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Banfora : Des épouses d’enseignants suspendus menacent de descendre dans la rue

Publié le vendredi 27 mai 2011 à 02h38min

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La lenteur du traitement judiciaire des dossiers des enseignants accusés de malversations sur des indemnités, fait des vagues dans la cité du Paysan noir. On s’en souvient, en septembre 2009, 44 enseignants suspectés dans cette affaire rocambolesque avaient été arrêtés. Ceux d’entre eux qui ont été relâchés ne perçoivent plus que la moitié de leur salaire et les suppléments pour charges familiales. Depuis lors, certains ne cessent de clamer leur innocence et attendent que le jugement les blanchisse. Sans aucune ressource pour faire face aux charges familiales, ce sont leurs épouses qui ont haussé le ton la semaine dernière à Banfora. Elles menacent de descendre dans la rue pour exprimer leur désarroi.

Vendredi 20 mai 2011, trois représentantes de celles-ci ont été reçues une heure durant par le maire Souleymane Soulama qui s’est dit sensible à leur situation. Malgré les assurances du bourgmestre, ces dernières auraient laissé entendre que ventre vide n’a point d’oreille, mettant en avant le dénuement dans lequel cette situation les a plongées ainsi que leurs enfants qui ne peuvent plus aller à l’école, faute d’argent.


SN GMB : reprise des activités en juin ?

S’il y a une nouvelle qui n’est pas sans déplaire à de nombreux Banforalais, c’est bien l’imminence de la remise en marche des machines de la SN GMB. Que ce soit du côté des autorités ou de celui du milieu des affaires, les mois de juillet ou août sont cités pour la réouverture de l’usine. Cependant, cette nouvelle est contrariée par le constat fait sur le terrain. Aucune lueur de reprise ne se profile. A notre passage mercredi 25 mai 2011, les bureaux étaient désespérément vides et les locaux commencent à être envahis par des herbes. Quant aux employés, leur quotidien se résume à une concertation matinale devant l’usine, suivie de démobilisation.


Des vivres de cantines scolaires dans des boutiques de Banfora

Les vivres normalement destinés aux cantines scolaires dans la localité de Banfora prennent de plus en plus la direction des boutiques pour être vendus. En tout cas, le phénomène prend de l’ampleur et cela n’est pas sans inquiéter certains responsables de l’enseignement de base. Alors qu’un contrôle des stocks se profile à l’horizon, certains enseignants s’interrogent si à cette allure, la seconde dotation des écoles prévue pour le mois de juin 2011 sera livrée.


Le drapeau n’est plus hissé dans les établissements scolaires

de Banfora

Dans la plupart des lycées et collèges de Banfora, les couleurs nationales ne sont plus levées. Renseignement pris, il ressort que si ce n’est le mat qui fait défaut, c’est soit le drapeau qui manque ou est dans un état piteux. Intriguées par cette situation, les autorités de la ville seraient en train de réfléchir pour trouver une solution à cette situation peu patriotique.


Un homme de 40 ans retrouvé pendu au secteur n°4 de Gaoua

La population du secteur n°4 de Gaoua s’est réveillée le 25 mai 2011 avec un cadavre sur les bras. Il s’agit d’un cas de pendaison qui s’est produit à la Place des funérailles, dans la nuit du 24 au 25 mai 2011. Né en 1971, Manipouo Da, maçon de profession, aurait mis fin à sa vie par pendaison, loin de son domicile. Après le constat d’usage, les supputations vont bon train.Le substitut du procureur, Abdoul Kader Nagalo qui s’est rendu sur les lieux, a souligné avoir été saisi très tôt le matin, par le commandement de la brigade de gendarmerie de Gaoua, sur ce drame. « Nous allons procéder à l’ouverture d’une enquête, parce que généralement lorsqu’il y a pendaison, il y a un certain nombre d’éléments qui ressortent, que nous n’avons pas pu constater sur les lieux », a précisé M. Nagalo. Si cette pendaison venait à être établie, cela ferait deux cas en l’espace d’un mois.


Mété Bonkoungou désormais à l’Assemblée nationale

Ancien directeur régional de la santé des Hauts-Bassins, Mété Bonkoungou siègera bientôt à l’Assemblée nationale en tant que député titulaire. Présent sur la liste nationale des suppléants lors de l’élection législative de 2007, il ira remplacer l’ancien député Achille Tapsoba nommé ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi. Mété Bonkoungou était membre du bureau provincial du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) du Houet. Plusieurs fois candidat malheureux aux élections législatives au titre de la province, M. Bonkoungou voit ainsi un de ses grands rêves se réaliser, à savoir celui d’être député.


Avenue Louveau : la SONABEL se fait attendre

Dans la matinée du dimanche 27 février 2011, un camion chargé de ciment et de ferraille et sans chauffeur finissait sa course dans le mur de la résidence de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré. Ce camion qui aurait démarré tout seul en face de la gendarmerie de Kuinima sur l’avenue Louveau, a occasionné des dégâts, notamment au moins six poteaux électriques et des arbres déracinés. Seulement deux jours après, le mur du pied-à-terre de Chantal Compaoré a été reconstruit. Cependant l’éclairage public qui a été endommagé tarde à être rétabli. Depuis 3 mois donc, la SONABEL qui a déjà fait l’effort de planter les poteaux semble avoir mis le reste du problème en latence. Hélas, les accidents de la circulation eux, sont devenus fréquents sur le tronçon non éclairé.


Police municipale de Bobo : Seydou Coulibaly remplace Henri Sanou

Les agents de la police municipale de Bobo-Dioulasso ont finalement eu gain de cause, après leur mutinerie du 16 mai dernier, dont l’objectif principal était le départ de leur directeur. De sources proches de la mairie et des mutins, il a été mis fin aux fonctions de Henri Sanou ce jeudi 26 mai 2011, qui n’aurait pas mis les pieds à son service depuis le premier jour de la mutinerie. C’est désormais l’ex-commissaire du marché central de Bobo-Dioulasso, Seydou Coulibaly, qui prend les rênes de la police municipale. Les policiers reprochaient entre autres à leur premier responsable, le commissaire sortant, Henri Sanou, son manque de capacité à organiser le service et son désintérêt vis-à-vis de leur situation.


Les silures du marigot Houet en danger de mort

Les riverains constatent ces derniers temps qu’une eau noirâtre et nauséabonde descend de la zone industrielle de Bobo-Dioulasso par le grand canal traversant le camp Ouezzin-Coulibaly et se jette directement dans le marigot Houet. Du coup, la vie des silures sacrées, emblème de la ville de Sya, est menacée par cette eau trouble, rejetée par l’activité industrielle. Des jardiniers témoignent que des poissons ont été retrouvés morts. A ce qui s’apparente à un scandale écologique, s’ajoute une situation incompréhensible, car lors de la mise en service de la station de traitement des eaux usées de Dogona (secteur 13), toutes les eaux sales de la zone industrielle étaient censées être drainées vers cette station. Certaines unités n’ont-elles pas encore été raccordées à la station de traitement ? Est-ce une fuite ? Les Bobolais s’interrogent. Le Houet est un marigot pérenne où coule toute l’année un filet d’eau dont la source véritable serait « Dafra », lieu sacré situé à quelques encablures de la ville de Sya. A ce que l’on dit, les silures du marigot Houet y tirent leur origine et c’est pourquoi ils sont considérés comme sacrés.


Ces travaux inachevés au secteur 21

Les travaux de drainage des eaux pluviales du secteur 21 jusqu’au marigot Houet, entamés il y a plus de trois ans, ne sont pas encore terminés. Pire, ils ont même été abandonnés. C’est toujours des trous que l’on rencontre sur l’avenue Diénépo à Diarradougou, ou des caniveaux à ciel ouvert au secteur 21. C’est le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques qui avait attribué ce marché qui, pour le moment n’est pas terminé alors qu’aucun engin de l’entreprise n’est visible sur le chantier. Un chantier inachevé qui a été la source des inondations vécues par le secteur 21 et environnants, l’année dernière. Avec l’installation de la saison hivernale, il est impératif qu’une solution soit trouvée pour éviter le pire

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 27 mai 2011 à 03:15 En réponse à : Banfora : Des épouses d’enseignants suspendus menacent de descendre dans la rue

    Burkina siid ya noomaa. Meme les prisonniers se mutinent. Et les voleurs aussi. Maintenant c’est le tour de leurs femmes de vouloir se mutiner. Vos maris avaient trouver un moyen de se remplir les poches. Maintenant qu’ iols sont ete attrapes, vous voulez marcher. On est ou, la ? Mais Blaise qui veut la paix a tout prix, meme au prix de l’ injustice encore, va vous satisfaire. Alors, dames de voleurs, allez- y. Comme ca les photos vont vous immortaliser comme ces damettes qui poussent leurs maris a voler tout le monde. C’est pas mieux de cous cacher ? On n me defend pas un voleur si soi- meme est un peu honnete.

  • Le 27 mai 2011 à 10:34, par le gouin En réponse à : Banfora : Des épouses d’enseignants suspendus menacent de descendre dans la rue

    vous allez descendre dans la rue et puis quoi ? quand on est dans une telle situation madame, il faut avoir l’humilité d’avoir un peu de scrupule et de retenue. quand on a un mari supposé escroc ou je ne sais quoi, on ne se la boucle. seul le jugement peut déterminer l’innocence ou non des incriminés. vraiment le pays la est foutu. ce n’est la faute à ces pauvres dames.

  • Le 27 mai 2011 à 15:36, par Kylian En réponse à : Banfora : Des épouses d’enseignants suspendus menacent de descendre dans la rue

    Les marches et autres manifestations de rue sont devenues des épouvantails pour les autorités,mais souvent entre le sublime et le ridicule il n’y a qu’un pas à franchir. Attention mesdames ! A moins que vous ne vouliez vous afficher photo à l’appui comme les complices de vos conjoints qui ont trempés dans des affaires louches. On ne devrait jamais mettre sa gloire dans ce qui peut faire sa honte.

  • Le 27 mai 2011 à 17:36, par le républicain En réponse à : Banfora : Des épouses d’enseignants suspendus menacent de descendre dans la rue

    Chers internautes, relisez bien l’article. Le journaliste parle de lenteur du traitement judiciaire des dossiers. De plus, il apparaît que certains ont été relâchés ; ce qui semble indiquer qu’ils ne sont pas coupables. Or, ces derniers ne perçoivent plus que la moitié de leur salaire et les suppléments pour charges familiales. D’autres, convaincus de leur innocence, attendent que le jugement les blanchisse. Le seul responsable dans l’affaire, c’est la justice et ces dames veulent simplement qu’elle se prononce vite car elles n’ont plus de ressources pour faire face aux charges familiales.
    En attendant, ils sont pour le moment de simples suspects et il appartient à la justice d’établir leur culpabilité. C’est comme ça que fonctionne un Etat de droit.
    Peut-être que c’est moi qui ai mal compris.

    Merci

  • Le 27 mai 2011 à 23:12, par Simpore depuis Hollywood aux Etats Unis d"amerique (USA) En réponse à : Banfora : Des épouses d’enseignants suspendus menacent de descendre dans la rue

    es gens n’ont pas ete encore juge et deja on les faits payer. d’autre ont violer, tuer madina et ils sont dehors. pourquoi n’auront elles pas le droit de marcher ? je les soutiens

  • Le 28 mai 2011 à 03:22, par le saint En réponse à : Banfora : Des épouses d’enseignants suspendus menacent de descendre dans la rue

    Pourqoui la RUE est-elle maintenant le seul moyen d’espression au pays des hommes integre.Si ces bonnes dames sont determiner a soutenire leurs conjoints en ces moments,qu’elles ailles rencontrer les autorites competentes en la matiere,car je crois bien que les choses ont changer avec l’arriver au pouvoir du nouveau Premier ministre. Mesdammes,ne suivez pas la mouvance de la rue,ca ne paye pas,seul le DIALOGUE pourra vous aider si vraiment vos conjoints ne sont pas responsables des actes qu’on leur reproche. Dieu beniss le Faso.

  • Le 28 mai 2011 à 18:45, par le saint En réponse à : Banfora : Des épouses d’enseignants suspendus menacent de descendre dans la rue

    Il ira A L’ASSEMBLE juste pour sieger une petite annee !!
    A mon avis son reve se realise,mais vraiment a quel prix.
    Son parcourt politique est entacher de fraude,car de Bobo il s’est retrouver sur la liste National par des racourcie que tout le monde connais ici a Bobo.Que le CDP ouvre l’oeil pour eviter ce genre de militant assoifer de..... Nom.

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