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Crise à la mairie de Ouahigouya : des rebondissements en vue

Publié le mercredi 27 octobre 2004 à 07h38min

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Kantigui a ouï dire que la crise que connaît la mairie de Ouahigouya pourraît connaître des rebondissements inattendus. Surtout du côté des enquêtes en cours du côté de la capitale de la région du Nord... On parle de plus en plus de mauvaise gestion...

Notamment la réparation de véhicule privé sur le dos de la mairie, de factures non conformes, d’ouverture d’un compte commercial dans une banque de la place, en violation des textes règlementaires, d’un achat non conforme d’un véhicule 4 x 4 auprès de la société d’un richissime homme d’affaires de la place, de fausses factures, de gestion hasardeuse du lotissement, etc. Voilà qui mérite de profondes investigations auprès de tous les protagonistes de la crise en cours à la mairie de Ouahigouya.

Kantigui suit tranquillement les choses de très près. Il s’agit d’ouvrir l’œil, et le bon à l’heure où rien n’est à exclure dans l’évolution de cette crise : consensus, pardon, suspension du maire, réélection, délégation spéciale...


* L’école primaire privée catholique de Tenkodogo fête ces 50 ans

Kantigui a reçu une invitation du comité d’organisation du jubilé d’or de l’école primaire privée catholique de Tenkodogo (1954-2004) à participer les 30 et 31 octobre 2004 aux différentes manifestations prévues dans le cadre de cet anniversaire placé sous le thème : "contribution de l’enseignement privé catholique au développement économique et social au Burkina Faso". Kantigui a ouï dire que le programme prévoit une conférence sur le thème dudit anniversaire et qui sera co-animée par le Ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, M. Mathieu Ouédraogo et du président national de l’enseignement catholique, Monseigneur Wenceslas Compaoré le samedi 30 octobre à 18 heures. Une messe d’action de grâce sera célébrée en l’église Sainte Marie-Reine de Tenkodogo le dimanche 31 octobre à 9 heures. Kantigui a appris que parmi les anciens élèves de l’école primaire privée catholique de Tenkodogo, l’on peut citer entre autres, Odile Bounkougou, secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres. A cet effet, Kantigui avait appris que 2 cars sont mis à la disposition des anciens élèves qui voudraient s’y rendre. Lieu de départ : samedi 30 octobre à 6 h et dimanche 31 octobre à 6 heures devant le Secrétariat Général du Gouvernement.


* 6 000 F d’amendes pour le chauffard qui a failli écraser le ministre de l’Action sociale

Le samedi 9 octobre dernier, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Mariam Lamizana en tournée au Kourittenga, a échappé de peu à un accident de la route. Un camion remorque ghanéen venant de front du cortège, a voulu forcer un dépassement d’autres camion remorques (qui avaient marqué l’arrêt à cause du cortège) et s’est retrouvée nez-à-nez avec les véhicules du haut-commissaire et du ministre. Ceux-ci n’ont eu la vie sauve que grâce au sang-froid de leurs chauffeurs qui, par un coup de volant, ont quitté le goudron pour prendre la brousse.

Pour tous ceux qui ont été témoins de l’incident, c’était une belle occasion pour appliquer une sanction exemplaire qui devrait servir de leçon à tous ces chauffards qui écrasent chaque jour que Dieu fait des innocents sous leurs roues. Hélàs ! 72 heures de nuits tranquilles (au sens propre) au commissariat de Koupéla assorties seulement d’une amende de 6 000 FCFA. Voilà en tout et pour tout, la sanction qu’a écopée cet étourdi de chauffard.

Pour le citoyen lambda, cette manière de faire ne constitue ni plus ni moins qu’une forme d’impunité pour ces "seigneurs" qui ne respectent plus rien sur nos routes.


* Affaire lotissement de Boulmiougou : Joël Zongo gravement malade

L’instruction déclenchée par la justice burkinabè continue à suivre son cours. Ainsi, Kantigui constate que l’ex-responsable de la commission d’attribution, M. Joël Zongo, qui a été entendu une fois par le juge d’instruction, est malade à la MACO Il a du être transféré, il y a quelques jours à la clinique Suka pour être soigné. D’où, d’aucuns se demandent de plus en plus s’il ne serait pas mieux d’envisager sa libération provisoire. D’autant plus que cette affaire pourrait réserver bien des surprises sur la manière dont le processus, et tout le processus de lotissement du secteur H de la commune de Boulmiougou a été mené.. Parole de Kantigui qui suit cette affaire, de près..


* Bientôt une nouvelle salle de cinéma à Ouaga

A peine que la commission d’attribution de parcelles, dans un des arrondissements de la ville de Ouagadougou s’active, soit pour l’installation des résidents dans la deuxième phase de l’opération, soit pour l’enlèvement des voies, que des promoteurs d’activités culturelles se font entendre.

Pour accompagner les résidents en leur offrant un cadre d’épanouissement, ce promoteur en question s’active aussi à mettre à la disposition de la population dans les mois à venir, une salle de cinéma.

Sauf changement de dernière minute, cette infrastructure aura pour nom de baptême : "Ciné Manegda". Pour attirer la visibilité des cinéphiles, le promoteur a choisi les couleurs bleue et blanche pour tout le bâtiment. Selon la source de Kantigui, le Ciné Manegda aura une capacitsé d’environ 1 500 places, équipé d’une sonorisation performente et d’un écran géant.

Ce promoteur qui n’est pas à son premier essai, serait bien connu dans les milieux de la culture burkinabè, et particulièrement du 7e art. En attendant l’électricification de la zone et l’ouverture des voies, le PDG du Ciné Manegda compte démarrer ses activité à l’aide d’un groupe électrogène d’une puissance de 15 KVA qu’il a acquis à cet effet et d’une citerne pour l’approvisionnement en eau potable au bénéficie de ses clients. L’inauguration de ce joyau est prévue certaienement d’ici à la fin de l’année et les cinéphiles sont invités à voir les premiers essais de projection des films dans les prochains jours. Kantigui suit la chose de très près.


* Droit de réponse : à propos d’un patron de la mairie de Banfora interpellé

Dans sa livraison du mercredi 20 octobre 2004, le journal Sidwaya N° 5126, dans sa rubrique Kantigui a donné une information relative à "un patron de la mairie de Banfora interpellé" par de jeunes gendarmes. Dans un souci de restaurer à l’information sa vraie version nous avons voulu à travers ce droit de réponse éclairer les lecteurs de ce journal qui, selon nous, en plus de son professionnalisme devrait servir l’Etat de droit.

D’entrée de jeu, il est à faire remarquer que Kantigui a jeté dans le pavé une information sans chercher à se fier aux règles de l’art qui veulent que la fiabilité de la source soit l’une des règles fondamentales de toute information que l’on donne dans un journal ; en clair, ni l’agent incriminé, ni les responsables de la mairie de Banfora n’ont été approchés par Kantigui dans cette affaire, ce qui est regrettable quand on connaît le statut de Sidwaya.

ll est également important de relever, que l’agent en question a été interpellé la date indiquée aux environs de 21h30 et gardé jusqu’au lendemain dans l’après-midi sans avoir été entendu par la gendarmerie, ce qui a fait perdurer le suspens dans l’éclatement de la vérité. Mieux, la simple courtoisie administrative qui voulait que l’un des responsables de la mairie soit saisi dans les délais n’a pas été respectée.

Du reste, il est ridicule au regard de ce que la mairie de Banfora investit dans le domaine de la sécurité, de la citer en obstacle dans la lutte contre le banditisme comme Kantigui vient de le faire croire en disant qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire parlant des autorités administratives et politiques de Banfora. En témoignage, on peut citer le projet de construction d’un local pour le peloton de gendarmerie de Banfora sur fonds propres de la commune à hauteur de plus de vingt cinq millions de francs CFA en finition, les nombreuses rencontres périodiques organisées chaque fois par la mairie pour sensibiliser la population à collaborer avec les forces de l’ordre et les multiples subventions reçues régulièrement du budget communal pour soutenir les patrouilles et les diverses opérations de la police et de la gendarmerie sans oublier la dotation trimestrielle en carburant pour les permettre de fonctionner.

Pour revenir aux faits, des témoignages de victimes qui se trouvaient sur les lieux ont montré clairement que l’agent de la mairie arrêté était lui-même victime des coupeurs de route, mais n’ayant pas été auditionné par les gendarmes, rien ne pouvait prouver le contraire ; nous comprenons bien les interrogations quant au mobile de sa présence dans les parages et à l’heure où il a été vu, surtout non loin d’un lieu de braquage. Mais nous disons à Kantigui que les faits ont été reconstitués dans leurs états réels et il pourrait s’adresser honnêtement à l’intéressé ou aux autorités compétentes pour les avoir.

Pour notre part, nous retenons qu’une opération de braquage a eu lieu dans la nuit du 17 au 18 octobre 2004 par un groupe de gangs à l’entrée de Banfora sur l’axe Niangologo et nous regrettons que les forces de l’ordre n’aient pas pu jusque-là, mettre la main sur les commanditaires. Notre seul espoir est que nos hommes de tenue chargés du dossier soient sur de bonnes pistes permettant dans les jours qui suivent, d’identifier ces malfrats qui doivent répondre de leurs actes. Nous le souhaitons vivement surtout que la sécurité est loin d’être la chose la mieux partagée dans la région des Cascades depuis la crise ivoirienne.

Banfora, le 24 octobre 2004

Le directeur de la Communication
de la mairie de banfora


* Naissance d’une association de lutte contre la pauvreté à Koupéla

Convaincus que la pauvreté n’est pas une fatalité, les délégués des différents groupements, organisations et associations de développement de la province réunis en assemblée générale samedi 23 octobre 2004 à Koupéla, ont mis en place une association pour la lutte contre la pauvreté dénommée Association pour la lutte contre la pauvreté au Kourittenga (ALPK). Cette jeune structure qui se veut un cadre de réflexion et d’actions concrètes concertées entre les fils et les filles du Kourittenga ambitionne de bouter la pauvreté hors de la province. Pour le président du comité exécutif de l’ALPK, M. Paul Béré, la seule entrave au développement du Kourittenga, demeurait l’absence de concertation entre ses fils.


* Les charrettes ont encore tué à Koupéla !

Une jeune fille de la ville de Pouytenga a trouvé la mort suite à un accident de la route dimanche 24 octobre 2004 aux environs de 19 heures à la sortie de Koupéla (axe Koupéla-Ouaga). La victime qui rentrait sur Pouytenga à moto, a mortellement percuté une charrette. Elle était très bien connue à Pouytenga, et travaillait à l’agence de l’UAB/Pouytenga. Partout, c’est l’indignation. "... Encore une énième victime de ces charrettes aveugles des veilles de marché qui circulent sans aucun lumineux (ni feu rouge ni lampe) pouvant permettre de les identifier à distance...Il n’y a pas longtemps, c’était un car de transport en commun... Tel jour c’était Untel qui en faisait les frais...", entendait-on par-ci, par-là ce lundi matin 25 octobre. Sur l’axe Koupéla-Sapaga-Pouytenga, la plupart des accidents de nuit seraient dus à des charretiers. Il est grand temps que les deux municipalités réagissent ! Mais demain ne semble pas être la veille pour une solution. Quand on sait qu’à Pouytenga comme à Koupéla, les autorités municipales ne sont même pas en mesure de résoudre le problème crucial de la circulation et des stationnements anarchiques des véhicules en plein centre ville, pourtant causes d’accidents chaque jour que Dieu fait !


* Lettre d’un citoyen de Nongremassom à l’intention de Kantigui au sujet des lotissements

Laissez-moi vous témoigner toutes mes félicitations pour l’excellent travail de conscientisation que vous accomplissez à travers l’animation de cette rubrique. Au-delà des humeurs et rumeurs, c’est un véritable exercice de miroir que vous aidez notre société à faire chaque mercredi.

Ceci dit, je voudrais attirer votre attention sur le phénomène de bradage des réserves administratives dans la commune de Nongremassom, notamment dans certains secteurs tels que le 22, 23, 27... pour ne citer que ceux-là. Ces espaces publics qui étaient jadis réservés à la construction d’infrastructures communautaires sont aujourd’hui "distribués" à tour de bras par l’autorité communale à des "amis" pour y construire un commerce, un magasin, une clinique privée ou une maison d’habitation. Or, tous les citoyens savent que la générosité du premier responsable communal doit d’abord s’adresser aux plus nécessiteux, à défaut de penser d’abord à l’intérêt du plus grand nombre. Malheureusement, le citoyen que je suis a l’impression que le sort des pauvres et des futures générations importe peu à certains gestionnaires de nos cités. Sinon, je ne comprends pas comment on peu faire main basse sur ce bien stratégique de l’Etat que constituent les réserves administratives. Il est temps que les autorités ministérielles chargées de ce dossier ouvrent l’œil et le bon afin d’arrêter le massacre avant qu’il ne soit trop tard.

A bon attendeur salut.

Un citoyen indigné


* La route de la Guinguètte bitumée prochainement ?

Kantigui, au détour d’une pérégrination a appris que la route menant à la Guinguette pourrait être bitumée d’ici peu à partir de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.

Le financement de cette route aurait été acquis auprès de la BOAD la semaine écoulée pour un montant de plus de 800 millions de nos francs.

Voilà qui va mettre du baume au cœur du Ministre Mahamoudou Ouédraogo de la Culture, des Arts et du Tourisme qui a entrepris depuis quelques années l’aménagement des sites touristiques. Ce qui implique aussi de bonnes routes. Quant à l’aménagement du site touristique lui-même, il semble qu’il faut prendre son mal en patience en attendant l’arrivée des techniciens compétents en la matière. Kantigui lorgne donc du côté du ministère des Infrastructures et de celui de l’Environnement.


* Le ministère de la Fonction publique doté de matériel performant

Kantigui constate que le ministère de la Fonction publique vient de se voir doté de nouveaux ordinateurs, grâce à des dons de partenaires au développement du Burkina Faso. Des ordinateurs que le ministre Lassané Savadogo et son secrétaire général, Youssouf Ouattara ont décidé de mettre au service d’un traitement accéléré des différents dossiers soumis à ce ministère : reclassements, avancements, mises en position de stage, retraite, organisations informatisées des concours, etc.

Voilà qui reçoit l’assentiment de Kantigui. En tout cas, espérons que tous les Burkinabè ressentiront continuellement, une forte amélioration de la qualité de prestation de service de leur centrale de la Fonction publique.


* La province du Bulkiemdé sevrée de haut-commissaire

Que se passe-t-il pour qu’aux dernières nominations de hauts-commissaires, l’on ait nommé puis reporté la nomination du nouveau haut-commissaire du Bulkiemdé, sous le prétexte d’une erreur dans le compte rendu des délibérations du conseil des ministres ? Voilà une question que plus d’un Burkinabè, bien informés de certains en-dessous de cette affaire, se posent. Kantigui qui cherche à en savoir plus, se demande si cela a des rapports avec des enquêtes de police judiciaire, de gendarmerie ou de police, voire d’autres choses. Attendons de voir.


* Concert des AS DJ à Koupéla : on a frôlé la casse...

Il est parvenu à Kantigui que des organisateurs de spectacle s’illustrent négativement du côté de Koupéla. En effet, le spectacle du vendredi 15 octobre dernier, des AS DJ, ce nouveau groupe musical adulé par la jeunesse, n’a finalement pas eu lieu. Et pour cause, les organisateurs n’auraient pas honoré la totalité du cachet des artistes. D’où le refus de ceux-ci de se produire. Ayant patienté de 18h30 à 22h et ne voyant pas le spectacle commencer, les mélomanes qui avaient pris d’assaut la salle de spectacle, à bout de nerfs, ont projeté de mettre la salle à sac. Face à la furie des spectateurs frustrés, les organisateurs ont vite fait de prendre la poudre d’escampette.

Il est revenu à Kantigui que ces genres de fiasco sont légion à Koupéla. Une situation que Kantigui déplore naturellement et dénonce la présence dans le show-biz, d’aventuriers qui se proclament organisateurs de spectacle. Un peu de sérieux messieurs ! Parole de Kantigui.


* Seydoni ouvre boutique à Gaoua

Kantigui suit de près, la politique de marketing que mène Seydoni-Productions. Etre le plus proche possible du consommateur, voilà qui sous-tend la démarche actuelle de la boîte dans la déconcentration de ses structures. Ainsi, Kantigui a vu circuler dans les coulisses, le programme de l’ouverture de la boutique Seydoni à Gaoua, ce samedi 23 octobre 2004 à Diébougou. Après donc l’ouverture de la boutique de Fada N’Gourma, c’est désormais dans les collines du Bafudji que se répandra le son numérique produit par Seydoni. Bon vent donc à ce processus de déconcentration pour le règne de la musique burkinabè !

Kantigui
Sidwaya

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