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CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

Publié le lundi 28 mars 2011 à 03h37min

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Selon une source digne de foi, deux sous-officiers de l’armée burkinabè en mission de maintien de paix au Darfour sont morts tragiquement le mercredi 23 mars 2011. L’un est adjudant-chef et l’autre, sergent. Tout serait parti d’une dispute entre les deux militaires. C’est à l’issue de celle-ci que le sergent a décidé de mettre fin aux jours de son supérieur. Arme en main, il rejoint ce dernier qui se reposait dans sa tente, à 19h passées, après une mission sur le terrain.

Là, le sergent arrose littéralement de balles l’occupant de la tente. Après, il se tue lui-même avec la même arme. Selon notre source, les deux corps, comme c’est le cas lorsque des militaires tombent au cours d’une mission, seront rapatriés incessamment et inhumés au pays.


Grève des magistrats : les acteurs du monde judiciaire appelés pour une concertation

Les acteurs du monde judiciaire, entendez par-là les magistrats, les greffiers et les avocats, seront en concertation le mardi 29 mars 2011 au Centre cardinal Paul Zoungrana. Selon nos sources d’information, tous les acteurs de la Justice, y compris ceux qui sont en province, prendront part à cette rencontre extraordinaire. Il s’agira d’examiner la situation actuelle liée à la remise en cause d’une décision judiciaire qui a occasionné la libération de condamnés. Pour tout dire, depuis que la soldatesque, dans sa furie vengeresse, a libéré cinq militaires condamnés, le monde judiciaire burkinabè traverse plus que jamais un malaise, d’où la suspension annoncée des activités juridictionnelles par les magistrats. Sans doute donc que la rencontre du mardi permettra de lever le voile sur un grand nombre d’aspects dont la question de l’indépendance de la Justice.


Manifestation des militaires : des juges contraints à l’exode

La manifestation des militaires suite à une décision de justice jugée trop lourde, a failli, à l’image de la vague de protestation des élèves, gagner l’ensemble du territoire. En effet, de sources dignes de foi, il nous a été rapporté que la soldatesque était déjà sur le qui-vive à Fada N’Gourma et à Bobo-Dioulasso. Selon les mêmes sources, un chef de corps a même appelé le juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Fada pour lui demander de libérer instamment tous les militaires condamnés pour avoir eu une altercation avec des civils. N’ayant pas accédé à cette requête pour le moins ahurissante, le juge en question et certains de ses collègues ont quitté Fada pour Koupéla afin de parer à toute éventualité. Du côté de Bobo-Dioulasso, il semble que certains chefs de corps menacent de libérer également tous les militaires incarcérés ou inculpés pour des cas similaires à cette banale affaire de fesses.


Cascade de Karfiguela : un étudiant bobolais se noie dans les eaux

Un étudiant bobolais du nom de Laurent Méda, âgé de 22 ans, est mort par suite de noyade, le 26 mars 2011 vers 15h, à la Cascade de Karfiguela, située à environ 10 kilomètres de Banfora. Le défunt, qui était en 3e année de génie civil à l’université catholique de Bobo-Dioulasso, est le fils du président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), Jean- Claude Méda. Le jour du drame, il est arrivé dans la Cité du paysan noir en compagnie de ses camarades dans le cadre d’une sortie de détente. Vers 15 h 30 mn, le groupe s’est jeté à l’eau pour se baigner. Mais la partie sera de courte durée car moins de 5 minutes après, Laurent Méda disparaissait au fond des eaux. Alertés, les autorités locales et les sapeurs-pompiers se mobilisent sur les lieux.

Malheureusement, les recherches des soldats du feu, menées jusqu’à 20 h, sont restées sans succès. C’est le lendemain dimanche 27 mars vers 9 h 20 mn que les sapeurs-pompiers retrouveront le corps. Un photographe qui aurait rencontré les jeunes au moment où ils s’apprêtaient à se baigner confie les avoir prévenus que l’endroit choisi était très dangereux. En effet, tous les cas de noyade à la Cascade se sont produits en cet endroit que l’on appelle grande piscine. « Après les avoir avertis, j’ai poursuivi ma route. A une centaine de mètres du groupe de jeunes, j’ai été interpellé pour une photo et je devais retourner sur mes pas. Arrivé à la hauteur du groupe de jeunes, j’ai constaté que l’un d’eux avait des difficultés. J’ai averti les autres qu’il se noyait et qu’il fallait voler à son secours. Mais ils m’ont rétorqué qu’il s’amusait », raconte le photographe profondément meurtri.


Pillages de commerces : des syndicats de commerçants appellent à la solidarité

Ceci est une déclaration de la coordination des structures syndicales des commerçants sur les événements survenus dans la nuit du 22 au 23 mars 2011 à Ouagadougou.

"C’est avec consternation et regret que nous avons constaté, suite aux événements malheureux survenus dans la nuit du 22 au 23 mars 2011 de la mutinerie au sein de l’armée burkinabè, des actes de vandalisme, des casses, pillages et vols des biens financiers et matériels des commerçants de la ville de Ouagadougou. La coordination, par la présente, voudrait adresser sa compassion aux commerçants ayant subi des pertes lors de cette manifestation et les inviter à la retenue ; interpeller les autorités gouvernementales à prendre les dispositifs nécessaires pour indemniser les victimes dans de délais convenables. Par ailleurs, elle lance un appel à tout commerçant, où qu’il soit sur le territoire national, à la solidarité, à l’unité et à la mobilisation pour la défense de nos intérêts moraux et matériels. Se réserve le droit de manifester en cas de non- satisfaction de nos requêtes légitimes."


Fédération burkinabè de football Ligue régionale du Centre-Ouest : communiqué de presse

A la date du 18 mars 2011, le Bureau exécutif du club de football BPS Koudougou et les entraîneurs Compaoré Ousmane (LATO) et KOFFI Hyacinthe ont décidé, de commun accord, de se séparer à l’amiable. Le club du BPS Koudougou remercie les deux entraîneurs concernés pour l’excellente collaboration ayant existé depuis octobre 2009, pour la qualité du travail effectué avec l’équipe première et leur souhaite bon vent pour la suite de leurs carrières respectives. Pour la suite de la saison 2010-2011, l’équipe première du club a été confiée au duo Zongo Bernard et Belemtougri Dieudonné, avec pour mission d’offrir au club un classement honorable en fin de saison.


Mairie de Ouargaye : le 7e Secrétaire général installé

En sept ans de gestion de la mairie de Ouargaye, le bourgmestre, le Pr Prosper Zombré, est à son 7e secrétaire général. Ce dernier a été installé courant mars après le départ de son prédécesseur suite à une crise ouverte avec le maire. Suite à ce sempiternel changement de SG, la mairie de Ouargaye fonctionne au ralenti car le bourgmestre n’est pas résident, son 1er adjoint est indisposé pour raison de maladie et le 2e adjoint au maire est royalement méconnu de la commune. Ce sont certains conseillers municipaux qui se débrouillent à leur manière pour faire fonctionner la mairie, a dit un ressortissant de la commune.


Suspension des œuvres universitaires : l’action citoyenne du mouvement "J’aime ma patrie"

Au lendemain de la marche de protestation des étudiants à Ouagadougou le 11 mars dernier, les autorités ont pris des mesures suspendant tous les services sociaux. Ainsi, des étudiants étaient abandonnés à leur propre sort. C’est dans ce sens que certains ont sollicité l’appui de certaines structures dont le mouvement "J’aime ma patrie" qui, à son tour, a sollicité le soutien d’associations, d’organisations de la société civile et de jeunesse, militant pour certaines en son sein, et de jeunes chefs d’entreprises pour venir en aide à des étudiants. Les uns et les autres ont réagi et ce sont aujourd’hui environ deux mille étudiants que le mouvement soutient.

Des étudiants sont ainsi hébergés dans des quartiers de Ouagadougou avec en plus des kits de toilette. S’ils recevaient au départ des pâtes alimentaires, du riz et bien d’autres dons alimentaires, le mouvement a par la suite décidé, compte tenu de la forte demande, de faire des repas pour les distribuer aux étudiants qu’il héberge et aussi à ceux qui ont pu se trouver eux-mêmes des logements. Cette action citoyenne est saluée par de nombreux étudiants. Pour le mouvement « J’aime ma patrie », il s’agit de ne pas rester indifférent face à cette situation que vivent les étudiants.


Le maire de Dédougou en deuil

Le maire de Dédougou, Gnami Valentin Konaté, est en deuil. Son épouse Augustine Konaté/ Diallo est décédée le 24 mars 2011 à Bondokuy, dans l’ambulance qui l’évacuait à Bobo-Dioulasso. Agée de 60 et institutrice à la retraite, elle a été inhumée le 26 mars 2011 à son domicile sis à Passakongo. Parents et amis l’ont accompagnée à sa dernière demeure.


Reporters du Faso : Non aux entraves à l’exercice de la profession de journaliste !

Ceci est une déclaration du Reporters du Faso sur les différentes agressions ou entraves à l’encontre des journalistes, constatées ces derniers moments.

"En date du 13 mars 2011, l’association de défense et de protection des journalistes, "REPORTERS DU FASO" a émis une alerte suite aux entraves à l’exercice de la profession constatées lors des manifestations des étudiants et des scolaires le 11 mars 2011. "REPORTERS DU FASO" avait alors dénoncé les violences et voies de faits sur les reporters de la Télévision nationale à Ouagadougou ainsi que sur le correspondant du journal Sidwaya à Ouahigouya. Il nous revient que d’autres types d’entraves ont été exercés sur des journalistes et des reporters, notamment à Bobo-Dioulasso, où des manifestants ont confisqué l’appareil photo de l’équipe de l’Express du Faso. Le reporter de l’Hebdomadaire Bendré a également vu son appareil photo confisqué par des éléments de la gendarmerie.

Au moment où nous tracions ces lignes, l’appareil photo de l’hebdomadaire Bendré et la caméra de la Télévision nationale du Burkina n’avaient toujours pas été restitués à leur propriétaire. "REPORTERS du FASO" s’inquiète de cette nouvelle forme de censure qui ne dit pas son nom, caractérisée par le retrait des outils de travail des hommes de médias. Par conséquent, le Bureau national de Reporters du Faso invite instamment les détenteurs illégaux de ces outils de travail à les rendre aux propriétaires légitimes sans condition."


Reprise des cours à Bobo : l’APEJE appelle les écoliers franco-arabes à la retenue pour une reprise sereine des cours

Suite aux violentes manifestations des scolaires et étudiants consécutives à la mort de l’élève Justin Zongo à Koudougou et qui a contraint le gouvernement a décrété un congé précoce, l’Association pour l’épanouissement de la jeunesse (APEJ) a rencontré le vendredi 25 mars 2011 les fondateurs, éducateurs et parents d’élèves des écoles franco-arabes de Bobo pour apporter sa touche à la crise par une sensibilisation. Au menu de la rencontre, plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour visant à favoriser une reprise sereine des cours, aider à travers des groupes spécifiques à la sensibilisation des élèves au respect des biens et infrastructures publics, des parents à la prise de conscience de leur rôle dans l’éducation des enfants, des fondateurs à être très regardants sur les actions scolaires et universitaires. Selon la présidente Salmata Ouattara, l’APEJ qui ambitionne de promouvoir la paix, l’épanouissement et la stabilité des jeunes, jouera encore sa partition pour plus de civisme et de moral en milieu scolaire, et plus encore dans les établissements franco-arabes. Ainsi, pour éviter le spectre de l’année blanche qui menace, elle a invité chaque fondateur, chaque enseignant et chaque parent d’élève à être un acteur dans la sensibilisation pour le retour de la paix à l’école. Elle a en outre informé les participants du lancement de la deuxième édition du concours d’excellence des écoles franco-arabes, medersa et établissements islamiques de la région des Hauts-Bassins.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 28 mars 2011 à 09:37 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

    bonjour a tous.
    concernant la manifestation des militaires je ne sais pas de quoi vous parlez mais étant militaires je vous informe qu’aucun soldat n’est emprisonné dans les prisons civiles dans les autres garnisons.
    un militaire devant purgé une peine de prison est conduit à la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction des Armées)
    en plus aucun chef de corps n’oserait intimer l’ordre à un juge de libérer les soldats. merci donc de vérifier vos sources et surtout de contribuer à la vérité.

  • Le 28 mars 2011 à 09:37, par martan En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

    si le professeur Zombre ne change pas de facon de faire il ira a son 8e SG ou meme plus et ca c’est la commune qui perd.pour moi sa non residence n’est pa le pb ici.il ya des maires qui sont aussi non residents ailleurs mais ils ne changent pas autant de SG.dc le pb se trouve ailleurs,je veux dire kil doit se poser lui se poser des questions sur la valse des SG ds sa mairie.

  • Le 28 mars 2011 à 09:57, par Artisan de Paix En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

    Expliquez-moi, Messieurs, pourquoi cette précision dans ce sous-titre d’étudiant "Bobolais" qui s’est noyé ! La précision du bobolais avait-elle vraiment une importance pour notre journaliste ? Méfions-nous de ce genre de dérives qui se multiplient dans nos colonnes.
    Pour ma part, c’est, je crois,tout simplement un étudiant burkinabé, ou tout au plus un étudiant de l’Université Catholique de Bobo-Dioulasso.

    Mes condoléances à la Famille Meda.

    QUE SON AME REPOSE EN PAIX !

  • Le 28 mars 2011 à 12:10, par Baba En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

    Decidement notre armee est malade, tres malade meme.
    Paix a leur ames.
    j espere que c est pas une histoire de... fesses.

  • Le 28 mars 2011 à 13:12, par SOS En réponse à : CASCASDES DE BANFORA

    comment nous les africains peut-on manquer tant d’initiative ! Un lieu touristique de cette envergure et le ministere en charge ne met meme pas les précautions pour eviter de tels accidents ! Pourtant il semblerait que l’accès est payant. Pourquoi donc ne pas mettre à disposition des touristes des gilets et un maitre nageur pour veiller à la sécurité. Il ya eu trop de morts dans cette cascade qui aurait pu etre eviter si de telles mesures avaient ete prise. Alors monsieur le Directeur Regional du Tourisme de la zone des cascades pensez-y

  • Le 28 mars 2011 à 15:03, par Manitu En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

    L’histoire de ce photographe là me chagrine.
    Soit il a une grande phobie de l’eau, soit il est un cynique.

    Toi tu sais que les enfants se baignent à un endroit dangereux, tu en vois même un qui se noie, personne d’autre que toi ne le remarque mais tu tournes le dos. Tant pis pour ces inconscients, à la limite.

    Mais il s’agit de vies humaines tout de même. Moi j’aurai honte de dire que j’y étais...

    • Le 28 mars 2011 à 16:10 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

      Reponse a la remarque de SOS.
      Quand je pense que dans certains pays pour nettoyer le sol d’un hôtel vous avez droit a "Watch your steep" en gros faites "attention à où vous mettez les pieds" pour vous prévénir d’un éventuel danger. Si vous allez à la mer, dans un lieu ou la "baignade est interdite" le panneau annonceur est tellement gros et rouge que votre désir est de filer dare dare des lieux. Et voilà qu’ici, il y aurait déjà eu mort d’homme. Y’at-il une plaque pour dissuader les éventuels baigneurs tant le lieu est dangereux OU par "manque de moyens" on n’a pas pu faire une plaque.

      Je présente mes condoléances à JC MEDA. A la fin de ton deuil, pour rendre service à la Patrie, comme ta vie semble le dévouer, tu devrais déposer une plainte contre les administrateurs du lieu, pour exiger que tous les lieux dangereux qui accueillent les jeunes gens soient balisés et reclamer un fr symbolique. Ton action sauvera bien d’autres enfants et tous les enfants ainsi sauvés deviendront tes fils pour suppléer un tant soit peu à la douleur due à la perte de ton fils.

      Que le jeune MEDA repose en paix !

  • Le 28 mars 2011 à 15:35, par AROSS En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

    Le premier intervenant au forum prétend qu’il ne voit pas en quoi des militaires peuvent intimer l’ordre à des juges de libérer certains des leurs incarcérés. Il nie donc les faits. Mais qu’il arrête d’être naîf ou malhonnête. Autant vs ne voyez pas en quoi des milo peuvent menacer des juges, autant, je puis vs rétorquer que cela n’est pas une nouveauté au Faso surtt avec leur dernière sortie où le palais de justice et la maison de l’avocat ont été littéralement vandalisés. Pire, des dossiers en instruction ont éeé emportés. Si cela a pu se produire impunément, pensez vs que menacer un juge peut-être une équation impossible ?Ne rêvons pas.OK ?

  • Le 28 mars 2011 à 17:38, par Lodoube En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

    la piscine des Cascades est connue pour son caractère mystique, et je ss sur que nos étudiants étaient au courant.
    Faut pas défier ce qu’on ne voit pas !!! cette partie des cascades est très dangereuse. les autorités gagneraient effectivement à poser des enseignes interdisant la baignade dans cette piscine. En effet, chaque année, au moins une personne y perd la vie.
    Ce n’est pas sérieux de la part des autorités.
    Ttes mes condoléances à la famille éplorée.

  • Le 29 mars 2011 à 00:05, par N’maway En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Darfour, un militaire burkinabè tue son collègue et se suicide

    Pourquoi ne pas utiliser des machines pour fouiller cette partie de la cascade afin de savoir pourquoi il y’a des noyades. Ca merite quand meme reflexion. Ou tout simplement il faut baliser cette zone ou interdire l’acces.

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