Considéré comme étant celui par qui tous les malheurs sont arrivés à Koudougou et dans d’autres localités. C’est déplorable que dans un Etat de droit on refuse à un citoyen le droit d’établissement dans une localité donnée. Et dans ce cas précis, la situation est encore plus dangereuse dans la mesure où il s’agit de son village.

Pas de SMS en direction et en Côte d’Ivoire

Ayant vite compris que c’est par les SMS que les Tunisiens, les Egyptiens ont réussi à se mobiliser pour faire partir leurs présidents, et que c’est par ces mêmes SMS que les Algériens, Marocains et autres Yéménites s’organisent pour demander le départ de leurs présidents ou des reformes, Laurent Gbagbo a vite fait de prendre les devants. En suspendant l’émission de SMS dans son pays. Une autre manière antidémocratique de confisquer le pouvoir.

Un convoi bloqué à Sabou

Des autorités qui devraient se rendre à Bobo-Dioulasso dans le cadre de l’inauguration de nouveaux bâtiments à la direction régionale des transports de l’Ouest, n’ont pas pu le faire. Leur convoi aurait été bloqué à Sabou par des manifestants. Il aurait fallu, semble-t-il, de chaudes négociations pour que les véhicules ne soient pas caillassés par les manifestants. Immédiatement, le convoi aurait fait demi-retour sur Ouagadougou. Si bien que l’inauguration n’a finalement pas eu lieu. Elle aurait été remise à une date ultérieure.
Est-ce pour cela que la visite du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, suivie de la conférence de presse qu’il devait effectuer à la cité des logements sociaux au secteur 18 a été reportée elle aussi à une date ultérieure ?

Documents et véhicules en lieu sûr

Par ces temps qui courent, il n’est pas facile d’être policier, ou même agent des forces de l’ordre de façon générale. Car, les manifestants que sont les élèves et étudiants ne veulent pas sentir ces forces de défense et de sécurité. Aussi, il est semble-t-il déconseillé aux policiers de sortir en tenue de travail. Pour ne pas se faire identifier par les manifestants. C’est ainsi qu’il semble que plusieurs commissariats de police ont été actuellement vidés de tous les documents et autres mobiliers importants. Quant aux véhicules de l’Etat et autres biens, ils sont actuellement dans des lieux sûrs, à l’abri de tout vandalisme.

ADENA/ section de Bobo : retrouvailles autour d’une même cause

Les membres de l’Association pour le développement de Nasso (ADENA) section de Bobo-Dioulasso seront en conclave ce dimanche 13 mars prochain. Non pas pour une Assemblée générale encore moins une plantation d’arbres comme ils ont toujours l’habitude de le faire ces deux dernières années en période hivernale.
En effet, les membres se retrouveront cet après-midi du 13 mars au domicile de l’Abbé Georges Ouattara sis au secteur 16 (ex saint Etienne) de Bobo-Dioulasso pour faire le bilan des acquis de l’année écoulée et se pencher sur les difficultés afin de mieux réussir l’avenir.

Des faux billets de Laurent Gbagbo ?

La rumeur court que depuis qu’il est privé de liquidité par l a Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Laurent Gbagbo et son gouvernement auraient procédé à l’impression de billets de banque. Notamment les coupures de 10 000 F CFA. Vrai ou faux, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest devrait nous situer sur cette question d’importance. Car, depuis un certains temps, dans certains milieux on doute des billets de 10 000 F CFA. Surtout quand il porte une quelconque marque. C’est le cas par exemple de ce client qui a vu son billet de 10 000 F CFA refusé dans un commerce parce qu’il avait le bout coupé. Vainement, il a tenté de prouver que son billet n’était pas faux. Il a dû trouver un autre billet pour faire ses achats.

Des élèves savent-ils pourquoi ils marchent ?

Dans le milieu des manifestants pour que justice soit rendue à Justin Zongo, il y en a qui ne savent véritablement pas pourquoi ils marchent. C’est dans ces milieux qu’on trouve des élèves ou des étudiants qui veulent réellement retourner dans les salles de classes. Pour suivre les cours et préparer leurs examens dont les dates arrivent à grands pas. Dans tous les cas, il sera difficile de reporter les examens et comme les sujets sont généralement déjà choisis, nul doute qu’ils prennent en compte tout le programme. D’où la nécessité de le terminer. Seulement la question qui se pose est de savoir si les choses devraient continuer comme c’est le cas actuellement avec leur lot de casses et de vandalisme, les classes seront-elles rouvertes de si tôt ? Souhaitons-le. Car au cas contraire, les premiers perdants seront les élèves d’abord, ensuite les parents d’élèves. Car un an de perdu dans un âge, a toujours des conséquences fâcheuses ; tôt ou tard.

L’Express du Faso