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Crise en Côte d’Ivoire : lettre ouverte des Burkinabè de Bouaké à Me Hermann Yaméogo

Publié le mercredi 29 juin 2005 à 07h26min

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Kantigui a reçu une lettre du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger en Côte d’Ivoire section de Bouaké (CSBE) adressée à Me Hermann Yaméogo. Dans cette lettre, le Conseil « s’indigne et condamne avec toute la fermeté », les déclarations « calomnieuses et honteuses » de Hermann Yaméogo à l’endroit du président du Faso Blaise Compaoré depuis le déclenchement de la crise en Côte d’Ivoire. Kantigui vous propose l’intégralité de la lettre.

A monsieur Hermann Yaméogo,

se disant président du RDA

Monsieur Hermann,

Le Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, section Bouaké vous invite à retenir que le chien aboie, la caravane passe. Il s’indigne et condamne avec toute la fermeté, vos déclarations calomnieuses et honteuses faites à deux reprises sur les antennes de Radio France Internationale.

A cet effet, le Conseil n’entend pas rester muet devant ce blasphème ; car le silence vous donnerait raison. Il n’est pas exagéré de vous traiter d’ennemi déclaré de la nation burkinabè. Car, comment peut-on imaginer qu’un citoyen se réclamant Leader d’un parti politique peut-il autant ignorer la situation que vivent les ressortissants burkinabè sur le territoire ivoirien depuis belle lurette.

On ne peut vous empêcher de tisser vos amitiés à travers le monde ; mais de grâce ne vous servez pas de la population pour entretenir vos éventuelles relations avec des dirigeants ivoiriens. Il vous suffirait d’ouvrir un peu les yeux pour voir combien le concept d’Ivoirité a éprouvé nos compatriotes. Vous auriez pu mener la moindre enquête sur le terrain pour vous rendre compte de la réalité.

Il faut avouer que vous perpétrez une accusation gratuite à l’endroit du président Blaise Compaoré qui n’est ni de loin ni de près l’auteur de ce concept, cause de tous les maux de ce pays ami. Vos déclarations ne sont plutôt que des injures lancées à la population burkinabè qui n’a que trop souffert de cette crise. Le Conseil tout au contraire ne peut que féliciter le président Blaise Compaoré, garant des intérêts de tous les Burkinabè en général et ceux de l’étranger en particulier.

Monsieur Hermann Yaméogo, si vous n’avez pas d’arguments à avancer pour attaquer politiquement le pouvoir en place, alors taisez-vous. Il serait d’ailleurs mieux pour vous de vous rallier pour la construction harmonieuse de la nation. On ne change jamais une équipe qui gagne, d’un, de deux, tout le monde ne peut être président de la République à la fois. Vous voudriez bien retenir une fois pour toute que le peuple burkinabè y compris ceux de l’étranger soutient sans faille les idéaux du président du Faso, approuve pleinement son programme de gouvernement.

Les raisons à cela sont multiples, car le plus petit Burkinabè, où qu’il se trouve sent les efforts que fait le gouvernement bien que le pays soit si défavorisé par la nature en plusieurs domaines. Nul ne peut contre la volonté de Dieu. Il est donc tout à fait inacceptable que le Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, section Bouaké admette qu’un individu quel que soit son rang social, cherche à dénigrer gratuitement un président de la République qui se bat de toutes ses forces pour le bonheur de ses compatriotes.

En effet, malgré la persistance de la sécheresse et l’invasion des criquets pèlerins dans certaines régions du Burkina, la lutte constante des autorités contre ces fléaux a atténué considérablement la souffrance des habitants de ces zones sinistrées.

Même quand on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite. Vous devez vous rappeler qu’en son temps, le président Blaise Compaoré avait informé, tout d’abord le général Gueï et ensuite le président Gbagbo de la présence des militaires ivoiriens ailés au Burkina Faso, afin de l’amener à prendre ses dispositions.

Ils ont banalisé cette information en faisant entendre que la Côte d’Ivoire était ouverte à tous les Ivoiriens et que ces ailés pouvaient y retourner quand ils le voudront. Eh bien, si ceux-ci sont finalement rentrés en catastrophe le 19 septembre 2002, que vient chercher le nom du président du Faso dans l’avènement de cette crise. Quel intérêt le pouvoir burkinabè peut tirer dans l’embrasement de la sous-région ouest-africaine ?

En tant que leader politique, il est bien grave et regrettable que vous soyez et demeuriez sous informé. Ainsi donc, le Conseil supérieur vous prie de bien vouloir vous atteler désormais à rechercher suffisamment des informations sur les événements du monde si mouvementé que nous vivons.

Avec ces déclarations, vous compromettez plutôt votre politique. Monsieur Hermann Yaméogo.

A bon entendeur salut !

Par le Bureau du CSBE Bouaké
Conseil supérieur des Burkinabè
à l’étranger, section Bouaké

El Hadji Amadou Kibla SAWADOGO
Adama SANGARE dit Sandougou
Salif OUEDRAOGO dit Ladji
El Hadji Yacouba SAWADOGO
CSBE Section Bouaké


* Le nouvel ambassadeur du Maroc enfin là...

Selon les sources diplomatiques de Kantigui, le nouvel ambassadeur du Maroc au Burkina, M. Ali Hahmaoui, arrive cette semaine à Ouagadougou, pour enfin occuper son poste...

Celui-ci arriverait par vol régulier Air France jeudi 30 juin 2005, à l’aéroport international de Ouagadougou. Au nom de Sidwaya, Kantigui souhaite la bienvenue à Son Excellence Hahmaoui, représentant du Roi du Maroc auprès du président du Faso.

* SNTRV-B : riposte des exclus de la section de l’Ouest

Kantigui constate que six (06) des huit (08) membres exclus du Syndicat national des transporteurs routiers et de voyageurs du Burkina (SNTRV-B) à l’issue de la réunion tenue à Boromo, le 11 mai 2005, réagissent par rapport à cette décision du président du comité exécutif du syndicat (cf Sidwaya du 22 juin 2005, page 4). Ces six (06) personnes, toutes membres de la section régionale de l’Ouest du SNTRV-B récusent leur exclusion. Elles ont présenté à Kantigui deux (02) décisions de justice pour prouver qu’elles demeurent bel et bien des membres de ce syndicat. Il s’agit d’une attestation d’ordonnance du Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso (N°123 du 08 octobre 2004) et d’une attestation d’audience de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso (RGN°66/2004) datée du 14 avril 2005. Ces deux documents ont été signés par des greffiers. La première décision, confirmée par la seconde, ordonne « le sursis à l’exécution des procès verbaux d’assemblée générale ordinaire du SNTRV-B, section régionale de l’Ouest en date du 12 juillet 2004 suspendant Touré Mamadou, Diarra Issoufou, Sawadogo Abou, Porgo Mamadou, Sawadogo Adama, Korbéogo Issaka ainsi que les actes subséquents » .Alors, ils pensent avoir le droit pour eux dans cette affaire. En outre, ils affirment que leur bureau est bel et bien légal puisqu’il est issu d’une assemblée générale tenue le 15 mai à la Bourse du travail de Bobo-Dioulasso. Kantigui, qui prône l’apaisement, craint cependant que le SNTRV-B n’implose à l’Ouest au regard des positions figées de part et d’autre.

* SN CITEC : Fermera, fermera pas...

C’est avec un pincement au cœur que Kantigui s’est entendu dire que la SN CITEC, mal en point, réfléchit sérieusement sur son avenir. Kantigui a, en effet, appris qu’une réunion de crise qui a réuni la semaine écoulée les patrons de la SN CITEC les a amenés à se demander s’il fallait fermer temporairement ou définitivement. La concurrence déloyale et la pléthore des huiles vendues sur le marché (118) seraient en grande partie, les causes de la mauvaise santé économique de l’unité industrielle. Et pourtant, affirme-t-on à la SN CITEC, la contribution de cette unité à la résorption du chômage, aux recettes de l’Etat (40 milliards en 10 ans au titre des impôts) est indéniable. A cela s’ajoutent les frais d’électricité et d’eau et bien d’autres frais occasionnés par les besoins de fonctionnement. Kantigui qui suit l’affaire de près, chasse de son imagination l’éventualité de la fermeture définitive de la SN CITEC.

* Diocèse de Dédougou : 35 travailleurs licenciés

C’est avec des pincements au cœur que Kantigui a appris que le diocèse de Dédougou fait une compression de personnel et donne un mois aux travailleurs licenciés pour se trouver un nouvel emploi. Selon les informations parvenues à Kantigui, 35 travailleurs, des ouvriers, des cuisiniers, des comptables, des secrétaires notamment, sont concernés par cette compression. A parcourir les termes du préavis de licenciement, ledit diocèse rencontre des difficultés financières et de ce fait, ne peut plus faire face aux dépenses de la maison. Comme à l’impossible nul n’est tenu, Kantigui ne peut que souhaiter vivement que ces travailleurs déflattés puissent rentrer dans leurs droits légaux et trouver le plus tôt possible un autre emploi.

* Panique à Bobo-Dioulasso pour le recouvrement des sommes dues à l’ex-BND-B

Kantigui constate qu’un vent de panique souffle depuis une dizaine de jours dans la ville de Sya pour le recouvrement de sommes dues à l’ex- Banque nationale pour le développement du Burkina (BND-B). La banque liquidée, c’est le Trésor public, à travers le Bureau de recouvrement des créances de l’Etat (BRCE) qui aurait hérité du dossier et mis en branle la brigade économique de la gendarmerie pour récupérer les sous. Aussi, des opérateurs économiques de la ville de Sya en auraient vu de toutes les couleurs avec les agents recouvreurs. Des actions en banque, des concessions et d’autres biens auraient été saisis dans cette affaire. Kantigui a, par ailleurs, appris que des hypothèques de concessions auraient étés soutirées par certains débiteurs de l’ex-BND-B grâce à des complicités au niveau du Trésor. Ainsi, avec les mêmes hypothèques, ils auraient pu obtenir des prêts dans d’autres banques de la place. Kantigui, partisan de la bonne gouvernance, souhaite que ceux-ci payent jusqu’au dernier centime quels que soient leur rang ou leurs relations. Ce sont ces personnes qui auraient grandement contribué à la fermeture de l’ex-BND-B. Des emplois ont été à jamais perdus, mettant des familles entières dans le désarroi et le dénuement.

* L’ADF/RDA joue son avenir le samedi 2 juillet 2005

Il est parvenu à Kantigui que l’ADF/RDA (Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain) joue fortement son avenir à travers son congrès, le samedi 2 juillet 2005, à la Maison du peuple. En toile de fond, présenter ou ne pas présenter un candidat à la présidentielle de novembre 2005 ?

Selon les informations parvenues à Kantigui, la question sera débattue et tranchée malgré les divergences sur la question des différents courants du parti de l’éléphant. Toute chose qui laisse croire que la décision que prendront les congressistes de l’ADF/RDA, dessinera l’avenir de cette formation politique, chef de file de l’opposition et par là, de son leader Me Gilbert Ouédraogo, pour les années à venir... Au regard des enjeux de cette donne, Kantigui ne serait pas surpris de voir « le jeune » Gilbert soutenir un des 13 candidats annoncés pour la présidentielle 2005, notamment Blaise Compaoré ou de présenter un candidat de l’ADF/RDA qui ne sera pas à même de lui faire ombrage après la présidentielle... Parole de Kantigui et « realpolitik » oblige, pour Gilbert Ouédraogo qui a son « avenir » politique... devant lui.

* Stéphane Sanou, prochain candidat à la mairie de Bobo-Dioulasso ?

A peine a-t-il démissionné du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) que les supputations vont bon train à Sya sur l’avenir politique du député Stéphane Sanou. Bien qu’il n’ait encore rien dit sur son point de chute, les rumeurs disent déjà qu’il pourrait être le challenger le plus sérieux du locataire actuel de l’hôtel de ville de Bobo-Dioulasso, Célestin B. Koussoubé. Kantigui qui a pris l’habitude de se méfier des rumeurs bobolaises n’a toutefois pas rejeté celle-ci. Stéphane Sanou, candidat aux législatives de 2002 pour le compte du PAREN, avait donné le tournis au CDP à Konsa et à Dafra avec son alter, Emmanuel Bado, alors proviseur du lycée Mollo Sanou. Au secteur n°21, l’homme mobilise et est quelque part adulé par les jeunes et des opérateurs économiques qui l’apprécient en tant que directeur de la BIB/Bobo. Ces atouts sont-ils suffisants pour qu’il brigue le poste de maire de la ville de Sya ? Kantigui qui suit son « dossier » de près, sera certainement fixé en temps opportun.

* Querelles de famille autour d’un enterrement

Il est parvenu à Kantigui qu’une querelle de famille aurait éclaté autour de l’enterrement d’un père. Ce dernier, décédé avait été enterré dans sa concession. Par la suite, deux de ses enfants auraient fait exhumer le corps pour l’enterrer cette fois-ci, au cimetière municipal, route de Faramana dans l’arrondissement de Dô. Courroux des autres frères qui ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils n’auraient pas digéré le fait que cette décision d’exhumation et de réenterrement se soit faite à leur insu et sans leur consentement. Le 24 juin dernier, a-t-on soufflé à Kantigui, ceux-ci seraient arrivés en pleine vitesse à bord d’un 4x4 flambant neuf au cimetière municipal pour empêcher que leur père y soit enterré. Seulement, au vu des documents que les deux autres frères ont présentés, la police aurait estimé que la procédure était respectée. Les contestataires auraient accepté malgré eux qu’il en soit ainsi, mais continueraient de ruminer leur colère avec la ferme intention de laver le linge sale en famille. Quel monde !

* Laurent Bado lâché par le PNR-JV ?

Kantigui a ouï dire que le PNR-JV tendance Lamien, à ne pas confondre avec celui originel, défendu par Christian T. Koné, « bec et ongle », devrait faire une déclaration officielle dans les prochains jours, pour retirer au professeur Laurent Bado, le soutien qu’il lui avait apporté dans la stratégie d’écarter le « chat noir » du Nayala de la présidentielle 2005. Vrai ou faux ? Les prochains jours nous en diront un peu plus. Mais si cela s’averait, voilà qui mettrait un peu plus de sable dans le couscous du candidat Bado. Mais, le professeur a-t-il dit son dernier mot ?

* Nuisances sonores aux heures de repos : Le maire de Bogodogo annonce des sanctions

En raison des nombreuses plaintes enregistrées ces temps-ci par rapport aux nuisances sonores, le maire de l’arrondissement de Bogodogo a l’honneur de rappeler aux tenanciers de débits de boisson de son arrondissement qu’en application des termes de l’arrêté n°97-0031/MATS/PKAD/CO du 26 décembre 1997, prescrivant la lutte contre les nuisances sonores et les bruits dans la ville de Ouagadougou, ils sont tenus au respect des heures d’ouverture qui sont de 6 heures 00 minute à 23 heures 00, les jours de semaine et jusqu’à 2 heures 00 du matin, les veilles des fêtes légales et jours fériés. En outre, elle leur rappelle que l’animation musicale dans les bars et buvettes ne devra pas être perceptible du dehors pendant les heures de repos, soit de 12 heures à 14 heures 30 minutes et à partir de 23 heures.

Outre la fermeture provisoire de l’établissement, l’inobservation des présentes prescriptions, expose le contrevenant au retrait pur et simple de l’autorisation d’ouverture du bar ou de la buvette.

Le maire sait compter sur la compréhension de tous. Voilà qui réjouit Kantigui

* Hermann Yaméogo hué à Koudougou

Kantigui a appris auprès de sources bien informées qu’un homme politique, notamment Hermann Yaméogo candidat à la présidentielle 2005 a appris à ses dépens que les Burkinabè, loin de ce que pensent certains, savent rappeler au bon sens, les hommes politiques, quand il le faut...Selon les informations de Kantigui, notre homme politique est allé dans le Boulkiemdé de son père, afin d’assister à des funérailles de la première épouse de feu Denis Yaméogo, dans le quartier de Palogo ... chose ô fort normale et bien louable... Mais là où le bât blesse, c’est que notre homme politique aurait remis « en cadeau » (?), de l’argent à un groupe de jeunes rencontrés dans le coin...Aux rangs de ceux-ci, une victime de la xénophobie de Laurent Gbabo dont le bras a été totalement emporté par les « patriotes »qui aurait invité les autres à ne pas accepter l’offrande parce que provenant de quelqu’un qui soutient le président Laurent Gbagbo, urbi et orbi. Selon les informations de Kantigui, le

« Koswéogo » en question serait une des victimes burkinabè de la crise ivoirienne. Et c’est la mort dans l’âme qu’il a suivi l’interview accordée par notre homme politique à une radio internationale, il y a quelques jours...

D’où les huées subies par notre homme politique qui se serait retrouvé une âme de « bienfaiteur social » à l’occasion...

Voilà qui indique la voie à la classe politique nationale...

* Affaire « jeune magistrat à la Francophonie » : un autre son de cloche...

Il est parvenu à Kantigui, de sources proches de la Francophonie et en réponse à l’un de nos murmures de la semaine dernière, que nul n’en veut à la promotion du jeune magistrat pour lequel nous lancions un SOS. A ce qu’il parait, ce sont les grandes instances de la Francophonie elles-mêmes qui auraient décidé de mettre fin au projet de promotion de jeunes experts francophones dont il est question. Et cela, d’autant plus qu’il a été constaté que ceux- ci, une fois promus, au lieu de se muer en ambassadeurs de la Francophonie, deviennent presque des alliés de l’anglais... Toute chose qui est en porte-à-faux avec ce pourquoi ils ont été recrutés...

Voilà pourquoi, pour couper court à cette donne et asseoir une autre formule de promotion de la Francophonie et du français dans la fonction publique internationale, il aurait été mis fin à des projets comme celui qui avait permis le recrutement de notre jeune juge...

« Don act » donc !

Kantigui
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 29 juin 2005 à 11:55, par Madiba En réponse à : > Crise en Côte d’Ivoire : lettre ouverte des Burkinabè de Bouaké à Me Hermann Yaméogo

    Herman fera mieux de se taire maintenant, il est politiquement fini et aucun Burkinabé ne veut de lui. Qu’il aille au diable. Et s’il ne se tait pas c’est le peuple Burkinabé et non Blaise Compaoré, qui le fera taire à jamais.

    • Le 29 juin 2005 à 18:48, par belemissa En réponse à : > Crise en Côte d’Ivoire : lettre ouverte des Burkinabè de Bouaké à Me Hermann Yaméogo

      Il faut réjeter la candidature de monsieur herman au election prochain car, c’est un batard du Burkina

      • Le 30 juin 2005 à 12:49, par baro En réponse à : > Crise en Côte d’Ivoire : lettre ouverte des Burkinabè de Bouaké à Me Hermann Yaméogo

        Merci de ne pas rabaisser le débat avec des grossiérétés inutiles.
        Herman peut se présenter mais ce sont ces déclarations et son comportement passé qui feront qu’il aurait 0,001% des voix( lui-même,sa femme et ses enfants puisque ses frères l’ont abandonné dans ses triputudes )

      • Le 8 août 2005 à 14:30, par patric kaboré En réponse à : > Crise en Côte d’Ivoire : lettre ouverte des Burkinabè de Bouaké à Me Hermann Yaméogo

        RESTONS TOUJOURS BIEN EDUQUE !
        il est bien vrais que les attitudes de maître Herman est déshonorant et décevant à la fois,
        surtout aux yeux de ceux là qui croyaient en lui et qui avaient même entrepris des actions pour lui ( j’en suis un) c’est aberrant et effarant a la fois
        en se referant sur nos valeurs ancestrales, on nous a enseigné que le linge sal se lave en famille, même s’il s’avérait que le Burkina était mêlé d’une manière ou d’une autre dans cette crise en RCI et que son adversaire Blaise Comparé en était pour quelque chose, il devrait par amour de ce pays et par devoir de frère être dans les rangs du président.
        prenons l’exemple d’une famille soudée : quand 2 frères de cette même famille ne s’entendent pas et que dehors on se met à attaquer son frère automatiquement il prendra la défense de ce dernier car son devoir de frère l’impose et ils pourront se régler les comptes après.
        Pour ce comportement il faudra beaucoup de sacrifice de la part de Herman pour ce faire pardonné
        Quand on a mal a la tête on soigne le mal de tête on ne la coupe pas jeté.
        Sur ce point nous sommes tous d’accord, et c’est valable pour nous tous, donc de grâce ayons des propos beaucoup plus descente, n’allons pas traité un leader de l’opposition surtout burkinabé de bâtard même quand on est pas d’accord avec ses idées dans les médias publics car c’est une honte pour tous de savoir que le Burkina regorge de bâtard en son sein, notre bonne éducation doit s’applique a notre vie de tout les jours

        Un ex sympathisant de l’UNDD(ex fondateur de l’A.J.C.UNDD :association des jeunes pour la cause de l’UNDD)

        Patric kaboré
        patrickabore@hotmail.com

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