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POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

Publié le vendredi 18 février 2011 à 01h36min

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L’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire, Emile Ilboudo est rentré au bercail en début de semaine. Selon nos sources d’informations, il a été rappelé par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale. En effet, il aurait demandé au gouvernement de Laurent Gbagbo une franchise diplomatique pétrolière.

Pour rappel, le gouvernement burkinabè, jusque-là, ne reconnaît que Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d’Ivoire.


Un véhicule s’encastre dans le mur du siège du parti de Ram Ouédraogo

Selon l’agence de presse Labor, un accident insolite s’est produit dans la nuit du 16 février 2011 à proximité de l’université de Ouagadougou. Un véhicule tout-terrain, bleu non immatriculé, circulant sur l’avenue Charles De Gaulle, a terminé sa course dans l’enceinte de l’Espace Or après avoir démoli le mur et abîmé le portail de cet espace. L’Espace Or, faut-il le préciser, est le siège du parti de Ram Ouédraogo, le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF). En dehors des dégats matériels, il n’y a pas eu de perte en vie humaine suite à l’accident. Cet accident survient à peine trois mois après l’incendie du parc floral de Bany-yam de Ram Ouédraogo.


Lotissement à Gourcy : des "pawétos" grugés ?

Les ressortissants du Zondoma résidant en Côte d’Ivoire sont mécontents. Depuis 1996, ils attendent les parcelles qui leur avaient été promises, à l’occasion du lotissement de Gourcy. A cette époque, quelqu’un venu, disent-ils, sous le couvert de la mairie, avait perçu auprès d’eux la contribution de 20 000 F CFA par parcelle. "Beaucoup d’argent a été encaissé" lors du séjour de ce compatriote en Côte d’Ivoire. Mais depuis lors, plus rien. Les "pawétos" n’ont ni leurs parcelles, ni leur argent. Ils veulent donc savoir où est passé leur argent. Pour ce faire, ils comptent sur les autorités municipales pour faire la lumière sur cette affaire qu’ils jugent scandaleuse.


Journées parlementaires du CDP : ce sera à Ouaga

Initialement prévues à Yako, les premières journées parlementaires du CDP pour l’année 2011 se tiendront finalement à Ouagadougou. Selon certaines sources, le groupe parlementaire aurait été confronté à un problème d’hébergement de ses 73 députés. Mais les dates restent les mêmes, à savoir les 24 et 25 février 2011 à l’hôtel Azalaï.


Un pavillon d’exposition itinérant à Ouaga

L’inauguration officielle du pavillon "Visionary Africa-Art at Work" aura lieu à Ouagadougou ce samedi 19 février à 11h 00 à la Place de la nation. Un point de presse est prévu à cette occasion. Un pavillon d’exposition a été conçu spécialement pour cette occasion par l’architecte David Adjaye. Ce projet urbain culturel itinérant et multidisciplinaire a été mis en place par la Commission européenne et le Palais des beaux-arts de Bruxelles. De nombreux artistes de toutes régions y seront présentés. Le grand artiste éthiopien Théo Eshetu réalisera sur place un workshop.


Maouloud 2011 : un prêche sur la vie et l’œuvre du Prophète

Dans le cadre de ses activités, la Ligue burkinabè de lecture et mémorisation du Saint Coran (LIBULMESCO) organise un prêche animé par le Cheick Abdrahmane Démé sur la vie et l’œuvre du Prophète Mohamed suivi d’un grand doua. Cette activité spirituelle, qui entre dans le cadre de la commémoration du Maouloud 2011, aura lieu le dimanche 20 février 2011 à 8H 00, au 1er étage de la Pharmacie Diawara à Ouagadougou. Les langues utilisées sont le dioula, le français et le mooré.


CNP-NZ : rencontre d’échanges

Le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a toujours oeuvré pour le perfectionnement des journalistes à travers son programme de renforcement des capacités des journalistes. Dans le cadre du deuxième plan d’action 2009-2012, il avait procédé en 2009 à une évaluation des besoins de formation des journalistes, qui a abouti à l’élaboration d’un plan de formation et à l’issue de cette première année de mise en oeuvre, il souhaite faire un bilan avec les rédacteurs en chef des différents organes de presse avant de lancer la deuxième année du plan de formation (2011). A cet effet, il organise une rencontre d’échanges avec les formateurs afin d’évaluer l’impact réel des formations, ce vendredi 18 février 2011 de 9h à 12h en son sein.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 18 février 2011 à 05:12 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    Un 4X4 sans immatriculation ? Huummm ! D’ ou peut venir un tel vehicule ? Question a 10 francs. Winnam pa Y...Ca allait meme ou ? pour faire quoi encore/ Les burkinabe ont assez pleure comme ca. Je croyais que nous etions enfin en etat de droit m ais apparemment, les vieilles habitudes ont la vie dure. Plus jamais ca.

    • Le 19 février 2011 à 12:16, par el pass 13 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

      toujours dure de comprendre ce qui parait plus simple.
      Mr Emile etait-il sous pression ?agissait-il pr une tierce personne que notre chère patrie ?pourquoi çà Mr Emile ;avez vous oublié votre mission ?
      c’est gràce à l’argent des pauvres contribuables burkinabé, aujourd’hui meurtri par le comportement de ceux qui defient la communauté internationale,voire le "tout puissant" j’allais dire DIEU,que vous etiez a abidjan.
      Alors croyez bien vous devez rendre compte aux burkinabè tout ce qui vous a poussé dans un tel guepier.
      wait and see

  • Le 18 février 2011 à 05:22 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    Si c’est vrai que tout un ambassadeur a commis cette gaffe d’aller parler avec un gouvernement que son pays ne reconnait, je suggere qu’ on regarde de plus pres dans ses comptes. Il peut avouir pris de l’argent du grand ruse Gbagbo pour demander ca. En adressant cette demande a Gbagbo, n’
    est-ce pas une facon inditrecte de reconnaitre son regime ? Gbagbo est vraiment ruse mais cette fois- ci, c’ est comment comment, quand ADO est sur terrain, le reste c’est kakaba.

  • Le 18 février 2011 à 09:07, par idi En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    coma tout un ambassadeur peut agir de la sorte !!???!!!

    • Le 18 février 2011 à 19:22 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

      QU’EST CE QUI A BIEN PRIS CE DERNIER ? c’EST DOMAGE MONSIEUR EMILE ILBOUDO. C’EST UNE ERREUR GRAVE ET FATALE. VOUS Y ETIEZ POURDEFENDRE LA POSITION PRISE PAR VOTRE PAYS.
      DOMAGE POUR QUELQU’UN QUI A MEME ETE TRAITE DE TOUS LES MOTS PAR LE REGIME GBAGBO.

      • Le 18 février 2011 à 21:11 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

        Le mec a du prendre de l’argent. Sinon il faut dire qu’ il a ete wacke par sa maman pour poser un acte qu’ un enfant du cp1 meme ne poserait bpas. L’ enfant du cp1 sait que si la maman de Mimi et sa maman ne se parlent plus, lui il doit eviter la cour de Mimi. Tres simple. Ce n’est pas une erreur. le gars a pris l’argent de Gbagbo. Il faut le surveiller de pres.

    • Le 21 février 2011 à 09:04 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

      voici ambassadeur du Ghana au BF qi defen le president ghanein (face a la press burkinabe) sur sa position a la situation ivoiriene, et nou notr grand ambassadeur ne voi q sa poche, reveil tw tonton Emile

  • Le 19 février 2011 à 05:55 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    Il n’ aurait jamais meme du etre le porte- valise d’ un consul a plus forte raison un embasadeur. Je comprends maintenant pourquoi notre President fournit des efforts enormes pour sa politique exterieure mais avec des resultats toujours maigres. Il est mal entoure... par des embassadeurs qui lui sablent le couscou.

  • Le 19 février 2011 à 11:55, par zz En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    C’est quoi une franchise diplomatique pétrolière ?
    Ce Monsieur anéantit tout le gros boulot que les gens abattent depuis près de 04 mois maintenant. C’est un acte de haute trahison envers tout un peuple. Châtiment exemplaire !!! Il faudra que les gens arrêtent de faire passer les interets perso au detriments des interets collectilfs, ...

  • Le 19 février 2011 à 13:46, par le sage En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    Salut, vous ne savez pas que Emile est fatiqué de la RCI et il veut rentrer au Pays ou aller ailleurs ; donc il faut des gaffes comme celles-ci pour qu’on l’enlève. Il est très intelligent ce Monsieur. Mais, il ne connait pas bien le Blaiso ; tu vas finir le boulot que tu as commencé. Est ce que les SORO et OUATTARA ont réagi ? Niet !!! et il ne le feront pas. Suivez mon regard !!!! N’gaw !!.

    A +

  • Le 19 février 2011 à 22:09, par koff En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    je pense que les burkinabes doivent s occuper de leur pays, mais éviter de parler de la cote d ivoire.ok

  • Le 20 février 2011 à 00:53, par Mme KOFFI En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    Si votre ambassadeur s’est adressé au gouvernement du Président de notre Beau et Cher Pays LA COTE D’IVOIRE, SEM. LAURENT GBAGBO c’est parce que c’est lui qui dirige le pays et qu’il a tous les pouvoirs. C’est lui que nous Ivoiriens avons choisi ; Je tiens à vous signaler qu’il n’appartient pas aux Burkinabé de désigner notre Président. Si vous avez un combat à mener faites-le pour que les burkinabé de la diaspora surtout ceux qui vivent en Côte d’Ivoire puissent avoir le droit de voter les dirigeants de votre pays.

  • Le 20 février 2011 à 08:50, par cyrabok En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    C’EST QUOI CE BOULOT QUI A ETE ABATTU DEPUIS 4 MOIS ?
    DONC VOUS DONNER RAISON AUX IVOIRIENS QUI ONT TOUJOURS SOUPCONNE LES BURKINABES ET LEUR PRESIDENT DE ROULER POUR LEUR FRERE ALASSANE QUI PRETEND ETRE IVOIRIEN. OR VOUS SAVIEZ QU’IL (ALASSANE)EST DES VOTRE (BURKINABE) ? ET VOUS VOULEZ VOUS ACCAPARER LA COTE D’IVOIRE ? CHAQUE CHOSE A UNE FIN, ET VOUS ALLEZ LE REGRETTER !!!

    • Le 20 février 2011 à 20:21 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

      C’est clair. Le burkina, son gouvernement, son president, tout le monde supporte ADO que les ivoiriens ont elu. Nous ne faisons rien de plus que ce que la communaute internationale, l’ ONU, les pays europeens dont nous disons imiter la democratie. Nous supportons ADO et son gouvernement legal et "rougir". Nous assumons notre choix souverain. C’est pourquoi bien que nous ne soyons pas tous du bord de Blaise Compaore et du CDP, nous le supportons totalemnt dans sa prise de position en faveur de la democratie et lui rappelons a l’occasion que s’ il modifie l’ article 37 de notre chere et sacree constitution pour diriger a vie, il nous trouvera sur son chemin. Le vent du changement ne pourra etre detourne a la faveur d’ aucun individu, s’appele t- il Gbagbo, Compare, Ben Ali, Honni, Kaddaffi et tous nos dirigeants chauves- souris.

      LOP

  • Le 20 février 2011 à 12:04 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    C’est ça qu’on appel des fissures dans le mure,voila que des personnes profitent pour nous insulter encore.si reellement notre ambassadeur nous a fait ça c’est une trahison par ce que nous avons dis non aux KIMA et autres car nous croyons en lui.c’est bon meme je sais plus quoi dire

  • Le 20 février 2011 à 22:23 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    Une franchise diplomatique petroliere c´est quoi au juste ?Les intellos expliquez moi s´il vous plait.

    • Le 22 février 2011 à 04:51 En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

      Les McDo fonctionnent sur la base des franchises. Les maisons Mcdo recoivent tout du franchiseur, depuis les tomates en passant par l’ huile jusqu’aux pommes de terre et la viande de boeuf. C’est pouruoi la nourriture dans les McDo, c’est comme des photocopies conformes.

      ............................................................
      Copier Coller

      Les groupements de commerçants (groupements d’intérêt économique, coopératives) réunissent, au sein de structures communes et autonomes, des entreprises indépendantes qui, par leur adhésion, souhaitent partager leur savoir-faire, organiser des services en commun ou encore obtenir des conditions d’achat plus intéressantes auprès des fournisseurs.

      La franchise s’inscrit, pour sa part, dans un cadre contractuel liant des entreprises indépendantes, au même titre que la distribution sélective (parfumerie...), la concession (automobile...), le courtage, les agents commerciaux ou encore le partenariat et la commission affiliation.

      Quelle est la définition d’une franchise ?

      Alors que le règlement communautaire du 30 novembre 1988 en donnait une définition explicite, le règlement n°2790/1999 du 22 décembre 1999, applicable depuis le 1er juin 2000, se contente de renvoyer la définition de la franchise aux lignes directrices du 24 mai 2000 qui l’accompagnent.

      Selon celles-ci, les accords de franchise consistent en des licences de droits de propriété intellectuelle concernant des marques, des signes distinctifs ou du savoir-faire pour la vente et la distribution de biens ou de services.

      L’accord de franchise est donc un contrat de distribution qui associe une entreprise, propriétaire d’une marque ou d’une enseigne, le franchiseur, à un ou plusieurs commerçants indépendants, les franchisés.

      En contrepartie d’une rémunération directe ou indirecte, le franchiseur met à la disposition du franchisé sa marque et/ou son enseigne, ses produits, son savoir-faire et une assistance technique.

      La franchise n’est pas définie par un statut juridique particulier : il s’agit d’une relation contractuelle, qui, pour fonctionner normalement, doit comporter un certain nombre d’obligations.

      Elle se caractérise notamment par :

      - la propriété ou le droit d’usage de signes de ralliement de la clientèle par le franchiseur : marque de fabrique, de commerce ou de service, enseigne, raison sociale, nom commercial, sigles, symboles, logos ;

      - la transmission par le franchiseur de son expérience et de son savoir-faire au franchisé. Traditionnellement, le savoir-faire consiste en un ensemble d’informations pratiques non brevetées, résultant de l’expérience du franchiseur. Il doit être testé par celui-ci, et être secret, substantiel et identifié ;

      - la fourniture par le franchiseur au franchisé d’une assistance commerciale ou technique pendant toute la durée de validité du contrat.

      Quels sont les différents types de franchise ?

      Dans un arrêt resté célèbre (28 janvier 1986, Pronuptia), la Cour de justice des communautés européennes a distingué trois types de franchise :

      - les contrats de franchise de service, " en vertu desquels le franchisé offre un service sous l’enseigne, le nom commercial voire la marque du franchiseur, et en se conformant aux directives de ce dernier " ;

      - les contrats de franchise de production, " en vertu desquels le franchisé fabrique, lui-même, selon les indications du franchiseur, des produits qu’il vend sous la marque de celui-ci " ;

      - les contrats de franchise de distribution, " en vertu desquels le franchisé se borne à vendre certains produits dans un magasin qui porte l’enseigne du franchiseur ".

      Que sont les contrats de partenariat et la commission affiliation ?

      Ce sont deux formules relativement nouvelles qui peuvent être considérées comme des " contrats cousins " de la franchise. Si la franchise est aujourd’hui bien appréhendée par le droit, il en va encore différemment pour ces deux autres formules.

      . Le partenariat est très proche de la franchise. On y retrouve deux de ses éléments essentiels (l’enseigne et l’assistance technique). En revanche, la transmission du savoir-faire n’y est pas systématique, la collaboration étant le plus souvent organisée entre professionnels possédant au préalable le savoir-faire nécessaire à l’exercice de l’activité en cause (coiffure par exemple). Le partenariat se distingue de la franchise par l’organisation du management qui se veut plus participatif et par la réciprocité de l’intuitu personae qui caractérise le contrat (les deux partenaires se choisissent mutuellement alors qu’un franchisé ne peut remettre en cause son contrat si la personne physique qui dirige le réseau change).

      . La commission affiliation est particulièrement adaptée au secteur textile. Elle s’y développe d’ailleurs largement depuis quelques années. Si ses fondements sont identiques à ceux d’un contrat de franchise (enseigne, assistance, savoir-faire), elle s’en distingue toutefois par la gestion du stock, qui reste la propriété du commissionnant (franchiseur).

      La formule présente un double intérêt : elle réduit les risques du commissionnaire puisqu’il n’a pas d’avance de trésorerie à effectuer, le stock ne lui appartenant pas ; elle permet, en outre, au commissionnant de gérer au plus près son réseau et d’adapter son offre à la demande en temps réel via un système informatique intégré.

      Elle comporte cependant un risque important, celui d’une trop grande immixtion du fournisseur dans la gestion des affaires du commissionnaire (gestion du personnel ou absence de liberté dans la fixation des prix) susceptible d’entraîner la requalification du contrat en contrat de travail.

      Le recours aux contrats de franchise est-il ancien ?

      L’étymologie du mot franchise fait remonter celui-ci au Moyen Age. Le mot "franc" était alors utilisé pour désigner la reconnaissance d’un privilège. On appelait ainsi "villes franches" les bourgs autorisés à user d’un privilège en principe réservé aux seigneurs.

      C’est au début du XXème siècle que l’ancêtre de la franchise actuelle a vu le jour. La Lainière de Roubaix a développé ce type de distribution dès les années 30 par le biais d’une enseigne toujours célèbre aujourd’hui, Pingouin.

      C’est aux Etats-Unis cependant que la franchise va se développer tout au long de ce siècle avec le plus de vigueur. Le secteur de l’automobile, vente de voitures, mais aussi distribution d’essence, est le premier à se développer par ce type de partenariat. Il s’agit en fait pour les constructeurs de s’adapter à la loi antitrust de 1929 qui leur interdit d’être propriétaires des points de vente. La formule connaît un tel succès que d’autres branches de l’économie américaine, comme la restauration ou la location d’outils, s’engagent à leur tour dans la franchise. Ainsi, en un demi siècle, de 1920 à 1970, de grands noms de l’industrie et des services, Ford, General motors, Kentucky Fried Chicken, assurent à la franchise une crédibilité et une reconnaissance qui vont lui permettre de traverser les frontières.

      Ainsi réapparaît-elle en France à la charnière des années 60-70. Le nombre de franchiseurs, et donc de franchisés, va se multiplier en quelques années, le nombre de réseaux passant de 34 en 1971 à 203 en 1979. Cette croissance exponentielle s’effectue cependant dans un certain désordre et les professionnels de la franchise, comme les pouvoirs publics, ressentent très rapidement la nécessité de moraliser et d’encadrer juridiquement la franchise.

      La Fédération française de la franchise a élaboré, dès 1972, un code de déontologie de la franchise, visant à harmoniser les différentes pratiques relevées dans ce secteur.

      Un arrêté du 29 novembre 1973, relatif à la terminologie économique et financière, concrétise par ailleurs l’adoption par la France de la franchise, en substituant aux mots "franchising", "franchisor" et "franchisee", les mots "franchisage", "franchiseur", "franchisé".

      Pendant les années 80, la croissance du nombre de réseaux se poursuit. On en compte 675 en 1989. C’est à la fin de cette période que vont intervenir les deux textes essentiels du droit de la franchise, exception faite du droit commun des contrats, le règlement communautaire de 1988 et la loi Doubin du 31 décembre 1989, bientôt suivie par son décret d’application en 1991.

      Ce corpus juridique va permettre, en premier lieu, de reconnaître la validité des contrats de franchise au regard du droit de la concurrence et, en second lieu, d’organiser une meilleure protection des franchisés en leur permettant de s’engager en mesurant mieux les risques encourus.

      A partir de 1990-1991, on constate d’ailleurs une diminution sensible du nombre de réseaux. Celle-ci peut s’expliquer autant par les difficultés économiques du moment que par le retrait de certains franchiseurs, contraints, en raison des nouvelles garanties juridiques demandées, de se retirer d’un secteur devenu plus stable et plus mature.

      Ainsi, après avoir connu une décrue importante entre 1990 et 1994, le nombre de réseaux connaît-il de nouveau une période de croissance ininterrompue, puisque l’on dénombre 553 réseaux aujourd’hui contre 400 en 1994.

      Depuis le 1er juin 2000, de nouvelles règles communautaires sont entrées en vigueur, visant à donner une plus grande souplesse aux contrats et en faisant de la liberté le principe et de l’interdiction l’exception.

      Ainsi encadrée juridiquement, structurée professionnellement et développée dans un nombre de plus en plus important de pays à travers l’Europe et le monde, la franchise paraît avoir acquis une maturité qui en fait un mode de collaboration vers lequel un nombre croissant d’entrepreneurs n’hésitent plus à se tourner.

      J’ai fait du copier -coller pour aller vite. Honnetete intellectuelle oblige.

  • Le 22 février 2011 à 12:14, par rasmane En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    Essayez de vous battre encore ,ALLASSANE DRAMANE OUATTARA
    ne sera jamais president de la cote d’ivoire.
    On prefere Simon Compaoré à Allassane
    Donc il est temps de changer et de se mettre en harmonie avec le peuple frere ivoirien pour le bonheur de la sous region et plus pour les burkinabé

    • Le 23 février 2011 à 16:09, par atito En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

      je suis burkinabè, j’aime la côte d’ivoire, j’aime les ivoiriens, en plus j’aime laurent gbagbo mais le véritable vainqueur des élections c’est bel et bien ADO.Prions Dieu pour une resolution pacifique de cette crise. Dieu nous bénisse

  • Le 24 février 2011 à 05:22, par fred En réponse à : POT-POURRI : Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Emile Ilboudo rappelé

    je regrette pour ce qui se passe en libye.

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