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<I>On Murmure </I> : Une ONG française veut voir clair dans l’utilisation de ses 100 millions FCFA

Publié le mercredi 5 janvier 2005 à 07h03min

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Kantigui suit depuis un certain temps, une affaire peu honorable dans un département de la province du Koulpélogo. Il semblerait que les populations du village, chef-lieu dudit département, mobilisées pour le développement et la lutte contre la pauvreté dans la localité par la grâce de Dieu, bénéficient du soutien d’une ONG française et du président du Faso, Blaise Compaoré.

Selon la source de Kantigui, dans le cadre de l’amitié et du partenariat entre l’ONG et ledit village, une délégation de trois personnes s’est rendue en France où elle a rencontré les premiers responsables de l’ONG. Après une séance de travail fructueux, l’ONG aurait accepté de financer la réalisation d’infrastructures communautaires, dont la construction d’un barrage en leur octroyant une enveloppe de 100 millions de FCFA.

La même source indique qu’après une audience accordée par une haute autorité à une délégation conduite par le président des ressortissants du département, elle leur aurait offert 20 millions FCFA comme soutien à la construction du même barrage et bien d’autres infrastructures. Kantigui, a ouï dire que tous ces efforts ont été vains. Un groupe de ressortissants avec la complicité d’un responsable de parti politique dans le même département, chargé de suivre l’exécution des travaux de construction du barrage, seraient soupçonnés d’avoir détourné une bonne partie de l’argent et des matériaux. Le barrage ayant été construit à la hâte, il n’a pu résister aux premières pluies. Informés, les responsables de l’ONG française exigent qu’il leur soit fourni un bilan financier avec des pièces justificatives et un rapport sur l’état d’exécution des travaux avant de débloquer le reste des fonds.

L’ONG souhaiterait également que les coupables de cette malversation soient entendus par les autorités provinciales.

Parole de Kantigui

* Service national pour le développement (SND) : le Colonel Antoine Sanou rassure

Suite au murmure consacré aux paiements du pécule du Service national pour le développement (SND), Kantigui a reçu des échanges avec le "patron" de ladite structure sur la question. Le colonel Antoine Sanou affirme qu’il est effectif, que le pécule du mois d’octobre ne peut pas être totalement reversé aux appelés et cela pour les raisons suivantes :

. le pécule est servi à l’appelé effectivement au lieu de production ; or, pour la 41e promotion, aucun appelé n’était à son lieu d’affectation avant le 25 octobre 2004 (parce qu’avant cette date, les opérations préparatoires n’étaient pas encore achevées : dotations, cartes, etc.). La responsabilité du retard n’incombe pas à la Direction Générale du SND et les appelés eux-mêmes ont suivi de bout en bout, les péripéties de leur mise en route pour la production.

. L’expérience et la pratique étant sources de vérité, on s’est aperçu que le fait de payer systématiquement le pécule d’octobre sans tenir compte de la date de prise de service faisait perdre annuellement à l’Etat près de quinze millions ( 15 000 000) de francs CFA ; cela s’explique par les fraudes, les refus de rejoindre les postes d’affectation etc. La Direction générale du SND ne peut cautionner une telle situation d’incivisme.

. Le Service national pour le développement est un EPA, tout comme Sidwaya ; il reçoit des subventions de l’Etat pour réaliser certains objectifs ; il n’est donc pas question d’utiliser cet argent de façon légère sous le prétexte que le Trésor a débloqué la totalité du pécule ; dès lors, la réponse à la question « où iront les 25 000 francs CFA restants » est simple : cet argent reste au Trésor à la disposition du SND qui pourra de ce fait, augmenter le nombre de personnes à recruter et à former dans ses centres.

Pour terminer, M. Sanou a surtout invité les appelés de la 41e promotion qui ont reçu une éducation civique et patriotique avant leur mise en route pour la production, à se rappeler les engagements pris avec eux :

. Nous nous battrons tous les jours pour eux, mais dans la légalité et dans l’intérêt national.

. Ils doivent se battre tous les jours pour eux-mêmes et pour I’Etat,

. La Direction Générale du SND n’indiquera jamais à un appelé des voies de facilités et de malhonnêteté.


* Mois de la solidarité : l’ABBEF joue sa partition

Il est parvenu à Kantigui que l’Association burkinabè pour le bien- être familial (ABBEF) souscrit au mois de la solidarité initié par le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale qui invite au partage avec les plus défavorisés. L’ABBEF représentée par son président national, M. Zaba Noraogo Innocent, président national aurait répondu à cet appel par la remise de vivres lundi 27 décembre 2004 à la directrice régionale de l’Action sociale et de la solidarité nationale du Centre. Ces vivres composés de sacs de riz, de sucre, de lait, de poisson, de savon et d’huile sont destinés à une dizaine d’orphelins et d’enfants vulnérables (OEV). Parole de Kantigui, ce geste de l’ABBEF est à saluer car participant à l’effort national de solidarité.


* Lettre ouverte d’un Samo aux Samos : Le sectarisme au Nayala

Nous le vivons à nos dépens pendant que toutes les autres 44 provinces du Burkina Faso se battent pour sortir du gouffre de la pauvreté.

Au Nayala, les fils s’empoignent pour des futilités au lieu de poser les jalons du développement. Par exemple : le Lumassan, l’électricité et l’eau arrivent tardivement.

La solidarité africaine légendaire n’est pas dans les cœurs des Nayalais. Les funérailles sont l’occasion pour la plupart des Nayalais de se retrouver au bercail. C’est leur point fort : boire le Dolo. Par contre pour une assemblée constructive, ils ne refusent pas mais ils feront tout pour faire tourner la rencontre. Pourquoi ? Certains vont se dire ( est-ce que ce type-là, il est quoi pour dire de nous retrouver pour construire la province).

Ressortissantes et ressortissants de la province du Nayala , le spectre de la misère est à nos portes, car la tine de mil coûte 2 750 F à 3 000 F depuis le 2 janvier 2005. En juin 2005, combien coûtera la tine de mil à cette date plausible des semences ? Il n’ y a rien comme barrages pour appuyer les producteurs, et pourtant on déclare que le Nayala est l’une des provinces où les récoltes sont excédentaires. Il y a des endroits où les récoltes ont réussi, par contre dans certaines zones, les paysans n’ ont même pas pu apporter une (1) tine de récolte dans leurs greniers. Et Voilà le drame.

Si nous parlons de routes, c’est catastrophique . La route de Koudougou - Didyr est bien réparée chaque année jusqu’à la frontière Sanguié / Nayala. La réparation du tronçon Didyr - Toma - Tougan est toujours bâclée. Ne parlons pas de l’axe Toma -Gossina !Pour voir la lueur du développement, il faut au moins des routes praticables .

L’électricité au Nayala : Il est souhaitable de raccorder l’électricité à Kougny et Gassan. il y a beaucoup d’opérateurs économiques ressortissants de Gassan et Kougny qui peuvent créer des emplois à partir de l’électricité .

L’administration centrale burkinabè regorge de beaucoup de Nayalais ( des Bonané, des Zerbo- des Dala - Toé- Paré- Ky- Traoré - Kobéané - Cissé - So - Nyamba - etc. ). Pourquoi ce beau monde intellectuel ne pose pas une vraie base pour le développement de la province ?

Les coups de tête inutiles pour faire croire que ( Sans moi rien ne peut se faire ). Le Nayala appartient à tous ses fils. Le « MOI » orgueilleux n’est plus à l’ordre du jour . C’est la main dans la main que la province du Nayala pourra se développer.

Le « MOI » qui tue notre Nayala doit être définitivement banni de nos comportements quotidiens. Les associations de développement doivent être redynamisées, elles doivent également se mettre en phase avec les conditions pour prétendre à un financement.

On dit souvent de ne pas placer un analphabète à la tête d’une association ou qu’il ne bouge pas . NON ! Tous les Nayalais quel que soit leur niveau d’instruction, peuvent d’une manière ou d’une autre, contribuer au développement. L’essentiel est que tous les Nayalais s’entendent pour combattre le sous-développement de leur province .

Alors fils et filles du Nayala, que l’année 2005 qui démarre apporte plus de solidarité dans les cœurs .

Bonne et heureuse année à tout le monde.

Un groupe de Nayalais


* Affaire casse des feux devant le lycée Zinda : La bonne médiation de l’AAET

Kantigui a ouï dire que lors de Journées du civisme organisées du 02 au 04 décembre 2004 par l’Amicale des anciens enfants de troupe (A.AET), il est ressorti que pendant les travaux, les élèves du lycée Zinda auraient demandé à l’Amicale d’être leur interprète auprès des autorités municipales. En effet, pendant les marches de protestation, les manifestants par incivisme cassent les feux tricolores devant le Zinda. Face au coût élevé des frais de réparation, la municipalité de Ouagadougou aurait refusé de les réinstaller.

Des membres de l’AAET conduits par leur président, le colonel Dominique Djendjéré ont fait une médiation auprès du maire Simon Compaoré. Ce dernier avait été sensible à cet acte de l’Amicale tout en marquant son appréhension. Mais fort des arguments avancés par les enfants de troupe, Simon Compaoré a pu convaincre son conseil municipal qui a décidé de remettre les feux tricolores dans les tout prochains jours. La bonne nouvelle a été annoncée le 31 décembre au Mess des officiers lors du réveillon organisé officiellement par l’AAET.

Parole de Kantigui. C’est l’occasion d’appeler les élèves du Zinda et de tous les établissements scolaires de la capitale à un esprit citoyen face aux feux tricolores d’autant plus qu’ils sont quotidiennement victimes d’accident sur ces lieux.


* Accident d’une mission de la BICIA-B, agence Banfora : c’est pas sérieux !

Il est parvenu à Kantigui, une histoire incroyable. Une mission de la BICIA-B, agence/Banfora en partance pour Bobo-Dioulasso aurait fait un accident. Bilan : 1 mort (le jeune policier chargé de l’escorte) et deux blessés. Selon la source de Kantigui, la mission à bord d’un véhicule "un peu fatigué" devrait reverser une importante somme d’argent (30 millions FCFA) à Sya.

L’accident aurait été provoqué par l’éclatement de la roue arrière gauche "très usée". Cela a entraîné un dérapage du véhicule qui a percuté un arbre. Le corps du jeune policier défunt, coincé entre le véhicule et l’arbre, aurait été retiré grâce à l’intervention de Burkina Secours. Le hic dans cette affaire, est que le véhicule était conduit par une dame, agent de la BICIA-B/agence Banfora.

En clair, ce n’était donc pas un chauffeur de profession qui conduisait la mission. Selon la source de Kantigui, cette pratique est courante depuis 2003, date à laquelle le chauffeur est allé à la retraite. Kantigui s’élève contre cette pratique pas sérieuse quand on sait que des centaines de chauffeurs sont au chômage et ils n’attendent que d’être embauchés. Selon les informations parvenues à Kantigui, le pactole qui s’est trouvé exposé sous le coup du choc, n’a été récupéré que grâce aux bons offices des paysans de Finlande, localité située à une vingtaine de kilomètres de Bobo.


* Une nouvelle ambulance pour le CHR de Banfora

Il est parvenu à Kantigui que le CHR de Banfora vient d’être doté par le ministère de la Santé, d’une ambulance de marque Mercedès après une première dotation en 2002.

Le mini-car bien équipé, destiné au transport des malades, permettra sans doute aux responsables du CHR, de renforcer son parc d’ambulances et par conséquent, d’améliorer les conditions de transport et d’évacuation des malades en direction du Centre hospitalier universitaire Sanou Souro de Bobo-Dioulasso.

Selon les sources de Kantigui, il semblerait que cette ambulance a été acquise grâce au dynamisme de l’équipe de direction conduite par Adama Compaoré en service depuis septembre 2003 et aux efforts du personnel.

Kantigui qui tire son chapeau à cette équipe pour son dynamisme, tient à attirer l’attention sur l’entretien et le bon usage de cette ambulance.


*Boromo : difficile cohabitation entre éléphants et population

Il est parvenu à Kantigui que du côté de Boromo, la cohabitation entre population et pachydermes (éléphants) ne serait pas toujours à l’eau de rose. Ainsi, rien que le 3 janvier dernier, une centaine d’éléphants aurait donné des sueurs froides à des habitants des environs du fleuve Mouhoun situé dans cette localité. C’est le cas de pêcheurs qui n’ont dû leur salut qu’à leur capacité de grands nageurs, mais aussi de pêcheurs qui n’hésitent pas à abandonner hameçon et filet pour des raisons de survie...


Cela fait quelques semaines que la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso abrite un certain nombre(une quinzaine) de responsables de la direction régionale de l’Environnement et du Cadre de vie. Kantigui a oui dire et constaté qu’ils sont en détention préventive, pour la plupart des directeurs régionaux à s’être succédé depuis 1997, voire bien avant, à la tête de la direction régionale à Bobo. Ces détenus ne se plaignent pas de leurs conditions, mais n’auraient jamais été informés que par la presse des mobiles de leur arrestation. Pour l’instant, les supputations vont bon train sur les sommes détournées au fil des ans à travers un réseau qui, apparemment, était bien huilé. Kantigui prête l’oreille et attend la suite des événements.


* Des fossés creusés dans la ville de Dédougou

Des sources de Kantigui, en ce début d’année 2005, Dédougou présente un visage d’une ville en pleine reconstruction. Dans le cadre de l’extension du service téléphonique, l’ONATEL a, en effet, entrepris dans certains quartiers, des travaux de grande envergure qui occasionnent pas mal de désagréments pour les habitants de la ville de Dédougou.

Kantigui a ouï dire que des fossés d’une profondeur pas du tout négligeable sont creusés au bord et aux travers des routes. A Plaki par exemple, un des quartiers de Dédougou où des travaux sont engagés, pour regagner son domicile ou accéder aux points de vente des boutiques, on est soumis à un exercice physique qui consiste à enjamber un fossé ou deux. En attendant la fin des travaux, c’est la fin des raccourcis pour les automobilistes et autres motocyclistes qui sont obligés de faire de grands détours par moments pour arriver à destination.


* BACB de Dédougou, un seul guichet pour une clientèle nombreuse

La BACB de Dédougou devrait encore mieux faire en vue de pouvoir donner entièrement satisfaction à sa clientèle locale.

Kantigui constate que les opérations de retrait ou de versement dans cette banque moderne au cœur du Burkina, constituent en effet un véritable parcours du combattant pour sa clientèle de Dédougou. Le guichet des opérations de paiement et de versement étant unique, l’agent aussi seul, les pauvres clients sont soumis bon gré mal gré, à de longs moments d’attente aux fins de mois.

Au regard du temps énorme perdu par les clients et du débordement dont est l’objet l’agent occupant ce guichet unique, on est en droit de se demander pourquoi ne pas ouvrir d’autres guichets ?

Kantigui

Sidwaya

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