour le moment, avec la paie des laborieux paysans cultivateurs de coton, d’une valeur d’environ 45 millions FCFA. Vite ... Que l’on mette la main sur lui ! Tout de même.

Mais au juste, comment a-t-on pu remettre, par ces temps qui courent, 45 millions, sans hésitations, à un tel agent ! ? Avec quelles précautions au juste ! ?

Kantigui fouine et suit la chose de près, de très près, afin de situer les différentes responsabilités.

Il est parvenu à Kantigui les tâches réelles qui incombent à Ablassé Ouédraogo après sa nomination auprès du président de la BAD ... Il sera chargé des relations de suivi avec tous les 53 pays africains membres. A ce titre, il s’occupera en particulier des questions liées au commerce, à l’intégration régionale et au NEPAD. Kantigui souhaite plein succès à Ablassé Ouédraogo.

C’est avec compassion que Kantigui a reçu dans ses murs le vieux Joseph Rouamba, père du taximan Evariste Rouamba décédé le 24 avril dernier.

Pour mémoire, ce taximan aurait eu une altercation avec un élément de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Malheureusement, Evariste Rouamba a été sévèrement touché, il décédera quatre jours après par suite de ces blessures. Cette situation à l’époque, a créé un mouvement de colère dans les rangs de son entourage et des taximen. Depuis lors, le dossier est dans les mains de la justice. Le père de la victime est dans le désespoir car celui qui a commis le forfait, exercerait librement sa profession sans être inquiété. Le dossier connaîtra-t-il un jugement, si l’on sait que le principal accusé (un agent de police) fait partie du personnel de ceux qui ont en charge la gestion du dossier ? C’est une interrogation des observateurs.

On la sait très combative pour l’épanouissement de la jeune fille, Alice Tiendrébéogo. Grâce à ses efforts et à une institution qu’elle dirige, Kantigui se réjouit d’apprendre que cinq filles burkinabè sont en camp scientifique à Saint Louis du 23 décembre au 06 janvier 2004. Kantigui pour plus d’informations s’est renseigné sur cette équipe. Ce sont les cinq meilleures filles qui ont réalisé les meilleurs résultats au BEPC, session 2003. Voilà de quoi encourager l’excellence au secondaire et au-delà, l’épanouissement de la jeune fille. Kantigui apprécie à sa juste valeur, cet acte de la "Tantie Alice Tiendrébéogo".

Le Xe Sommet s’articulera autour des principaux événements suivants :

 Mardi 23 novembre 2004 : réunion du Conseil Permanent de la Francophonie (CPF). Présidé par le Secrétaire général, le CPF est composé des représentants personnels dûment accrédités par les chefs d’Etat ou de gouvernement et a notamment pour mission de veiller à l’exécution des décisions prises par la Conférence ministérielle ;

 Mercredi 24 novembre : 20e Conférence ministérielle :

 Jeudi 25 novembre 2004 : accueil des chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ;

 Vendredi 26 et samedi 27 novembre 2004 : Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement.

Les dates des réunions qui se tiendront à la périphérie du Sommet font l’objet de larges concertations entre le CNOF et les différents opérateurs. Il s’agit notamment des réunions de l’AIMF, du Forum Francophone des Affaires, de l’Union de la Presse Francophone, du Forum de la Société Civile, du colloque de l’Agence Universitaire de la Francophonie, et des autres manifestations prévues tout au long de l’année 2004.

Kantigui a ouï dire que l’association Rayim Kudemde (ARK) a exprimé sa fustration à la Chambre de commerce sur un spot publicitaire de l’Initiative nationale de soutien aux Etalons (INSE). Bien que le message soit d’un grand intérêt pour les populations, l’ARK estime que le spot dans sa version mooré diffusé en ce moment sur les antennes des radios nationales, privées et locales sur toute l’étendue du territoire "déforme" quelque peu la langue de la princesse Yennenga.

A titre d’exemples, dans le spot, il serait dit "Burkinabeemba" et "Burkina Zoap-râmaba". Il fallait plutôt dire "Burkina-bi Burkina Faso râmba" et "Burkina Zo-râmba". Selon l’ARK, c’est une entorse grave à la langue. Et l’association qui œuvre à la promotion des langues nationales ne pouvait rester indifférente à la "nouchisation" du mooré. C’est le lieu pour l’ARK de rappeler aux utilisateurs des langues nationales que celles-ci respectent des règles grammaticales. Mieux, il existe un alphabet national au Burkina Faso. Kantigui a appris que l’ARK aurait déjà entrepris des démarches auprès de l’agence qui a conçu ce spot pour sa reprise dans les termes exacts de la langue mooré. Vu la longévité et le champ de diffusion de ce spot, l’association craint que cette "déformation de la langue" ne fasse école chez les enfants et les apprenants du mooré. Une consultation préalable de structures comme l’Institut national d’alphabétisation (INA) pourrait éviter de telles situations.

KANTIGUI
Sidwaya