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OUAHIGOUYA : Une famille sinistrée suite à une surtension électrique

Publié le mardi 2 août 2011 à 02h29min

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Un incendie parti d’une surtension s’est déclaré, le 14 juillet 2011, au secteur 13 de Ouahigouya provoquant des dégâts matériels importants. La famille sinistrée a tout perdu dans les flammes.
Frigos calcinés, fauteuils rembourrés brûlés de fond en comble, télé et appareils de musique partis en fumée, documents importants et argent volatilisés, effets d’habillements complètement carbonisés ; c’est le décor sinistre qu’il nous a été donné de constater le lundi 19 juillet dernier à 16h au secteur 13 de Ouahigouya.

Le sinistre lui-même s’est produit le jeudi 14 juillet. Cinq jours après le drame, Mme Pascaline Sawadogo née Bonkoungou, une voisine raconte : « La voisine avait fermé sa maison et se trouvait chez moi entre 13h et 14h. Nous étions en train de suivre un feuilleton sur TCI (Ndlr : télévision ivoirienne). Entre-temps, nous sentions une certaine odeur au niveau des appareils. Immédiatement, nous avons tout coupé et nous y sommes sorties. De dehors, nous entendions des cris de secours pour nous dire que la maison de ma copine avait pris feu.

Dès que nous y sommes arrivées, nous voyons les flammes qui consumaient avec violence toute la maison. C’est alors que nous avons appelé les sapeurs-pompiers qui sont arrivés au bout de 30mn. Ce sont les pompiers qui ont eu le reflexe d’aller sauter le compteur. Mais c’était trop tard. Tout ce qu’il y avait dans la maison était parti en fumée. » Selon des informations recueillies auprès des riverains, tous les voisins immédiats ont vu leurs appareils partiellement ou complètement détruits.

C’est le cas par exemple de Mme Sawadogo, enseignante, qui a perdu partiellement des biens. Quant à la principale concernée, Mme Azeta Ouédraogo, elle peine toujours à expliquer ce qui lui est arrivée. Elle pense notamment à son frigo rempli de bissap, de zoom-koom, de gâteaux sucrés et salés, etc. « Je ne sais même pas quoi vous dire. Toutes nos économies de plusieurs années sont parties en moins d’une heure. » La dame qui parle ainsi est désemparée. Son mari, chauffeur à la CAMEG, était en mission au moment du sinistre. Nous l’avons rencontré à son retour le 27 juillet 2011. "Mes documents sans lesquels ma vie n’a de sens, mes 250 000 F CFA d’économie, les plats de mon épouse, la carte grise de ma moto... ont disparu en un rien de temps. Lorsque les techniciens de la SONABEL sont arrivés, ils ont fait cas d’une surtension.

Dès lors, la SONABEL m’a demandé de fournir une demande de sinistre qui retrace les causes de l’accident. Ce que j’ai fait et depuis, c’est sans suite. Aujourd’hui, je n’ai que les habits que j’avais lors de mon voyage. Je lance un appel aux âmes sensibles afin qu’elles me viennent en aide. Je suis dépourvu de tout aujourd’hui. » Ces mots sont de François Ouédraogo qui, contraint au déménagement, a du mal à repartir à zéro.

Hamed NABALMA

Le Pays

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