S’enquérir de l’état végétatif de la campagne, avoir une meilleure connaissance et une écoute des populations, surtout apporter son soutien et les encouragements du gouvernement, c’est dans cet esprit qu’il faut situer cette visite entamée à travers les départements de Tansarga, Tambaga, Diapaga et Kantchari. "Cette visite avec les producteurs constitue pour moi un impératif auquel notre administration de développement se doit de répondre car c’est à cause de vous que le Burkina Faso est digne".

Ces termes sont revenus tout au long du périple que le premier responsable de la province, entouré des directeurs et chefs de service du développement rural a mis à profit pour discuter avec les producteurs et les responsables des services techniques qui les encadrent. Des discussions ont permis de lever certaines appréhensions, d’éclairer les paysans sur certaines situations, et d’expliquer les orientations du gouvernement en matière de développement.

Le haut-commissaire qui a dit être à leurs côtés pour mieux appréhender les difficultés qu’ils rencontrent et les encourager dans la voie qu’ils ont déjà prise en vue de faire de l’autosuffisance alimentaire une réalité, a laissé le soin aux représentants des producteurs d’exprimer leurs préoccupations dont les saillantes résidaient dans le manque de retenues d’eau pour les cultures de contre-saison : manque d’équipement agricole, insuffisance d’agents vétérinaires pour le suivi des animaux de trait.

A tous ces problèmes, le haut-commissaire pour qui chaque province dans le sens de la décentralisation devra de façon endogène travailler à aplanir ses propres difficultés dans la concertation, s’est dit prêt à discuter avec les partenaires et représentants d’ONG dans le CCTP afin qu’ensemble, ils trouvent des solutions favorables. Il a chaque fois insisté sur le fait que les groupements et unions sont porteurs d’espoir. Il a invité les producteurs à la vigilance et au calme quant à la pression acrédienne qui menace le pays et a lancé un appel
pour l’organisation des producteurs par filière et sur le sens d’initiative que développent certains pour l’amélioration de la production agricole.

LIDO K Boureima

AIB/Tapoa