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CONFIDENCES DU WEEK-END : Crise ivoirienne, Cheikh Hamidou Kane déçu de Gbagbo

Publié le lundi 10 janvier 2011 à 02h19min

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Cheikh Hamidou Kane

Le président sortant ivoirien, Laurent Gbagbo, est presque seul dans la crise post-électorale qu’il a délibérément provoquée. Et cela en refusant de reconnaître sa défaite. Des anonymes comme des personnalités désavouent l’aventure dans laquelle il s’est embarqué. Au nombre des célébrités qui n’approuvent pas l’attitude de l’opposant historique devenu président, il y a l’écrivain Sénégalais, Cheikh Hamidou Kane. Dans le numéro double (2007-2008) du 26 décembre 2010 au 8 janvier 2011 de l’hebdomadaire panafricain "Jeune Afrique", l’auteur de "L’aventure ambigüe" se dit déçu de Laurent Gbagbo dans une interview accordée à ce journal.

Il dit ne pas comprendre que "Laurent Gbagbo qui appartient au petit nombre des intellectuels arrivés à la tête d’un Etat, qui fut un militant, un opposant de la première heure au pouvoir personnel d’Houphouët-Boigny et un partisan de l’unité africaine, n’ait ni évité d’instrumentaliser les appartenances ethniques des électeurs, ni su échapper à la tentation de s’accrocher au pouvoir malgré le verdict des urnes".


SOFITEX 20 : signature attendue d’une convention de 50 milliards de F CFA à Paris

Le 12 janvier 2011, dans les locaux de l’Ambassade du Burkina à Paris, le premier responsable de la Sofitex, Célestin Tiendrébéogo, signera une convention de financement de la campagne cotonnière avec les partenaires du pool bancaire international. Cette convention (la 20e) est dénommée ‘’SOFITEX 20’’ et porte sur un montant de 76 225 000 euros, soit 50 milliards de FCFA. Les partenaires financiers sont : HSBC France (Chef de file du Pool bancaire international), Société générale, BMCE, BNP Paribas, BHF Bank, Fimbank, DZ Bank. Une seconde signature de convention est prévue avec le pool bancaire national pour un montant de 60 milliards de F CFA. Ecobank est le chef de file de ce pool qui compte en son sein la BIB, la BICIA-B, la SGBB, la BOA, la BCB, la BSIC, Atlantique Bank et Coris Bank.


Mines : la société civile se forme

Les 13, 14 et 15 janvier prochains, se tiendra à Ouagadougou, un atelier national sur l’Initiative "Publiez Ce que Vous Payez" (PCQVP). Cet atelier s’adresse à la société civile impliquée dans le processus de transparence dans les industries extractives. On y abordera le rôle de la société civile dans le processus de validation de la candidature du Burkina comme pays conforme au niveau de l’ITIE internationale. Il s’agira également de permettre aux participants de comprendre la fiscalité minière et de savoir lire le rapport de conciliation des paiements et des recettes dans le secteur minier.


Rendez-vous raté à la BCEAO

Le 7 janvier 2011, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) avait donné un rendez-vous à la presse pour faire une déclaration sur "les implications de la crise politique en Côte d’Ivoire et les actions entreprises par la BCEAO". La conférence devait avoir lieu à Bamako, au Mali. Les journalistes burkinabè qui se sont rendus à l’agence BCEAO à Ouaga, croyant être conviés à une visioconférence comme il est de coutume chaque fois que la banque donnait rendez-vous à la presse, ont été informés que la direction de l’agence n’était pas au courant de cette visioconférence. Ils ont dû donc rebrousser chemin avec les excuses de la direction générale, comme leurs confrères d’autres pays qui ont aussi été victimes du même malentendu. Et finalement, la conférence de presse n’a pas eu lieu. Le gouverneur n’ayant pas souhaité, selon l’agence de presse AFP, faire de déclaration sur la situation en Côte d’Ivoire avant les chefs d’Etat de l’UEMOA, qui tiendront d’ailleurs le 22 janvier prochain, une conférence dont l’unique ordre du jour portera sur la crise ivoirienne.


Carte d’électeur : le Conseil d’Etat se prononcera le 11 janvier

Ceci est un communiqué de presse des candidats ayant fait recours par rapport à la carte d’électeur.

"Les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010 que sont Hama Arba Diallo, Boukary Kaboré dit Le Lion, François O. Kaboré et Me Bénéwendé S. Sankara portent à la connaissance de l’opinion publique et particulièrement, leurs militants et sympathisants, que le Conseil d’Etat examinera à son audience du mardi 11 janvier 2011 à 8h00, l’affaire relative à la carte d’électeur déclarée illégale par le Tribunal administratif de Ouagadougou. Par ailleurs, ils remercient et encouragent fortement les militants, les hommes et les femmes intègres de tous les niveaux du Burkina pour leur volonté et leur détermination à faire respecter les règles démocratiques malgré les multiples obstacles."


Au Mess pour fêter nos Généraux

Le chef d’état-major général des armées et son adjoint, promus respectivement général de division et général, fêteront leurs grades et décorations ce jeudi 13 janvier 2011 au Mess des officiers à 18h00. L’événement, initialement prévu pour le 7 janvier dernier, a été reporté en raison du deuil qui a frappé le chef d’état-major général des armées, le général de division Dominique Djindjéré.


Agents communaux du Passoré : Djibril Zoma se démarque

Dans cette lettre qu’il nous a fait parvenir suite à un écrit pour lequel il est signataire et qui est paru dans notre édition du jeudi 06 janvier 2010, à la page 23, Djibril Zoma dit ne pas se reconnaître dans les termes du cri du cœur signé de cinq agents.

"M. le Directeur général du journal "Le Pays", Je voudrais humblement, par l’entremise de votre journal, souligner que je n’ai pas donné mon assentiment pour la parution de l’écrit que vous avez publié bien que j’aie été signataire comme mentionné. En réalité, j’ai été contacté pour donner mon point de vue par rapport à un projet d’écrit qui devrait bientôt paraître. C’est avec surprise que j’ai lu cet écrit dans votre journal avec en sus la mention portant mon nom, avant même que je ne marque mon accord. Tout en étant conscient des difficultés que vivent mes collègues relevant de certaines communes, je dois avouer, pour ma part, que les problèmes énumérés ne me concernent nullement. Je n’ai aucun contentieux avec ma mairie en matière salariale. Aussi voudrais-je vous demander de publier cette mise au point à toutes fins utiles. Je vous saurais gré de votre diligence".

Le Pays

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