LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

On murmure : La Chambre régionale d’agriculture de Manga braquée et endeuillée

Publié le mercredi 20 avril 2011 à 02h12min

PARTAGER :                          

Manga s’est réveillée ce mardi, avec une mauvaise nouvelle. Selon des sources proches de la Chambre régionale de l’agriculture, contactées par Kantigui, le président de cette instance, Jonas Yogo, a été braqué à trois kilomètres de Boura, province des Balé, sur la nationale n°20, alors qu’il se rendait à Gaoua pour une mission. Dans ce braquage, apprend-on à Kantigui, son chauffeur qui sortait pour son baptême de feu en tant que chauffeur nouvellement recruté avec le véhicule tout terrain que vient juste d’acquérir la Chambre régionale a été froidement abattu par les malfrats.

Selon d’autres sources, le même président Yogo avait été victime du vandalisme de militaires et été dépouillé de ces portables et autres objets qu’il détenait par devers lui. Voilà deux événements malheureux qui se succèdent et attristent plus d’un


Une fausse rumeur crée la panique à Manga

Il est revenu à Kantigui que la sortie des militaires avec comme conséquence des tirs à l’arme lourde, le dimanche 17 avril 2011 à Pô, a créé un terrible vent de panique dans le chef-lieu de la région du Centre-Sud, Manga.

Aux environs de 12h, a-t-on appris à Kantigui, une rumeur sur l’arrivée des militaires dans la cité de de l’épervier s’est propagée à la vitesse de la lumière. Pris de panique, les Mangalais se sont lancés dans un sauve-qui-peut jamais vécu.

Pendant que certains cherchaient à regagner leur domicile, d’autres ont eu l’intelligence de se diriger vers les localités voisines, afin d’être à l’abri des prétendus bidasses en colère.

Dans ce mouvement désordonné des accidents se seraient produits selon des témoins qui avancent qu’une marchande s’est brisée la jambe. En réalité, il n’en était rien. Il s’agit d’une équipe de pandores bien cagoulés et bien couverts de poussière qui revenaient d’une patrouille de sécurisation des personnes et des biens. La situation à Pô, ville voisine, a donc conduit à la propagation de la rumeur


Il frappe son chef de service pour excès de pouvoir

La scène qui s’est produite dans ce mois d’avril concerne un agent de santé du district sanitaire de la commune rurale de Boussé qui aurait asséné des coups à son chef de service. L’infirmier responsable du district qui a voulu empêcher que l’agent porte la main sur son chef, aurait aussi été bousculé. Selon la source de Kantigui, le problème serait que l’agent frappeur en question reprocherait à son chef de service de le programmer expressément tous les week-ends pour les gardes. Aux dernières nouvelles, la hiérarchie régionale de la Santé, de même que le haut- commissaire de Boussé auraient été saisis pour juguler le différend qui existe entre les deux hommes. Kantiguisouhaite vivement, qu’ils enterrent la hache de guerre et canaliser leurs énergies pour le bonheur des patients


Réponse de Fasotex à Kantigui

Kantigui a reçu une réaction de la société Fasotex spécialisée dans l’impression des tissus par rapport à la plainte de certains de ses clients. Kantigui s’était interrogé lors de son dernier rendez-vous avec les lecteurs du quotidien de tous les Burkinabè, sur la situation de Fasotex en relayant les difficultés d’un client à entrer en possession de ses pagnes commandés ou à récupérer la somme d’un million de francs CFA versée à titre d’avance pour la confection de quatre balles de pagne depuis le 18 janvier 2011. Kantigui s’est laissé ensuite dire que le directeur général de Fasotex, rentré de Cotonou, a procédé le 13 avril dernier, au remboursement de la somme.

La cause de ce rendez-vous manqué avec ce client, indique-t-on à Kantigui, serait liée à la crise du coton constatée au niveau mondial, occasionnant la rupture de la cretonne (tissu blanc) servant à l’impression des tissus par Fasotex. « Ce n’est pas un problème de Fasotex, mais un problème général et qui concerne la sous-région et le monde depuis 2010 », dit-on à Kantigui. Fasotex qui a hérité des infrastructures de l’ex-usine Faso Fani fait face à la vétusté des machines et est aujourd’hui limitée à la seule impression des tissus. L’atelier de filature et de tissage étant désuet, Fasotex envisage la relance de ce volet, afin d’améliorer sa production et la valorisation du coton burkinabè.

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées