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CONFIDENCES DU WEEK-END : Ouahigouya, le SYNTSHA dénonce l’agression d’un agent de santé

Publié le lundi 14 mars 2011 à 00h40min

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La section SYNTSHA de Ouahigouya dénonce l’agression "ignoble et barbare" de l’agent Sanou David, le 11 mars dernier, par un agent de forces de l’ordre. Elle exige des autorités que justice soit rendue à la victime.Le vendredi 11 mars 2011, très tôt dans la matinée, des barrages militaires ont été érigés sur toutes les voies d’accès à l’hôpital, sans que l’administration du CHR en ait été informée au préalable. Les travailleurs du CHR ont eu toutes les difficultés possibles pour accéder à leur lieu de travail. Il leur a fallu d’interminables explications et détours pour pouvoir accéder à l’hôpital.

C’est dans ce contexte d’état de siège qui ne dit pas son nom que la section SYNTSHA de Ouahigouya s’apprêtait du reste à dénoncer vivement, l’agression du camarade David Sanou, technologiste biomédical, aux environs de 12h, alors qu’il se rendait à son poste de travail pour lever une urgence. Il a reçu des coups violents sur la tête, ayant entraîné des saignements importants qui ont nécessité plusieurs points de sutures.

L’intéressé a, du reste, déposé une plainte à la Justice. Face à cet acte violent, ignoble, barbare, relevant d’une autre époque, les travailleurs du CHR, en assemblée générale, ont décidé d’un débrayage ce jour 11 mars 2011, pour manifester leur mécontentement et attirer l’attention de l’opinion nationale sur cette ignominie. Ce débrayage sera suivi d’un sit-in les lundi 14 et mardi 15 mars 2011 de 8h à 10 h dans l’enceinte du CHR pour exiger des autorités :
- la justice pour le camarade David Sanou ;
- l’accès au CHR sans conditions au personnel, aux patients et aux accompagnateurs ;
- l’arrêt des bavures commises par les forces de défense et de sécurité ;
- la gestion concertée des questions de sécurité du CHR. La section provinciale de SYNTSHA du Yatenga interpelle les autorités à se pencher sérieusement sur toutes ces questions. En tout état de cause, elle se réserve le droit de poursuivre la lutte pour faire entendre les préoccupations légitimes des travailleurs du CHR.


Manifestations des étudiants : le gouvernement appelle une fois de plus à la retenue

Ceci est un communiqué de presse du gouvernement relatif aux manifestations qui ont opposé les étudiants aux forces de l’ordre le vendredi 11 mars 2011 à Ouagadougou.

Par lettre datée du 7 mars 2011, l’ANEB a informé le maire de la commune de Ouagadougou de son intention d’organiser une marche le vendredi 11 mars 2011, en vue de transmettre un message, en indiquant un itinéraire qui, manifestement, comportait des risques élevés, en raison de la nature commerciale et administrative de la zone à traverser. Le maire de la commune de Ouagadougou, tout en acceptant le principe de la marche, a proposé un itinéraire plus adéquat et un lieu de remise du message conformément aux prérogatives que lui confèrent les dispositions légales.

L’ANEB accepta le lieu et l’autorité désignée pour la réception du message. Mais contre toute attente, en lieu et place du message, les autorités et les forces de l’ordre reçurent une pluie de pierres et d’objets divers. Les manifestants forcèrent le barrage de sécurité, entraînant la dispersion de la marche qui était censée se dérouler pacifiquement. Du reste, pour prévenir ces dérives, les ministres en charge de l’enseignement supérieur et de la sécurité avaient reçu par deux fois, des responsables de l’ANEB, en vue de réunir les conditions d’une marche pacifique.

Le gouvernement prend l’opinion publique à témoin que l’ANEB, par cette marche marquée par des actes de vandalisme, ainsi que son intention d’organiser d’autres manifestations, fait planer de graves menaces sur la poursuite normale des activités académiques sur les campus malgré tous les efforts du gouvernement pour traiter dans la transparence et le respect de la règle de droit, les tragiques événements de Koudougou. Le gouvernement en appelle une fois de plus à la retenue et au sens de la responsabilité de tous.


Reporters du Faso : non à l’agression des journalistes !

Ceci est une déclaration de Reporters du Faso suite aux actes d’agression dont ont été victimes des journalistes lors des manifestations d’élèves et étudiants. La situation nationale est marquée ces derniers jours par des manifestations de protestation suite à la mort de l’élève Justin Zongo à Koudougou. Les médias burkinabè en rendent compte en toute responsabilité. Malheureusement, Reporters du Faso, association de défense et de protection des journalistes, a observé que certains manifestants s’en prennent délibérément aux équipes de reportage venues faire leur travail.

C’est ainsi que les reporters de la Télévision nationale du Burkina ont été pris à partie par des manifestants le 11 mars dernier à Ouagadougou. La caméra de la RTB a été confisquée et les journalistes physiquement agressés. A Ouahigouya, lors des manifestations du mercredi 9 mars, le correspondant du journal Sidwaya et de Radio Burkina a été aussi pris à partie. Contraint d’entonner l’hymne national par ses agresseurs, il a été ensuite molesté parce qu’il n’aurait pas eu une belle voix de l’avis des manifestants. Armé d’armes blanches et à feu, ils l’auraient menacé et agressé pour avoir pris des images.

Son appareil photo a ainsi été totalement détruit par la foule. Reporters du Faso, face à ces agressions qui mettent en danger la sécurité des journalistes :
- exige la restitution de la caméra de la Télévision nationale dans les plus brefs délais et sans condition ;
- condamne fermement ces entraves à la liberté de la presse ;
- appelle au sens de la retenue et de responsabilité des uns et des autres. Par ailleurs, l’association Reporters du Faso réaffirme son soutien à tous les journalistes et les invite à persévérer sur la voie du professionnalisme et de l’excellence.


SN-SOSUCO : les travailleurs de nouveau dans la rue

Le samedi 12 mars 2011, des travailleurs de la SN-SOSUCO étaient de nouveau dans la rue pour protester contre, disent-ils, la volonté affichée de la direction générale de fermer l’entreprise. Ce qui, de leur avis, serait un grave préjudice pour la région des Cascades et le Burkina tout entier, la SN- SOSUCO étant le deuxième employeur après l’Etat. Dans la lettre de protestation qu’ils ont remise au haut-commissariat, les travailleurs indiquent que la direction générale n’a pas d’égard pour les autorités de notre pays. C’est pourquoi ils souhaitent que soit mis fin à la cession de la SN-SOSUCO au groupe IPS.

Après s’être rassemblés au Stade municipal de Banfora, les ouvriers, soutenus par les militants syndicaux du secteur de l’éducation et de la santé, sont passés par le rond-point du paysan noir avant de rallier la nationale 7 en passant devant la DPENA, la gare de Rakiéta et le grand marché de Banfora. Ce qui les a ensuite conduits au haut- commissariat où les attendaient les autorités locales parmi lesquelles le maire de la commune de Banfora, le préfet, la SG de la région et le haut- commissaire, Casimir Séguéda, à qui les marcheurs ont remis la lettre de protestation. Les ouvriers se sont à nouveau déportés au Stade municipal où, durant une trentaine de minutes, ils se sont adressé des messages d’encouragement et de constante mobilisation.


Croix-Rouge burkinabè : Bana Ouandaogo reconduite

Ceci est un communiqué de presse de la Croix-Rouge burkinabè rendant compte de la tenue de la 12e assemblée générale ordinaire de la Croix-Rouge burkinabè. Le 26 février 2010 s’est tenue la 12e assemblée générale ordinaire de la Croix-Rouge burkinabè. La rencontre qui a eu pour cadre la salle de réunion de la société nationale a connu la participation des délégués venus des 45 provinces du Burkina Faso. Elle avait, entre autres, pour ordre du jour l’examen et l’adoption du rapport moral de la présidente, des rapports d’activités et financiers de l’organe de gestion ainsi que la politique du volontariat de la Croix-Rouge burkinabè.

Par ailleurs, des présentations ont été faites sur les grandes lignes du budget 2011 et la commémoration du cinquantenaire de la Croix-Rouge burkinabè. Les élections pour le renouvellement du bureau du Conseil de direction ont marqué la fin des travaux de cette assemblée générale. Dans son discours d’ouverture, la présidente de la Croix-Rouge, Mme Bana Ouandaogo, a d’abord remercié tous les acteurs qui œuvrent chaque jour pour que la Croix-Rouge puisse remplir sa mission au profit des victimes des situations d’urgence. Mention spéciale a été faite aux volontaires et aux partenaires techniques et financiers.

Les présidents et représentants des 45 comités provinciaux ont, dans une déclaration, relevé les nombreuses réalisations humanitaires de la Croix-Rouge burkinabè sous la conduite de madame Bana Ouandaogo, avant de regretter l’attitude condamnable de certains individus qui œuvrent à ternir, ces derniers temps dans la presse, l’image, la notoriété et la crédibilité de la Croix-Rouge burkinabè. Ils ont, par conséquent, réaffirmé leur soutien sans faille à la présidente sortante. A l’issue de l’adoption des différents rapports et des présentations de certains thèmes spécifiques, l’assemblée générale a procédé à l’élection des membres du Conseil de direction et de deux commissaires aux comptes hors bureau. Le nouveau bureau du Conseil de direction se compose comme suit :
- Présidente : Bana Ouandaogo (55 voix/55)
- 1er vice-président : Denis Bakyono (55 voix/55)
- 2e Vice-présidente : Adèle Congo (50 voix/55)
- Trésorière générale : Agnès Kaboré (55 voix/55) Les autres membres du bureau sont : Abel Lompo (55 voix/55) Christophe Alidou Diebré (55 voix/55) Larba Yarga (55 voix/55) Patricia Zaïda (55 voix/55) Georges Ouédraogo (55 voix/55) Haoua Ouédraogo (55 voix/55) Patricia Tamini (55 voix/55).


Conférence de presse : visite de la délégation de l’Association européenne des ligues de football professionnel (EPFL)

La conférence de presse portera sur la visite de Hristo Stoichkov au Burkina Faso. Il est accompagné de la délégation de l’Association européenne des ligues de football professionnel (EPFL) conduite par Sir David Richards, pour visiter des projets mis en œuvre par la FAO en partenariat avec le gouvernement du Burkina Faso et financés par l’UE en réponse à la crise alimentaire et aux aléas climatiques.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 14 mars 2011 à 10:12 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Ouahigouya, le SYNTSHA dénonce l’agression d’un agent de santé

    "La section SYNTSHA de Ouahigouya dénonce l’agression "ignoble et barbare" de l’agent Sanou David, le 11 mars dernier, par un agent de forces de l’ordre."
    Décidément, ces gens en tenue sont incorrigibles !Mais qu’est-ce qu’on leur fourre dans le tête pendant leur formation ?

    • Le 14 mars 2011 à 11:32 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Ouahigouya, le SYNTSHA dénonce l’agression d’un agent de santé

      Il faut plutôt chercher a comprendre ce qui s’est passé la bas. Une barrière militaire c’est une barrière militaire celui qui va chercher a forcé la barrière en payera les frais. Il faut que les gens arrêtent de profiter de la situation actuelle des hommes de tenue pour se foutre de la tenue. Il y’a des gens qui pensent que tout leur est permis. Si on te demande de t’identifier et tu refuses parce que tu pense que tu est au dessus de la loi. Il ne faut pas s’attendre en tout cas à ce que les hommes de tenus te négocient pour contrôler ton identité. Force doit rester a la loi. Je ne suis pas content de la situation dans laquelle se trouve M. Sanou. je lui souhaite prompte rétablissement. Merci

    • Le 14 mars 2011 à 11:35, par bella En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Ouahigouya, le SYNTSHA dénonce l’agression d’un agent de santé

      Ah ! Pauvre SYNTSHA a Ouahigouya. Il faut dire que le nombre de victimes a quand meme baissé et les "frappeurs" ont changé par ce qu’en 2000 c’etait le CDP (Méchant, Ramata Youba, le militaire en retraite Zakaria etc...) qui avait tenu le role des forces de l’ordre et eux n’avaient pas fait de distinction : agents de santé, visiteurs, malades etc.... Comme ce travail est beaucoup apprécié à Ouahigouya. Mais à la différence des forces de l’ordre le CDP on frappe plus largement et et on te sanctionne. Rien qu’en 2000 l’histoire !!!

    • Le 14 mars 2011 à 12:03, par bil En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Ouahigouya, le SYNTSHA dénonce l’agression d’un agent de santé

      Est ce que l’agent de santé à montré un papier attestant qu’il est agent de santé ? qu’est ce qui prouve que ce n’est pas encore un des casseurs masqués ?. l’agent de securité a raison de ne pas le laisser frnachir. Pourquoi lui il insiste. Que vont chercher les marcheurs à l’hopital ?

  • Le 14 mars 2011 à 11:17, par CLAIRE En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Ouahigouya, le SYNTSHA dénonce l’agression d’un agent de santé

    voyez vous.ils sont devenus ennemies meme de ceux qui peuvent par leurs gestes sauver des vies humaines.pour ne pas dire ennemies des vies humaines.pouquoi placer des barrieres sur des voix d’axces d’un hopital sans informer la direction et les agents soignants. vous exagerez maintenant n’est ce pas.qui vous a ordonner d’empecher meme le personnel d’y entrer.que syintsha recherche l’auteur de cette ordre la.ces agents de force de l’ordre attaquent tout le monde maintenant.ils sont devenus des chiens enragès.ECOUTEZ BIEN CHERS AGENTS NE TOUCHEZ PLUS,PAS MEME AU PLUS PETIT QUI VIENT D’ETRE CONCUS.LE PEUPLE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS.

  • Le 14 mars 2011 à 14:46, par Adja En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Ouahigouya, le SYNTSHA dénonce l’agression d’un agent de santé

    Reporters du Faso doit surtout inviter les journalistes au professionalisme. Pourquoi seulement RTB et Sidwaya sont pris a partie ? Lorque l’on vient couvrir une manisfestation avec le desir manisfeste de mal raporter ou d’écrire ce que les princes du moment veulent lire, on ne doit pas s’étonner d’etre molesté

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