LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

PELE-MELE : Malversation sur les indemnités de la Fonction publique , la suspension des enseignants levée

Publié le mercredi 21 mars 2012 à 00h56min

PARTAGER :                          

La mesure qui suspendait les enseignants impliqués dans la malversation sur les indemnités de la Fonction publique qui courait depuis octobre 2009 vient d’être levée pour 39 d’entre eux. C’est une note de service signée du ministre de l’Education nationale, Koumba Boly/ Barry, le 30 décembre 2011 et qui est parvenue à la direction provinciale de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation de la Comoé qui le précise. Selon les termes de ladite correspondance, les agents qui font l’objet d’une condamnation à une peine n’entraînant pas leur exclusion définitive de la Fonction publique sont replacés en activité. Cependant, précise la même note, les intéressés ne bénéficieront pas du versement des retenues opérées sur leur traitement, ni de la reconstitution de leur carrière administrative.

En effet, depuis leur suspension, ces enseignants ne bénéficiaient plus de leurs indemnités. Il ne leur était servi que la moitié du salaire et les allocations familiales. Ainsi donc, le cerveau de la malversation composé de Soulama Fabarga, Kambiré Fabrice et Traoré Adama, tous trois condamnés à des peines plus ou moins égales à 24 mois de prison ferme, ne sont pas concernés par la levée de la suspension. En rappel ces enseignants s’étaient fait octroyer indûment des rappels sur les indemnités spéciales allouées au personnel de l’enseignement de base de même que sur les allocations familiales. Ce sont les enquêtes de la police de Banfora qui avaient découvert le pot aux roses en septembre 2009.


Cascades de Karfiguéla : un mort par noyade

Le 8 mars dernier, un jeune homme d’environ 22 ans, qui s’est rendu à une partie de détente, a trouvé la mort par suite de noyade à la cascade de Karfiguéla, un site touristique situé à une dizaine de kilomètres de Banfora. Il s’agirait, selon des indiscrétions, d’un apprenti chauffeur qui réside au secteur 8 de Banfora et qui répond au nom de Ardiouma Soulama. Tout comme la plupart des campeurs de ce jour, il s’y était rendu à la faveur d’une journée de détente organisée à l’occasion de la fête du 8 mars. Les témoignages recueillis auprès de quelques amis du disparu, disent que c’est vers 16 heures qu’Ardiouma qui, pourtant, se baignait dans l’eau non loin des autres membres du groupe, a disparu brutalement de leur vue. « Inquiets, nous avons crié à la noyade et demandé du secours », disent-ils.

Informés, les soldats du feu se sont déportés sur les lieux mais le pire s’était déjà produit. Leurs recherches resteront d’ailleurs infructueuses ce 8 mars, car jusqu’à la tombée de la nuit, ils ne parviendront pas à faire remonter le corps. C’est finalement le lendemain vers 17 heures que le corps sans vie du jeune apprenti sortira de l’eau. A ce que l’on dit, ce jour marquait aussi l’ouverture officielle de la saison de la baignade. C’est le lieu ici d’attirer l’attention des inconditionnels du site qui arrivent au cours des congés du second trimestre car, l’endroit où le jeune apprenti s’est noyé, communément appelé grande piscine, est dangereux.


Célébration du 8 mars 2012 : la faible mobilisation n’a rien enlevé à la détermination des femmes

A l’instar des femmes des autres régions du Burkina, celles de la région des Cascades ont donné un éclat particulier à la 155e Journée internationale de la femme. Pour le clou de la commémoration qui a eu lieu le 8 mars 2012, il faut signaler que la mobilisation n’a pas égalé celle des années précédentes. Une situation que le comité d’organisation a justifiée par le décès de plusieurs femmes au cours de la semaine qui a précédé la manifestation. Qu’à cela ne tienne, celles qui étaient là ont joué leur partition. Par la voix de la coordonnatrice régionale des femmes Aïssata Kassa, elles ont indiqué aux hommes que s’ils s’investissent conséquemment à leurs côtés ainsi qu’aux côtés de leurs filles, on assistera à une réduction significative du taux alarmant de mortalité maternelle dans les Cascades d’ici à 3 ans.

En marge de la cérémonie officielle de commémoration qui s’est déroulée à la place du gouvernorat, les femmes des Cascades ont organisé un grand « djandjoba » dans la soirée au stade municipal de Banfora. Des émissions radiophoniques, une conférence, un don de sang ayant permis de collecter 67 poches de même qu’une journée de salubrité en collaboration avec la brigade verte ont été les activités menées entre le 1er et 7 mars 2012.

Rassemblés par M TRAORE

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 mars 2012 à 03:00 En réponse à : PELE-MELE : Malversation sur les indemnités de la Fonction publique , la suspension des enseignants levée

    n’importe quoi
    le vol dans l’exercice de ses fonctions constitue une faute lourde qui mérite une radiation pure et simple.
    si on sanctionne et on reprend comment voulez vous que les indélicats ne continuent pas à détourner ?
    mais je perds pas de vue que plus de 80% volent,c’est à la mode. plus tu voles,plus tu es béni,décoré à commencer par ces hauts d’en haut et donc si on veut etre ferme,tout le monde se retrouvait à la rue. pauvre burkina

  • Le 21 mars 2012 à 10:42, par témoin En réponse à : PELE-MELE : Malversation sur les indemnités de la Fonction publique , la suspension des enseignants levée

    Il ne faut critiquer pour critiquer. Mon ami,ces enseignants ont indument perçu des alocations familiales et des indemnités spécifiques allant de 165 à 742000F CFA. Ils ont fait l’objet suspension pour les besoins de la procédure et ne percevaient que la moitié de leurs salaires. Ayant été jugés par la chambre criminelle de la cour d’appel, ils ont pour la plupart, écopé d’une peine d’emprisonnement de 16 mois assorti. Or la loi qui régit les agents publics dispose que le fonctionnaire est licencié suite à une condamnation de trois mois ferme ou de 18 mois avec sursis. La faute commise par ces enseignants a été jugée minime par la cour, le MENA n’a fait qu’appliquer la décision de justice qui a été rendue.
    Ce n’est pas parce que des militaires et des policiers ont été radiés que toute faute commise par un agent public dans l’exercice de ses fonctions doit aboutir à sa radiation. t

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Route Didyr-Toma : 12 mois de retard, 7 km de bitume sur 43 km