AFFAIRE DE LOTISSEMENT : La grogne s’accentue à Zekounga/Bassinko
Une forte délégation du village de Zekounga/Bassinko avec à sa tête le gros bonnet himself, en l’occurrence le Goug-Naba, chef du village, s’est rendue dans nos locaux ce lundi 24 janvier 2011. Pour cause, le problème de lotissement du quartier Yalgré qui embrase progressivement tout le village sus-mentionné. Toute chose qui engendre un trouble entre les hommes et femmes d’un village qui se veut uni et qui clame par la voix de son chef la suspension immédiate des travaux de lotissement entamés. Il appelle les autorités compétentes à intervenir sans délai pour une accalmie. Lisez plutôt la déclaration dont la teneur suit.
Le porte-parole du Goug-Naba a fait entendre que le village de Zekounga/Bassinko se compose de six quartiers à savoir Tangsega, Wedghin, Yalgre, Aonsin, Toeghin et Koursinghin. Dans les années 1968, Yalgre un des quartiers du village de Goug-Naba, payait de coutume ses impôts à Tanghin-Dassouri. Cela a perduré jusqu’aujourd’hui.
Pour lui, les habitants de ce quartier jusqu’à ce jour établissent leurs actes d’état civil à Tanghin-Dassouri. Les cinq autres quartiers relèvent de la commune de Sig-Noghin de Ouagadougou. A en croire le porte-parole du chef, le Goug-Naba a consenti avec le maire de la commune de Tanghin-Dassouri pour le lotissement d’une superficie de 100 hectares, pourvu que les quartiers de son village ne soient pas concernés.
En effet, cet espace de lotissement cédé par le chef du village s’étale sur des champs des villageois. Pour lui (le chef du village), ceci est une alternative afin d’éviter l’éclatement de toute crise au sein de la population. Yalgre est historiquement lié aux autres quartiers.
Une descente des gendarmes
En dépit de tout, le maire de la commune de Tanghin-Dassouri a entrepris un lotissement à Yalgre et, dans cet élan, a embrasé tous les autres quartiers du village dont la phase de levée topographique a eu lieu le 11 janvier 2011. Les villageois qui ne partagent pas ce début de lotissement se sont opposés, a dit le porte-parole de la délégation. Suite à tout ceci, une semaine après, le 16 janvier 2011, ce sont des gendarmes qui ont pris d’assaut le village pour accompagner les techniciens venus pour accomplir le lotissement. Ce problème, à en croire le porte-parole de la délégation, effrite les relations des villageois.
Les attentes du Goug-Naba Le chef du village, le Goug-Naba, estime que les cinq quartiers et celui de Yalgre, où le lotissement s’annonce, sont intimement liés par l’histoire. De ce fait, le lotissement de Yalgre par le maire de la commune de Tanghin-Dassouri qui par dessus ce quartier ambitionne embraser tout son village doit être suspendu. Il a expliqué que les techniciens qui sont commis à cette tâche ne connaissent pas les lieux sacrés du village.
Pour lui, il s’avère nécessaire que les communauté villageoise prônent le dialogue avant tout éventuel lotissement. La localisation des lieux de sacrifice pourra contribuer à sauvegarder nos coutumes à nous léguées par les ancêtres. Pour cela, nous prônons une accalmie préalable.
L’érection du village de Zekounga-Bassinko en village autonome
Le chef du village en appelle à la vigilance des autorités et à leur intervention et même à leur clémence pour un règlement amiable de ce problème qui divise plus d’un dans son village qui doit rester indivisible. Par ailleurs, il soutient avoir introduit une demande auprès des autorités compétentes : le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Laquelle demande consiste à ériger les six quartiers en un village à part entière avant tout lotissement, s’il y a lieu. Pour éviter un affrontement entre les habitants du village de Goug-Naba, la délégation pour sa part juge nécessaire la suspension des opérations de lotissement.
C’est ce à quoi le Goug-Naba et sa forte délégation aspirent dans cette affaire qui les oppose aux autorités communales de Tanghin-Dassouri.
Le Goug-Naba, chef du village de Zekounga-Bassinko
"Nous avons consenti pour un lotissement concernant 100 hectares avec le maire de Tanghin-Dassouri, mais il est allé au-délà. Nous ne pouvons pas cautionner cela, car notre village est indivisible. J’appelle les autorités administratives et politiques de notre pays à intervenir afin qu’il y ait une accalmie de la population. Des centaines d’années durant, la terre de nos ancêtres est restée un tout indivisible, les habitants de Yalgre sont nos frères. Il faut une entente de la population".
Roland KI (Stagiaire)
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 27 janvier 2011 à 11:41, par Le Juriste En réponse à : AFFAIRE DE LOTISSEMENT : La grogne s’accentue à Zekounga/Bassinko
Mes respects chef ! Votre revendication est coutumiérement légitime mais sachez que les députés que vous avez élu librement et en toute conscience ont majoritairement voté la loi n° 34- 2009 portant régime foncier rural, or à l’article 5 de ladite loi, les terres rurales sont reparties en trois catégories : le domaine foncier rural de l’État, des Collectivités territoriales et des Particuliers. Si en théorie, la terre n’appartient plus exclusivement à l’État comme le prévoyait la RAF, vous voyez bien que la puissance publique s’est taillée la part du lion sinon plus, c’est le presque ’’TOUC GUILLI’’.
En réalité, l’Etat ne reconnait pas les possessions collectives de terres telles que vous sembliez le revendiquer, c’est contre la sécurisation foncière tant pronées par le Pasteur ZONGO et ses soutiens américains du Millenium challenge account. Le Maire, en bon africain soucieux du respect dù aux anciens et à la tradition, vous a respecté en vous demandant ’’l’autorisation’’ mais il n’était nullement et légalement ténu de le faire, la loi actuelle ne vous reconnaissant d’un fragile droit de jouissance sur vos habitations et vos champs.
Cela apprendra les burkinabé à subir moutonnement leur histoire et assister au vote de lois qu’ils ne veulent pour ensuite se réveiller pour s’opposer à leur application."L’esclave qui ne cherche pas à se libérer ne mérite pas qu’on se plaigne de son sort"
DURA LEX, SED LEX
2. Le 27 janvier 2011 à 22:18 En réponse à : AFFAIRE DE LOTISSEMENT : La grogne s’accentue à Zekounga/Bassinko
j ne compren pa vraimen latitude de c chef et son ramassi de compagni. Vou voulez encor offrir vo terre a ce parvenu san scrupul de pascal ouédraogo(mair de Sig-Nongin) pour qu’il les pillent et bouffer avec ses multiple putes ? cè ètr cinglé ça. arrèt s’il te plait ton moutonnemen chef et ouvre les yeux sur l’intérêt général de tn vilag o lieu de t’accroch aux proposition coruptiv du corompu de Sig-Nongin. Regard le pretigieu profil du mair de T.Dassouri et compar le avec l’immoralité et la carenc d pascal tiga et tu vera bien que tu n’a pa interêt et insisté sur ta position si ridicul. Dan tou les cas dit toi que forc reste à la loi et que tu n’a plus le choi. L’honnêt et respectabl Adama ZONGO pilotera c lotissement advienn que poura. N’en deplaise aux ignoran et au corrompu.
3. Le 30 janvier 2011 à 13:28, par tempouré En réponse à : AFFAIRE DE LOTISSEMENT : La grogne s’accentue à Zekounga/Bassinko
Merci à tous ; journalistes et animateurs du forum mais j’ai pour tous une petite remaque à faire :
Aux journalistes : pourquoi après avoir reçu le Naba vous n’avez pas demandé la position de l’administration de Tangin Dassouri voire du ministère de la decentralistion ou de l’administration territoriale afin de faire une synthese objective pour tous.C’est un devoir professionnel pour vous mais aussi une source d’éducation civique pour le peuple. Je suis persuadé qu’aucunne explication de la loi n’a jamais été donnée aux villageois.
Aux forains : evitons de nous insulter surtout nommément on obtient aucun resultat positif de cette façon sinon que des rancoeurs.
4. Le 10 février 2011 à 00:01 En réponse à : AFFAIRE DE LOTISSEMENT : La grogne s’accentue à Zekounga/Bassinko
La loi doit être effectivement expliqué aux villageois qui croit fortement a leur droit sur ces terres là. Il faut une approche explicative, sinon ça risque d’amener des rancoeurs comme la su dire Monsieur Tempouré plus haut. Mais le chef arrête de jouer au sourd pour je ne sais quel interêt car à lui et à ses proches la vérité a été dite. Corruption quan tu nous tiens.