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<I>On murmure</I> : Simon Compaoré fâché

Publié le mercredi 13 juillet 2005 à 07h44min

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Kantigui qui suit de très près les affaires de la ville de Ouagadougou constate que le bourgmestre Simon Compaoré n’est point content. Alors là pas du tout, des conseillers municipaux de l’arrondissemen tde Boulmiougou qui ont voulu, selon des sources, prendre la responsabilité de destituer le maire Séraphine Ouédraogo.

Le maire de la ville de Ouagadougou trouverait inopportun la démission d’un maire d’arrondissement à l’heure où l’on parle de la présidentielle.

Pis, depuis les 10 ans de mandat de Simon Compaoré à la tête de la ville de Ouagadougou, ce serait une première.

Alors pour éviter que cette première ne se transforme en une réalité aux conséquences difficilement mesurables, Kantigui a suivi de près plusieurs réunions qui se sont tenues à cet effet dans plusieurs cercles.

Mais, ne serait-ce pas, parole de Kantigui, une leçon de démocratie que ces conseillers ont failli administrer au paysage communal burkinabè, à l’heure où l’arrondissement de Boulmiougou est l’objet de commentaires au sujet de sa gestion ?.


* Office national de la poste : plus de 50 millions emportés par le receveur de Zogona

Il est parvenu à Kantigui que les travailleurs de l’Office national de la poste sont dans l’émoi d’autant plus qu’encore une fois, un receveur de poste vient de filer à l’anglaise avec des millions et des millions.

A ce qu’il paraît, le receveur du bureau de poste de Zogona aurait emporté cet argent du contribuable burkinabè estimé à plus de 50 millions de F CFA. Encore un épisode qui en rappelle d’autres.

En tout cas, Kantigui se demande fort bien comment cela a pu bien arriver. La poste ne dispose-t-elle pas de service de contrôle ? Serait-ce le fruit d’un laxisme ? Il est vraiment temps que Arthur Kafando, le DG de la poste et ses hommes ouvrent l’œil et vraiment le bon.

Kantigui, pour sa part, suit cela de très près. Média de service public oblige !


* Le gouvernement burkinabè se dote de nouveaux instruments de promotion de la pharmacie du médicament et des laboratoires

Kantigui constate que le gouvernement burkinabè rêve grand pour les secteurs de la pharmacie du médicament et des laboratoires. C’est dans cette optique que selon des sources concordantes, un nouveau bâtiment bien outillé sera mis au service de la direction générale de la pharmacie du médicament et des laboratoires managé par le docteur Mahamoudou Compaoré, le jeudi 14 juillet 2005 dans la cour de la Trypano. Par cet acte, Kantigui a ouï dire que le gouvernement de Paramanga Ernest Yonli entend booster la politique nationale d’un secteur de la pharmacopée moderne performante, de laboratoires en phase avec les normes internationales etc. Voilà qui mérite les encouragements de Kantigui.


* Sidwaya reçoit les félicitations du PDP/PS

Du président national du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS, le professeur El Hadj Ali Lankoandé, successeur du professeur Joseph Ki-Zerbo et candidat à la présidentielle de 2005, le personnel des Editions Sidwaya vient de recevoir des félicitations...

Sans commentaire Kantigui vous invite à lire le courrier du président du PDP/PS en date du 6 juillet 2005.

PDP/PS

Le parti de l’Espoir

Parti pour la Démocratie et le Progrès/Parti Socialiste (PDP/PS)

Ouagadougou, le 06 juillet 2005

Récépissé N° 2005-232/MATD/SG/

DGALPAP/PAP/DAPCR du 30 mars 2005

N° 2005/0121/SE/P

Le président National du parti pour la Démocratie et le Progrès/Parti socialiste (PDP/PS)

Fax : (226) 50 31 14 10

A

Monsieur le directeur général des Editions Sidwaya

Objet : Félicitations au personnel de Sidwaya

De retour de ma mission à Cotonou au Bénin, le samedi 02 juillet 2005 dans la soirée, j’ai pris connaissance dans votre livraison numéro 330 du 28-06-05 du texte de l’entretien que j’ai eu avec votre journal Sidwaya en tant qu’invité de la rédaction.

Je tiens à féliciter l’ensemble de vos collaborateurs et vous-même pour l’effort que vous faites quotidiennement pour l’amélioration du système de traitement de l’information dans notre cher pays et aussi pour que l’équilibre de cette information ne soit pas un vain mot.

Veuillez croire Monsieur le directeur général, en l’assurance de mes salutations distinguées.

El Hadj Ali LANKOANDE


* Ambassade du Burkina à Paris : plus de 150 visas délivrés par jour

Le Burkina Faso fait partie du peloton de tête des pays de l’Afrique de l’Ouest qui draînent aujourd’hui un flux important de touristes. Selon des services, il serait même la 4e destination touristique après le Ghana, le Nigeria et le Sénégal. Sa culture, sa faune, son hospitalité, sa stabilité etc, contribuent certainement pour beaucoup à cette vivacité touristique.

Kantigui a pu se rendre compte de cet engouement pour le pays des Hommes intègres auprès de l’ambassade du Burkina à Paris où il est délivré plus de 150 visas par jour. Ce chiffre, nous a -t-on précisé, n’est qu’une moyenne. A certaines périodes, il est plus élevé.

Et quand on sait que le visa d’un mois pour une entrée ne coûte que 20 euros, cela encourage les multiples demandeurs à majorité européens, à venir découvrir les richesses du Burkina.


* Des deux, qui est le meilleur enseignant de l’année 2005 ?

Il est parvenu à Kantigui qu’avec l’appui de Plan-Koupéla, la DPEBA du Kourittenga a célébré pour la seconde fois consécutive, la Journée de l’excellence lundi 11 juillet 2005 à Koupéla.

La cérémonie a vu la consécration de dix (10) enseignants comme meilleurs enseignants de l’année 2005 qui ont, du reste, reçu divers prix et récompenses. Avec un taux de succès de 100% pour 55 élèves présentés à l’examen, Mme Ruth Oubda de l’école Koupéla « A » a été sacrée meilleure enseignante de l’année 2005 au Kourittenga. Cependant, de l’avis de bon nombre d’enseignants, la palme aurait pu revenir à M. Adama Segda de l’école secteur n° 4 de Pouytenga (classé 3 ème) sans que personne ne crie au scandale. En effet, M. Segda a fait un seul échoué à l’examen pour 93 candidats présentés, soit un taux de succès de 98,92%.

En tout cas, des dix lauréats, c’est lui qui a fait le plein des félicitations, ovations, acclamations et autres youyous...


*Marée de consultations gynécologiques à Koupéla

A la faveur de la Journée africaine de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale célébrée vendredi 8 juillet à Koupéla, il a été organisé à Koupéla et à Tenkodogo, des Journées de consultations gynécologiques gratuites au bénéfice des femmes . Une première. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à Koupéla, le CMA a refusé du monde tout le temps qu’ont duré ces consultations. Cette sortie massive des femmes a même surpris les responsables du district qui ne s’attendaient pas à autant de patientes vu le laps de temps du communiqué diffusé sur les radios locales. Alors, est-ce parce que les consultations y seraient beaucoup. « L’épouse du chef de l’Etat a vraiment vu juste quand à la tribune, devant le ministre de la Santé, elle a plaidé pour la gratuité des consultations gynécologiques pour les femmes », a laissé entendre un observateur avisé.


* Une journée de l’excellence au Kénédougou

Les autorités provinciales du Kénédougou s’activent à l’organisation d’une Journée provinciale de l’Excellence à l’intention des meilleurs élèves et enseignants du primaire comme du secondaire dans quelques jours. Kantigui qui se réjouit toujours de la récompense des meilleurs élèves espère que l’initiative fera tache d’huile.


* Un site unique d’information pour développer les activités entrepreneuriales au Burkina Faso

Le ministère néerlandais des Affaires étrangères. vient de lancer, selon des bruits parvenus à Kantigui, sa banque de données « Developing your Business », destinée à stimuler les activités entrepreneuriales avec et dans les marchés émergents, comprenant de nombreux pays en développement. Les entreprises disposent, via Internet, d’un accès permanent à cette banque. Elles y trouveront des informations sur les possibilités de subvention, les aides à l’exportation et à l’importation, l’investissement, la recherche, les réseaux, les formations et des liens vers des sites connexes. L’amélioration du climat entrepreneurial dans les pays en développement est une des priorités politiques de la ministre néerlandaise de la Coopération, Agnes Van Ardenne.

La croissance économique profite à l’emploi et contribue à la lutte contre la pauvreté. Les entreprises néerlandaises qui mettent sur pied des activités dans les pays émergents, en collaboration avec des partenaires étrangers, peuvent bénéficier de subventions PSOM (Programme de coopération avec les marchés émergents) et ORET (Programme de transactions d’exportation, coopération au développement).

Les informations sur ces subventions sont disponibles sur le site à l’adresse www.evd.nl/DyB. Les entreprises locales et internationales trouveront (en anglais) toutes les activités possibles par pays. La recherche se fait par pays et par mot-clé. L’utilisation du site est gratuite. Sa gestion est assurée par l’EVD, l’Agence d’information économique du ministère néerlandais des Affaires économiques.

Pour plus d’informations sur les activités conjointes avec des entreprises néerlandaises, vous pouvez aussi prendre contact avec l’ambassade ou le consulat des Pays-Bas dans votre pays.


* SOS pour l’ambulance de Orodara

Le vendredi 24 juin dernier, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Mariam Lamizana était à Orodara où elle a présidé la cérémonie de remise de matériels et d’installation aux pensionnaires de la MEADO en fin de formation. Après la cérémonie, elle a reçu une délégation de la coordination provinciale des femmes du Kénédougou. L’entretien a porté sur le mauvais état de l’ambulance de Orodara qui est sur cale depuis un certain temps.

En lieu et place, c’était un camion bâché qui transportait les malades à Bobo-Dioulasso. Une chose qui a été désapprouvée en son temps par les femmes. En vue de remédier à cette situation et permettre une évacuation rapide des malades sur Bobo-Dioulasso, la coordination provinciale a souhaité un appui de Mme Mariam Lamizana, en tant que fille de la région.

Kantigui espère que par cette donne, Orodara aura très bientôt, son ambulance.


* Ce que les révoqués de la douane avaient découvert

Kantigui a appris que des agents des douanes révoqués auraient découvert une facile supercherie de l’administration du Système douanier informatisé (SYDONIA) qui aurait consisté à nettoyer des grosses déclarations du bureau des douanes de Bobo-Dioulasso du serveur informatique. Les nombreuses manipulations de l’informaticien complice auraient même entraîné le changement de serveur sans que la douane ait récupéré et reconduit les anciennes données sur le nouveau serveur.

A ce qu’on dit, les implications seraient d’un très haut niveau au sein de cette administration à telle enseigne que malgré la révocation des agents « pisteurs », des équipes de la direction chargée de l’informatique seraient en mission à Bobo-Dioulasso pour colmater les brèches. Kantigui a eu la confirmation que la main manipulatrice aurait séjourné du 9 juin au 2 juillet 2005 à Bobo-Dioulasso pour une mission aux objectifs non élucidés. Les sources de Kantigui indiquent que face aux réticences des autorités douanières de Bobo-Dioulasso, d’accepter « la main manipulatrice », l’ordre semble-t-il serait venu « d’en haut », de laisser travailler « l’expert en manipulation ».

Pour Ouagadougou, les techniques utilisées seraient celles de déclassement des déclarations au comptant pour les cacher dans le lot des déclarations à crédit dont Kantigui vous a fait part.

Un centre régional SYDONIA pour l’Afrique est basé à Ouagadougou. Un expert appelé l’ »expert national » y travaille. Pourquoi l’administration des douanes ne sollicite-t-elle pas les services de ce monsieur ? Est-ce par peur que les failles du système soient répercutées au CNUCED qui a développé et mis en œuvre le SYDONIA.

Des questions que Kantigui se posent et qui mériteraient d’être élucidées par la Direction des douanes jusque-là muette aux sollicitations de Kantigui.


* Le MEBA prêt à construire 19 écoles à Bobo-Dioulasso

Kantigui s’est entendu dire que la commune de Bobo-Dioulasso qui avait sollicité la construction d’écoles au ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) a reçu une réponse plus que satisfaisante. En effet, le MEBA aurait répondu par courrier au maire de la commune de Bobo-Dioulasso qu’il consentait à construire dix-neuf (19) écoles alors que la commune en sollicitait dix (10). Kantigui, qui se joint à la joie de la municipalité, salue, à sa juste valeur, cette promesse d’augmentation de l’offre éducative à Sya.


* Gardes du corps et hôtesses : une complicité suspecte

Kantigui a été refoulé brutalement dans un box par les hommes chargés de la sécurité d’une personnalité lors de la rencontre gouvernement-secteur privé vendredi 8 juillet à Bobo-Dioulasso alors qu’il était à la chasse d’images. Mais il s’est laissé surprendre par un fait qu’il ne peut taire. En effet, Kantigui s’étonne qu’aussitôt après des menaces proférées contre lui et d’autres photographes, ces hommes réputés souvent pour leur brutalité puissent s’adoucir subitement à la vue des hôtesses qui ont fait leur entrée dans le box. Kantigui a même surpris des clins d’œil et vu des papillons d’adresses circuler dans le box suivis d’échanges amicaux. Allez-y donc comprendre ces « gorilles », durs avec les hommes des médias, doux comme des agneaux devant les « pépés ». Kantigui en prend acte.


* Piraterie d’œuvres musicales : 14 condamnations et une relaxe

Kantigui a suivi avec grand intérêt le procès des commerçants de Bobo-Dioulasso interpellés par la gendarmerie nationale il y a deux semaines suite à une plainte du BBDA. On se souvient en effet que l’opération, menée par les pandores, avait permis de saisir d’importants lots de cassettes et de CD audio et vidéo estimés à environ 10 000. Le BBDA a voulu une condamnation exemplaire et c’est pourquoi il a été en justice contre les présumés faussaires pour « recel d’objets contrefaits ». Mais après avoir écouté les deux parties, le tribunal coorectionnel en sa séance du mardi 5 juillet, a requalifié les faits en délit de piraterie.

Ce qui ne l’a pas empêché de prononcer des sanctions. Excepté un certain Nebnoma Thomas Oumar qui a été relaxé, les 14 autres à la barre ont écopé d’une condamnation d’un mois avec sursis et d’« une amende de 25 000 F CFA assortie de sursis ». Même si les sanctions peuvent être considérées assez légères, elles sont tout de même synonymes d’avertissement. Ne dit-on pas qu’un homme prévenu en vaut deux ?


* Une marche de protestation étouffée dans l’œuf

Dans certains milieux proches de l’autorité administrative, Kantigui a ouï dire que lors de la 5è rencontre gouvernement-secteur privé qui s’est tenue à Bobo-Dioulasso du 7 au 9 juillet 2005, un certain nombre d’organisations de la société civile, alliées à des amis politiques et leurs familles, s’apprêtaient à mettre en branle une marche de protestation. Ils voulaient par cet acte signifier au Premier ministre et à son gouvernement leur mécontentement sur la cherté du coût de la vie, sur la situation catastrophique qui prévaut à la zone industrielle. Les services de sécurité qui ont les oreilles bien en place auraient tôt fait d’empêcher cette manifestation et de l’étouffer. Quelques signes portent à croire que c’était vrai, notamment ces légers dispositifs de dissuasion musclée qui n’ont pas échappé à la lorgnette de Kantigui.


* La route de Samogohiri impraticable

L’hivernage est là. Pour l’heure, l’une des préoccupations majeures des populations de Samogohiri dans le Kénédougou demeure l’état défectueux de leur route. C’est-à-dire l’axe Diéri-Samogohiri. En cette période d’hivernage, cette route est quasiment impratiquable. Pour se rendre dans cette localité du Kénédougou, il faut faire une véritable gymnastique avant d’y arriver. Kantigui espère qu’une solution sera trouvée pour que cette localité ne soit pas coupée du chef-lieu, Orodara.

Kantigui
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 9 septembre 2005 à 17:38 En réponse à : > <I>On murmure</I> : Simon Compaoré fâché

    BONJOUR
    je suis journaliste à Bruxelles en belgique
    je cherche à parler lundi 12 septembre au matin à un journaliste au sujet du scandale de l’association belgo-burkinabé pour le développement Wassersebaan
    Qui est d’accoird ?

    Mon nom : gilbert Dupont

    mon adresse e-mail :

    gilbert.dupont@saipm.com

  • Le 9 septembre 2005 à 17:42 En réponse à : > <I>On murmure</I> : Simon Compaoré fâché

    IMPORTANT et URGENT :

    journaliste à Bruxelles, je cherche un collègue avec qui se pourrais correspondre lundi matin (12 septembre) par e-mails

    J’attends votre réponse

    J’espère que quelqu’un va se manifester en m’écrivant à l’adresse suivante :

    gilbert.dupont@saipm.com

    MERCI

    MERCI !!!

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