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Un prêtre cambriolé

Publié le mardi 12 octobre 2004 à 07h27min

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Les voleurs n’ont plus peur de Dieu. Ce constat, nous l’avons fait plusieurs fois dans nos colonnes, suite à des vols répétitifs perpétrés dans des lieux de culte.

La dernière en date dont a été victime le Père Tony, le curé de la Paroisse Jean XXIII du Collège de La Salle ne fait que confirmer cet état des choses. En effet, le week-end dernier , nous avons appris qu’un sinistre individu s’est introduit nuitamment et frauduleusement dans le bureau de l’homme d’Eglise.

Le voleur cherchait certainement de l’argent. Malheureusement pour lui, le prêtre et ses collaborateurs ne gardent pas de sous dans ce coin. Le bandit a pu tout de même se barrer avec le portable du curé, après avoir saccagé des tiroirs. La police est venue faire les constats d’usage et les fins limiers devraient être à la recherche de ce hors-la-loi qui chausserait du 45.


Quand la carte d’étudiant pose problème

La carte d’étudiant n’a-t-elle pas valeur de pièce d’identité pour se déplacer à l’intérieur du pays ? Ceci est la préoccupation de B.P. étudiant en 2e année d’anglais à l’université de Ouagadougou. L’histoire s’est passée le lundi 11 octobre dans la matinée à la sortie de Réo, sur la route de Koudougou. Il affirme avoir été obligé par des agents de la police nationale de présenter sa carte d’identité burkinabè (CIB) en lieu et place de la carte d’étudiant, comme quoi, les deux n’ont pas la même valeur .

Pour un voyage à l’intérieur du Burkina, la carte d’étudiant pourrait bien faire l’affaire, selon la compréhension de B.P. qui raconte aussi que trois passagers de la peugeot bâchée à bord de laquelle il se trouvait , ont obtenu l’autorisation de poursuivre leur route en donnant 500 FCFA chacun, à la place de la CIB. Toujours selon B.P., les flics auraient, au départ imposé à ces derniers 3600 f CFA par personne.


Une affectation bizarre

Notre confrère, Jean Victor Ouédraogo de l’AIB/Yatenga et correspondant du quotidien Sidwaya à Ouahigouya, qui est enseignant de formation a été affecté à Kalsaka pour, dit-on, nécessité de service. Pour le moment, aucune raison n’est connue, mais il semble que la direction provinciale de l’enseignement de base (DPEBA) du Yatenga aurait reçu des instructions du haut-commissariat. On se demande alors comment l’AIB/Yatenga pourra accomplir sa mission d’informer étant donné que le correspondant se trouve désormais à 70 km de Ouahigouya.

* Electricité : à quand la fin des sevrages ?

C’est peut-être une coïncidence mais c’est une pilule dure à avaler. Les citoyens de Ouahigouya ont connu toute la semaine dernière des délestages dans tous les secteurs de la ville au moment où la nationale de l’électricité annonçait la hausse du prix du kw/h. De nombreux consommateurs s’estiment fortement lésés dans leurs activités. Selon les informations, c’est une énième panne du groupe électrogène qui causerait ces ennuis. Selon des sources bien avisées, la centrale Ouahigouya II pourrait mettre fin à ces délestages du "jus" devenus courants.

Le Pays

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