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Echos de l’Ouest : 12e anniversaire du PAREN, Laurent Bado rencontre les militants de Dédougou

Publié le vendredi 9 décembre 2011 à 01h59min

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A l’occasion du douzième anniversaire du parti pour la renaissance (PAREN), Laurent Kilachiou Bado était ce dimanche 4 décembre 2011 à Dédougou, pour s’entretenir avec les militants de cette formation politique. Avec les sympathisants de la cité du Bankuy, le fondateur du PAREN, accompagné de son président, Tahirou Barry, est revenu sur les objectifs de ce parti, porté sur les fonds baptismaux, en septembre 1999. En créant le PAREN, le professeur Bado, a-t-il dit, ne visait pas la magistrature suprême, mais plutôt ambitionnait de conscientiser et responsabiliser le peuple burkinabè.

L’occasion faisant le larron, le président du parti, Tahirou Barry a expliqué aux Dédoulais, les raisons qui les ont motivés à ne pas prendre part au Cadre de consultation pour les réformes politiques (CCRP). Trois raisons, selon M. Barry, expliquent le refus du PAREN à ne pas prendre part aux travaux de ce cadre de dialogue censé consolider la démocratie dans notre pays. Il s’agit notamment du cadre de ces échanges qui ne semble pas neutre, crédible ou même consensuel, parce que dirigé par , à entendre le président Barry ; Par ailleurs, il a révélé que son parti prendrait part à ces échanges de réformes, si et seulement si le chef de l’Etat s’engageait clairement à ne pas sauter le verrou de l’article 37 de la Constitution, limitant les mandats présidentiels. Enfin, la nature des recommandations de ces échanges devrait avoir un caractère imposable, et au régime, et à toutes les couches sociales de notre pays, de l’avis du premier responsable du PAREN.


Sos pour la brigade de recherches de gendarmerie de Bobo-Dioulasso

Les locaux de la brigade de recherches de gendarmerie de Bobo-Dioulasso, située non loin de la Cathédrale, sont exigus, et il n’existe pas de cellules pour femmes. De plus, le seul véhicule qui sert d’intervention aux pandores est en mauvais état. Pire, les agents sont obligés de se débrouiller eux-mêmes pour la réparer, en cas de panne. L’on passerait devant cette brigade sans se rendre compte, parce qu’il n’existe ni clôture, ni enseigne. Il est impérieux que des mesures urgentes soient prises, afin de permettre aux agents de cette brigade de travailler dans de bonnes conditions. De même, il faut songer à construire des cellules différentes pour la garde à vue des détenus, dont l’une sera pour les hommes et l’autre pour les femmes.


Comoé : près de 400 kilogrammes de drogue saisis par la police

Selon le directeur régional de la police des Cascades, le Commissaire Daniel Zoungrana, ce sont au total 374 kilogrammes de chanvre indien qui ont été saisis dans la nuit du 7 au 8 décembre 2011. La prise a eu lieu aux environs de 23 heures, à 25 kilomètres de Banfora, sur l’axe Banfora-Sindou. De l’avis de M. Zoungrana, c’est un agent de police qui rentrait de mission, qui a tendu une embuscade aux trafiquants. Ces derniers, au nombre de cinq, transportaient leurs colis sur des bicyclettes. Ils ont pris la clé des champs, en abandonnant sur place leurs matériels. C’est donc plusieurs ballots de chanvre indien empilés dans de grands sacs, qui ont été saisis. Selon le commissaire Zoungrana, cette drogue proviendrait probablement de la Côte d’Ivoire.


Des maires de Bobo-Dioulasso de moins en moins visibles

Certains maires de la commune de Bobo-Dioulasso, surtout les maires adjoints des arrondissements, sont de moins en moins visibles. Ceux-ci ont réduit ces derniers temps leur apparition publique. Partout présents aux cérémonies et manifestations publiques en début de mandat, certains maires se font maintenant rares. Cette éclipse des maires a été constatée depuis que le gouvernement a décidé de suspendre les opérations de lotissement.

Sidwaya

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