Nous sommes un groupe d’hommes d’affaires américains, britanniques et français à la recherche d’économies stables pour des investissements. Nous serions intéressés par les domaines d’investissement ci-après :
 agro-industrie et pastoral
 construction (industrielles, commerciales, résidentielles)
 tourisme, hôtellerie et formation
 mine et exploitation pétrolière
 petites et moyennes industries
 petites et moyennes entreprises
 transport
 financement et prêt à court , moyen et long terme.

Nous disposons de techniciens confirmés dans tous les domaines, ainsi que des ressources financières prêtes à être investies.
Pour tout contact prière écrire à : Tel (+1) 267-3956111 Fax (+1) 267-224-6167
Email : sigmaloans@usa.com

Fada : les établissements secondaires paralysés

La reprise des cours du 2e trimestre (après les congés de Noël) n’a pas été effective dans les lycées publics et privés de la ville de Fada. Et pour cause, les enseignants refusent pratiquement de reprendre le chemin de l’école. Ils réclament aux fondateurs privés et aux proviseurs la revalorisation de l’heure de cours (de la vacation) de 1500 FCFA à 2000 FCFA. Selon notre source d’information, ils tiendraient à ce que le taux en vigueur dans les autres villes leur soit appliqué.

Un jeune homme poignardé à Zempaosgo

Dans la nuit de la Tabaski, un jeune homme a été poignardé à mort par son ami qui a aussitôt pris la fuite après le crime. On ne connait pas encore les raisons de la bagarre, mais toujours est-il qu’elle s’est produite dans un cabaret du quartier Zempaosgo (entre la Patte d’oie et Ouaga 2000). Le jeune homme travaillait dans un bar non loin du cabaret. Selon un habitant du quartier, le criminel a été appréhendé le lendemain par la police, après avoir passé la nuit chez sa dulcinée. Celle-ci aurait également été entendue par la police.

Des entrepreneurs mis en demeure

Dans sa récente tournée qui l’a amené à toucher du doigt les réalités vécues par les magistrats et des agents de l’administration de son département, Boureima Badini, le ministre de la Justice, n’a pas pu inclure l’inauguration de certaines maisons d’arrêt. Comme nous l’écrivions dans une de nos éditions, des entrepreneurs indélicats n’ont pas honoré leur contrat et c’est pour les amener à le faire que le 17 janvier dernier, le ministre de la Justice et celui des Infrastructures, des transports et de l’habitat, les ont rencontrés.

A cette occasion, ils ont été mis en demeure, vu que la construction de ces maisons d’arrêt, financée par l’Etat, était en projet depuis 1998. Les entrepreneurs indélicats ne s’illustrent qu’à ce niveau car pour les maisons d’arrêt financées par l’Union européenne, tout se passe bien. C’est ainsi que les maisons d’arrêt de Bogandé et Manga seront prochainement inaugurées en attendant Tougan. Les érections de maisons d’arrêt de haute sécurité continuent tout de même.

La première pierre a été posée à Boromo sur financement de l’Union européenne tandis que probablement en juillet 2005 les premières pierres de maisons d’arrêt, sur financement de l’Etat, seront posées à Léo et à Yako. Si toutes ces infrastructures deviennent réalité, ce sera pour le bonheur des magistrats qui ont été nommés et qui doivent prendre fonction incessamment.

Corruption dans la Justice : un rapport très attendu

La corruption, cette hydre aux multiples tentacules qui repoussent dès que coupées, n’épargne aucun domaine socio-professionnel au Burkina et ailleurs dans le monde. Au niveau du ministère de la Justice, les syndicats, tout comme les plus hauts responsables dudit département, sont au courant du phénomène et déploient, chacun à son niveau, des efforts pour essayer d’endiguer le fléau. Si le combat sera de longue haleine, il faut souligner qu’en prendre conscience est déjà un pas estimable de franchi.

Pendant que des magistrats sous la bannière de leur syndicat organisent des journées de réflexion sur ce mal pernicieux et généralisé, le Conseil supérieur de la magistrature, sur l’instigation de Boureima Badini, le garde des Sceaux, a mis en place une Commission d’enquête sur la corruption dans la Justice.

En principe, les résultats de ces travaux qui sont très attendus, seront à usage interne mais le bâton, d’après ce qui nous est parvenu, s’abattra sans aucune forme de considération sur les poissons qui seront pris dans le filet. Il faut espérer que ces mesures qui seront prises, quand la commission aura bouclé ses travaux, concernent réellement tous les fautifs pour que la Justice burkinabè n’atteigne pas le seuil de pourrissement observé ailleurs.

Politique : congrès pré-électoraux

Les partis politiques affûtent leurs armes pour les élections municipales et présidentielle de 2005. Les réunions succèdent aux réunions. Dans cette dynamique, le Rassemblement des écologistes du Burkina (RDEB) organise un congrès les 27, 28 et 29 janvier prochain. Le candidat du parti à la prochaine présidentielle, en l’occurence Ram Ouédraogo, sera investi à cette occasion. Du 4 au 6 février, ce sera le tour du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS) de tenir son congrès. Le parti investira-t-il lui aussi un candidat pour la magistrature suprême ? On attend de voir.

Drogués le jour de la Tabaski

Elles l’ont peut-être échappé belle, ce jeudi 20 janvier à Nonsin (secteur 19 de Ouaga), jour de la fête de Tabaski. Deux jeunes filles invitées par leurs copains à prendre un pot, se sont retrouvées mal en point. En lieu et place des boissons sucrées, elles ont plutôt ingurgité ce qui allait les rendre inoffensives et sans défense. C’est à ce moment que les deux garçons leur proposèrent de partir. Elles refusèrent malgré l’insistance de leurs courtisans. Les jeunes filles ont été "sauvées" grâce à la vigilance des voisins qui suivaient la scène. On a peut-être empêché que des jeunes garçons commettent un acte répréhensible sur des filles habitant le quartier.

Koupéla : une série de meurtres depuis mai 2004

Selon une lettre parvenue à notre rédaction, un groupe d’habitants de Koupéla dit assister, impuissant, à une série de meurtres dans cette ville depuis le mois de mai 2004. En six mois d’intervalle, précisent ces habitants, quatre personnes ont été froidement abattues de nuit sur leur couchette par des inconnus dans les mêmes conditions. Ils ajoutent que le dernier crime remonte à la nuit du 18 au 19 janvier derniers et que les résultats de l’enquête du tout premier assassinat se font toujours attendre.

Le Maire de Pô à la Mecque

Après avoir reçu une distinction honorifique le 11 décembre dernier, le maire de Pô, Ahmadou Kora, va encore apporter un plus à son curriculum vitae religieux. En effet, il a effectué cette année, le pèlerinage à la Mecque et son retour est apparemment très attendu à Pô. Déjà, dans plusieurs milieux, certains de ses administrés avancent qu’ils ne manqueront pas de lui réserver un grand accueil. Nous lui souhaitons un bon pèlerinage et surtout un bon retour au bercail.

FESPACO : de nouveaux Etalons et un poulain pour les lauréats

C’est le mercredi 19 janvier à Paris que les organisateurs du Fespaco ont solennellement dévoilé les temps forts de la 19e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, qui se tiendra du 26 février au 5 mars 2005 . Puis, le vendredi 21 janvier, le chef de cette mission, Mahamoudou Ouedraogo le ministre de la Culture, des arts et du tourisme, était l’invité du Journal de BBC Afrique , le service en langue francaise de la British broadcasting corporation. Au cours de son entretien avec le présentateur du journal, Thierry Hot, Mahamoudou Ouédraogo a révélé les innovations majeures de l’édition 2005 .

On peut relever que l’Etalon du Yennenga qui récompense généralement le lauréat du meilleur long métrage sera désormais un Etalon d’or. Viendront après, dans l’ordre, les Etalons d’argent et de bronze respectivement pour les deuxième et troisième dauphins. L’autre innovation majeure concerne la catégorie court métrage dont le vainqueur sera désormais couronné par un Poulain d’or, le poulain n’étant autre chose que le petit du cheval. Encore une autre trouvaille de l’homme des prolégomènes.

Les deux directeurs du projet ZACA autour d’un pot

Le projet ZACA vient de changer de responsable. En effet, Issaka Isaac Drabo, ancien ministre délégué, a été nommé à la tête de cette structure par le conseil des ministres du 12 janvier dernier, en remplacement de Alain Bagré. Avant de se retrouver pour la cérémonie officielle de passation de service, les deux directeurs, l’entrant et le sortant, étaient présents au jardin du maire le vendredi 21 janvier dernier avec autour d’eux les travailleurs dudit projet et leurs collaborateurs extérieurs, notamment la SONATUR.

L’occasion de ce pot était belle pour les travailleurs de saluer Alain Bagré, sous la conduite duquel "le projet a connu des avancées significatives", avant de réitérer leur engagement à se battre davantage aux côtés de Issaka Isaac Drabo "pour de nouvelles victoires". Il faut dire que le nouveau directeur du projet ZACA a été le collègue mais aussi le patron de l’ancien, en tant que ministre délégué.

Dans la même logique des confidences, le projet ZACA dont les plans sur papier doivent maintenant être transformés en réalité, inspire déjà d’autres pays africains comme le Tchad, le Bénin, le Niger. Il faut enfin noter que le directeur sortant, Alain Bagré, a émis le souhait que soit mis en place un réseau de spécialistes de la question de l’aménagement, au niveau de la presse.

Parcelles à Boulmiougou : refus de déguerpir

Après plus de trois mois d’attributions de parcelles dans la commune de Boulmiougou, il y a toujours des insatisfaits et des plaintes de tous ordres, à cause des "magouilles" qui perdurent. C’est du moins le contenu d’une lettre qui ajoute que les cas pratiques des zones CA et KA en sont des exemples parlants. Ces zones qui constituent la trame d’accueil ont été bornées pour les besoins de la SONATUR, dans le cadre du projet Ouaga 2000. "Après l’installation des populations bénéficiaires (les déplacés de Lanoag yiri, Kosyam et Banogo), le reste des parcelles de ces deux zones fut légué à la mairie pour la satisfaction des populations résidentes de la zone non lotie de Nagrin (...)".

Les auteurs de la lettre ne comprennent donc pas qu’il soit intimé l’ordre de déguerpir. Ils estiment que leur déguerpissement est injustifié, notamment parce que "si la SONATUR a laissé ces parcelles, c’est à cause de nous, avec charge au maire de tutelle de nous les faire attribuer". Ils se disent résolus à défendre leurs intérêts par tous les moyens et refusent de se constituer victimes résignées devant ce qui leur revient de droit.

Une école de football à Tanghin-Dassouri

Une académie de football va bientôt voir le jour à Tanghin-Dassouri. En effet, il sera procédé le jeudi 10 février 2005 à la signature de convention entre ONLUS, une société italienne de solidarité créée par Stefano Braghin (initiateur du projet), directeur marketing de la maison Kappa (une marque d’équipements sportifs) et les autorités administratives de Tanghin-Dassouri.

Cette école qui sera dirigée par Ibrahim Congo, representant de la maison Kappa, en Afrique de l’Ouest s’occupera de la formation de jeunes footballeurs et soutiendra l’équipe départementale de Tanghin-Dassouri. L’académie verra le jour d’ici quelques mois. A l’issue de la cérémonie de signature de la convention, dans l’après-midi, il est prévu un match amical de football entre l’équipe de Tanghin-Dassouri et un village voisin. Il faut rappeler que Stefano Braghin était directeur marketing adjoint de Kappa à la signature du premier contrat entre la FBF et cette marque en 1997. A l’époque, la FBF était dirigée par Boureima Badini, actuel ministre de la Justice.

9e ART : un Burkinabè au festival d’Angoulême

La bande dessinée (BD) burkinabè prend véritablement son envol. Après la tenue en novembre dernier du 1er atelier de formation sur la BD, "SEFORE 2004", initiée par le dessinateur de presse, Hamidou Zoétaba, les acteurs du 9e art au Faso s’activent pour imposer des oeuvres made in Burkina sur l’échiquier international à travers l’organisation d’un festival international de BD à Ouaga au cours de cette année.

L’opération de charme menée par les bédéistes burkinabè à la suite du SEFORE à travers l’exposition dans les artères de la ville de Ouaga des planches géantes au cours du sommet de la Francophonie a eu un écho favorable du côté des partenaires européens du 9e art. L’initiateur du projet, Hamidou Zoétaba, est invité au titre du Burkina au Festival international de BD d’Angoulême (France), l’un des grands rendez-vous du 9e art au monde. Il mettra certainement à profit cette opportunité pour nouer des contacts avec les professionnels du dessin pour la réussite du festival de Ouaga.

Université de Ouagadougou : une sociologue de la santé

L’Université de Ouagadougou vient de s’enrichir d’un mémoire en sociologie de la santé. En effet, l’étudiante Josiane Traoré a soutenu dans l’après-midi du vendredi 21 janvier 2005 sur le thème, "Représentation en santé orale et soins bucco-dentaires à Ouagadougou : étude de cas dans les quartiers de Dapoya et de Somgandé". Les membres du jury ont indiqué que c’est un thème novateur, et ils ont jugé Josiane Traoré digne du grade de maître en sociologie avec la note de 15/20, soit la mention bien.

Un avocat se met la corde au cou

Comme ses confrères Maîtres Moumouni Kopiho et Issa Sama l’année dernière, Me Jean Charles Tougma a aussi choisi le mois de janvier pour tourner le dos au célibat. Sauf report de dernière minute, c’est le 29 janvier que cet avocat, qui a fait ses armes dans le cabinet de Me Joseph Issouf Baadhio avant de créer son propre cabinet, va convoler en justes noces avec Mlle Marthe Windpouiré Zongo. La cérémonie aura lieu à la mairie centrale de Ouaga à 12h et sera célébrée par le bourgmestre Simon Compaoré.

Le Pays