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<I>Pot-pourri</I> : 27 millions volés ches deux ministres

Publié le vendredi 29 juillet 2005 à 09h23min

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Dix millions et 17 millions de FCFA, ce sont les sommes sur lesquelles avaient fait main basse des enfants de deux ministres du gouvernement actuel. Aussi bien l’acte des enfants que celui de leurs parents laissent perplexe le citoyen moyen burkinabè qui ignore sans doute que les ministres burkinabè sont aussi riches et qu’ils pouvaient garder autant de liquidités à la maison.

Pourquoi cet argent n’était-il pas gardé bien en sécurité dans les coffres d’une banque de la place ? Le crime aurait été parfait si l’affaire n’avait été ébruitée parce que certains complices d’un des enfants indélicats ont été inquiétés par la police.


2 candidats béninois admis sur 1157 présentés

Une des particularités du Bac 2005 a été la forte participation de candidats libres venus du Bénin. En effet, ils étaient 1 157 candidats en provenance de ce pays voisin pour prendre d’assaut eux aussi le premier diplôme universitaire.

Mais au finish, les résultats ne sont pas fameux pour cette légion. Sur ce total de 1157 candidats, seul 22 étaient admissibles. Mais ils sont seulement 2 à avoir décroché le Bac burkinabè.


7e JAPHAF : retrouvailles chez l’ambassadeur de France

Les sportifs handicapés sont en compétition à Ouagadougou depuis le 25 juillet dernier dans le cadre des 7e jeux de l’avenir des personnes handicapées d’Afrique (JAPHAF). Pour l’occasion, l’ambassadeur de France au Burkina, Francis Blondet et son épouse, ont offert un cocktail aux délégations partenaires et sponsors des jeux. A la résidence du diplomate, on a beaucoup échangé autour de l’organisation et des compétitions. Une sympathique soirée au cours de laquelle les uns et les autres ont fait plus ample connaissance.


L’Aga Khan arrive aujourd’hui au Burkina Faso

Son Altesse l’Aga Khan, Imam (chef spirituel) des musulmans ismailis et président du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), arrive aujourd’hui à Ouagadougou, première étape d’une visite officielle de quatre jours en Afrique de l’Ouest. A Ouagadougou, l’Aga Khan participera avec les plus hautes autorités du pays, au lancement de la première Agence de Microfinance (PAMF), une nouvelle initiative du Réseau Aga Khan de développement dans le pays.
Le principe d’un programme de microfinance au Burkina Faso a été retenu à la suite des entretiens qui se sont tenus en mai 2004 entre le président du Faso, le gouvernement du Burkina et les représentants du Réseau AKDN.
L’objectif principal de ce projet à but non lucratif est de combattre la pauvreté en offrant un certain nombre de services financiers aux personnes démunies ou non ciblées par les institutions bancaires traditionnelles.
A ce jour, le Réseau Aga Khan de développement a déjà établi des institutions et des programmes de microfinance dans une quinzaine de pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient. Le Réseau Aga Khan de développement est actif au Burkina depuis plus de 25 ans, principalement dans le domaine du développement économique.
Au cours de sa visite, l’Aga Khan rencontrera les plus hautes autorités de l’Etat afin de passer en revue les projets du Réseau et d’évoquer les futurs axes de coopération entre le Réseau Aga Khan de développement et le Burkina.

Hôpital Yalgado : ne dérangez pas la caissière

Dans la nuit du mardi 26 juillet dernier, la caissière du service de la Radiologie Imagerie aurait dû placer à son guichet une pancarte du genre : "La caissière dort, ne pas déranger". Alors qu’on avait besoin d’elle pour payer afin de faire faire une radio à une accidentée, il a fallu tambouriner pendant longtemps à sa petite fenêtre. Quand elle s’est réveillée et a daigné servir, elle l’a fait avec un dédain extraordinaire. A peine a-t-elle pu leur murmurer que ceux-ci lui doivent 10 000 FCFA pour les deux radios demandées.

Par contre, le caissier des urgences qui a ouvert son guichet dès le premier coup frappé a été d’une courtoisie qui sied parfaitement à l’accueil de personnes en détresse. Et si l’une prenait exemple sur l’autre ? Les usagers de l’hôpital n’en seraient plus que soulagés et ce serait tant mieux pour la direction générale qui fait des efforts pour rendre l’accès plus aisé aux nombreux patients que reçoit cette institution.


Amety Méria se marie demain

C’est en principe ce samedi 30 juillet 2005 qu’aura lieu le mariage de Amety Méria (Mariam Dramé) à Bobo Dioulasso. L’heureux élu de la star de la musique burkinabè se nomme Lassina Barro un homme d’affaires vivant entre le Burkina et les Etats-Unis.

La cérémonie se déroulera à la mairie de l’arrondissement de Dô à 10 h. L’espace culturel "Le privilège" accueillera les mariés et leurs invités pour le lunch. Heureux ménage aux futurs mariés.


Une société perd près de 200 millions en une année

Dans une grande société de la place qui fait face à des mutations structurelles et connaît certaines difficultés avec l’avènement des technologies de l’information et de la communication, près de 200 millions FCFA ont disparu par le biais de détournements.

Pire, les receveurs-détourneurs ne sont visiblement pas inquiétés et l’on se demande de quel appui ils disposent pour agir ainsi presqu’en toute impunité. C’est déplorable, car cette institution est à volet hautement social et ses problèmes auront des répercussions importantes tant sur l’économie nationale que sur le vie des populations.


Suspension de production de charbon : l’I.N.P.E.B approuve

L’initiative nouvelle pour la protection de l’environnement au Burkina (INPEB) se réjouit de la décision de suspendre la production du charbon de bois au Burkina. Son président, S. Maurice Ouédraogo, préconise la mise en oeuvre d’un plan d’action pour la sauvegarde de l’environnement, à savoir produire le charbon de bois à partir des essences végétales regénératrices.


Banfora : 7 militants de l’ADF/RDA rejoignent l’UNDD

Sept membres du bureau de l’ADF/RDA, section de Banfora, ont démissionné du parti de l’éléphant pour regagner l’UNDD de Banfora. Ils en ont fait l’annonce à travers une lettre de démission adressée au Président de l’ADF/RDA et une lettre d’adhésion destinée au président de l’UNDD et dont copies sont parvenues à notre rédaction.


Braquage sur l’axe Ouaga-Pô : le point de vue d’un lecteur

Suite au reportage paru dans notre édition du 25 juillet dernier à propos du braquage qui a eu lieu sur l’axe Ouaga-Pô, un lecteur qui a tenu à garder l’anonymat désapprouve la manière dont les faits ont été relatés et trouve injuste le fait d’attribuer à des Peuls la paternité du drame.

"C’est avec un grand intérêt que j’ai lu l’article sur le braquage l’axe Ouaga-Pô le 24/07/2005 relaté dans votre journal n°3424 du 25/07/2005, je vous remercie très sincèrement. Le phénomène de braquage est devenu depuis quelque temps une préoccupation majeure pour les populations laborieuses et les autorités de notre pays. Ce n’est plus un fait divers banal, puisque nous sommes tous des "braqués potentiels".

C’est pourquoi si un cas est relaté dans le journal tout le monde prend le temps de bien lire le contenu avec sérieux ; le cas du 24/07/2005 est un peu incompréhensible puisqu’on a pu identifier une partie des braqueurs comme étant des Peuls. Et l’autre partie ? Cette ethnie a été stigmatisée. Cet acte ignoble est-il l’apanage des Peuls ? Je trouve cela injuste, à ma connaissance en tout cas, à moins que je me trompe.

Au Faso, il y a eu des multitudes de braquages, de cambriolages, et autres mais l’ethnie de ces auteurs n’a jamais été révélée ouvertement. On aurait tout simplement décliné leur nationalité. J’ose croire que cela s’est fait sans aucune considération subjective.

On trouve les braqueurs , les voleurs, les cambrioleurs dans toutes les ethnies du Burkina Faso. Comme le dit un adage, "ce qu’il y a chez les Peuls, se trouve chez les Bobos ou chez les Gourounsi".
Je vous remercie d’avance de la lecture que vous y ferez mais de grâce, ce n’est point une polémique juste une remarque".

NDLR : Nulle part, il n’est apparu dans le reportage incriminé, des affirmations selon lesquelles les braquages seraient une exclusivité des Peuls. Du reste, la ligne éditoriale du journal lui interdit de stigmatiser une nationalité. C’est sur la base de témoignages recueillis sur place que cela est apparu dans le reportage.


Salubrité et reboisement au Musée national

Des jeunes du secteur 28, organisés au sein de l’Association pour l’intégration de la jeunesse dans la société, en coordination avec la direction générale du Musée national envisagent une journée de salubrité et de plantation d’arbres sur le site même du Musée national. Cela se passera le samedi 30 juillet à partir de 8 heures. Avis donc, à ceux qui ont à coeur la proprété de ce cadre. Ils peuvent s’y rendre massivement munis de pioches et de dabas


Ministère de la Défense : le personnel féminin reboise

Après le lancement du "mois de l’arbre" le 19 juillet dernier au sein des Forces armées nationales par les autorités militaires, l’Amicale du personnel féminin du ministère de la Défense, consciente de la protection de notre environnement, organise une plantation d’arbres au Centre médical du camp de l’Unité, le 30 juillet. La présidente de cette Amicale si active n’est autre que Mme Elisabeth Poussi.


Elle décède sans laisser d’adresse

Le ciel est tombé sur la tête d’une famille dans la nuit du mardi 26 juillet dernier. En effet, restés sans nouvelle de leur fille toute la journée, des membres de cette famille ont entrepris des recherches. C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés aux urgences de l’hôpital Yalgado Ouédraogo où après consultation du registre on leur a appris que la pauvre y est décédée à la suite d’un accident. Elle aurait été transportée à l’hôpital autour de 14 h, et aurait perdu beaucoup de sang avant de rendre l’âme.

Pourquoi les parents n’ont-ils pas été prévenus plus tôt ? La victime n’avait -elle aucune adresse de personne à prévenir en cas d’urgence ? A-t-elle été prise en charge promptement ? Beaucoup de questions qui restent en suspens.


Le club CEN -SAD est né

Le 11 Juin 2005, lors d’une assemblée constitutive tenue à l’école communale de Zogona a été créée une association dénommée« CLUB CEN - SAD » dont le but est d’intervenir auprès des populations des pays membres de la CEN - SAD pour qu’elles participent activement à la réalisation des objectifs
que cette institution s’est assignée.

L’association se propose de mener des actions de sensibilisation, des rencontres, et des manifestations socioculturelles et mettre l’accent sur la formation et le soutien aux initiatives privées d’emploi à travers tous les pays membres. Des échanges entre acteurs de développement, ainsi qu’entre jeunes des pays membres seront organisés des actions pour l’appui à l’alphabétisation, les échanges commerciaux entre pays membres, le soutien aux populations rurales, la lutte contre le chômage et la dégradation de l’ environnement seront menés à travers tous les pays membres de la CEN- SAD.


Des céréales importés du Mali dans l’Ouest du Burkina

Face à la pénurie de céréales et à la cherté des prix sur le marché remarquées dans leur zone, des commerçants de la région de l’Ouest ont trouvé opportun de ravitailler le marché avec le maïs et le mil importés du Mali. Et cela semble avoir du succès sur le terrain : les prix ont sensiblement baissés dans certaines zones ( entre 19 000 et 20 000 FCFA) et les commerçants qui avaient "séquestré" mil, maïs et riz pour mieux profiter de cette pénurie commencent à mettre lesdits produits sur le marché. Des signes qui laissent espérer une fin proche de cette crise céréalière.


Des Burkinabè et Ivoiriens : l’unisson pour la paix

Le choeur Notre dame du Mont carmel , le choeur de la charité de l’église Saint Vincent de Paul, tous de Bobo Dioulasso, et la chorale Saint Luc des 220 logements d’Abidjan en Côte d’Ivoire donneront deux grands concerts pour la paix, la joie et l’unité des coeurs. Ces spectacles auront lieu le vendredi 29 juillet 2005 au théâtre de l’amitié de Bobo Dioulasso à 20 heures et le dimanche 31 juillet à la Maison du peuple de Ouagadougou à 19 heures. Prix de participation, 1000 FCFA par concert.


Bougouroua a été conduit à sa dernière demeure

Bougouroua Ouédraogo, décédé le 26 juillet dernier, a été inhumé hier 28 juillet à Ouahigouya, sa ville natale, en présence de personnalités politiques, administratives, coutumières ainsi que de nombreux parents et amis. Nous y reviendrons.

Bloc-notes

* Vendredi 29 juillet

- Début à 8h30 de la 2e Assemblée générale du Cadre de concertation des ONG et associations intervenant dans le secteur de l’eau potable et l’assainissement au siège de l’ABMAQ.
- Ouverture à 16 h à l’ex-INA de l’atelier de la communauté musulmane du Burkina sur la révision des programmes d’enseignement dans les premiers et seconds cycles des écoles franco-arabes. Fin de l’atelier : 2 août.

* Samedi 30 juillet

- Remise à la Présidence du Faso à 8 h de l’agrément de la Fondation "Première agence de micro-finance".
- Début à 8h30 dans la salle de conférences du PNUD d’un atelier de restitution sur le genre et technologies de l’information et de la communication (TIC) au Burkina.
- Tenue entre 8 h30 et 12h30 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) de la journée des femmes exemplaires en Islam organisée par l’Association de l’établissement de l’unité islamique (AEUI) sous le thème "Droit de la femme musulmane".

- Assemblée générale constitutive de CONCORDE (Citoyennes organisées pour une nouvelle conciliation objective rassemblées et déterminées pour l’épanouissement) au Burkina à 9 h au restaurent Eau vive.
- Sortie à 18 h à Pô en présence du chef de l’Etat des élèves officiers d’active de la 8e promotion de l’Académie militaire Georges Namoano.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 29 juillet 2005 à 18:25, par Check Omar En réponse à : >à propos du braquage

    Si les témoins ont remarqué des peulhs pour spécialement ce braquage qui est vraiment horrible dénoué de toute culture. Les témoins doivent dire que ceux sont des peulhes pour continuer l’enquête. je ne vois pas le problème.

    • Le 29 juillet 2005 à 19:43, par moimême En réponse à : > à propos du braquage

      Mais je ne comprend plus rien, on n’a plus le droit de donner des indications sur des braqueurs ! j’avoue que l’auteur de l’écrit du journal est mal inspiré. les victimes n’ont aucun intérêt a indexer une ethnie, elles ont renatées ce qu’elles ont vécue ; donc, si c’était des blancs, on allait le préciser aussi, alors pourquoi s’émouvoir parce qu’on a fait une description ? c’est même légal et en matière d’identification dans des situations pareils, ces informations sont les bienvenues. Si monsieur X de l’écrit du journal ne comprend pas le français, il n’a qu’a se taire

  • Le 2 août 2005 à 13:30 En réponse à : > <I>Pot-pourri</I> : 27 millions volés ches deux ministres

    Mon Mon pauvre type, quel mal y a-t-il à donner des indices pour qu’on retrouve des personnes ignobles pour les châtier à la hauteur de leur forfait ? De grâce, n’amenez pas ici les vieux démons qui sécvissent ailleurs.
    Dire que ce sont des peulhs ne veut pas dire qu’on blâme tous les peulhs, mais au moins ça peut reduire le champ d’investigation des limiers. Et c’est tant mieux, parce que dans ces conditions les enquêtes avancent plus vite.

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