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<I>On murmure</I> : des Burkinabè distingués en Haïti

Publié le mercredi 12 janvier 2005 à 07h05min

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Le Burkina est de plus de plus sollicité par la communauté internationale dans le cadre du maintien de la paix dans les zones de conflits à travers la planète. C’est ainsi que des militaires burkinabè y sont envoyés avec des frères d’armes d’autres nations.

Et c’est agréablement que Kantigui a appris que des Burkinabè en Haïti dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTHA) ont été distingué le 11 décembre 2004, date anniversaire de l’accession du Burkina à la souveraineté internationale. Ils sont environ une quarantaine à avoir reçu la médaille des Nations unies, ce jour-là. C’était au cours d’une cérémonie à Port-au- Prince en présence des plus hautes autorités de la MINUSTHA.

Une cérémonie entièrement prise en charge par un homme qui porte le Burkina dans son cœur depuis plusieurs années, précise la source de Kantigui. M. Roger Attié, c’est de lui qu’il s’agit, est d’origine libanaise et a séjourné au pays des Hommes intègres, jadis appelé la Haute-Volta, durant 36 ans et en a gardé de très bons souvenirs. Installé en Haïti depuis plus de vingt ans, il a travaillé en Haute-Volta dans la Société voltaïque de friperie, et dirige une société excellant dans les pâtisseries.


Axe Ouaga-Kongoussi

Les bandits font deux morts à Malou

Il est parvenu à Kantigui que des coupeurs de route ont sévi dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 janvier 2005, sur l’axe Ouagadougou-Kongoussi aux environs du village de Malou. A l’aide d’un tronc d’arbre déposé en travers de la voie, les malfrats attendaient tous ceux qui emprunteraient cet axe pour les dépouiller de leurs biens. La première "proie" des malfrats a été un camionneur qui transportait des sacs de céréales, des bidons d’huile et une quantité importante d’ignames. Surpris par cette barrière nocturne en pleine brousse, le camionneur aurait essayé de l’éviter mais ce fut trop tard.

Déséquilibré, le camion se renversa sur le flanc gauche avec sa charge. Le bilan serait lourd selon les informations parvenues à Kantigui. Deux morts sur le champ et un blessé qui serait actuellement dans un état critique.

Les dégâts matériels seraient aussi importants. Kantigui se demande où va notre monde. A cause des espèces sonnantes et trébuchantes, on compte çà et là, des cadavres ou des blessés (les plus chanceux) sur les axes routiers et personne ne sait comment trouver une solution définitive à ces attaques meurtrières. Sur l’axe Ouaga-Kongoussi Kantigui a ouï dire qu’il ne se passe plus trois semaines sans qu’on ne signale la présence de coupeurs de route.

Il est donc temps d’inscrire cette trajectoire sur la liste (si liste il y a) des axes à surveiller de près par les forces de sécurité. Kantigui souhaite vivement que ces auteurs d’actes inadmissibles soient retrouvés et punis à la hauteur de leur forfait pour que les honnêtes citoyens vivent dans la quiétude.


Le responsable des Associations burkinabè des volontaires du développement arrêté et conduit à la gendarmerie par des "chercheurs" d’emploi.

Le lundi 10 janvier 2005, un groupe de jeunes "chercheurs" d’emploi a empoigné et conduit un responsable de l’Association burkinabè des volontaires du développement (ABVD), à la gendarmerie nationale. Celui-ci se révélerait être un escroc ; il aurait pris des dossiers de ces jeunes, plus de 3000 F CFA par dossier, afin de leur trouver de l’emploi.

En effet, l’ABVD a lancé un avis de recrutement d’agents de garde, de sécurité, appelés communément veilleurs de nuit. On estimerait le nombre de candidats à 5 000. Donc, un calcul rapide montre que cet "escroc", a engrangé au moins 15 millions de F CFA. Le test du concours aurait été programmé et repporté à trois reprises. Ainsi, les candidats ont commencé à douter de la bonne foi de cette association à leur trouver de l’emploi. Ils ont alors décidé d’en finir avec ce "promoteur d’emploi". Ils l’ont conduit à la gendarmerie nationale.

Les agents de cette structure l’auraient entendu, mais il se trouverait que son association est reconnue par la mairie et la police. Donc, la gendarmerie a transféré l’escroc au commissariat central. En attendant d’avoir plus d’informations, la population doit être vigilante et faire sienne la formule célèbre de Descartes "le doute méthodique" et ne pas se livrer sur n’importe quoi et n’importe comment, car les gens ne manquent pas de "mauvaises imaginations".


XIXe édition du FESPACO : Une soirée de présentation à Paris

Kantigui qui suit de près l’organisation de la XIXe édition du FESPACO, du 26 février au 5 mars 2005, a appris que les choses se peaufinent bien et que bientôt des actes significatifs seront posés par le comité d’organisation. C’est ainsi que Kantigui qui a vu passer un document de notre ambassade à Paris peut vous confirmer que la traditionnelle conférence de presse dans la capitale française est reconduite à cette XIXe édition.

Mieux, le comité d’organisation veut aller au-delà du simple rendez-vous avec les hommes de médias pour faire de l’étape parisienne, une occasion supplémentaire de promotion et de présentation de cette édition qui coïncide avec les 50 ans du cinéma d’Afrique noire. Une soirée sera donc organisée, le jeudi 20 janvier 2005, au Forum des images.

Elle sera animée par Mory Kanté et les invités pourront y regarder le film "Ouaga Saga" de Dany Kouyaté. Au soir du 20 janvier, une étape importante sera alors franchie vers la XIXe édition qui planchera sur "Formation et enjeux de la professionnalisation".


* Plus de 200 journalistes parmi les victimes du Tsunami en Indonésie

Kantigui se rappelle avec amertume des quelque 150 000 morts en Asie du Sud-Est suite à la furie du terrible Tsunami du 26 décembre dernier. Parmi ces nombreux morts, il est parvenu à Kantigui que des dizaines de journalistes et de travailleurs des médias en font partie. Il s’agit notamment des membres du personnel du "Serambi indonesia", le seul quotidien de la province d’Aceh en Indonésie.

Kantigui compatit à la douleur des familles de ces confrères et se joint à l’appel à l’aide financière de l’Alliance des journalistes indépendants (AJI), pour secourir les familles des journalistes tués ou disparus en Indonésie. Déjà, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a recueilli 18 000 euros syndicats affiliés dans le monde pour venir en aide aux familles des journalistes touchés par le désastre.

Un geste que Kantigui salue grandement et invite les bonnes volontées de par le monde, à en faire autant. Car ça n’arrive pas qu’aux autres.


Des projets intéressants pour l’hôpital de Nouna

Un ancien coopérant, ayant enseigné au séminaire de Nouna ( de 89 à 91) a fait parvenir à Kantigui, un écrit faisant état de son désir de soumettre des projets en matière de matériel d’imagerie médicale au profit de l’hôpital de la ville et ce, en le mettant en contact avec des responsables de l’hôpital de Nouna. Kantigui voudrait rassurer l’ancien professeur, puisque les principaux animateurs de l’hôpital pourront le joindre grâce à la "magie" du Net en le contactant via l’adresse électronique suivante : Guitonlaurent@aol.com. Kantigui se rejouit grandement pour cette pensée positive pour notre pays et lui adresse sa reconnaissance pour son "enthousiasme quant à l’évolution du Burkina qui est un pays en constant progrès".


Agression d’un enseignant à l’université de Ouagadougou

C’est avec indignation que Kantigui a appris que des locataires de l’Université de Ouagadougou s’adonnent à des actes de barbarie. Des éléments de l’ANEB auraient agressé un enseignant de l’UFR/SH, le professeur Jean-Baptiste Kiethéga, le lundi 13 décembre 2004 pendant son cours.

Ces "comportements outrageants " d’étudiants envers ceux qui leur transmettent le savoir, ont fait l’objet d’une réunion de la direction de l’UFR et des chefs de département pour examiner la situation. Il ressort de cette rencontre, l’arrêt des cours et des activités pédagogiques de 24 heures, aujourd’hui 12 janvier 2005.

Kantigui qui condamne avec force ces actes, souhaite vivement qu’ils ne se reproduisent plus jamais. Par ailleurs, il faudra que des dispositions soient prises afin de restaurer la paix, la sérénité et le respect sur le campus pour un meilleur déroulement des activités pédagogiques. Parole de Kantigui !


Décès de Wend-La-Naam Ramdé, une ancienne plume de Sidwaya

Kantigui a appris avec amertume, le décès d’un journaliste, Wend-La-Naam Ramdé.

Il s’était forgé une plume à l’avènement de la Révolution d’Août 1983 dans le quotidien Sidwaya qui venait de naître et dans l’Hebdomadaire Carrefour Africain.

Il s’était retiré en Côte d’Ivoire pour enseigner dans un lycée. Rentré malade à Koudougou sa ville natale, il y est décédé dans la nuit du lundi 10 janvier 2005.

Kantigui présente à la famille éplorée ses sincères condoléances.


*Sécurité dans la province du Tuy : un véhicule neuf pour la gendarmerie

Kantigui constate depuis quelques temps que la Brigade territoriale de gendarmerie de Houndé dispose d’un nouveau véhicule 4x4. Voilà une chose qui viendra soulager les braves gendarmes de Houndé qui faisaient souvent les interventions avec leurs propres engins. Du côté de la population c’est aussi un soulagement, elle qui était dans la psychose à cause des nombreuses attaques surtout sur la nationale N° 1.


*Grosse déception pour les organisateurs de la Coupe du bassin cotonnier

Kantigui a ouï dire que la première édition de la Coupe du bassin contonnier organisée à Houndé du 18 au 26 décembre 2004 n’a pas atteint les résultats escomptés. En effet, sur les six (6) équipes attendues, seulement trois ont fait le déplacement. Il s’agit des équipes de Pâ, Warkoye et de Houndé département.

Kantigui a appris que le président du Comité d’organisation a eu maille à partir avec les équipes et les organisateurs à Houndé parce que les promesses n’ont pas été tenues. Certaines commissions qui espéraient avoir le gombo se sont endettées pour faire les dépenses de leur commission. En dehors des récompenses des équipes aucune commission n’a reçu un franc. La raison avancée par le président est que le budget n’a pas été bouclé. Aux dernières nouvelles, le président a rejoint son poste de service laissant derrière lui à Houndé 1 101 500 F de crédit. Pourra-t-il payer cette somme ? Kantigui suit de près cette affaire.


*Commune de Houndé : vers une année sans budget ?

Kantigui a appris que du côté de la commune de Houndé, le Conseil municipal a des difficultés pour tenir sa session budgétaire.

Une première circulaire datant du 31 décembre 2004 convoquait les conseillers le lundi 10 janvier 2005 à l’examen et l’adoption du budget exercice 2005 de la commune. Seulement 6 conseillers sur 15 se sont présentés ce jour dans la salle. La session a donc été reportée le soir pour faute de quorum. Face à la même situation, le député-maire a décidé d’un nouveau report de la session pour le jeudi 13 janvier.

Pour le moment, Kantigui ignore les raisons profondes du comportement des conseillers, mais suit de près la situation pour vous.

Kantigui

Sidwaya

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