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Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Les Burkinabè de la diaspora et particulièrement ceux de la Côte d’Ivoire n’en reviennent pas. Kantigui a ouï dire que dans cette communauté, l’indignation est au comble. Considéré comme « bétail électoral » en Côte d’Ivoire par les politiciens, voilà que le président de l’UNDD ne fait pas mieux dans son appréciation. Le seul intérêt qu’il porte à cette communauté est son nombre, donc son poids électoral.

La preuve, après avoir mangé à la table de ceux qui préfèrent des Vietnamiens aux Burkinabè, il n’ a même pas eu le courage de défendre leur cause. Prétextant un recensement des Nations unies, il considère que l’heure est venue pour les Burkinabè résidant dans le pays de son tout nouvel « ami » Gbagbo, de participer aux élections à partir de leurs hameaux. en territoire ivoirien.

De qui se moque Hermann Yaméogo ? De son hôte, Laurent Gbagbo ou du peuple burkinabè ?Pendant que la Côte d’Ivoire elle-même n’est pas prête à des élections ivoiro-ivoiriennes, lui, Hermann Yaméogo veut des élections burkinabè en terre ivoirienne pour les « Kosweto »... En réalité, la cour assidue que Hermann Yaméogo fait aux différents présidents ivoiriens cache mal son objectif inavoué : être dans leurs bonnes grâces pour espérer profiter du « bétail électoral ».

La preuve, Henri Konan Bédié n’étant plus au pouvoir, l’homme du « Tékré ». n’a plus le temps de le rencontrer. Qui l’aurait pensé il y a de cela quelques années quand « Zuéba » régnait sur le trône d’Eburnie ? Mais que personne ne se trompe, ce « bétail électoral » saura toujours reconnaître les siens, les bons bergers. Ceux qui défendent sa cause de ceux qui pactisent avec ses boureaux. Parole de Kantigui !


Faux démenti pour cause perdue

Kantigui constate une offensive médiatique de l’opposition tendant à faire croire que les documents authentiques publiés par les médias qui prouvent la collusion de Me Hermann Yaméogo avec des puissances étrangères pour nuire à son pays, relèvent d’un montage. Dès leur première rencontre avec le ministre Djibrill Bassolé, ils ont tenté de dire que les documents présentés étaient faux. Toute honte bue, ils raseront les murs face à l’authenticité de la lettre de Gbagbo au président Kufuor. A propos de la lettre de Gbagbo à Taya, ils adoptent la même ligne de défense. Ils crient au faux. Cette politique de l’autruche va perdre une partie de notre opposition politique.

Et comme pour échapper à une noyade, les défenseurs d’Hermann Yaméogo s’agrippent à tout. Ils croient trouver leur bonheur dans un faux démenti, monté de toute pièce. Quelle crédibilité peut avoir un démenti provenant d’un co-missionnaire de Hermann Yaméogo en Guinée-Conakry ?

Alors messieurs, revoyez votre ligne de défense.

Ce qui est fait et signé est fait. Si Gbagbo se tait, alors taisez-vous ! Lui au moins a l’intelligence de savoir dans quel sale drap Hermann Yamoéogo l’ a momifié.


* Robert Ménard de Reporters sans frontière est là......

Chose dite, chose faite......kantigui a oui dire que suite aux instructions données par le président du Faso, sur médiation du président Abdoul Diouf, afin que la levée des mesures interdisant Robert Ménard de séjour au Burkina Faso soient levées, le secrétaire général de Reporters sans frontière est de retour au Burkina. Kantigui l’a d’ailleurs aperçu lundi à son arrivée à l’aéroport international de Ouagadougou, aux environs de 16h.

Ménard devrait participer aux travaux de la société civile dans le cadre du prochain Sommet de la Francophonie. Kantigui espère que Ménard et son ami, Djibrill Bassolé en profiteront pour fumer le calumet de la paix.


* Mécontentement de clients de la FIB

Des clients de la Financière du Burkina (FIB) seraient mécontents depuis un certain temps à cause des bons de motos de marque JC Best qui leur ont été servis alors que la maison pourvoyeuse n’en dispose pas actuellement.

Des clients auraient même déjà commencé à rembourser le crédit de leurs motos alors qu’ils ne sont pas encore en possession de leurs engins.

Le lundi 18 octobre dernier, Kantigui a surpris plus d’une centaine de clients qui attendaient d’entrer en possession de leurs engins JC Best et 4 JC Citi. Colère et découragement animaient les clients qui n’ont pas dit vraiment de bons mots à l’endroit de la FIB. Face à cette situation, aucun agent de la maison n’a voulu prendre ses responsabilités. Kantigui ayant appris que les ventes se poursuivaient, estime, pour sa part, qu’il serait préférable que la FIB s’organise mieux pour de telles opérations, car la survie d’une maison passe par la qualité de ses prestations de service.


* Persistance de la fièvre typhoïde dans les villes de Koupèla et de Pouytenga : l’ONEA disposée à déterminer les causes réelles de la maladie

Kantigui a ouï dire que le vendredi 15 octobre dernier, l’ONEA et la commune de Koupèla se sont retrouvés pour examiner le plan de développement de l’approvisionnement en eau potable élaboré par l’ONEA pour la ville de Koupèla. Au cours des travaux, une question sensible est revenue sur la table des discussions : l’origine de la fièvre typhoïde qui persiste dans les villes de Koupèla et de Pouytenga. L’ONEA qui « ne doute pas de la bonne qualité de son eau », s’est dit disponible à appuyer les services sanitaires en vue d’établir les causes exactes de la maladie.

Il y a de cela quelques mois en effet, Kantigui s’était fait l’écho de cette histoire de fièvre typhoïde dont l’origine serait liée à une qualité douteuse de l’eau de l’ONEA. La gravité de l’affaire avait amené Sidwaya a dépêché une équipe à Koupèla. Mais nos enquêteurs sont revenus « bredouilles » car l’origine de la maladie était « introuvable ».

« Nous sommes disponible à aider à la recherche de la vérité mais il appartient aux autorités communales de secouer le cocotier pour la santé de la population », a indiqué ONEA. Voilà qui est bien dit. Kantigui se réjouit en tout cas, de cette disponibilité de la nationale des eaux, car ce sont les populations qui en pâtissent.


* L’état de la route Boromo-Bobo imputable à l’Union européenne ?

Kantigui a ouï dire que la dégradation du tronçon Boromo est en partie imputable à l’Union européenne. De sources dignes de foi, les normes techniques appliquées à ce tronçon et définies, à ce qu’il paraît, par l’Union européenne seraient de très loin les moins rigoureuses. Ainsi, ces normes auraient été plus contraignantes pour le tronçon Ouaga-Sakoinsé et dégressives sur les tronçons Sakoinsé-Boromo et Boromo-Bobo où le trafic avait été jugé moins important que sur le premier tronçon. En plus de cela, le poids des essieux des camions et celui des marchandises transportées sont dans la plupart des cas largement au-delà de ceux autorisés.

Cela dit, on aurait fait rougir les Blancs qui voudraient voir la réglementation appliquée dans toute sa rigueur, quand on sait que dans l’Union européenne à l’entrée des grandes agglomérations, un pont -bascule vérifie les poids des camions et lorsqu’ils sont au-delà de ceux autorisés, le surplus est purement et simplement déchargé. L’état actuel du tronçon Boromo-Bobo-Dioulasso serait donc en partie imputable à l’Union européenne qui aurait défini les normes techniques à respecter sur l’axe Ouaga-Bobo et aux mauvaises pratiques des transporteurs qui font des surcharges pour gagner plus.

Imaginez un camion qui transporte 55 tonnes de marchandises alors qu’il n’est autorisé à n’en prendre que 32 au maximum sur l’axe Boromo-Bobo. Les dégâts sont vite arrivés Imaginez un camion qui transporte 55 tonnes de marchandises alors qu’il n’est autorisé à n’en prendre que 32 au maximum sur l’axe Boromo-Bobo. Les dégâts sont vite arrivés !


* L’Association des chefs traditionnels des Cascades gagne du crédit

Kantigui a appris qu’après une escale le lundi 10 octobre 2004 à Bobo-Dioulasso au quartier Farakan chez le chef de canton, Ali Kolo Sanou, une délégation du Conseil régional des chefs de cantons, chefs de villages et responsables coutumiers des Cascades forte de 4 personnes a été reçue le lendemain à Ouagadougou dans la matinée du 12 octobre 2004 par Sa Majesté le Mogho Naba, assisté de ses ministres.

Cette délégation était conduite par l’ex-député Mamadou Koné, secrétaire administratif dudit conseil régional. L’objectif de cette visite de courtoisie des chefs traditionnels des Cascades était de prendre contact avec leurs pairs du Plateau central. A l’issue des échanges, probablement que dans les mois à venir, une coordination nationale des chefs traditionnels verra le jour. Kantigui reste vigilant pour ne pas rater l’événement.


* Mairie de Ouaga : en entendant le bon ascenseur, le groupe électrogène est là......

Du côté de l’hôtel de ville de Ouagadougou, kantigui constate qu’en dépit des remous suscités par son article autour de l’ascenseur et du groupe électrogène, les choses commencent à rentrer dans l’ordre. De passage, Kantigui a constaté que les techniciens s’attendent à l’installation d’un groupe électrogène insonorisé, répondant ainsi au cahier de charges du cabinet d’architecture Afrique Archi. Le conseil municipal qui avait souhaité l’installation de ce groupe électrogène avant la XXIVe Assemblée générale de l’AIMF se trouve pour le moment satisfait en attendant l’installation de l’ascenseur électrique.

On se rappelle qu’un article de Kantigui avait suscité des gorges chaudes au cours d’une session du conseil municipal où l’on assiste à une passe d’armes entre Georges Fadoul de Fadoul Technibois, chargé de la réhabilitation de l’hôtel de ville et Souleymane Zerbo du cabinet d’architecture Afrique Archi, chargé de l’étude. Des échanges qui s’en sont suivi, le conseil municipal avait conclu à la nécessité de procéder au changement de l’ascenseur et du groupe électrogène. Voilà qui vient réjouir Kantigui.


* Célébration du 25e anniversaire du lycée provincial de Yako sous le parrainage du colonel Dominique Djiendéré

Kantigui suit de près l’organisation des festivités devant marquer le 25 ans d’existence du lycée provincial de Yako. D’autant plusque selon nos services, dans la dynamique de reconciliation et de cohésion en cours au Passoré, pour un développement solidaire de cette province, c’est le colonel Dominique Djiendéré, président de l’association pour le développement de la province du Passoré (ADPP/Logm y manégré) qui parraine cette manifestation.

Une célébration qui devait connaître entre le 16 et le 19 décembre 2004, de nombreuses activités dont le clon sera présidé, dit-on, par le ministre Laya Sawadogo des enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique. A cet effet, Kantigui a ouï dire qu’il est demandé aux anciens élèves de cet établissement, aux forces vise et aux amis du Passoré, de se rapprocher de ses organisateurs, afin de contribuer à la bonne organisation de cette manifestation.


Un patron de la mairie de Banfora interpellé

Il est parvenu à Kantigui que le n°2 de la mairie de Banfora, considéré comme étant le patron de l’Habitat a été interpellé comme un bandit de grands chemins dans la nuit du 17 au 18 octobre et a été écroué pendant quelques heures à la brigade de gendarmerie de Banfora. En effet, il a été aperçu aux environs de 23 heures après Kossara hors de Banfora dans une tenue et attitude bizarres non loin de l’endroit où les coupeurs de route avaient tendu une embuscade dans les minutes qui précédaient. C’est en voulant déloger ces malfrats que les jeunes gendarmes ont vu monsieur marcher nonchalamment vers Banfora.

Interpellé et conduit à la gendarmerie, pendant l’interrogatoire il se confondait dans des explications, et pire, avait une blessure au niveau du bras qui saignait. D’ailleurs plusieurs déclarations et actes de cet homme connu comme nanti à Banfora, laissent planer le doute sur sa moralité à cet instant précis. Il soutient qu’il était allé faire du footing. Aux dernières nouvelles, il paraîtrait que le procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Banfora a ordonné aux gendarmes, la relaxe de l’intéressé. En attendant de revenir sur cette affaire, qui fait la Une à Banfora, les autorités politiques et administratives de Banfora doivent savoir qu’on ne peut pas aimer une chose et son contraire. Pour parvenir à la sécurité de la région, il faut laisser les policiers et les gendarmes faire leur travail.


Décès du père du président de la Commission de l’UEMOA

Kantigui nous a appris avec douleur, la triste nouvelle de la disparition à Bamako au Mali le 29 septembre 2004 à l’âge de 85 ans, du professeur Bocar Cissé, le père de M. Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

Le professeur Bocar Cissé a eu un parcours professionnel, syndical et politique très riche. Il laisse à la postérité, une œuvre immense, digne d’un homme d’action, d’un érudit.

Pour en savoir plus sur la vie et l’œuvre du professeur Bocar Cissé, Kantigui a dû se référer à l’hommage émouvant d’un ami de cet homme, Alhassane AG Mohamed, professeur à l’Uversité Cheick Anta Diop (Sénégal) qui rassemble dans les limites de sa personne, les figures qui brillent.

Bocar Cissé est né vers 1919 à Banikane, dans le cercle de Niafunké (Mali). Il entre d’abord à l’école coranique avant de fréquenter successivement l’école élémentaire de Saraféré, l’école régionale de Niafunké, la prestigieuse école primaire supérieure Terrasson de Fougères de Bamako et la gloririeuse Ecole normale William Ponty de Sébikotane au Sénégal. L’élève studieux, travailleur et appliqué qu’il a été est incorporé dans l’armée française où il a servi sur des fronts de guerre avec des campagnes périlleuses. Il quitte l’armée en 1945, après cinq ans de carrière agitée avec le grade d’Aspirant et des distinctions honorifiques.

Tout comme dans l’armée, Bocar Cissé a été un excellent enseignant-chercheur. Il a occupé plusieurs postes de direction tant dans l’enseignement élémentaire, secondaire que supérieur.

Le professeur Bocar Cissé a participé à l’encadrement de nombreux étudiants maliens et étrangers.

Bocar Cissé a été très actif dans le syndicalisme. Pour des raisons politiques, il a été pendant une courte période, suspendu sans solde et assigné à résidence à Nioro dans le Sahel.

Même après sa retraite, il est resté actif : il a rédigé de nombreux articles et ouvrages et a participé à de nombreuses rencontres internationales.

Ce riche parcours du professeur Bocar Cissé est tout simplement un exemple pour les générations montantes.

L’inhumation a eu lieu à Bamako.

Les Editions Sidwaya, en cette douloureuse épreuve, présentent au président de la Commission de l’UEMOA et à toute sa famille, ses sincères condoléances.


* Le célèbre tradipraticien Saïdou Bikienga fête ses 4 002 bébés

Il est parvenu à Kantigui que du côté de Nangréongo (Kolokom), on prépare pour le dimanche 24 octobre prochain, une grande fête à partir de 14 h 00... En effet, El Hadj Bikienga Saïdou, le célèbre tradipraticien qui a fait parler de lui ces dernières années, organise pour cette date, la cérémonie de bénédiction des enfants conçus grâce à ses soins.

Pour 2004, seulement (!), ces enfants en question seraient au nombre de 4 002 (pour l’heure !). Voilà qui mérite d’être suivi.

Kantigui

Sidwaya

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