Au regard de la gravité de l’information communiquée aux opposants, et pour parer à toute éventualité, l’UNDD a décidé de prendre à témoin des organisations comme le MBDHP, à titre préventif.
Du reste, le président Halidou Ouédraogo, d’abord informé verbalement vient de recevoir une note officielle de l’UNDD dans laquelle le parti souhaite que des investigations soient menées pour " faire la lumière sur cette ténébreuse affaire".

La CAMEG en tournée

C’est en principe à partir du 12 octobre 2004 que la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux ( CAMEG) entame une visite de ses dépôts régionaux et de formations sanitaires tant à Ouaga qu’à l’intérieur du pays. La visite prévue pour s’étaler jusqu’au 26 octobre, est organisée à l’attention de la presse nationale. Les dépôts à visiter sont ceux de Bobo, de Fada, de Ouaga et de Ouahigouya.

Le centre hospitalier régional (CHR) de Fada, celui hospitalo-universitaire Souro Sanon de Bobo, l’ hôpital pédiatrique Charles de Gaulle de Ouaga sont aussi sur la liste des structures à visiter. C’est le cas également des districts sanitaires de Nouna, de Diapaga, de Tenkodogo, etc.
La visite que compte entreprendre la CAMEG est une campagne de communication qui vise à faire connaître le marché du médicament au Burkina, son circuit de distribution ; à mieux situer le rôle de la CAMEG dans la politique du médicament au Burkina.

Accusations contre Hermann Yaméogo : le FJIC s’en mêle

Emboîtant le pas aux autorités qui accusent le président de l’UNDD, Me Hermann Yaméogo, d’être en intelligence avec l’ extérieur pour déstabiliser le Burkina, le Front des jeunes inconditionnels de Blaise ne décolère pas. En effet, dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le secrétaire général de cette structure fustige les "accusations mensongères" du leader de l’UNDD.

Dans cette lancée, le FJIC en veut à Hermann Yaméogo qui selon lui, " courtise ses amis antidémocratiques " tels que Laurent Gbagbo dont il serait le conseiller. Estimant que le Burkina qui est un Etat laïc, indivisible, ayant pour devise "Unité -Progrès et justice" et à l’abri de cette partition nord-sud que connaît la Côte d’Ivoire, le PJSIC prévoit l’échec de Me Hermann Yaméogo, qu’il soit ou non candidat à la présidentielle en 2005. En conclusion, le FJIC demande le soutien de la Jeunesse burkinabè à Blaise Compaoré dans la lutte pour le développement du Burkina".

CNE : une session extraordinaire pour nettoyer les textes

Le 24 septembre dernier, s’est tenue, dans la salle de conférence de l’Autorité du Liptako Gourma une session extraordinaire du Conseil national de l’eau ( CNE). Tous les acteurs impliqués dans la politique de l’eau étaient présents : administration de l’Etat, collectivités territoriales, autorités coutumières et religieuses, associations ou organisations non gouvernementales, usagers et milieux socioprofessionnels, organismes scientifiques et techniques.

L’ordre du jour avait trait à l’examen du règlement intérieur du CNE, au projet de décret portant attributions, composition et fonctionnement du comité technique de l’eau et du document intitulé" statut juridique des organismes de bassins hydrographiques du Burkina et textes d’application de la contribution financière selon la loi d’orientation relative à la gestion de l’eau."

Les médias face au défi du pluralisme culturel et religieux

Du 9 au 17 octobre 2004, Bangkok, la capitale de la Thaïlande, abritera le congrès mondial de l’UCIP (Union catholique internationale de la presse). Une semaine durant, 1000 participants représentant 150 pays, auront à débattre du thème " Les médias face au défi du pluralisme culturel et religieux : pour un nouvel ordre social et de paix".

A cette occasion, l’Union catholique africaine de la presse ( UCAP) procédera au renouvellement de son bureau. La section burkinabè de l’UCAP sera représentée par Alexandre Le Grand ROUAMBA, journaliste aux Editions "Le Pays". Il faut louer les initiateurs de ce thème qui est plus que jamais d’actualité dans un monde en panne de dialogue parce qu’en proie à toutes les intolérances et au refus de la différence.

USO : le colonel Félix Tiemterboum candidat à sa succession

La saison 2004-2005 en football débute bientôt et la famille de l’Union sportive de Ouaga (USO) a décidé de se retrouver. Ce sera au cours d’une assemblée générale le samedi 9 octobre 2004 au RAN Hôtel Somketa. Il sera question du bilan du bureau sortant et de son renouvellement. Aux dernières nouvelles, le Colonel Félix Tiemtarboum est le seul candidat à sa propre succession.

Aéroport de Ouagadougou : des licenciements qui font des vagues

Vingt-sept agents de la Régie administrative chargée de l’assistance en escale ont été licenciés le 31 mai dernier. Il s’agit de travailleurs de l’ex-compagnie Air Afrique réquisitionnés par le ministère chargé des Transports pour assurer la continuité du service public dans les aéroports de Ouaga et Bobo.

La direction de l’Aviation civile dont dépendent les agents a justifié ce licenciement par la fin de leur contrat et par les " limites économiques et financières objectives actuelles de la Régie". Mais les vingt-sept agents estiment que le licenciement est arbitraire. Ils ont de ce fait saisi l’ONSL dont la médiation n’a pas abouti. La prochaine étape de leur action pourrait être d’ordre judiciaire.

Téléphonie mobile : une cliente se sent grugée

Une dame abonnée à une société de téléphonie mobile au Burkina se sent grugée depuis un bon moment. En effet, pendant qu’elle appelle de son portable, une belle voix lui apprend que sa ligne est en cours d’utilisation. Une situation qu’elle a vécu trois fois à des jours différents et son crédit prenait un coup à travers une baisse. Lorsque notre bonne dame arrive à joindre les services de cette société de téléphonie mobile, on lui demande son numéro qui est le 70 -11- 28 -31, afin qu’on la rappelle par la suite. Mais jusqu’à présent, elle n’a jamais reçu de réponse pour comprendre pourquoi son crédit est utilisé dans ces conditions.

Un enfant abandonné sous une voiture

Sous la pluie, dans la nuit du mercredi 6 octobre dernier, une dame a abandonné sa fillette de près d’un an environ devant une cour au secteur 2 de Ouaga. L’enfant a été retrouvé juste derrière la roue arrière droite du véhicule du chef de famille. On pourrait s’interroger sur le dessein de cette dame qui, en y abandonnant sa fillette, aurait pu l’exposer à un accident mortel.

Meiway et Zêdess attaqués...

" Tonton Tonton Jules, il y a un moustique sur mes testicules" C’est le refrain d’un duo entre le professeur Awolowo et Zêdess l’ Etalon de la musique burkinabè. Ces paroles mettent en exergue un véritable dilemme qui évoque le fait pour quelqu’un d’être placé entre le marteau et l’enclume.

Pour ce nouvel album sur lequel il a réalisé plusieurs featurings avec des artistes et groupes célèbres de la France, d’Algérie, de la Belgique, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Zêdess a simplement franchi une étape supplémentaire dans le professionnalisme. Mieux il a travaillé sur le plan national avec des artistes réputés tels le groupe Yeleen et Amity Méria.

De façon générale, les artistes qui ont chanté avec Zêdess sont venus d’horizons divers afin de donner une touche internationale, mais surtout intégrationiste à l’oeuvre. Du reste, le choix de Zêdess s’est porté sur Meiway, parce que c’est l’un des artistes ivoiriens qui s’est refusé de s’adonner à tout acte xénophobe à travers ses chansons et s’est opposé à chanter pour l’un ou l’autre camp des belligérants. Le "génie" de Kpalézo a même dédié une chanson aux victimes de la guerre. La dégustation du nouvel opus est pour bientôt, a annoncé Zêdess depuis la capitale belge d’où il nous a appelés.

TOGO : menaces de mort contre un journaliste

Le directeur de publication de l’hebdomadaire privé Forum de la Semaine, Jean-Baptiste Dzilan, alias Dimas Dzikodo, a reçu plusieurs appels téléphoniques anonymes au cours desquels ses interlocuteurs l’ont menacé de mort pour avoir publié des textes de l’opposition. « Des menaces de mort proférées à l’encontre d’un journaliste sont à prendre au sérieux, a déclaré Reporters sans frontières.

Le ministère de l’Intérieur doit garantir la sécurité de Jean-Baptiste Dzilan et ouvrir une enquête afin d’identifier et punir les auteurs de ces appels anonymes », a ajouté l’organisation.

Le 23 septembre 2004, Forum de la Semaine a diffusé un dossier rédigé par un mouvement de jeunes opposants, le « Mouvement du 5 octobre » (MO5), basé à Bruxelles, sans autre commentaire. Depuis, son directeur reçoit des appels téléphoniques anonymes menaçant d’attenter à sa vie : « Vous avez signé votre arrêt de mort avec l’article que vous avez écrit sur le MO5 touchant les enfants du Président. Sachez que vous serez éliminé et que ce n’est qu’une question de temps », Ces appels ont cessé le 1er octobre, depuis que le journaliste a demandé au ministère de l’Intérieur de s’occuper de son cas.

Jean-Baptiste Dzilan publie régulièrement des articles critiques sur la gestion du pays par le chef de l’Etat togolais, le général Gnassingbé Eyadéma et ses proches. En juin 2003, il avait été arrêté dans un cybercafé alors qu’il scannait des photos de victimes de torture. Il avait été libéré en juillet, après le versement d’une amende de 500 000 francs CFA (764 euros).

Criquets pélérins : désespoir à Mopti où les criquets envahissent le Nord du Burkina

Selon l’agence Altercom, malgré la mobilisation générale sonnée par le Gouvernement malien, la situation acridienne s’est empirée dans la région de Mopti, avec la réinfestation, par de nouvelles éclosions, des superficies déjà traitées.

En plus des efforts déployés par les populations constituées en brigades villageoises et les équipes techniques, le Poste de commandement opérationnel (PC) a enregistré un cumul de contributions en espèces d’environ 8,9 millions de FCFA et des équipements et matériels de traitement d’une valeur de 26 millions de F CFA.

La situation acridienne a atteint un tel niveau que certaines localités des cercles de Douentza et Youwarou (frontalières du Burkina Faso) ont dénombré des champs et pâturages complètement dévastés ; et pour les populations, la campagne agricole est fortement compromise.
Attention aux escrocs et aux faussaires !

La culture du gain facile est reine dans nos contrées. Et beaucoup de gens ne reculent devant rien pour se faire de l’argent. A cet effet, et à cette fin, ils usent également de tous les moyens et notamment l’escroquerie, l’usurpation de titre, la falsifcation. Plus d’une personne en a été victime, surtout dans les centres urbains où ces adeptes de la courte échelle, partisans du moindre effort, sont légion. Ils se font passer pour ce qu’ils ne sont pas en réalité et abusent de la confiance de ceux qui la leur accordent facilement. Il y a donc lieu de faire attention dans ses relations.

Lutte contre la pandémie du Sida : les acteurs de la province du Bazéga se concertent

Un atelier de concertation avec les acteurs clés de la prise en charge des OEV s’est tenue du mardi 5 au jeudi 7 octobre 2004 à Kombissiri dans la salle de conférence du PDRDP/BK. Organisée par l’IPC/BF (Initiatives Privée et Communautaire de lutte contre la le VIH/SIDA au Burkina Faso) dans le cadre de la mise en oeuvre des interventions ciblées du PA-PMLS, cette rencontre à permis au bout des trois jours de discussion sans complaisance :
 identifier et analyser les enjeux et les défis majeurs liés à la prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables par le VIH/SIDA et de dégager des stratégies d’intervention.
 de mener une réflexion sur le VIH/SIDA et ses conséquences sur les enfants au niveau de la province,
 de répertorier et analyser les réponses déjà développées en faveur des OEV et enfin
 de valide un plan de travail avec les acteurs clés d’octobre à décembre 2004.

Dans le même temps, la cour du service provincial de l’action sociale du Bazèga abritait dans la soirée du 6 octobre une cérémonie de remise de livres et de fournitures scolaires et des veuves et OEV (Orphelin et Enfants vulnérables) par l’association Femmes Unies du Bazèga (AFUB).

Journée de la Femme rurale : Gisèle Guigma rend visite à ses "coépouses"

Dans le cadre des préparatifs de la célébration de la journée de la femme rurale le 15 octobre à Kombissiri chef lieu de la province du Bazèga, le ministre de la Promotion de la femme, Gisèle Guigma, a tenu à rencontrer très tôt dans la matinée du mardi 5 octobre, la coordination des femmes du Bazèga afin de les situer sur l’importance de ladite journée qui marque le reconnaissance du combat quotidien de la femme paysanne.

Pour elle, la particularité de la manifestation est qu’en plus du fait qu’elle appelle à une réflexion nationale sur la situation de la femme rurale, sera jumelée à la commémoration de la journée mondiale de l’alimentation. C’est donc deux événements majeurs qui auront lieu à Kombissiri le 15 octobre 2004.

Raisons de plus pour appeler les femmes du Bazèga à se mobiliser à travers leurs coordinations (départementale, communale et provinciale) pour donner un succès éclatant à la journée qui débute effectivement le 14 octobre avec des festivités comme les conférences, une exposition vente de produits des femmes, des projections de film etc.
Pour cela, a martelé Gisèle Guigma, aucune querelle de leadership ne devrait entraver la bonne préparation des activités.

Le Pays